[BC] La Dernière Guerre
- Maëlys
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Re: [BC] La dernière guerre 2.1 : Les requins du ciel
Une fois dans la péniche de Leilith et Ray, le point fut vite fait. Ne pouvant contester les capacités de l'Atlante pour organiser les choses, Calvin opina assez rapidement. De toute façon, l'inspecteur Merlier allait rester avec cette dernière, donc elle serait au moins un minimum protégée...
"Ce n'est pas trop l'heure pour parler à mes différentes connaissances, mais je vais tâcher de voir ce que je peux faire. Il faudra juste que je passe avant à mon domicile pour récupérer quelques données.
Sinon, il faudra également se donner quelques heures pour se reposer. Nous allons avoir besoin d'avoir l'esprit clair pour tout orchestrer en même temps."
Une fois ces quelques paroles dites, Calvin attendit la réaction de ses deux compagnons.
"Ce n'est pas trop l'heure pour parler à mes différentes connaissances, mais je vais tâcher de voir ce que je peux faire. Il faudra juste que je passe avant à mon domicile pour récupérer quelques données.
Sinon, il faudra également se donner quelques heures pour se reposer. Nous allons avoir besoin d'avoir l'esprit clair pour tout orchestrer en même temps."
Une fois ces quelques paroles dites, Calvin attendit la réaction de ses deux compagnons.
- Iris
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En avant !!!!
"J'installerai l'inspecteur Merlier sur le canapé du salon, il pourra étudier à son aise le dossier des Requins du Ciel dans la bibliothèque."Maëlys a écrit :Sinon, il faudra également se donner quelques heures pour se reposer.
" Pour ma part, sitôt que j'aurais fini mes rédactions, j'irai me coucher, et au petit-déjeuner m'occuperai des appels."
...
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Capitaine Conan
Le quartier Latin, huit heures du matin…
Le violent orage de fin d’été qui avait secoué la capitale ces deux derniers jours s’en était allé. Le temps était resplendissant et la nature s’égosillait de joie face à ce changement de temps clément. Les badauds étaient déjà dans la rue et l’activité grouillante des petits commerces de quartiers résonnaient dans les rues étroites de ce quartier populaire.
Une heure auparavant, l’inspecteur Merlier avait décidé que finalement la visite à Taillefer ne pouvait attendre. Il s’était frotté les moustaches et avait déclaré du ton autoritaire des agents du quai des orfèvres :
« On ne laisse pas une piste chaude refroidir. Les militaires, ça se lève aux aurores. Point de politesse à avoir, faisons dans l’efficace. Les affaires de Charpentier attendront bien sagement. »
Malgré ses nombreuses lectures sur le savoir vivre, Leilith s’était donc résignée. Après tout, l’agent Guillaume avait décidé que cet homme sans manière dirigerait l’enquête…
Il était donc sur cette jolie place, ornée d’une église entourée de majestueux platanes, qui faisait face à l’adresse de l’appartement du célèbre héros de la grande guerre. A vrai dire, ni Leilith ni Calvin, ne le connaissait vraiment. Seul Ray avait eu l’occasion de rencontrer le surhomme de l’armée française au cours des réunions ennuyeuses traitant du thème de l’ingénierie du Crésaoa. Au mieux, il avait pu lire ses succès dans les nombreux feuilletons scientifiques relatant ses exploits… Ils avaient eu son adresse exacte par Mademoiselle Planteur, après l’avoir informée de la future livraison du compte rendu de Leilith et de la nécessité d’écumer les ouvrages de ce vieux puits de science de Pemberton.
Les immeubles classiques qui ceinturaient l’esplanade n’étaient pas luxueux. Bien qu’il avait risqué sa vie pour l’honneur des français, la retraite de Taillefer devait être maigre et son appartement vétuste.
Avant d’entrer dans l’immeuble ancien, à moitié abandonné, Calvin s’équerrât des dernières nouvelles auprès d’un petit gueulard. Il éplucha le journal : le CID avait suivi le plan. Un gros titre annonçait la destruction d’un des bâtiments de recherche de la Sorbonne et la mort tragique de Monsieur Ray Campbell. Il ne restait plus qu’à attendre et à ouvrir l’œil.
Après avoir monté les quatre étages d’escalier en bois craquants qui les séparaient dudit lieu, ils arrivèrent exténués face une simple porte de bois au vernis écaillé et rayé flanquée du nom de « Samuel Giraud ».
La nuit avait été courte, bien trop.
En un seul soir, il avait vu du beau monde. Les grands noms du milieu artistique nocturne. Leo Vauchant, Paul Whiteman, le Benny Peyton’s Jazz Kings, le Jazz band du majestic hotel de new york et même un nouveau venu prometteur au nom compliqué de Django Reinhardt.
Mais nulle trace de ses amis flirtant avec le crime Parisien. C’est à l’aube qu’il trouva enfin une piste. Partiellement éméché, après avoir payé de nombreux verres pour délier les langues, il se résigna à rentrer après avoir visité un dernier établissement : le café de la Place Blanche. C’est là qu’il rencontra l’une de ses précieuses amies. Surnommée « La mimine à Morgane », ou plutôt mimine pour les intimes, cette tire laine de renom douée d'intangibilité et au passé sulfureux, lui lâcha une bribe d’information.
Elle avait entendu parler des « requins du ciel » et c’était, selon la rumeur, effectivement d’anciens militaires. Mais ils n’avaient jamais traité avec les Habits Noirs et les informations étaient vraiment parcellaires. Non, ces gars-là, étaient plus proches des milieux contestataires. Ils s’étaient donc tout naturellement équipé chez « Le fumant », un trafiquant d’armes à la langue trop pendue qui s’en était vanté. Ce dernier travaillait pour l’ACS du Roi Mystère, l’organisation concurrente des habits noirs. On pouvait le trouver là où siégeait ledit Roi, à savoir profondément dans les catacombes… Pour le trouver, il faudrait que Calvin se débrouille seul par contre…
C’est satisfait d’avoir trouvé une piste que l’anglais retourna sur la péniche. Heureux de pouvoir enfin s’accorder un café pour effacer les vapeurs de champagne…
L’Atlante et le Policier étaient restés sur l’embarcation mais n’avait pas chômés.
Après avoir épluché tous les formulaires, il s’était rendu à l’évidence. Il n’y avait pas grand-chose de croustillant. Ils intervenaient toujours masqués, lourdement armés et depuis février avaient à leur actif cinq bijouteries et trois banques, ce qui devait représenter un joli pactole. Leurs pouvoirs n’avaient pas pu être clairement identifiés mais les témoins signalaient une utilisation claire de gadgets superscientifiques. Ces malfrats étaient bien équipés : propulseurs dorsaux et lunettes de vision à travers la matière ! Cela expliquait pourquoi ils étaient aussi insaisissables qu’une anguille. Comment diable avaient-ils pu avoir autant de supports techniques ? C’était la grande question. Il n’y avait jamais eu de violence ni de confrontation avec les forces de l’ordre. Pourtant, selon les témoignages et leur modus operandi, si la situation avait tournée en leur défaveur, ils n’auraient pas hésité à utiliser les grands moyens.
Au matin, alors que Calvin rentrait de sa quête nocturne embaumant les effluves féminines luxueuses, il était convaincu qu’il était urgent de mettre ses loustics sous les verrous. La sûreté publique en dépendait !
La princesse s’était quant à elle comporté comme une véritable secrétaire. Frénétiquement, elle avait rédigé un compte rendu précis de son entrevue avec Montet sous hypnose puis en avait fait des copies.
Elle s’était ensuite couchée, repensant à Bloomberg. Revoyant son pendule osciller…
Elle avait dormi quelques heures d’un sommeil perturbé par des étranges rêves. Plusieurs fois réveillé en sueur, elle en était certaine : ce n’était pas son imaginaire débordant mais bien des souvenirs.
Perturbée, encore sous le choc de ces étranges visions, elle avait contacté au petit matin le service de livraison qu’elle utilisait pour envoyer ses œuvres à Monsieur Reese. Très tôt, les documents étaient donc partis vers leurs destinataires…
Elle avait tenté de joindre Darvel mais sans succès. On le disait rentré en France mais elle savait l’aventurier fortuné. Etait-il seulement dans sa résidence principale ? Malheureusement, elle ignorait ses autres lieux de villégiatures. Le voyageur de Mars, très connu et possédant de nombreux fan feuilletonistes, devait avoir de nombreuses résidences, même au sein de Paris.
Elle avait ensuite contacté l’agent Guillaume par téléphone mais les nouvelles n’avaient pas été bonnes. De sa voix monocorde, il ne pu lui donner que des informations décevantes.
Bloomberg avait disparu et ne s’était pas présenté à son domicile. Sa femme était morte d’inquiétude et ne savait où celui-ci aurait pu se rendre. La situation laissait envisagé le pire. Dans vingt-quatre heures, lorsque le délai légal serait dépassé, le CID déclencherait une enquête officielle pour disparition et suspicion d’enlèvement.
Les Curie étaient partis en voyage hier. Se rendant à Moscou, ils étaient injoignables.
Montet avait bien été transféré à la Chambre Jaune mais, sous camisole chimique, il n’était pas en état de subir un nouvel interrogatoire.
Les autres affaires étaient en cours et demanderaient un peu de patience.
Dépitée par cette faible avancée, elle accepta ainsi le changement de plan imposé par Merlier.
C’est donc les yeux fortement cernés que nos enquêteurs arrivèrent face à l’antre de « l’annihilateur de teutons », tel qu’on le surnommait dans les tranchées.
Leiltih sortit l’esquisse de dessin du tatouage que Robert lui avait décrit dans le taxi puis frappa à la vieille porte. Une odeur de café frais embaumant le pallier indiquait de manière sûre que le résident était présent.
De lourds pas se firent entendre, comme si on martelait le pauvre parquet au risque de la briser.
Une voix puissante et quelque peu désappointé se fit entendre.
"Qu'est ce que c'est ?!!"
Le violent orage de fin d’été qui avait secoué la capitale ces deux derniers jours s’en était allé. Le temps était resplendissant et la nature s’égosillait de joie face à ce changement de temps clément. Les badauds étaient déjà dans la rue et l’activité grouillante des petits commerces de quartiers résonnaient dans les rues étroites de ce quartier populaire.
Une heure auparavant, l’inspecteur Merlier avait décidé que finalement la visite à Taillefer ne pouvait attendre. Il s’était frotté les moustaches et avait déclaré du ton autoritaire des agents du quai des orfèvres :
« On ne laisse pas une piste chaude refroidir. Les militaires, ça se lève aux aurores. Point de politesse à avoir, faisons dans l’efficace. Les affaires de Charpentier attendront bien sagement. »
Malgré ses nombreuses lectures sur le savoir vivre, Leilith s’était donc résignée. Après tout, l’agent Guillaume avait décidé que cet homme sans manière dirigerait l’enquête…
Il était donc sur cette jolie place, ornée d’une église entourée de majestueux platanes, qui faisait face à l’adresse de l’appartement du célèbre héros de la grande guerre. A vrai dire, ni Leilith ni Calvin, ne le connaissait vraiment. Seul Ray avait eu l’occasion de rencontrer le surhomme de l’armée française au cours des réunions ennuyeuses traitant du thème de l’ingénierie du Crésaoa. Au mieux, il avait pu lire ses succès dans les nombreux feuilletons scientifiques relatant ses exploits… Ils avaient eu son adresse exacte par Mademoiselle Planteur, après l’avoir informée de la future livraison du compte rendu de Leilith et de la nécessité d’écumer les ouvrages de ce vieux puits de science de Pemberton.
Les immeubles classiques qui ceinturaient l’esplanade n’étaient pas luxueux. Bien qu’il avait risqué sa vie pour l’honneur des français, la retraite de Taillefer devait être maigre et son appartement vétuste.
Avant d’entrer dans l’immeuble ancien, à moitié abandonné, Calvin s’équerrât des dernières nouvelles auprès d’un petit gueulard. Il éplucha le journal : le CID avait suivi le plan. Un gros titre annonçait la destruction d’un des bâtiments de recherche de la Sorbonne et la mort tragique de Monsieur Ray Campbell. Il ne restait plus qu’à attendre et à ouvrir l’œil.
Après avoir monté les quatre étages d’escalier en bois craquants qui les séparaient dudit lieu, ils arrivèrent exténués face une simple porte de bois au vernis écaillé et rayé flanquée du nom de « Samuel Giraud ».
La nuit avait été courte, bien trop.
Le pourvoyeur avait écumé les lieux de débauches parisiens à la recherche de ses connaissances des habits noirs. Ses oreilles résonnaient encore des airs de bals musettes, des sonorités jazzies et des mélodies entrainantes tziganes. Il était passé par l’Ambassadeur, l’Appolo, le Moulin Rouge, le Chateau Caucasien, le Bœuf sur le toit et les différentes guinguettes à la mode.Sensibilité (2) + Criminel (4) + 511(4) = 13(4)
Allure (4) + Criminel (4) + 166(4) = 21(4)
En un seul soir, il avait vu du beau monde. Les grands noms du milieu artistique nocturne. Leo Vauchant, Paul Whiteman, le Benny Peyton’s Jazz Kings, le Jazz band du majestic hotel de new york et même un nouveau venu prometteur au nom compliqué de Django Reinhardt.
Mais nulle trace de ses amis flirtant avec le crime Parisien. C’est à l’aube qu’il trouva enfin une piste. Partiellement éméché, après avoir payé de nombreux verres pour délier les langues, il se résigna à rentrer après avoir visité un dernier établissement : le café de la Place Blanche. C’est là qu’il rencontra l’une de ses précieuses amies. Surnommée « La mimine à Morgane », ou plutôt mimine pour les intimes, cette tire laine de renom douée d'intangibilité et au passé sulfureux, lui lâcha une bribe d’information.
Elle avait entendu parler des « requins du ciel » et c’était, selon la rumeur, effectivement d’anciens militaires. Mais ils n’avaient jamais traité avec les Habits Noirs et les informations étaient vraiment parcellaires. Non, ces gars-là, étaient plus proches des milieux contestataires. Ils s’étaient donc tout naturellement équipé chez « Le fumant », un trafiquant d’armes à la langue trop pendue qui s’en était vanté. Ce dernier travaillait pour l’ACS du Roi Mystère, l’organisation concurrente des habits noirs. On pouvait le trouver là où siégeait ledit Roi, à savoir profondément dans les catacombes… Pour le trouver, il faudrait que Calvin se débrouille seul par contre…
C’est satisfait d’avoir trouvé une piste que l’anglais retourna sur la péniche. Heureux de pouvoir enfin s’accorder un café pour effacer les vapeurs de champagne…
L’Atlante et le Policier étaient restés sur l’embarcation mais n’avait pas chômés.
Robert avait passé le reste de la nuit à se fatiguer les yeux sur les comptes rendus du CID concernant les différents braquages. Il avait tout parcouru : les dépositions, les relevés techniques, les analyses scientifiques, les plans des différents bâtiments, les actes d’assurance et les différentes plaintes. A la lueur de la faible lumière du bureau de Ray, bercé par les clapotis de la Seine, il avait piqué plusieurs fois du nez mais c’était vite repris.Cognition (2) + Policier (5) + 314(4) = 15(4)
Après avoir épluché tous les formulaires, il s’était rendu à l’évidence. Il n’y avait pas grand-chose de croustillant. Ils intervenaient toujours masqués, lourdement armés et depuis février avaient à leur actif cinq bijouteries et trois banques, ce qui devait représenter un joli pactole. Leurs pouvoirs n’avaient pas pu être clairement identifiés mais les témoins signalaient une utilisation claire de gadgets superscientifiques. Ces malfrats étaient bien équipés : propulseurs dorsaux et lunettes de vision à travers la matière ! Cela expliquait pourquoi ils étaient aussi insaisissables qu’une anguille. Comment diable avaient-ils pu avoir autant de supports techniques ? C’était la grande question. Il n’y avait jamais eu de violence ni de confrontation avec les forces de l’ordre. Pourtant, selon les témoignages et leur modus operandi, si la situation avait tournée en leur défaveur, ils n’auraient pas hésité à utiliser les grands moyens.
Au matin, alors que Calvin rentrait de sa quête nocturne embaumant les effluves féminines luxueuses, il était convaincu qu’il était urgent de mettre ses loustics sous les verrous. La sûreté publique en dépendait !
La princesse s’était quant à elle comporté comme une véritable secrétaire. Frénétiquement, elle avait rédigé un compte rendu précis de son entrevue avec Montet sous hypnose puis en avait fait des copies.
Elle s’était ensuite couchée, repensant à Bloomberg. Revoyant son pendule osciller…
Elle avait dormi quelques heures d’un sommeil perturbé par des étranges rêves. Plusieurs fois réveillé en sueur, elle en était certaine : ce n’était pas son imaginaire débordant mais bien des souvenirs.
Perturbée, encore sous le choc de ces étranges visions, elle avait contacté au petit matin le service de livraison qu’elle utilisait pour envoyer ses œuvres à Monsieur Reese. Très tôt, les documents étaient donc partis vers leurs destinataires…
Elle avait tenté de joindre Darvel mais sans succès. On le disait rentré en France mais elle savait l’aventurier fortuné. Etait-il seulement dans sa résidence principale ? Malheureusement, elle ignorait ses autres lieux de villégiatures. Le voyageur de Mars, très connu et possédant de nombreux fan feuilletonistes, devait avoir de nombreuses résidences, même au sein de Paris.
Elle avait ensuite contacté l’agent Guillaume par téléphone mais les nouvelles n’avaient pas été bonnes. De sa voix monocorde, il ne pu lui donner que des informations décevantes.
Bloomberg avait disparu et ne s’était pas présenté à son domicile. Sa femme était morte d’inquiétude et ne savait où celui-ci aurait pu se rendre. La situation laissait envisagé le pire. Dans vingt-quatre heures, lorsque le délai légal serait dépassé, le CID déclencherait une enquête officielle pour disparition et suspicion d’enlèvement.
Les Curie étaient partis en voyage hier. Se rendant à Moscou, ils étaient injoignables.
Montet avait bien été transféré à la Chambre Jaune mais, sous camisole chimique, il n’était pas en état de subir un nouvel interrogatoire.
Les autres affaires étaient en cours et demanderaient un peu de patience.
Dépitée par cette faible avancée, elle accepta ainsi le changement de plan imposé par Merlier.
C’est donc les yeux fortement cernés que nos enquêteurs arrivèrent face à l’antre de « l’annihilateur de teutons », tel qu’on le surnommait dans les tranchées.
Leiltih sortit l’esquisse de dessin du tatouage que Robert lui avait décrit dans le taxi puis frappa à la vieille porte. Une odeur de café frais embaumant le pallier indiquait de manière sûre que le résident était présent.
De lourds pas se firent entendre, comme si on martelait le pauvre parquet au risque de la briser.
Une voix puissante et quelque peu désappointé se fit entendre.
"Qu'est ce que c'est ?!!"
[BC] La dernière guerre 2.3 : rêve d'une citée perdue

Dernière modification par Obsidian le 15 déc. 2013, 20:45, modifié 1 fois.
Re: [BC] La dernière guerre 2.2 : Dans le ventre du monstre
Camille, tout en discutant avec cet impressionnant homme de bronze, avait pu observer consciencieusement son vivarium de transpacier.
L'accès, côté intérieur n'avait pas de serrure. Un simple sas, composé de vanne quart de tour sur la face extérieure des portes, permettait de sortir de cette maudite boite qui la tenait éloignée de Lapinou. Un autre enceinte étanche, plus petite, servait à lui livrer ses repas mais celle-ci n'avait pas encore été utilisée par les Crânes qui rodaient dans l'entrepôt. L'aération était effectué par une gaine verticale branchée directement sur le toit de sa geôle à approximativement trois mètres du sol. Une plaque garnie de trou d'évacuation l'obturait. Les fixations étaient faites par des écrous de bonne taille. Elle pourrait peut être attendre ce petit tunnel en utilisant son lit comme une échelle. Mais comment ferait elle pour dégager la plaque ?
Elle en était à cette réflexion lorsque le titan de métal décida de passer à l'action. Les rouages de ses articulations s'accélérèrent et il tendit ses membres d'un geste sec pour arracher ses chaines. Les maillons cédèrent dans un claquement sonore qui résonna dans le grand entrepôt obscur. Immédiatement, il se rua vers l'entrée de sa prison, une grande lame d'airain sortie de son avant bras. Il la passa entre deux barreaux et trancha de justesse le câble d'alimentation d'un geste peu assuré. L'électricité parcourra tout son être, la douleur fut intense. Il lui faudrait quelque secondes pour reprendre son esprit et tenter de forcer la lourde porte renforcée...
Tout autour les lampes de sécurité s'étaient éteinte, plongeant la zone dans le noir le plus total. Un silence pesant s’abattit sur les lieux. Les soldats en ronde avaient ils entendu le raffut du géant mécanique ?
L'accès, côté intérieur n'avait pas de serrure. Un simple sas, composé de vanne quart de tour sur la face extérieure des portes, permettait de sortir de cette maudite boite qui la tenait éloignée de Lapinou. Un autre enceinte étanche, plus petite, servait à lui livrer ses repas mais celle-ci n'avait pas encore été utilisée par les Crânes qui rodaient dans l'entrepôt. L'aération était effectué par une gaine verticale branchée directement sur le toit de sa geôle à approximativement trois mètres du sol. Une plaque garnie de trou d'évacuation l'obturait. Les fixations étaient faites par des écrous de bonne taille. Elle pourrait peut être attendre ce petit tunnel en utilisant son lit comme une échelle. Mais comment ferait elle pour dégager la plaque ?
Elle en était à cette réflexion lorsque le titan de métal décida de passer à l'action. Les rouages de ses articulations s'accélérèrent et il tendit ses membres d'un geste sec pour arracher ses chaines. Les maillons cédèrent dans un claquement sonore qui résonna dans le grand entrepôt obscur. Immédiatement, il se rua vers l'entrée de sa prison, une grande lame d'airain sortie de son avant bras. Il la passa entre deux barreaux et trancha de justesse le câble d'alimentation d'un geste peu assuré. L'électricité parcourra tout son être, la douleur fut intense. Il lui faudrait quelque secondes pour reprendre son esprit et tenter de forcer la lourde porte renforcée...
Tout autour les lampes de sécurité s'étaient éteinte, plongeant la zone dans le noir le plus total. Un silence pesant s’abattit sur les lieux. Les soldats en ronde avaient ils entendu le raffut du géant mécanique ?
(Robustesse 4 + robustesse du titan 3 )*2 + 255(4) = 26
Prestesse 4 + lames d'airain 4 + 232(3) = 15
- Iris
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En compagnie de l'intraitable Merlier
Des rêves...
Rêves, souvenirs, identité... Pour Leilith c'était tout un, et désormais en plus, c'était s'interroger sur la possibilité de connaître des informations essentielles pour ... rien moins que sauver le monde... Mais tout cela était bien flou... et le possible (probable) enlèvement du Dr. Bloomberg (dire que ce Casanova était marié !) n'en était que plus frustrant... En plus de l'inquiéter... Pourquoi le Dr. Bloomberg ?... Oh... l'Agent Guillaume avait semblé dire qu'il était un des rares à pratiquer cette méthode... alors... Leilith... qui avait parlé d'hypnose... Le Baron Rouge l'aurait enlevé pour le faire parler ! ... et voilà une nouvelle raison de culpabiliser et d'avoir des griefs à l'encontre du Baron Rouge... Et surtout elle-même... C'était elle et personne d'autre qui avait eu la stupidité de penser, d'imaginer une seule seconde...
Matinée
L'état de Ray ne s'était pas amélioré... Il lui manquait... Depuis son éveil, elle n'avait pas passé une journée sans le voir, sans discuter avec lui... et quand ils s'étaient quitté... Ray était si fâché contre elle... si contrarié... Il avait bien essayé de dire quelques paroles encourageantes en fin de compte, mais il était clair qu'il était bouleversé... Tout cela par la faute de Leilith... Enfin, un peu aussi à la Fin du Monde sans doute...
L'Inspecteur Merlier avait (malheureusement) décidé de reprendre l'affaire en main ... et imposait de passer chez Taille Fer directement. Pas le choix, Leilith suivit le mouvement.
La mort de Ray était annoncée dans la presse... Leilith était curieuse de connaître la manière dont les choses étaient présentées... et accessoirement... les fausses funérailles ?... ne devait-elle pas envoyer des faire-part à cette occasion ?... Déjà elle était vêtue sobrement (selon ses critères) en tailleur noir (soie bien sûr) et maquillage sobre... mais logiquement il faudrait bien l'enterrer...
Puis une fois la porte ouverte :
" Pardon de vous déranger à une heure si matinale... Je ne sais pas si vous avez déjà lu le journal... il s'est ... produit un drame durant la nuit à la Sorbonne. Le Pr. Charpentier a été enlevé et Ray... Ray est mort."
Cela faisait tout drôle de le dire... Et comme l'intéressé se trouvait aux soins intensifs, qu'elle n'avait pu le revoir, la mine douloureuse de Leilith n'était pas tout à fait feinte. Si l'état de Ray empirait ? ... Si l'esprit du futur c'était bien lui parce qu'il allait mourir sous peu ?... Reprenant son inspiration :
" Laissez-moi vous présenter Calvin Reese, marchand d'art, et l'Inspecteur Merlier, chargé de l'enquête."
" Vous vous demandez sans doute pourquoi je viens à vous en ces circonstances... Il s'avère que les premiers éléments de l'enquête ont révélé que les auteurs de cet enlèvement et de ce meurtre sont des membre de la bande des Requins du Ciel. Voici le tatouage que portait l'un d'eux."
... lui tendant l'esquisse...
" Il semble qu'il s'agisse d'anciens militaires dotés de capacités surhumaines. Nous espérions que vous pourriez peut-être nous aider d'une manière ou d'une autre à les identifier."
" L'un d'eux manie le feu, un autre a une force extraordinaire, le dernier est capable de d'imposer sa volonté à l'esprit de sa victime. Il a ordonné à Ray de dormir et ils l'ont laissé s'asphyxier et brûler vif dans le laboratoire qu'ils avaient incendié."
" Pensez-vous pouvoir nous aider ? "
...
Rêves, souvenirs, identité... Pour Leilith c'était tout un, et désormais en plus, c'était s'interroger sur la possibilité de connaître des informations essentielles pour ... rien moins que sauver le monde... Mais tout cela était bien flou... et le possible (probable) enlèvement du Dr. Bloomberg (dire que ce Casanova était marié !) n'en était que plus frustrant... En plus de l'inquiéter... Pourquoi le Dr. Bloomberg ?... Oh... l'Agent Guillaume avait semblé dire qu'il était un des rares à pratiquer cette méthode... alors... Leilith... qui avait parlé d'hypnose... Le Baron Rouge l'aurait enlevé pour le faire parler ! ... et voilà une nouvelle raison de culpabiliser et d'avoir des griefs à l'encontre du Baron Rouge... Et surtout elle-même... C'était elle et personne d'autre qui avait eu la stupidité de penser, d'imaginer une seule seconde...
Matinée
L'état de Ray ne s'était pas amélioré... Il lui manquait... Depuis son éveil, elle n'avait pas passé une journée sans le voir, sans discuter avec lui... et quand ils s'étaient quitté... Ray était si fâché contre elle... si contrarié... Il avait bien essayé de dire quelques paroles encourageantes en fin de compte, mais il était clair qu'il était bouleversé... Tout cela par la faute de Leilith... Enfin, un peu aussi à la Fin du Monde sans doute...
Guère de bonnes nouvelles... Bloomberg disparu, Darvel était difficile à joindre, les Curies filaient vers Moscou...Métajeu a écrit :En cas de disparition suspecte, il n'y a pas que le délai d'absence qui peut suffire à lancer une enquête, les circonstances (comme la personne a un information cruciale et dit qu'elle va la transmettre) peuvent justifier la réduction des délais. La juriste en moi te dit qu'en fait, le CID peut déjà démarrer une enquête au nom de la raison d'état et pour suspicion d'enlèvement lié à des activités d'espionnage : Bloomberg avait des informations stratégiques, sa disparition n'est pas celle d'un vulgaire médecin. Tu es MJ, tu fais comme tu le sens, mais du seul point de vue juridique (sans compter que les services secrets ont leurs propres normes d'action), les circonstances sont telles qu'il est possible d'agir(ensuite les considérations métajeu, là
)
L'Inspecteur Merlier avait (malheureusement) décidé de reprendre l'affaire en main ... et imposait de passer chez Taille Fer directement. Pas le choix, Leilith suivit le mouvement.
La mort de Ray était annoncée dans la presse... Leilith était curieuse de connaître la manière dont les choses étaient présentées... et accessoirement... les fausses funérailles ?... ne devait-elle pas envoyer des faire-part à cette occasion ?... Déjà elle était vêtue sobrement (selon ses critères) en tailleur noir (soie bien sûr) et maquillage sobre... mais logiquement il faudrait bien l'enterrer...
" M. Giraud ? C'est Leilith-Siri, je vis... enfin... vivais avec Ray Campbell que vous connaissez du Créasoa..."Obsidian a écrit :"Qu'est ce que c'est ?!!"
Puis une fois la porte ouverte :
" Pardon de vous déranger à une heure si matinale... Je ne sais pas si vous avez déjà lu le journal... il s'est ... produit un drame durant la nuit à la Sorbonne. Le Pr. Charpentier a été enlevé et Ray... Ray est mort."
Cela faisait tout drôle de le dire... Et comme l'intéressé se trouvait aux soins intensifs, qu'elle n'avait pu le revoir, la mine douloureuse de Leilith n'était pas tout à fait feinte. Si l'état de Ray empirait ? ... Si l'esprit du futur c'était bien lui parce qu'il allait mourir sous peu ?... Reprenant son inspiration :
" Laissez-moi vous présenter Calvin Reese, marchand d'art, et l'Inspecteur Merlier, chargé de l'enquête."
" Vous vous demandez sans doute pourquoi je viens à vous en ces circonstances... Il s'avère que les premiers éléments de l'enquête ont révélé que les auteurs de cet enlèvement et de ce meurtre sont des membre de la bande des Requins du Ciel. Voici le tatouage que portait l'un d'eux."
... lui tendant l'esquisse...
" Il semble qu'il s'agisse d'anciens militaires dotés de capacités surhumaines. Nous espérions que vous pourriez peut-être nous aider d'une manière ou d'une autre à les identifier."
" L'un d'eux manie le feu, un autre a une force extraordinaire, le dernier est capable de d'imposer sa volonté à l'esprit de sa victime. Il a ordonné à Ray de dormir et ils l'ont laissé s'asphyxier et brûler vif dans le laboratoire qu'ils avaient incendié."
" Pensez-vous pouvoir nous aider ? "
...
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Le début de tout
Les embruns lui fouettaient le visage. Ses cheveux blancs virevoltaient avec grâce dans le vent mordant de cette nuit d’hiver. Le temps n’était pas clément et cela était chose courante dans cet océan faisant face à l’Hyperborée.
Depuis une vingtaine de cycles lunaires, son père avait décidé de positionner la cité là, non loin de leurs ennemis afin d’augmenter les débarquements de ses troupes. Chaque jour, des cohortes de guerriers décollaient en direction des montagnes d’Eiglophie. Des légions d’hommes aux capacités sur développées, une véritable plaie pour son peuple…Le jeu des puissants avaient fait le malheur des mal-nés. Les familles nobles avaient oeuvrées pour liguer la famille royale contre les hommes et peuples non humanoïdes du nord… Sa mère issue du sage peuple de Mu, de son vivant, n’aurait pu accepter tel déchainement de violence. Déjà, les autres territoires, se frottaient les mains et attendaient de ramasser les miettes d’un tel gâchis. Irem, la sans nom, les Yonaguni, les peuples souterrains et les serviteurs de Dagon tous étaient présents et observaient le conflit.
Même les ambassadeurs de Kadath s’étaient invités dans la danse…
Sa barge volante surplombait à plus d’une centaine de mètres le noyau énergétique. La cellule plasmatique était visible, tourbillon d’énergie incommensurable contenu dans une prison magnétique. Le château autour était endormi paisiblement. A la périphérie, les allées de métal, de verre et de cette pierre blanche caractéristique d’Atlantide, étaient à présent toutes éclairées des nébulaires. Une véritable toile d’araignée luminescente étendait ses fils.
A ses côtés, se tenait un homme au crâne rasé, une gemme enchâssée dans le front. Son historien, celle qui la suivait en permanence depuis sa naissance pour tracer sa légende. Ils étaient tous deux drapés des couleurs bleues et blanches, symbole de la famille royale. Derrière eux deux titans de Bronze, serviteur à la force légendaire et parfois offert aux basses contrées, étaient dressés, attendant les ordres. Chacun des mécanoïdes tenaient une bulle de verre contenant le mélange sacré des tisseurs de flamme. Les démons et les dieux tenaient en bienveillance Atlantis et leurs dons, transmis par la caste des prêtres, étaient nombreux. Leurs serviteurs même arpentaient les rues de la mégalopole flottante.
« Mon altesse, je vous en prie, ne faites pas cela. »
« Je n peux que m’y résoudre, le sénat a accepté la motion d’urgence »
« Mais il s’agit de votre famille. Le castel de vos cousins sera entièrement rasé. Il y aura des centaines de morts ! »
« Et ses morts libéreront des milliers de dévoués par la même occasion »
Elle réfléchit un instant puis lentement effectua un geste à l’intention de ses serviteurs métalliques.
Les hommes d’Airain lâchèrent leurs globes. Les sphères tombèrent lentement vers le centre énergétique. Un grand éclair lumineux eu lieu…
Leilith se réveilla en sursaut. Elle était en sueur. Les draps humides collés sur son petit corps. Au loin, les faibles clapotis de la Seine…
Depuis une vingtaine de cycles lunaires, son père avait décidé de positionner la cité là, non loin de leurs ennemis afin d’augmenter les débarquements de ses troupes. Chaque jour, des cohortes de guerriers décollaient en direction des montagnes d’Eiglophie. Des légions d’hommes aux capacités sur développées, une véritable plaie pour son peuple…Le jeu des puissants avaient fait le malheur des mal-nés. Les familles nobles avaient oeuvrées pour liguer la famille royale contre les hommes et peuples non humanoïdes du nord… Sa mère issue du sage peuple de Mu, de son vivant, n’aurait pu accepter tel déchainement de violence. Déjà, les autres territoires, se frottaient les mains et attendaient de ramasser les miettes d’un tel gâchis. Irem, la sans nom, les Yonaguni, les peuples souterrains et les serviteurs de Dagon tous étaient présents et observaient le conflit.
Même les ambassadeurs de Kadath s’étaient invités dans la danse…
Sa barge volante surplombait à plus d’une centaine de mètres le noyau énergétique. La cellule plasmatique était visible, tourbillon d’énergie incommensurable contenu dans une prison magnétique. Le château autour était endormi paisiblement. A la périphérie, les allées de métal, de verre et de cette pierre blanche caractéristique d’Atlantide, étaient à présent toutes éclairées des nébulaires. Une véritable toile d’araignée luminescente étendait ses fils.
A ses côtés, se tenait un homme au crâne rasé, une gemme enchâssée dans le front. Son historien, celle qui la suivait en permanence depuis sa naissance pour tracer sa légende. Ils étaient tous deux drapés des couleurs bleues et blanches, symbole de la famille royale. Derrière eux deux titans de Bronze, serviteur à la force légendaire et parfois offert aux basses contrées, étaient dressés, attendant les ordres. Chacun des mécanoïdes tenaient une bulle de verre contenant le mélange sacré des tisseurs de flamme. Les démons et les dieux tenaient en bienveillance Atlantis et leurs dons, transmis par la caste des prêtres, étaient nombreux. Leurs serviteurs même arpentaient les rues de la mégalopole flottante.
« Mon altesse, je vous en prie, ne faites pas cela. »
« Je n peux que m’y résoudre, le sénat a accepté la motion d’urgence »
« Mais il s’agit de votre famille. Le castel de vos cousins sera entièrement rasé. Il y aura des centaines de morts ! »
« Et ses morts libéreront des milliers de dévoués par la même occasion »
Elle réfléchit un instant puis lentement effectua un geste à l’intention de ses serviteurs métalliques.
Les hommes d’Airain lâchèrent leurs globes. Les sphères tombèrent lentement vers le centre énergétique. Un grand éclair lumineux eu lieu…
Leilith se réveilla en sursaut. Elle était en sueur. Les draps humides collés sur son petit corps. Au loin, les faibles clapotis de la Seine…
- Amnèsya
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Re: [BC] La dernière guerre 2.2 : Dans le ventre du monstre
Comment elle aurait fait après, elle se serait bêtement pendue à la grille, au pire elle aurait utiliser ses draps pour faire un palan et suspendre le lit... Bref tous les moyens auquels elle aurait pu songée y serait passé et en ces circonstances, le peut d'energie qui lui rester était clairement employer à tenter de sortir de sa cage... Elle n'avait malheureusement pas le choix de la force brute...
En revanche,Camille avait été impressionnée par la puissance du robot... Et avait eu de la peine pour lui lorsqu'il fut à moitié mis KO par les chocs électriques.
Elle ne doutait qu'il viendrait la libérer... Rester à passer à la phase deux : Liberer Lapinou... mais pour l'instant, comme à son habitude... Elle n'avait pas réfléchit jusque là.
En revanche,Camille avait été impressionnée par la puissance du robot... Et avait eu de la peine pour lui lorsqu'il fut à moitié mis KO par les chocs électriques.
Elle ne doutait qu'il viendrait la libérer... Rester à passer à la phase deux : Liberer Lapinou... mais pour l'instant, comme à son habitude... Elle n'avait pas réfléchit jusque là.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
- Maëlys
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Re: [BC] La dernière guerre 2.1 : Les requins du ciel
Malgré l'endurance dont il pouvait faire preuve en temps normal, Calvin avait du mal à accuser le coup après cette nouvelle nuit très courte. La deuxième d'affilé en soit...
Les premières heures après avoir quitté Leilith et l'inspecteur Merlier, il était passé en premier à sa péniche pour faire un inventaire plus détaillé des dégâts. Certaines des œuvres qu'il entreposait étaient abîmées mais d'autres avaient survécu à côté. La cruauté dont ils avaient fait preuves même à l'égard de tels chefs d’œuvres montrait bien la mentalité de ces personnes qui ne devaient régner qu'avec la terreur... Un peu comme le CID en fait.
Toujours est-il qu'il essaya de déterminé un peu les dégâts dans sa réserve, qui n'étaient pas aussi important qu'il le craignait au début. Peut-être 10% de ce qu'il avait entreposé était dans un état demandant des soins excessifs afin de les restaurer convenablement.
Ce qui était un peu l'opposé de toutes les pièces de vie qui elles étaient justes dévastées, pas un meuble ne tenait en place, même les bouteilles de liqueur n'avaient pas été épargnées.
Enfin... Calvin récupéra la caisse qu'il n'utilisait jamais, celle qui fermait hermétiquement et était lestée. Vadrouillant dans ce qu'il restait de son laboratoire, il récupéra tous les échantillons qu'il put, ainsi que certains de ses livres puis referma celle-ci.
Il avait dans cette boîte tout ce qui lui tenait le plus au coeur, son travail, son oeuvre qui avait déjà été souillée et profanée par des personnes qui s'étaient attaqué à son travail sans qu'il en connaisse la raison.
En repassant dans son bureau, il récupéra également des bris de bois un cadre avec deux photos en regard. Le regard un instant perdu dans le vide, il rouvrit la caisse pour le mettre à l'intérieur.
Avant de partir, il récupéra de même l'arme qu'il laissait en temps normal dans une des cachettes de l'ancienne péniche.
....
Pendant le reste de la nuit, il s'occupa à retrouver ses contacts, qui étaient tout sauf présents en ce soir. Ce n'est qu'en toute fin de nuit qu'il réussit à récupérer les indices dont il avait besoin.
...
Au petit matin, il se laissa guider par les autres membres du groupe, ayant quelques peu du mal à suivre la danse d'esprit qu'ils s'imposaient. En cette heure, il n'aspirait qu'à un bon repos mais vu les circonstances actuelles, il devrait s'en passer encore quelques heures.
Dans tous les cas, il se retrouvait devant la demeure de "Taille-Fer", portant également le nom de Samuel Giraud.
N'ayant pas la motivation de se lancer dans une conversation, il laissa Leilith gérer la situation. Après tout, elle semblait bien partie pour.
Les premières heures après avoir quitté Leilith et l'inspecteur Merlier, il était passé en premier à sa péniche pour faire un inventaire plus détaillé des dégâts. Certaines des œuvres qu'il entreposait étaient abîmées mais d'autres avaient survécu à côté. La cruauté dont ils avaient fait preuves même à l'égard de tels chefs d’œuvres montrait bien la mentalité de ces personnes qui ne devaient régner qu'avec la terreur... Un peu comme le CID en fait.
Toujours est-il qu'il essaya de déterminé un peu les dégâts dans sa réserve, qui n'étaient pas aussi important qu'il le craignait au début. Peut-être 10% de ce qu'il avait entreposé était dans un état demandant des soins excessifs afin de les restaurer convenablement.
Ce qui était un peu l'opposé de toutes les pièces de vie qui elles étaient justes dévastées, pas un meuble ne tenait en place, même les bouteilles de liqueur n'avaient pas été épargnées.
Enfin... Calvin récupéra la caisse qu'il n'utilisait jamais, celle qui fermait hermétiquement et était lestée. Vadrouillant dans ce qu'il restait de son laboratoire, il récupéra tous les échantillons qu'il put, ainsi que certains de ses livres puis referma celle-ci.
Il avait dans cette boîte tout ce qui lui tenait le plus au coeur, son travail, son oeuvre qui avait déjà été souillée et profanée par des personnes qui s'étaient attaqué à son travail sans qu'il en connaisse la raison.
En repassant dans son bureau, il récupéra également des bris de bois un cadre avec deux photos en regard. Le regard un instant perdu dans le vide, il rouvrit la caisse pour le mettre à l'intérieur.
Avant de partir, il récupéra de même l'arme qu'il laissait en temps normal dans une des cachettes de l'ancienne péniche.
....
Pendant le reste de la nuit, il s'occupa à retrouver ses contacts, qui étaient tout sauf présents en ce soir. Ce n'est qu'en toute fin de nuit qu'il réussit à récupérer les indices dont il avait besoin.
...
Au petit matin, il se laissa guider par les autres membres du groupe, ayant quelques peu du mal à suivre la danse d'esprit qu'ils s'imposaient. En cette heure, il n'aspirait qu'à un bon repos mais vu les circonstances actuelles, il devrait s'en passer encore quelques heures.
Dans tous les cas, il se retrouvait devant la demeure de "Taille-Fer", portant également le nom de Samuel Giraud.
N'ayant pas la motivation de se lancer dans une conversation, il laissa Leilith gérer la situation. Après tout, elle semblait bien partie pour.
L'implacable fatigue de la guerre
A son annonce, un silence, puis plusieurs tours de clés se firent entendre. Le petite porte de l'humble appartement s'ouvrit alors découvrant une gigantesque carrure métallique dotée d'un tronc humain pour le moins harassé par le poids des années et la marque psychologique de la grande guerre.
Pour Samuel Giraud, la guerre avait bien failli se finir prématurément. Agé de dix neuf ans à peine à son entrée dans l'armée, il fut fauché par un obus dès son entrée sur le champ de bataille. Amputé de ses membres, il aurait du terminé comme toutes ses gueules cassées qui revenaient en flot continu des tranchées. Mais ce ne fut pas le cas. Certains des médecins du front, qui se livraient à des expérimentations pour les hauts officiers français, décidèrent de faire de lui le soldat ultime. La vengeance de la boucherie en quelque sorte. Chacun de ses membres perdus furent remplacés par des prothèses métalliques articulées, qui lui procuraient une force et une endurance exceptionnelles. Ainsi équipé et muni d'un plastron et casque d'acier, Samuel put ainsi combattre à nouveau en quelques mois à peine. Il devint Taillefer, instrument fondamental pour la propagande française.
A plusieurs reprises, il changea le cours de grandes batailles légendaires, annihilant des nids de mitrailleuses, exterminant les centres de commandement et posant sur les journaux de nouvelles gouvernementales...
Mais l'homme qui se tenait aujourd'hui devant eux était voué à une fin d'existence morose, seul dans un appartement trop exigu pour ce grand échelas d'acier meurtrier. La petite tête moustachue de ce corps d'assassin, marquée par les cernes et les cicatrices, écouta les premières phrases de la belle et fraiche Atlante. Sans un mot, il les guida, d'un geste nonchalant de sa grande main superscientifique, à travers son modeste logis. Tout était simple et vieillot, pas de trace de famille. Juste d’innombrables feuilletons louant ses exploits, des médailles par foison et une grande banderole bleue, blanc, rouge clamant " A Taillefer, la France éternellement reconnaissante". Il semblait prématurément usé, ayant déjà les traits d'un vieillard malgré ce sentiment de puissance palpable à chacun de ses lourds gestes. Chaque mouvement était un grincement strident marquant les points de rouilles recouvrant ses membres. L'armée l'avait oublié il y a bien longtemps.
Continuant à écouter les dires de Leilith, comme habitué à la mort, il prononça simplement :
"Je suis navré de l'apprendre,mademoiselle. Vous souhaitez du café ?"
Sans attendre leur réponse, il les dirigea vers une table située dans sa petite cuisine vétuste et leur servit, d'un geste animé de convulsions incontrôlées, trois cafés bien noirs. Sa gigantesque main métallique, responsable d'au moins une centaine de morts allemandes, leur tendit d'un geste mal assuré un petit panier en osier rempli de croissants suintant le beurre.
"Oh Oui, les Coqs ! L'histoire ne les a pas retenu mais je n'ai pas pu oublier ces salopards. De sacrément bons soldats mais aucune valeur morale si vous voulez mon avis. L'état major avait jugé bon de créer une équipe regroupant les éléments les plus difficiles à maitriser. A leur tête, on trouvait le pire de tous. Marc ou quelque chose comme ça. Il a fini en prison peu après l'armistice et y mort en quelques mois seulement. De toute façon, après ça, il n'aurait pas pu se fondre parmi les civils. Les autres, pour ce que j'en ai appris, n'ont pas eu un sort très enviable non plus. Il ne doit plus en rester beaucoup. Prenez ce crayon, je vais vous dicter leurs noms...Enfin si je m'en souviens..."
Il commença à dicter alors composition de l'équipe, en commençant par leurs matricules.
Pour Samuel Giraud, la guerre avait bien failli se finir prématurément. Agé de dix neuf ans à peine à son entrée dans l'armée, il fut fauché par un obus dès son entrée sur le champ de bataille. Amputé de ses membres, il aurait du terminé comme toutes ses gueules cassées qui revenaient en flot continu des tranchées. Mais ce ne fut pas le cas. Certains des médecins du front, qui se livraient à des expérimentations pour les hauts officiers français, décidèrent de faire de lui le soldat ultime. La vengeance de la boucherie en quelque sorte. Chacun de ses membres perdus furent remplacés par des prothèses métalliques articulées, qui lui procuraient une force et une endurance exceptionnelles. Ainsi équipé et muni d'un plastron et casque d'acier, Samuel put ainsi combattre à nouveau en quelques mois à peine. Il devint Taillefer, instrument fondamental pour la propagande française.
A plusieurs reprises, il changea le cours de grandes batailles légendaires, annihilant des nids de mitrailleuses, exterminant les centres de commandement et posant sur les journaux de nouvelles gouvernementales...
Mais l'homme qui se tenait aujourd'hui devant eux était voué à une fin d'existence morose, seul dans un appartement trop exigu pour ce grand échelas d'acier meurtrier. La petite tête moustachue de ce corps d'assassin, marquée par les cernes et les cicatrices, écouta les premières phrases de la belle et fraiche Atlante. Sans un mot, il les guida, d'un geste nonchalant de sa grande main superscientifique, à travers son modeste logis. Tout était simple et vieillot, pas de trace de famille. Juste d’innombrables feuilletons louant ses exploits, des médailles par foison et une grande banderole bleue, blanc, rouge clamant " A Taillefer, la France éternellement reconnaissante". Il semblait prématurément usé, ayant déjà les traits d'un vieillard malgré ce sentiment de puissance palpable à chacun de ses lourds gestes. Chaque mouvement était un grincement strident marquant les points de rouilles recouvrant ses membres. L'armée l'avait oublié il y a bien longtemps.
Continuant à écouter les dires de Leilith, comme habitué à la mort, il prononça simplement :
"Je suis navré de l'apprendre,mademoiselle. Vous souhaitez du café ?"
Sans attendre leur réponse, il les dirigea vers une table située dans sa petite cuisine vétuste et leur servit, d'un geste animé de convulsions incontrôlées, trois cafés bien noirs. Sa gigantesque main métallique, responsable d'au moins une centaine de morts allemandes, leur tendit d'un geste mal assuré un petit panier en osier rempli de croissants suintant le beurre.
Il attrapa difficilement le morceau de papier, le regarda et son regard s'anima de la gloire des exploits d'antan.Iris a écrit :" Pensez-vous pouvoir nous aider ? "
"Oh Oui, les Coqs ! L'histoire ne les a pas retenu mais je n'ai pas pu oublier ces salopards. De sacrément bons soldats mais aucune valeur morale si vous voulez mon avis. L'état major avait jugé bon de créer une équipe regroupant les éléments les plus difficiles à maitriser. A leur tête, on trouvait le pire de tous. Marc ou quelque chose comme ça. Il a fini en prison peu après l'armistice et y mort en quelques mois seulement. De toute façon, après ça, il n'aurait pas pu se fondre parmi les civils. Les autres, pour ce que j'en ai appris, n'ont pas eu un sort très enviable non plus. Il ne doit plus en rester beaucoup. Prenez ce crayon, je vais vous dicter leurs noms...Enfin si je m'en souviens..."
Il commença à dicter alors composition de l'équipe, en commençant par leurs matricules.