[Livre des Morts] Chap.1-Déranger les certitudes | Saison 1

[Iris]

Walter examina les lieux... et ne trouva pas grand-chose à se mettre sous la dent... Rien de très concluant...

... ah, si, finalement, au bout d'un bon moment, il trouva des traces semblant indiquer que quelqu'un était passé...


... mais était-ce un suspect ?... ou tout bêtement du vrai personnel d'entretien ?...


Comme Walter était un homme méthodique, il vérifia tout de même auprès de la maison Grisham si quelqu'un avait récemment travaillé sur le toit ... Hélas oui... On avait débouché les gouttières... Donc... les traces pouvaient provenir de la personne qui s'en était occupée comme d'un véritable intrus...

On signala à M. Emsley qu'il pourrait récupérer le cahier sans doute en fin d'après-midi.

Il était l'heure de déjeuner, de faire le point, réfléchir et peut-être poursuivre...

Personne n'était revenu au club...

Juste est au restaurant avec les étudiants... Matthew et Esper sont chez les médecins... A priori les investigateurs ne se retrouveront que le soir pour échanger leurs informations... Il reste donc pour Walter Emsley à meubler son après-midi intelligemment...

[Wolfen]

Walter en tête à tête avec Alfred réfléchissait à la suite à donner... Il mangea sans trop rien dire, expliquant ce qu'il avait trouvé tout de même.

Quand il eu terminé il alla faire une liste des boutiques susceptibles de vendre les ouvrages qui étaient cachés, puis il s'y rendit tout simplement afin de voir si Leslie y était ou non passée et si oui ce qu'ils pouvaient lui dire. Etait elle seule ou accompagnée, quelle était son attitude...

[Iris]

Alfred écouta avec attention et demanda tout de même l'avis de Walter :

" Et quelle impression vous a donc fait cette Inspectrice Meadley ? "

...

Concernant les librairies envisageables... Il y en avait une dizaine de taille et réputation variable, certaines étant même difficiles à connaître), mais peut-être que Walter Emsley commencerait par celles qui étaient les plus proches de l'université et / ou du domicile des Grisham ? (en comptant qu'il est en général plus probable d'aller au plus court pour obtenir un service)

Quelques noms de librairies ou boutiques susceptibles de vendre des livres sur l'occulte dans un rayon raisonnable de l'université et de chez les Grisham : "Le lotus noir" (mode, accessoires, livres, romans, occultisme), " Le cadran d'or" (occultisme et spiritisme, librairie et club), "Sagesses orientales" (l'occulte y figurait au même titre que l'ethnologie et l'anthropologie), " La salamandre" (Folklore, histoire, occulte, mystères, romans) ; "Le charon" (religions, philosophie, occultisme, spiritisme, ...)


Edit : Walter a-t-il une méthode particulière pour s'enquérir d'un achat réalisé par une étudiante ?

[Wolfen]

" Et quelle impression vous a donc fait cette Inspectrice Meadley ? "

"Je reste étonné par sa présence sur cette affaire, soit c'est une mise à l'épreuve soit madame Grisham a le bras assez long... Dans tout les cas elle semble assez honnête, si je me montre coopératif elle le sera aussi je pense. Je dois là voir demain midi pour un déjeuner en tête à tête et un échange d'informations, d'ici là j'aurais certainement quelques éléments..."

------------------------------------------

merci pour la photo
Pense aussi à répondre à Crépuscule car il fait une petite visite coté Lotus Noir

Après manger, Walter avait défini son trajet. (dans la liste que tu me donnes il manque La Dame de Schalott que Walter pourrait connaître d'après ce que tu as dit à Crépuscule, je me le rajoute.
Walter commença par Le cadran d'or, lui même y était allé à diverses reprises pour acheter divers ouvrages, au moins là il savait qu'il était connu (pas de relations particulières mais un mec avec une main comme la sienne qui achète pas mal de livres ne s'oublie pas et Walter est du genre fidèle en terme de boutiques).

Pour les boutiques suivantes Walter ira au Charon pour ses ouvrages sur le spiritisme, et au Lotus Noir pour le coté "jeune et à la mode"... Il terminera par La Dame de Schalott plus accessible aux jeunes femmes.


Dans chaque boutique (hormis le Cadran) la méthode sera la même, il regarde les ouvrages pour commencer, ceux possédés par Leslie. Comme on viendra lui demander ce qu'il souhaite, il donnera la liste mais il y glissera quelques ouvrages en plus pour noyer le poisson. L'idée est d'identifier la boutique qui vend les 3 ouvrages ou au moins 2 des 3. S'il identifie une boutique qui répond à ce premier critère, il glissera dans la conversation avec le vendeur (qui sera très content de sa vente à priori et voudra fidéliser la clientèle) des remarques quand au fait que ça soit la fille d'amis qui lui aura conseillée la boutique. Il ne sort pas la photo pour le moment, donne juste le nom et la décrit. S'il a une touche ou presque il sortira la photo et expliquera pourquoi il est là. Il achète quand même les livres (sympa le monsieur non ?) et voit ce qu'il peut tirer comme informations (donc jeu en RP à ce moment là je pense).

Pour le Cadran la méthode diffère, il connait et est connu, pas besoin de faire de chichi. Il explique pourquoi il vient et demande si les 3 livres sont en vente ici et si la jeune fille est venue (photos à l'appui).

Pour les livres, un point à identifier est le coût de ses derniers, Leslie a ou non les moyens ?

[ramb]

Devant les réponses laconiques de ses confrères Matthew pris sur lui et demanda :

"Pourrais-je voir vos notes? son dossier, afin de pouvoir l'étudier, peut être y verrais-je quelque chose de significatif pour l'enquête."

Matthew n'aimait pas trop se genre de médecin, convaincu de leur savoir omnipotent et de leur sagesse "légendaire".

"Ma très chère Esper, avez-vous une question?"

[Iris]

1. Du côté des librairies & boutiques

Walter Emsley avait le nom des livres détenus par Leslie et une photographie de la disparue, en jeune fille modèle. Il loua les services d'un fiacre pour l'après-midi et s'informa à chacun des points de vente sur la présence des ouvrages en rayon et l'éventualité que Melle Grisham fût reconnue. Aujourd'hui, la chance n'était pas forcément avec Walter... il fit de gros achats... et eut dès lors une pile de livres (chargés dans le fiacre) en double, triple, quadruple exemplaire...)

• Cadran d'or : tout était disponible ; vendeur distingué et parlant peu (typique de la maison, stylée et sobre) - aucune information sur Leslie
• Charon : trois ouvrages sur trois (on confirma à Walter qu'ils étaient courants et connus) ; le vieil homme qui tenait la boutique aurait précisément pu être Charon lui-même... d'après lui, les jeunes ne venaient que peu chez lui, il avait plutôt une clientèle de plus de 25-30 ans
• Lotus Noir : deux ouvrages sur trois (un troisième était actuellement en réassort) ; la mention d'une jeune fille qui venait ici n'aidait pas trop vu que c'était le gros de la clientèle ... On l'avait peut-être vue... ou peut-être pas... Ce n'était pas impossible, mais pas sûr non plus...
• Dame de Schalott : deux ouvrage sur trois. La vendeuse était agréable et mentionna les nombreux remèdes et le rayon herboristerie qui allait être agrandi. Leslie n'était pas une cliente régulière, c'était la seule chose de sûre.

Concernant le prix des livres, Leslie étant une jeune fille de bonne famille, qui mange à l'extérieur au restaurant, elle dispose d'argent de poche. Les livres coûtent dans les 30 deniers, un prix habituel pour un livre de cours. Pas de raison de penser (sauf autre dépense importante cachée) qu'elle ait pu avoir des difficultés pour payer.


2. Du côté de Juste

Le jeune homme s'efforça de filer un groupe de "gothiques" durant l'après-midi et le début de soirée... découvrant qu'ils allaient boire dans un café en fin d'après-midi et qu'ils se séparaient ensuite pour rentrer chez eux... s'ils avaient de sombres activités, peut-être se retrouvaient-il la nuit ?... Mais pour mener une filature prudent, il fallait garder ses distances... et donc être trop loin pour entendre... Dès lors, sauf à en suivre un en particulier et compter sur la chance... ce serait difficile de faire mieux.


3. Du côté de Matthew & Esper

On installa Matthew et Esper dans une petite pièce... et ... les laissa avec des dossiers épais... Il fallait procéder à un dépouillement minutieux pour espérer en tirer quelque chose... c'était fastidieux et Esper n'offrait guère qu'un soutien moral sur ce genre de tâche...

Au bout d'une après-midi à vérifier... Matthew put tirer une rapide synthèse, un peu maigre peut-être :

• épilepsie
• couvée par sa famille du fait de sa maladie (fréquents RDV médicaux quand elle était plus jeune, cures en montagne et à la mer, calmants fréquents)
• somnambule (mais les calmants & somnifères avaient tendance à réduire ces crises qui avaient de nouveau augmenté ces dernières semaines malgré la régularité des prescriptions, voire l'augmentation de certains dosages... de là à déduire que ça ne fonctionnait plus parce qu'elle ne les prenait plus...)
• pas d'autre souci de santé notable
• pas vraiment de trouble héréditaires significatifs dans la famille, en dehors de quelques cas d'épilepsie, chez un oncle, décédé et une arrière grand-tante, également morte)

4. 18h au Club

Chacun avait cherché... et trouvé des bribes d'éléments... des pistes... des débuts de pistes...

... il allait être temps de se reposer, boire quelque chose de chaud et discuter en attendant le souper.


...

[Wolfen]

Avant de rentrer, Walter était passé récupérer le cahier, on lui avait dit qu'il serait disponible en fin de journée. Puis il se rentra avec tous ses livres... Heureusement qu'il avait les moyens, mais Alfred s'il n'était pas étonné de l'arrivage n'en était pas pour autant ravis. La marche à suivre était simple, Walter garderait les ouvrages qu'il n'a pas, et ferait don des autres, charge à Alfred de se débrouiller pour trouver où les donner...

Walter alla s'installer dans le salon, se servit un verre et alluma une cigarette. Il attendit ainsi le temps que chacun rentre.

[ramb]

Matthew et Esper rentre donc au club.

Matthew est un peu déçu du manque de renseignement obtenu, mais bon il ne formalise pas, ce n'était pas forcement la piste la plus pertinente.
Pour le moment il n'interroge pas Esper sur ses symptômes, mais il ne fait aucun doute qu'elle couve quelque chose, il lui en parlerait plus tard, si il voit que cela ne s'améliore pas et afin de ne pas brusquer sa sensibilité.

Une fois au club, il salut Walter et s'installe lui aussi, il se prend un léger verre de rhum, boisson peu approprié à cette heure et dans le contexte,
mais c'est pour se détendre. (vraiment un fond de verre, pour le goût).

"Attendons Juste et nous comparons se que nous avons trouvez"

[Wolfen]

Je me rends compte que Walter doit avoir un problème avec la boisson et le tabac...

Matthew et Esper venaient de rentrer, Walter profita que Matthew se serve à boire pour se servir un second verre.

"Attendons Juste et nous comparons se que nous avons trouvez"

"Cela me convient."

Walter ressorti de sa veste l'article qu'il avait découpé l'avant veille et parlant de ce meurtre affreux, il pris le journal du jour et celui de la veille qu'il n'avait pas lut et regarda si du nouveau dans cette affaire apparaissait, ou mieux un nouveau meurtre...

[Amnèsya]

"Je vais quand même essayer de revenir si c'est trop, j'arrêterais définitivement, désolé Ramb de ne pas avoir répondu"

L'après midi avait été longue pour Esper, mais il était évident qu'elle était une femme patiente. Après tout ce n'était pas plus long qu'un quart en mer par une froide nuit de mauvais temps ou au contraire une après midi de plomb a attendre que le vent se lève enfin...
Puis le temps passa néanmoins, et Matthew finit par trouver ce qu'il venait cherché. Où pas d'ailleurs d'après sa mine...

En chemin, elle parla peu, la marche la fatiguant plus qu'elle n'aurait pu ce l'avouer.
Elle fit néanmoins par de ses doutes et de ses intuitions à son camarade médecin.
Cette gamine n'avait certainement pas trouver dans ses médecins, l'oreille qui aurait pu soulager un peu sa douleur et son chagrin...

Au club, Esper s'affala sur "son fauteuil" traitre et contrairement à ses habitude se fit servir. Une bonne théière de thé fumée... Bien au chaud, elle reprenait un peu de couleur et de consistance...