[BC] La Dernière Guerre
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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel
Etait-ce le coup de la révélation ? Sans se laisser plus de temps, Calvin s'approcha du professeur.
"Asseyez-vous un instant professeur. Vous ne vous souvenez vraiment de rien de plus ? "
Puis il posa sa main sur l'épaule de celui-ci et tendit son esprit.
"Asseyez-vous un instant professeur. Vous ne vous souvenez vraiment de rien de plus ? "
Puis il posa sa main sur l'épaule de celui-ci et tendit son esprit.
- Maëlys
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Re: [BC] La Dernière Guerre 1.1: Le portail dimensionnel
Etait-ce le coup de la révélation ? Sans se laisser plus de temps, Calvin s'approcha du professeur.
"Asseyez-vous un instant professeur. Vous ne vous souvenez vraiment de rien de plus ? "
Puis il posa sa main sur l'épaule de celui-ci et tendit son esprit.
"Asseyez-vous un instant professeur. Vous ne vous souvenez vraiment de rien de plus ? "
Puis il posa sa main sur l'épaule de celui-ci et tendit son esprit.
Re: [BC] 1.4 : Dans la ligne de mire...
Robert ne put s'empêcher de jurer quand son pied glissa sur les plaques humides, le faisant dévaler sur la toiture. Heureusement, il réussit à se rattraper de justesse à la goulotte, lui évitant le pire. C'était dans ce genre de circonstances qu'il avait le sentiment d'être trop vieux pour jouer à ça... Néanmoins, il n'avait pas le temps de reconsidérer sa vie pour le moment. Certainement pas quand des malfrats agissaient en toute impunité. Le policier qu'il était refusait de laisser des criminels se promener librement dans les rues et le soldat qu'il avait été lui ordonnait de ne jamais abandonner la bataille tant qu'il était debout.
Il se remit donc en place et poursuivit l'observation : un individu qui allumait une cigarette avec ses doigts et un colosse velu qui devait probablement être dotée d'une force phénoménale à en juger par sa musculature... Mon Robert, quand dans quel pétrin t'es-tu encore fourré ?
Un curieux détail finit par attirer son attention : le tatouage que l'un d'eux arborait. Cela sonnait comme un tatouage de patriote. Entre le salut militaire au début et ce dernier, Robert commença à se demander s'il avait tout simplement affaire à des soldats. Non, c'était complètement absurde. Pourquoi des soldats se comporteraient-ils comme de vulgaires voyous sans foi ni loi ? Il devait y avoir autre chose... Une explication plus convenable à ses yeux.
Ne voyant que faire d'autre, il préféra attendre en les observant...
Il se remit donc en place et poursuivit l'observation : un individu qui allumait une cigarette avec ses doigts et un colosse velu qui devait probablement être dotée d'une force phénoménale à en juger par sa musculature... Mon Robert, quand dans quel pétrin t'es-tu encore fourré ?
Un curieux détail finit par attirer son attention : le tatouage que l'un d'eux arborait. Cela sonnait comme un tatouage de patriote. Entre le salut militaire au début et ce dernier, Robert commença à se demander s'il avait tout simplement affaire à des soldats. Non, c'était complètement absurde. Pourquoi des soldats se comporteraient-ils comme de vulgaires voyous sans foi ni loi ? Il devait y avoir autre chose... Une explication plus convenable à ses yeux.
Ne voyant que faire d'autre, il préféra attendre en les observant...
- Iris
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Style & décontraction
Leilith laissa passer les rires & brumes de vinasse, émit un vague soupir et conclut, assez indifférente à révéler une capacité surhumaine à une équipe de fous de ce genre et donc surtout pour Calvin Reese : "Je le transporterai par télékinésie au travers de la place, j'imagine que les pavés ne sont pas bons pour éviter des chocs à cette substance. M. Reese, je vous laisse conduire, je me concentrerai uniquement sur la bonbonne pour lui éviter le moindre choc."
Et de joindre geste & paroles : l'idée est de pousser la bonbonne comme un caddy flottant, Leilith deux mètres derrière pour bien voir où elle va et Calvin Reese la précédant pour ouvrir la voiture, ce genre de choses.
... et elle s'en fut... avec sa bonbonne flottante... (volante)
Et de joindre geste & paroles : l'idée est de pousser la bonbonne comme un caddy flottant, Leilith deux mètres derrière pour bien voir où elle va et Calvin Reese la précédant pour ouvrir la voiture, ce genre de choses.
Un tout petit peu refroidie par l'accueil aviné : "Bonne soirée."Obsidian a écrit :"A bientôt ou... pas. On vous regarde passer la place dallée"
... et elle s'en fut... avec sa bonbonne flottante... (volante)
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Confrontation télékinétique
Leilith, suivi de Mr Reese, traversa sans encombre la place dallée de l'usine du docteur Paillet, main levée pour guider comme une chef d'orchestre la bonbonne soupe au lait. Prenant la direction du bolide de Ray, elle disparut dans la brume naissante de ce début de soirée.
Derrière elle, bien abritée derrière la paravent blindé, le professeur Paillet arborait une mine déconfite, signe de son mécontentement lié à l'absence de spectacle pyrotechnique.
"Professeur, pourquoi avons nous jamais pensé à ce type de transport pour l'essence au Radium ?"
Jean Louis n'eut comme réponse à sa question qu'une magistrale claque sur le dessus de son crâne.
"Le spectacle est fini bande de bon à rien. Retournez à vos travaux, traines savates de malheur !"
Tout grommelant, le barbu chercheur alla farfouiller dans une armoire, en sortit une bouteille supplémentaire d'alcool, et retourna à sa plateforme de commandement.
La berline claire roulait lentement dans les rues de Pantin, prenant la direction de Paris,à travers un brouillard de plus en plus épais. Leilith s'était installée à l'arrière, bonbonne flottante en travers de la banquette passager. Calvin était concentré sur la faible visibilité acquise par les feux découpant les voies cotonneuses...
Concentrés à cette tâche suicidaire, ils remontaient une rue bordée d'usines et d'entrepôts à présent vidés de leur occupants surexcités de la période diurne.
A l'arrivée d'une intersection, la voiture fut arrêtée brutalement, sans action de la part du chercheur anglais. L'atlante récupéra de justesse son emprise sur la bouteille et pu absorber l'énergie cinétique créer. Le récipient blindé ne tapa heureusement que faiblement contre l'appui tête du conducteur...
Les montants métallique du pare brise se tordirent dans un bruit strident. Ce dernier se fissura en un claquement sec. Les portières s'enfoncèrent vers l'intérieur comme sous l'emprise d'une gigantesque et invisible poigne.
Face à eux, un fourgon était garé en travers de la route. Devant un lui, un homme à la peau mâte, affublé d'une toge blanche et d'un impressionnant turban, tendait ses mains vers leur pauvre véhicule immobilisé...
Derrière elle, bien abritée derrière la paravent blindé, le professeur Paillet arborait une mine déconfite, signe de son mécontentement lié à l'absence de spectacle pyrotechnique.
"Professeur, pourquoi avons nous jamais pensé à ce type de transport pour l'essence au Radium ?"
Jean Louis n'eut comme réponse à sa question qu'une magistrale claque sur le dessus de son crâne.
"Le spectacle est fini bande de bon à rien. Retournez à vos travaux, traines savates de malheur !"
Tout grommelant, le barbu chercheur alla farfouiller dans une armoire, en sortit une bouteille supplémentaire d'alcool, et retourna à sa plateforme de commandement.
La berline claire roulait lentement dans les rues de Pantin, prenant la direction de Paris,à travers un brouillard de plus en plus épais. Leilith s'était installée à l'arrière, bonbonne flottante en travers de la banquette passager. Calvin était concentré sur la faible visibilité acquise par les feux découpant les voies cotonneuses...
Concentrés à cette tâche suicidaire, ils remontaient une rue bordée d'usines et d'entrepôts à présent vidés de leur occupants surexcités de la période diurne.
A l'arrivée d'une intersection, la voiture fut arrêtée brutalement, sans action de la part du chercheur anglais. L'atlante récupéra de justesse son emprise sur la bouteille et pu absorber l'énergie cinétique créer. Le récipient blindé ne tapa heureusement que faiblement contre l'appui tête du conducteur...
Les montants métallique du pare brise se tordirent dans un bruit strident. Ce dernier se fissura en un claquement sec. Les portières s'enfoncèrent vers l'intérieur comme sous l'emprise d'une gigantesque et invisible poigne.
Face à eux, un fourgon était garé en travers de la route. Devant un lui, un homme à la peau mâte, affublé d'une toge blanche et d'un impressionnant turban, tendait ses mains vers leur pauvre véhicule immobilisé...
Le choix cruel du surhomme...
Le manège nocturne des malfrats continua...
Après quelques secondes, le titan et l'homme à la cigarette rentrèrent calmement dans le bâtiment d'étude.
Le malfrat au par dessus en ressortit quelques minutes plus tard accompagné d'un homme d'un certain âge, cheveux en bataille sur la tête et portant une blouse blanche quelque peu froissée. Ce qui semblait être un scientifique était gardé en respect par le canon persuasif de la mitraillette tommy gun... Il monta, la mine apeurée, dans le fourgon posté à l'entrée.
Plusieurs fois, Robert du à nouveau essuyer son fusil. La pluie devenait plus forte et la visibilité mauvaise. Il était trempé jusqu'aux os. Le poste d'observation était une véritable patinoire. Il pouvait tomber à tout instant.
Le titan sortit par la suite en poussant un énorme cercle métallique. Il le souleva et l'enfourna dans le compartiment arrière de l'utilitaire. Plusieurs aller retour s'en suivirent. De nombreux matériels, visiblement des ustensiles de recherches, furent ainsi chargés consciencieusement, sur les ordres du mesmériste, qui était à présent ressorti.
Une fois leur besogne terminée, une discussion rapide eut lieu sur le seuil de l'entrée. Le géant et l'éclaireur rentrèrent dans le véhicule. Le malfrat à la tommy termina tranquillement sa cigarette sous le porche. Il la jeta ensuite à l'intérieur. Naturellement, comme si il n'avait aucune conscience, il tendit la main et enflamma tout le hall du bâtiment. Comme fier du brasier crée, il retourna au véhicule, à présent démarré, tout en affichant un air machiavélique.
Qu'allait faire l'agent Merlier ? Les suivre ? Tenter de réduire la catastrophe ? D'ailleurs avaient ils laissés d'autres victimes à l'intérieur de ce lieu d'études ?
Il fallait prendre une décision mais vite !
Après quelques secondes, le titan et l'homme à la cigarette rentrèrent calmement dans le bâtiment d'étude.
Le malfrat au par dessus en ressortit quelques minutes plus tard accompagné d'un homme d'un certain âge, cheveux en bataille sur la tête et portant une blouse blanche quelque peu froissée. Ce qui semblait être un scientifique était gardé en respect par le canon persuasif de la mitraillette tommy gun... Il monta, la mine apeurée, dans le fourgon posté à l'entrée.
Plusieurs fois, Robert du à nouveau essuyer son fusil. La pluie devenait plus forte et la visibilité mauvaise. Il était trempé jusqu'aux os. Le poste d'observation était une véritable patinoire. Il pouvait tomber à tout instant.
Le titan sortit par la suite en poussant un énorme cercle métallique. Il le souleva et l'enfourna dans le compartiment arrière de l'utilitaire. Plusieurs aller retour s'en suivirent. De nombreux matériels, visiblement des ustensiles de recherches, furent ainsi chargés consciencieusement, sur les ordres du mesmériste, qui était à présent ressorti.
Une fois leur besogne terminée, une discussion rapide eut lieu sur le seuil de l'entrée. Le géant et l'éclaireur rentrèrent dans le véhicule. Le malfrat à la tommy termina tranquillement sa cigarette sous le porche. Il la jeta ensuite à l'intérieur. Naturellement, comme si il n'avait aucune conscience, il tendit la main et enflamma tout le hall du bâtiment. Comme fier du brasier crée, il retourna au véhicule, à présent démarré, tout en affichant un air machiavélique.
Qu'allait faire l'agent Merlier ? Les suivre ? Tenter de réduire la catastrophe ? D'ailleurs avaient ils laissés d'autres victimes à l'intérieur de ce lieu d'études ?
Il fallait prendre une décision mais vite !
- Iris
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Bon, Calvin, on a peut-être besoin de toi
Ignorant qu'elle aurait pu se reconvertir "transporteuse en bonbonne d'essence au radium", Leilith avançait tranquillement dans le brouillard et se concentrait surtout pour éviter le moindre incident.
Toujours obnubilée par la bonbonne à surveiller, Leilith ne comprit pas immédiatement ce qui prenait à Calvin Reese d'arrêter le véhicule. Un chat aurait-il soudain traversé la route ?... Hélas non... la situation se compliquait un tout petit peu... L'indien au gros turban dont tout le monde parlait était là... Et il n'était sûrement pas seul (il y avait de la place pour pas mal de monde dans un fourgon).
Les pensées de Leilith, en vrac...
... Combien peuvent-ils être ?... Comment de surhumains en plus de l'homme au turban ?...
... M. Turban est capable d'effacer la mémoire... de se téléporter... et de tordre les voitures... Dire que Ray ose dire que les pouvoirs de Leilith sont puissants et attractifs ! Elle n'arrive pas à la cheville de cet affreux personnage ! ... Déjà... arrêter une voiture qui roule... et la tordre... c'est tout de même assez puissant... Leilith peut-elle rivaliser dans un affrontement frontal ?... Ne vaut-il pas mieux agir indirectement ?... enfin... encore faut-il trouver une bonne idée...
... Se rendre ?... oui... enfin... ils ont récupéré un coeur, non ?... Il ne leur manquait pas seulement le Pr. Charpentier et l'oeil de Xorn ?... Auraient-ils pu attaquer la Sorbonne avant de venir ici ?...
... Pour venir ici et leur tendre une embuscade, ils devaient avoir interrogé le Pr. Charpentier, cette information ne se trouvant ni dans la mémoire de Balthazar Fortune, ni dans celle du Pr. Stein... Donc Ray avait dû être mis à mal d'une manière ou d'une autre... et sans doute qu'ils avaient déjà le Pr. Charpentier... et l'oeil de Xorn également... Donc la situation était plus grave que le seul fait d'être dans une voiture prise en embuscade alors qu'elle comprend un liquide explosif...
... L'alarme du CID ! Leilith l'avait toujours dans son sac ! Si Ray était KO (ou hypnotisé, car jusqu'ici les Indiens avaient été plutôt subtils et peu violents), il ne fallait pas compter sur des renforts de ce côté... Or Leilith ignorant les capacités de ce cachottier de M. Reese... elle ne pouvait décemment pas compter sur la révélation d'aptitudes utiles... Il valait donc mieux compter sur elle... enfin, sur le contenu de son sac à main...
A l'adresse des agresseurs (donc fort, pour être entendue) : "Vous savez très bien que cette voiture transporte de l'essence au radium, à cette distance, vous serez soufflé par l'explosion si la bonbonne subit un choc !"
En réalité, elle n'espérait pas les persuader (enfin, on peut toujours rêver) puisqu'elle partait du principe que l'embuscade était possible du fait d'informations mentionnant l'essence au radium (et que Super Fakir pouvant se téléporter, il pouvait se moquer de l'explosion). Par contre, paraître cruche, ou mieux, gagner du temps, lui permettait de plonger sa main dans son sac à main et attraper le jeton de l'Agent Guillaume et le briser. Oui, parce que voilà, éviter une explosion du quartier, ça pouvait intéresser le CID... ça et mettre la main sur le super Fakir qui se moquait de leur sécurité à Sainte Anne... et puis... ça permettrait de les avertir plus rapidement de l'enlèvement du Pr. Charpentier et donc possiblement d'avoir des barrages routiers ou une alerte, enfin... quelque chose...
Maintenant, le CID arriverait au mieux dans 10 minutes... ce serait sans doute trop tard... Ensuite... si jamais l'intervention du CID devait être utile, il fallait qu'il soit prévenu tôt... Problème : soit elle l'appelait maintenant, sans savoir s'il y aurait besoin de lui en urgence... et pouvait donc appeler pour rien... soit... elle attendait de se sentir vraiment en péril (pire que là, si, si), et ça pouvait être trop tard !
.. et tant pis si finalement c'était inutile, ce ne serait que la deuxième fois dans la journée qu'on lui expliquerait qu'elle prenait des initiatives stupides et qu'elle ferait bien de se contenter de se faire belle, et laisser les autres réfléchir... et prendre des décisions...
... Pauvre Leilith, elle avait en permanence l'impression de prendre de mauvaises décisions... c'était un désastre sur le plan de la confiance en soi...
... Agir...
Toujours obnubilée par la bonbonne à surveiller, Leilith ne comprit pas immédiatement ce qui prenait à Calvin Reese d'arrêter le véhicule. Un chat aurait-il soudain traversé la route ?... Hélas non... la situation se compliquait un tout petit peu... L'indien au gros turban dont tout le monde parlait était là... Et il n'était sûrement pas seul (il y avait de la place pour pas mal de monde dans un fourgon).
Les pensées de Leilith, en vrac...
... Combien peuvent-ils être ?... Comment de surhumains en plus de l'homme au turban ?...
... M. Turban est capable d'effacer la mémoire... de se téléporter... et de tordre les voitures... Dire que Ray ose dire que les pouvoirs de Leilith sont puissants et attractifs ! Elle n'arrive pas à la cheville de cet affreux personnage ! ... Déjà... arrêter une voiture qui roule... et la tordre... c'est tout de même assez puissant... Leilith peut-elle rivaliser dans un affrontement frontal ?... Ne vaut-il pas mieux agir indirectement ?... enfin... encore faut-il trouver une bonne idée...
... Se rendre ?... oui... enfin... ils ont récupéré un coeur, non ?... Il ne leur manquait pas seulement le Pr. Charpentier et l'oeil de Xorn ?... Auraient-ils pu attaquer la Sorbonne avant de venir ici ?...
... Pour venir ici et leur tendre une embuscade, ils devaient avoir interrogé le Pr. Charpentier, cette information ne se trouvant ni dans la mémoire de Balthazar Fortune, ni dans celle du Pr. Stein... Donc Ray avait dû être mis à mal d'une manière ou d'une autre... et sans doute qu'ils avaient déjà le Pr. Charpentier... et l'oeil de Xorn également... Donc la situation était plus grave que le seul fait d'être dans une voiture prise en embuscade alors qu'elle comprend un liquide explosif...
... L'alarme du CID ! Leilith l'avait toujours dans son sac ! Si Ray était KO (ou hypnotisé, car jusqu'ici les Indiens avaient été plutôt subtils et peu violents), il ne fallait pas compter sur des renforts de ce côté... Or Leilith ignorant les capacités de ce cachottier de M. Reese... elle ne pouvait décemment pas compter sur la révélation d'aptitudes utiles... Il valait donc mieux compter sur elle... enfin, sur le contenu de son sac à main...
A l'adresse des agresseurs (donc fort, pour être entendue) : "Vous savez très bien que cette voiture transporte de l'essence au radium, à cette distance, vous serez soufflé par l'explosion si la bonbonne subit un choc !"
En réalité, elle n'espérait pas les persuader (enfin, on peut toujours rêver) puisqu'elle partait du principe que l'embuscade était possible du fait d'informations mentionnant l'essence au radium (et que Super Fakir pouvant se téléporter, il pouvait se moquer de l'explosion). Par contre, paraître cruche, ou mieux, gagner du temps, lui permettait de plonger sa main dans son sac à main et attraper le jeton de l'Agent Guillaume et le briser. Oui, parce que voilà, éviter une explosion du quartier, ça pouvait intéresser le CID... ça et mettre la main sur le super Fakir qui se moquait de leur sécurité à Sainte Anne... et puis... ça permettrait de les avertir plus rapidement de l'enlèvement du Pr. Charpentier et donc possiblement d'avoir des barrages routiers ou une alerte, enfin... quelque chose...
Maintenant, le CID arriverait au mieux dans 10 minutes... ce serait sans doute trop tard... Ensuite... si jamais l'intervention du CID devait être utile, il fallait qu'il soit prévenu tôt... Problème : soit elle l'appelait maintenant, sans savoir s'il y aurait besoin de lui en urgence... et pouvait donc appeler pour rien... soit... elle attendait de se sentir vraiment en péril (pire que là, si, si), et ça pouvait être trop tard !
.. et tant pis si finalement c'était inutile, ce ne serait que la deuxième fois dans la journée qu'on lui expliquerait qu'elle prenait des initiatives stupides et qu'elle ferait bien de se contenter de se faire belle, et laisser les autres réfléchir... et prendre des décisions...
... Pauvre Leilith, elle avait en permanence l'impression de prendre de mauvaises décisions... c'était un désastre sur le plan de la confiance en soi...
... Agir...
Métajeu a écrit : Est-il possible d'éviter que la bonbonne prenne des coups, la maintenir + éventuellement user de télékinésie sur l'agresseur ?
Y-a-t-il des lampadaire ou autre pouvant être envoyés sur le Fakir ?... La fourgonnette est-elle "soulevable" sans laisser courir de risque côté bonbonne ? Y'a-t-il quoi que ce soit de bien embêtant qui puisse être utilisé pour frapper / assommer Super Fakir rapidement ?... Sans perdre le contrôle de la bonbonne, sans qu'elle se cogne... sinon, c'est fini...
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Re: [BC] 1.4 : Dans la ligne de mire...
Ainsi, les malfrats étaient venus sur les lieux pour enlever un scientifique... Il comprenait mieux les raisons de leur présence, mais on pouvait dire que cette révélation apportait autant de questions que de réponses. Qui était ce scientifique ? Quelle était sa spécialité ? Et en quoi elle pouvait intéresser des criminels notoires qui disposaient de capacités hors du commun ? Autant de questions dont il n'avait pas la réponse, du moins pour le moment...
Son seul indice, c'était cette espèce de cercle métallique qui ne lui disait franchement rien. À quoi pouvait bien servir un truc aussi grand ?
Il aurait sincèrement aimé se porter au secours de cet homme sur-le-champ, mais la visibilité laissait vraiment à désirer et il ne voulait pas risquer bêtement la vie de la victime. Certes, elle était en danger, mais il avait le sentiment qu'on avait besoin d'elle vivante. En somme, il pouvait sans doute se contenter de les suivre pour le moment. Tel un chasseur, il comptait bien les pister et intervenir au moment propice. Il n'allait pas abandonner cet homme.
Du moins, c'était ce qu'il avait pensé au début, jusqu'à l'incendie provoqué par l'homme qui manipulait le feu. Robert ne put s'empêcher de maudire ce dernier en voyant le brasier et se retint d'essayer de lui en coller une dans le corps. À ses yeux de bon flic, c'était un acte de pure malveillance, un geste purement gratuit qui ne pouvait être que l’œuvre d'un sinistre individu ayant un goût malsain pour la destruction. Bref, ce gars le dégoûtait.
N'écoutant que son sens du devoir qui lui ordonnait avant tout de protéger ceux qui avaient besoin de lui, Robert préféra se concentrer sur l'incendie et décida de regarder par les fenêtres en quête d'éventuelles victimes. Il n'allait certainement pas rentrer par le hall, ce dernier étant dévoré par les flammes. Non, il essayait plutôt de descendre depuis le toit afin d'atteindre les fenêtres des étages supérieures. C'était sans doute "le plus simple"...
Son seul indice, c'était cette espèce de cercle métallique qui ne lui disait franchement rien. À quoi pouvait bien servir un truc aussi grand ?
Il aurait sincèrement aimé se porter au secours de cet homme sur-le-champ, mais la visibilité laissait vraiment à désirer et il ne voulait pas risquer bêtement la vie de la victime. Certes, elle était en danger, mais il avait le sentiment qu'on avait besoin d'elle vivante. En somme, il pouvait sans doute se contenter de les suivre pour le moment. Tel un chasseur, il comptait bien les pister et intervenir au moment propice. Il n'allait pas abandonner cet homme.
Du moins, c'était ce qu'il avait pensé au début, jusqu'à l'incendie provoqué par l'homme qui manipulait le feu. Robert ne put s'empêcher de maudire ce dernier en voyant le brasier et se retint d'essayer de lui en coller une dans le corps. À ses yeux de bon flic, c'était un acte de pure malveillance, un geste purement gratuit qui ne pouvait être que l’œuvre d'un sinistre individu ayant un goût malsain pour la destruction. Bref, ce gars le dégoûtait.
N'écoutant que son sens du devoir qui lui ordonnait avant tout de protéger ceux qui avaient besoin de lui, Robert préféra se concentrer sur l'incendie et décida de regarder par les fenêtres en quête d'éventuelles victimes. Il n'allait certainement pas rentrer par le hall, ce dernier étant dévoré par les flammes. Non, il essayait plutôt de descendre depuis le toit afin d'atteindre les fenêtres des étages supérieures. C'était sans doute "le plus simple"...
- Maëlys
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Re: [BC] La dernière guerre 1.3: Radium et confidences
Depuis le début, Calvin avait conservé un profond mutisme. La tension entre Ray et Leilith ne le conservait pas directement, il ne faisait pas parti de leur "cercle" intime ou quelque chose s'en approchant et la nouvelle qu'il avait dû accuser chez lui l'avait passablement renversé.
C'est donc même sans trop de commentaires qu'il accepta sans broncher le fait que l'Atlante fasse étalage de ses pouvoirs devant la bande de techniciens comme si c'était la chose la plus naturelle.
Prenant place dans la voiture, il tâcha de conduire sans le plus petit accroc jusqu'à la Sorbonne en étant pleinement conscient de transporter avec lui sûrement une des substances les plus volatiles et explosives qui existe au monde.
Mais bien sûr, tout cela aurait été trop facile. Et sans qu'il ne décide de rien, la voiture fut stoppée puis compressée par un seul homme tendant la main.
Ne sachant que faire dans un premier temps, il resta hésitant jusqu'à ce que Leilith intervint en rappelant le contenu de leur cargaison. Après tout, elle avait raison... L'information avait sûrement dû filtrer, à moins qu'ils les ai pisté jusqu'à cette embuscade...
S'extirpant difficilement de la voiture en brisant la vitre côté conducteur si ce n'était pas déjà fait par la compression, il posa ensuite son regard sur Leilith :
"Sortez de là Leilith avant qu'il ne continue, quitte à laisser la bombonne ici pour l'instant."
De toute façon, il doutait clairement que ces indiens ne fassent grand chose tant que l'essence se trouvait dans la voiture ou juste à côté. Alors autant se placer de façon à ne pas finir écrasé dans la carcasse d'une voiture.
Du coin de l'oeil, Calvin resta néanmoins à l'affût, s'attendant à remarquer la jeune femme qu'il avait entr-aperçu plus tôt dans la journée. Ou toute autre personne s'approchant.
C'est donc même sans trop de commentaires qu'il accepta sans broncher le fait que l'Atlante fasse étalage de ses pouvoirs devant la bande de techniciens comme si c'était la chose la plus naturelle.
Prenant place dans la voiture, il tâcha de conduire sans le plus petit accroc jusqu'à la Sorbonne en étant pleinement conscient de transporter avec lui sûrement une des substances les plus volatiles et explosives qui existe au monde.
Mais bien sûr, tout cela aurait été trop facile. Et sans qu'il ne décide de rien, la voiture fut stoppée puis compressée par un seul homme tendant la main.
Ne sachant que faire dans un premier temps, il resta hésitant jusqu'à ce que Leilith intervint en rappelant le contenu de leur cargaison. Après tout, elle avait raison... L'information avait sûrement dû filtrer, à moins qu'ils les ai pisté jusqu'à cette embuscade...
S'extirpant difficilement de la voiture en brisant la vitre côté conducteur si ce n'était pas déjà fait par la compression, il posa ensuite son regard sur Leilith :
"Sortez de là Leilith avant qu'il ne continue, quitte à laisser la bombonne ici pour l'instant."
De toute façon, il doutait clairement que ces indiens ne fassent grand chose tant que l'essence se trouvait dans la voiture ou juste à côté. Alors autant se placer de façon à ne pas finir écrasé dans la carcasse d'une voiture.
Du coin de l'oeil, Calvin resta néanmoins à l'affût, s'attendant à remarquer la jeune femme qu'il avait entr-aperçu plus tôt dans la journée. Ou toute autre personne s'approchant.
Robert le cascadeur
Robert comprit automatiquement que la situation allait vite devenir critique au niveau de l’université de la Sorbonne. S’il y avait d’autres scientifiques qui travaillaient tard au sein du bâtiment, nul doute qu’ils allaient finir carbonisés. Le choix était donc facile à faire, l’urgence de la situation impliquait de laisser les malfrats s’enfuir…J'ai un poil improvisé car je pense que nous n'étions pas en accord sur la situation. Tu as réussi tous tes jets sauf le saut final. Bien entendu, j'ai pris en compte tes professions
Malheureusement, la barre d’immeuble sur laquelle il se trouvait faisait face à la prestigieuse école. Pour parvenir jusqu’au secteur des sciences expérimentales, il devrait courir sur une bonne centaine de mètres et sauter de l’autre côté d’une petite rue. La largeur était tout de même assez conséquente pour rendre l’entreprise périlleuse…
Qu’à ne cela tienne ! Il commença sa course d’équilibriste. Le vent glacial de ce début d’orage lui déchirait le visage. Ses joues étaient glacées, des larmes fines lui coulaient le long des joues.
La camionnette des kidnappeurs passa en contrebas, remontant lentement la rue pavée. Par le pare brise, il put subrepticement apercevoir deux mains manipuler un étrange cristal rouge… Qu’était ce donc que cela ? Ne serait ce pas la raison de toute cette étrange situation ? Mais alors quel était le rapport avec le casse de ce début de soirée ?
Le véhicule tourna dans la direction opposée à la Seine, juste à l’intersection où Robert devrait tenter l’impossible. Elle dévoila un affichage publicitaire. Des plombiers ?!!!
Malgré sa surprise, le policier ne ralentit à aucun instant son rythme et se jeta suicidairement vers un des balcons inférieurs de l’université.
Un instant, il cru ne pouvoir l’atteindre. Son pied s’emprisonna dans le garde corps et son corps bascula vers l’avant. Il traversa la porte vitrée dans un fracas magistral et alla écraser sa grosse carrure d’ancien militaire contre un secrétaire finement ouvragé et décoré. Enfin, tout du moins avant que Monsieur Merlier n’en ai fait des copeaux de bois virevoltants. Sa tête tapa contre le tapis style napoléon qui recouvrait le luxueux parquet de ce bourgeois bureau et il glissa jusqu'à la cloison. Le propriétaire de ce luxueux bureau devait être une personne influente de l’université. Il pourrait se racheter tout cela...
Il se releva difficilement. Son épaule était endolorie et il boitait quelque peu. La chute avait rude mais il était à l’intérieur.
La porte du cabinet d’étude était ouverte. Déjà une épaisse fumée parvenait jusqu’ici.
Vite, trouver d’éventuels survivants !
Tatouage : http://media-cache-ec0.pinimg.com/origi ... 502e18.jpg
Symbole publicitaire du fourgon : http://media-cache-ec0.pinimg.com/origi ... a09c76.jpg