Shade : Ivoire et Ebène

[Ellis]

Alessio débuta son morceau qui ensorcella chaque oreille, la joie , la tristesse , la colère , la frénésie... Tous les sens étaient en éveil , son morceau était un veritable chef d'oeuvre issu de son génie créatif.

Lupo quand à elle était d'humeur bouffone ce soir là et se riait de Carmine quand les deux damoiselles vinrent le voir.
Hahaha comment vas tu te sortir de là ? Grand séducteur ! Alors ta Léona t'en fait quoi pour cette nuit ? Après tout peut-être qu'elle ne viendra pas et qu'est ce qu'un femme comparée à toutes les femmes de clémence ?
Les deux jeunes femmes se dandinaient , a première vue toutes excitées et se rapprochaient de Carmine. Il en avait trés vite une dans chaque bras.

Thethnamaï quand à elle s'était détaché de Giovanni et avait sauté de la mezzanine. Elle allait se fondre dans la Tapisserie et écouter de ses grandes oreilles !

Fierenzi avait de la chance , la comtesse ne bougait pas beaucoup s'était pratique , en revanche Elena était parti à l'étage et de la ou il était il ne la voyait pas.

[Eoin Mac Aoidh]

*Rigole, rigole... Tu ne sais pas ce que c'est toi, un tel sentiment...*

Carmine savait que Lupo ne pouvait pas l'entendre ; mais au moins l'ombre était-elle de bonne humeur. Et deux charmantes demoiselles aux bras, c'était très agréable, n'est-ce pas ? Et puis ca ne le laissait pas indifférent, dirons-nous.
En revanche, huit minutes, c'était court, surtout pour honorer deux personnes. Et s'il changeait son comportement par rapport à d'habitude - un homme à femmes, pour ne pas dire un aimant - cela attirerait l'attention, surtout des Agati. Et ils avaient beau être ennemis - bien que pour Carmine, ce titre soit stupide et qu'il n'ait jamais rien fait contre eux - ils étaient loin d'être stupides, et pour peu qu'ils fassent le lien avec Leona...
Si celle-ci n'était pas à leur solde. Cela dit, Cesare, qui savait tout ce qui se passait dans Clemence, le lui aurait dit si cela avait été le cas. Normalement. Et Carmine comptait bien sur la présence de la belle lunin, ce qui signifiait aussi qu'il lui faudrait sortir. Après la musique, car il fallait avouer que le petit Orsini connaissait bien, très bien son sujet. Une vraie Danse Macabre, telles celles qui ornaient son armure, superbe et sombre, magnifique et désespérante, une ode à l'humilité et à l'hédonisme. Carpe diem, comme disaient les anciens, car demain tu pourrais être mort...

Carmine se débattit ainsi avec sa conscience, ses promesses et ses paroles durant tout la durée de la musique, avant de prendre une décision. Il vacilla légèrement, ferma et rouvrit les yeux en grand.

"Pardonnez-moi... je vais prendre un peu l'air, quelques séquelles de mon... coup de chaleur d'hier soir."

Un sourire et il se dirigea tranquillement vers la sortie, en prenant un autre verre... Et n'empêcha pas les demoiselles de le suivre, après tout.

[ikaru]

Juste avant le début du morceau Elena s'escusa auprès de son voisin.

"Désolée, je suis un peu tête en l'air ce soir et je suis absorbée par ce qui se déroule plus bas."

Elle fit un sourire à Giovanni, et lorsque les lumières se tamisèrent elle s'éclipsa dicretement écoutant la musique et prit la direction des balcons.
Elle avait une mine souriante mais ceux qui la connaissait savait qu'en réalité elle était de TRES mauvaise humeur. Quelque chose la tracassait et elle aurait vite sa réponse.
Attentive , elle était sur ses gardes et écoutait ce que la nuit avait à lui apprendre.

[shurat]

Semper remarqua Elena, cette jeune femme était du coté Agati.
Mais elle semblait surtout seul.
Qui est ce en ce moment? Une intrigante, une courtisane, une femme seule?chuchota t il à son ombre
"Scuzi donna bella Elena mais peut être ce verre vous aidera à moins vous sentir seul."
Il lui tendit une coupe.
"Je prénomme Semper, je vois que la Danza Macabra vous absorbe."
En montrant la scène.
"A moins que sa ne soit la Comedia qui se joue en contre bas."
Cette fois ci en regardant la foule séparé en deux couleurs.
La regardant dans les yeux
"Mais que regarde vraiment ses yeux ma dame?"

[ikaru]

Elena ne détourna ses yeux verts purs et profonds dans lesquels plus d'un homme se sont deja noyés , mais d'un bref coup d'oeil rapide et précis elle toisa de haut en bas la personne qui venait de l'accoster et de lui parler.

" - Vous n'avez pas peur que le maitre d'armes des Tremaldi ose parler à une Agati ? Ca ne va pas faire jaser chez vous , en tout cas chez moi cela risque ! "

Elena lanca un regard dédaigneux envers la personne qui lui parlait

" Vous changez de camps ? Ou alors est ce une mission d'infiltration ?"

Quelque chose l'empechait de cracher pleinement son venin.

" Ses yeux regardent à quel point les Di Medici pouvaient être plus bas que terre , je me complaisais dans leur déchéance notemment celle de Carmine qui a défailli en pleine rue et qui n'est meme plus capable de boire et de regarder les femmes en face. "

Malgrès un self-controle présent elle n'avait pu s'empecher d'envenimer l'air présent. Elle regarda une derniere fois le maitre d'armes qu'elle connaissait de renom et lui lanca un regard qui semblait lui intimer de partir avant qu'elle ne le tue sur place.

[shurat]

"Vous êtes bien dur envers moi. Les Di medici on certes leur problèmes, mais il ne me concerne pas plus que cela.
La devise de ma famille est quand même, Le Duelliste passe, il ne s'arrête donc quasi pas, n'a pas vraiment d'attache, n'a que lui!
Mais visiblement une explication aussi bonne soit elle ne vous suffirai pas, sur ce buena noche."

Semper repartit et descendit se mêler à la foule.

[Thanatologos]

Giovanni regarda la belle femme s'éloigner de sa place, si différente et si semblable à la fois à tous ces gens autour de lui. Un sourire lui parcourut le visage alors qu'il se penchait pour se concentrer sur Orsini.
Il jouait fort bien, ce jeune homme, et sa pièce était extraordinaire ; une danse macabre. Grinçante d'ironie. Giovanni ferma les yeux.

Il sentit les fils du marionnettiste le long de ses bras. Il était emmené près d'un gouffre brulant, en clopinant au rythme de la musique. Il tournait autour de ce volcan silencieux et incolore.

Au fond, dans l'abîme, les morts le regardaient avec des yeux avides. Ceux qu'il avait tués. Ils tendaient la main vers lui. Mais le cavaliere souriait ; il s'inclina devant ces figures macabres.
*Il n'est pas encore temps pour moi mes amis. Mon temps viendra, ne vous en faites pas.*
Dansant, le corsaire passa au dessus du gouffre et se retourna pour fixer le Marionnettiste d'un regard de défi ;

Giovanni ouvrit les yeux. Seul au bord du gouffre. La salle était muette devant la prestation du jeune artiste.
Il fixa le jeune homme et admira chacun de ses doigts se mouvoir avec précision sur son instrument fort beau, qui produisait un son remarquable. Une pièce de qualité visiblement. Le jeune Alessio devait avoir un protecteur fort riche. Et qui disait riche à Clémence, disait puissant.

Dafermi en vint à se demander ce qui faisait la puissance des Medicis et des Agatis à part l'argent et le commerce? Peut être l'art et le mécénat justement. Celui qui prenait sous sa tutelle d'habiles peintres ou musiciens devait posséder une popularité assez incroyable.

Giovanni haussa les sourcils en ayant soudain une idée… Une telle proportion de Medicis et d'Agatis dans la même pièce… Les deux familles cherchaient à coup sur à s'approprier quelque chose avant l'autre… Comment expliquer qu'aucune ne soit sur-représentée par rapport à l'autre, sinon? Et Orsini qui continuait sa pièce funeste…

L'ombre d'Alessio ondule? Cela risque d'éveiller des souvenirs de Giovanni si il le remarque... le remarque-t-il d'ailleurs à force de regarder l'artiste?

[Kirk-Tarn-Krun]

Fierenzi commençait à s'ennuyer. C'était bien beau de faire son travail. Mais c'était également monotone. A part suivre la comtesse comme Jurittogi le suivait lui-même, jeter un oeil sur son entourage, le travail de ce soir était morne. le serviteur Agati soupira. "Mon ombre, je sens que la nuit va être longue." Confia-t-il à Jurittogi.

[Ellis]

Carmine se dirige vers les balcons ou dehors dehors ?

Les deux Segnora se regardèrent alors et avec beaucoup de compassion elles firent une reverance à Carmine.
" Ho oui nous ne voudrions pas que ne fussiez point en forme pour nous honorer !"
" Il est vrai que nous esperons le meilleur de vous et nous vous laissons bien entendu le temps de vous remettre , très cher."

Semper semblait oublié que dans cette ville tout était noir ou blanc ou exactement bleu ou rouge. Les seuls personnes qui pouvaient se dire neutre était le Doge et le Baron d'Aquino. Il était le maitre d'armes des Tremaldi il avait choisi son camps. De plus il était habillé de bleu , c etait une sorte de provocation , il avait de la chance qu'Elena soit plus absorbé par autre chose.

Giovanni qui avait son ombre qui trainait parmis les invités pu en effet apprendre quelques petites choses que celle ci lui repetait. En effet la soirée avait été organisé par le baron d'Aquino qui avait lui meme édité les invitations , mais la presence des deux familles ne semblaient pas convenir à tous le monde et des deux cotés.
Il apprit également parmis les Agati car cela était le sujet principale de la soirée chez eux , la défaillance et perte de connaissance de Carmine Di medici , le grand l'unique tombé à terre.
L'ombre d'Alessio s'agitait mais Giovanni ne pouvait pas la percevoir car tout comme la sienne l'obscurité qui maintenant avait laissé lieu dans la salle de balle leur permettait d'etre "toute puissante" et de se fondre totalement.

Fierenzi avait du travail , avec l'assombrissement de la pièce il distinguait mal la baronne et elle semblait bouger , il fallait qu'il arrive à la surveiller quand...
"Scuzi" dit un homme avec l'avoir percuté. La baronne ? Mince il avait perdu de vu la baronne...
Qu'allait il faire ?

[Eoin Mac Aoidh]

Dehors dehors, l'ambiance est trop étouffante :p