Shade : Ivoire et Ebène

[Ellis]

Epilogue de la scène 1 :

La soirée va s'éteindre peu a peu sur une ambiance redevenu cordiale , les masques de sociétés sont de retour pour eviter de nouvelles eclandres.

Giovanni va pouvoir echanger avec quelques personnes dont Alessio.
Alessio quand a lui pourra remarquer qu' Alexi n'a pas été convié a la soirée , il recevra également beaucoup de félicitations de nombreux clémentins dont certaines commandes.
Semper aura le choix de rentrer avec sa douce amie qui n'a pas trouvé chaussure à son pied ou de partir à la conquete d'une autre rose clémentine pour la soirée.
Fierenzi qui ne comprenais pas trop quel role il avait joué dans cette histoire avec les deux di médici avait d'abord commencé à se poser des questions puis tomber sur un peu d'alcool les reflexions étaient vite partient.
Elena était rentré avec son cousin Tobia après la dispute
Carmine avait raccompagné avec adolfo Cesare au palazur , à leur arrivé on avait directement prit en charge Cesare avant d'annoncer qu'il avait été empoisonné , plus precisément drogué. Adolfo dit à carmine qu'il allait veiller sur lui et que si il devait aller autre part il n'y avait aucun probleme. Carmine dont pu retrouver Leona près de la demeure du Baron qui attendait à la sortie comme promis.

Si vous avez d'autres actions a faire sinon j'enchaine sur la scène deux qui se deroule 2 jours après.

[Eoin Mac Aoidh]

HRP : Juste savoir comment ca se passe avec Leona, la mettre en garde évidemment, toujours romantique et gentil tout plein ^^

[Thanatologos]

La soirée s'était terminée sans encombre et Giovanni était rentré dans son havre à la Volpe. Sans prendre la peine de dire quoi que ce soit, il monta dans sa chambre et s'allongea sur le lit, épuisé. Il verrouilla la porte au préalable et d'un signe du doigt, ordonna à son ombre de se détacher ;
Tethnamaï prit place sur une chaise ;

"Bien, murmura Giovanni, quel est le bilan de la soirée.

De mon côté ou du votre Archontas?

"Du tien. Dis-moi, as-tu vu quelqu'un dans cette alcove?

Personne... Curieux tout de même. Il m'avait aussi semblé voir comme un éclair passer.

"Peu importe. Ça ne nous concerne pas..."

Vous avez l'air contrarié.

"Je le suis, mon amie, je le suis. Cette lunin du diable... ou je n'ai rien compris... ou alors, les jeux de cours sont encore plus nauséabonds que ce que j'imaginais. Ça fait partie du jeu? Et bien... dans ce cas on n'a pas terminé."

Je ne suis pas si sûr que ce soit le cas. Quand vous vous êtes retirés, de hauts dignitaires de ces familles se sont empressés de calmer le jeu.

"Ah? Intéressant... Maledetto, il faudrait des années pour comprendre quel est le meilleur parti à prendre. Agatis ou Medicis? Cette soirée n'a apporté rien de nouveau. Elle a même embroyé encore plus les pistes. Et ce baron... Ce baron qui semblait n'avoir aucune affiliation et que nous n'avons même pas pu croiser. Heureusement qu'il y avait le spectacle de cet artiste sinon, j'aurais eu le sentiment d'avoir perdu mon temps..."

Archontas... Le temps est infini, le temps est absolu, il n'est jamais perdu.

Giovanni resta silencieux un moment. Il fixait le mur d'un regard de braise. Puis, il murmura :

"Te souviens-tu de cet abordage? La pansélènos? Ce navire lunin... Le jour où tu as trouvé un nom?

Archontas. Je ne suis pas anthra. Je suis iskios. Je retiens tout. Tout ce que j'ai vécu. Ma science est infinie.

"Cesse de t'envoyer des fleurs. Ces lunins ont compris tout de suite que j'étais un tenebroso. Eux même en comptaient trois dans leur équipage... je n'aime pas ça Tethnamaï. Les deux premiers inconnus Clémentins que nous avons croisé étaient des lunin. Je ne te cache pas que ça commence à faire beaucoup pour quelqu'un qui est arrivé il y a dux jours à peine."

Peut-être vous faites-vous du souci pour rien, Archontas. Il est mieux, pour nous, de croiser des lunins que des thémésiens ou des ravéniens

"Tu as raison. Toutefois..."

Brisons-là. Réfléchissons plutôt au reste. Que faire dans le courant des prochains jours...

Un long silence. Giovanni réfléchissait en essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées.

"Attendons de voir. Je vais essayer de poser mes marques ici, mais, discrètement. Cependant, il y a un homme que j'aimerais rencontrer ; Le di Medici qui s'opposait avec son compagnon aux deux Agatis. Là où celle qui me connaissait de vue m'a entrainé dans les orties, celui-ci qui ne me connaissait pas, s'est contenté de m'avertir sans la moindre animosité."

Tethnamaï soupira :
Vous vous fiez trop aux premières impressions Archontas.

"Parce que c'est comme ça que ça marche. On voit plus clair dans le jeu de ces gens quand on fait mine de se fier aux premières apparences... Regarde cette charmante Elena..."

Un rire cynique.

Vous n'avez pas de coeur, Archontas.

Giovanni fixa son Ombre et répliqua :

"Il y a longtemps que j'aurais disparu si j'en avais eu un."

Prêt pour scène 2

[Alessio Orsini]

C'est bon pour moi. Prêt pour la scène 2

[Kirk-Tarn-Krun]

Fierenzi était en train de se demander de quoi avait parlé sa relève. Puis il reprit un verre d'alcool avant de se diriger vers le spectacle.

Prêt pour la scène 2

[Iris]

Qu'allait-il donc se passer en Scène 2 ?


Quels intérêts étaient en jeu ? ...


... qui serait encore là pour parler de ce qu'il aurait découvert ?

Chef MJ, tu pars sur la scène 2 avec un nouveau sujet de jeu Chap.1. 2 ? Si oui, je peux te laisser démarrer et verrouiller les précédents (Chap. Zéro et Chap. 1), vous laissant reprendre sur du frais.

A vous !

[Ellis]

On va passer au Chapitre 2 donc pour repartir sur une base plus claire donc je vais fermer ce sujet puis faire un récap de ce qui est passé dans le chap 2 pour relancer la partie =)

[Ellis]

Capitolo 0 : Presentazione Di Clemente

Bievenu à Clémence , la ville qui ne dort jamais.

La ville où tous le monde se déteste. La ville ou les riches se déchirent pour de l'or et la puissance et où les pauvres s'égorgent les uns les autres pour gravir les échelons être mieux vu des riches pour survivre.

Bienvenu à Clémence ou les journées sont belles et fleuries et ou les nuits sont chaudes. , la ville de de la luxure et de la haine, de la colère et de la passion, de la richesse et de l'envie. A Clémence une démocratie est présente mais elle n'est que fictive , masque qui cache les réelles ficelles de deux grandes familles : Les Agati et les Di Medici qui se vouent bien entendu une Haine tenace.

A l'origine de ce conflit bien sur il y a un affront mais désormais il n'est plus vraiment possible de savoir de quel coté il a débuté , désormais la guerre du pouvoir et de la richesse l'a emporté.

A clémence tous est question d'alliance et de choix politique, les nobles sont choisissent leurs camps et les pauvres se rallient à leur cause pour sortir de la misère mais peu d'elu en sorte réellement.
Il est dit également que Clémence est un paradis terrestre que Séléne à créer pour les Hommes , vu de l'exterieur il est vrai que les femmes et les hommes sont généralement tous beaux , la ville éclaire la nuit de mille feux et la journée elle est un mélange de beauté fleurale , de magnifiques architectures et les oeuvres d'arts d'artistes de génies orne certaines maisons ou plaza.

Si vous avez de l'argent , si vous avez des entrées et des contacts à Clémence tous est possible.

Le véritable centre de Clémence est la place de la Signoria, le forum de la République. C'est là que se trouvent le Palazur qui est la résidence des Di Medici et non loin de l'autre coté de la place se trouve le Manoir carmin qui la résidence principale des Agati.

Entre la place della Signoria et l'Alua (le fleuve qui parcourt Clémence), s'élève le Palais des Uffizi (des Offices) qui contient une des premières collections artistiques. Quelques-unes des oeuvres les plus remarquables de cette merveilleuse galerie sont réunies dans une petite salle connue sous le nom de "Tribune". C'est le centre culturel ou les plus grands artistes , artistes en herbes et mécène viennent s'inspirer des génies de leur temps et des temps anciens.

Après avoir traversé l'Alua, sur le Ponte Vecchio, on arrive au Palais Pitti, qui renferme une galerie de tableaux, non moins célèbre que celle des Offices. Le beau jardin Boboli est situé derrière le palais Pitti.

Au nord de la place della Signoria se trouve la place du Dôme, où s'élèvent trois des plus beaux monuments de Clémence: la Cathédrale Di Ombre réputée pour sa taille gigantesque , sa coupole et ses vitraux ainsi que ces célèbres portes de bronzes et d'or. On dit également que celle de l'est, la plus belle méritrait d'être la porte du Paradis.

Clémence la ville de l'art certes mais aussi des Sciences avec l'évolution de la médecine mais aussi des inventions farfelues à l'image des clémentins.

Cependant Clémence connait aussi les bas fonds les plus chauds du protectorat Clémentin , prostitués , drogues , échauffourée , meurtre, vol. La misère crée la necessité et il ne fait pas bon vivre d'habiter trop près des bas fonds où il faut rejoindre des gangs pour avoir un peu de protection relative. Ces bas fonds ne sont pas très grands en proportion de la ville qui compte peut etre dans les 60 000 habitants (entre 40 000 et 100 000 suivant les periode) et de dépeint pas la beauté de la ville.

Capitolo 1 : Le Bal des Ombres

La nuit les ombres dansent , et cette nuit là , la Danza macabra d'un petit génie allait prendre vie au son de sa mélodie. Le théâtre allait lever le rideau sur un bal précurseur de l'odieuse Tragedie qui allait se jouer. Il était en revanche possible de changer la fin de l'histoire , de ré-écrire une fin différente telle était le pouvoirs des enfants des ténèbres et de leurs âme-soeur : Les Tenebrosi

Le bal du Baron Aquino venait de débuter. Le gratin de tout clémence était présent et bien entendu les deux familles Agati et Di Medici étaient présentent. Arbhorrant leurs couleurs bleu et rouge tandis que les familles nobles qui n'étaient pas directement affiliés aux familles portaient des couleurs diverses du vert au violet en passant par le jaune.

En ce lieu se déroulait le meilleur de la grandeur clémentine : L'hypocrisie sous toutes ces formes. Il n'était en aucun cas question de regler les différents clémentins dans la demeure du Baron mais la Haine restait palpable et visuellement les deux familles ne se mélangaient pas. Créeant deux clans et des nobles pour meubler le centre. A cela venait s'ajouter un flots d'ombres , qui semblaient danser meme si elle n'était que des ombres vulgaires... ou bien... en apparance. Les ombres aux lueurs des bougies présentes qui éclairaient la grande salle de Bal et de reception du Baron. Cet escalier en marbre noir qui donnait accès aux balcons et aux mezzanines d'où , tel des fourmis, les nobles grouillaient , s'agitaient, se dandinaient ,...

La soirée n'était pas masqué , pas ce soir , chaque personne savait qui étaient présents.

Alessio Orsini se préparait , un peu tendu par la pression qui s'exercait ce soir pour lui. Il fallait qu'il puisse marquer les mémoires et surtout ne pas decevoir les invités et le Baron , son mécène. Les ombres se mouvaient dans les coulisses , elles dansaient déjà le prologue de la mélodie d'Alessio. Le pianiste Silverio Damassio était présent à ses cotés et remettait son veston correctement, il semblait détendu et adressa un sourire à Alessio.

Giovanni Dafermi lui était invité par son mystérieux ami à connaître la décadence des clémentins et cependant son choix allait de coeur pour les Agati peut etre que cette soirée pourrait lui donner une meilleur vision de son choix. Ca lui permettrait également peut etre de se renseigner sur Clémence et ses nouvelles coutumes , sur peut etre du travail , sur une possible fin de soirée agréable et pleins d'autres choses...

D'ailleur Elena Di Zilioli Di Agati, la belle lunin, fille adoptive des Agati dénotait dans la soirée. La plupart des clémentines étaient habillées de robes très large avec beaucoup d'étoffes , de véritable robe de bal. Elena , elle , comme à son habitude était vétu d'une robe près du corps , rouge , fendu sur le coté qui n'était en rien commune à la mode Clémentine... Elle était principalement avec son cousin Tobia , un des plus virulent Agati , il n'avait jamais caché sa haine profonde contre les Di Medici et il était à l'origine de la plupart des dérapages entre les deux familles.

Carmine Di Medici quand à lui était accompagné de son ami Cesare et de son frère Adolfo. Depuis quelques temps ils étaient inséparable et profitaient des nuits libres et chaudes qu'offraient Clémence. Les dernieres heures avaient été difficile pour Carmine , il avait de nouveaux les idées plus claires.

Fierenzi Cappego lui regardait de loin la belle Elena , pensant mille et une chose à son sujet tandis qu'il avait pour mission de surveiller la Comtesse Agati , assurer sa protection principalement , c est bien pour cela qu'il avait une tenue passe partout et qu'il se cachait dans les ombres des tentures et des colonades.

Semper Fiorzi était venu accompagner Milena Tremaldi. Elle lui avait demandé de venir , lui offrant ainsi la possibilité comme à leurs habitudes de lui trouver un divertissement parmis le gratin clémentin et elle ne pas laisser n'importe qui l'accompagner restant libre par la suite mais si tous les deux ne trouvaient rien d'interessant au moins ils repartiraient tous les deux.

Capitolo 3 : La Traitrise


La ville de clémence , ville des vices et des vertues dissimulées. Ville de l'ombre et de la lumière , parfait équilibre découlant d'une symbiose divine.
Nous reposons la scène sur un évenement tragique suite au Bal des ombres. Tobia avait empoisonné le verre de Cesare Di medici , le droguant pendant quelques jours , frôlant la mort il avait réussit à s'en sortir, la haine de cet acte avait causé beaucoup de tord aux deux familles , la tension politique était des plus palpable.
La belle Leona avait disparu dans les ombres , nul ne sait où son ombre s'est caché.
Carmine , Cesare et Adolfo , les inséparables reignez en maitre du monde sur Clemence , pour eux rien n'avait aucune limite.
Scapin était revenu rendre visite plusieurs fois à Giovanni Dafermi , lui enseignant le pouvoir des ombres et des nébuleuses à lui et à son ombre. Cependant il restait quand même son mentor mais distant des histoires politiques. Giovanni avait eu l'occasion de fréquenter pendant les quelques jours nombre de Di medici. Il s'en était fait... des alliés ? Notemment la belle Eliza Di medici qui lui faisait la cour régulièrement ! Elle lui avait même offert un appartement nom loin du palazur des Di medici

[Thanatologos]

Toujours être dans le camp du gagnant.
Le corsaire, en apprenant le meurtre avait tâché de disparaitre et de se faire oublier pour le restant de la soirée, mais il fallait croire que certains visages, ne pouvaient s'éclipser aussi facilement. Surtout celui de cet homme séduisant. Fâché de l'attitude perfide d'Elena, retiré sur le balcon, c'était là, à cet endroit qu'il avait fait connaissance avec la belle Eliza, toute de bleu vêtue.

A l'écart des regards et des oreilles, les deux jeunes gens avaient fait connaissance et s'étaient jurés de se revoir les jours suivant. Et, en effet, ils se revirent. La belle était charmante et était visiblement sous le charme du mystérieux jeune homme.
Mais Giovanni avait l'esprit ailleurs. Il était en mer… Sur un navire, un galion du nom de Clémence ; et là, point de galanteries qui tiennent. Le corsaire, et non le chevalier, était à l'oeuvre. Aussi, la cours de la dame était éconduite avec respect et délicatesse. Pour autant celle-ci ne semblait guère renoncer...

L'empoisonnement du Medici, la querelle qui avait éclaté et cette tension, si palpable tout au long de la soirée lui avait fait prendre conscience de quelque chose. La vie à Clémence serait difficile s'il ne se méfiait pas et ne faisait pas certains choix politiques. Un pouvoir faible… Le doge et les gonfaloniers ne semblaient pas tenir d'une main de fer ces familles qui se déchiraient. Une ville sans foi ni loi laissée à la merci du pouvoir des influences et de l'argent.

La dame lui avait proposé un petit logement dans les environs du palazzo. Pour le rapprocher, mieux le surveiller? Soit. Quoiqu'il en soit, il n'y serait pas moins vulnérable qu'à la "Volpe". Un présent qui revenait à signer sa sympathie aux Medicis. Ceux-ci se montrèrent plus loquaces et moins froids les jours qui suivirent… La présence de ce jeune homme à proximité du palais familial suffisait à le rendre sympathique.

Quant à Tethnamaï, elle regardait et écoutait. Silencieusement. Scapin aidait Giovanni à exprimer le théâtre de l'Ombre et à l'asynchroniser. Ce petit jeu amusait beaucoup l'Ombre. Elle regardait son maître apprendre, presque naïvement à interagir avec elle. Pauvre Scapin. Eut-il connu a véritable nature de Giovanni, eut-il réfléchi deux fois avant de le traiter avec cette… comment appeler cela? De la candeur? A son âge, cela aurait-été dommage. Le vrai talent de Giovanni, celui qu'il cachait à tous et qu'il n'eut dévoilé à personne pour rien au monde, reposait dans la manipulations des rêves et de l'inconscient. Là était son secret que nul qui fut encore vivant ne connaissait. L'essence de son Ombre. Le rêve. Son arme la plus à craindre.

Ce matin là, le tenebroso relisait les arbres généalogiques de la famille di Medici et de leurs liens, sociaux, politiques ou autres, bref, de toutes les informations qu'il avait tenu bon de retenir des diverses conversations qu'il avait eu avec la famille lors de ces derniers jours. Le soleil était vif sur la cité et son volet était rabaissé laissant apparaitre des strilles de soleil à la fenêtre. Il devait déjeuner avec Eliza. Elle avait dit qu'elle passerait le chercher tout à l'heure. Pensif, il prit la plume, la trempa dans l'encrier et, commença à mettre à jour son registre.

[Eoin Mac Aoidh]

Il y avait eu plusieurs étapes durant cette brève période.
Tout d'abord, la politique, bien sûr. Maintenant, Carmine ne laissait plus sortir ni Cesare, ni Adolfo seuls. En fait, la plupart du temps, ils étaient tous les trois, parfois même avec quelques hommes du condottiere, ses meilleurs. La rivalité avec les Agati n'avait fait que croitre, et ils étaient au bord du conflit ouvert malgré les efforts des chefs de famille.

Carmine, en fait, passait ses après-midi à se préparer pour des fêtes, la nuit là-bas, les matinées à récupérer. Et, parfois, s'entraînait avec Orfeo pour s'améliorer, car nul ne savait quand la guerre allait éclater.
Néanmoins, tout n'était pas rose. Oh, certes, lui, son frère et son amis étaient les maîtres de la jeunesse dorée de Clemente, invités de luxe et prises de choix pour ces demoiselles, mais... étrangement, le jeune homme au béret turquoise restait abstinent. Il avait fait une promesse, et s'y tenait. Il arguait des séquelles de son malaise, le fait de protéger Adolfo ou Cesare, mais jamais ne regardait même une femme, ou plusieurs. A la place, il s'amusait de l'hypocrisie et des mensonges, lâchait des commentaires cyniques avec Lupo, qui retrouvait enfin son maître comme il l'aimait, un seigneur des vérités, sans faux semblant.

Ce même Lupo avait encore des motifs à s'agacer toutefois : Léona. La Lunin obsédait encore Carmine, il voulait la revoir, la sentir contre lui à nouveau, mais... rien, pas de trace, malgré tous les limiers envoyés par Cesare. Seule chose qui avait changé chez Carmine, cette promesse qu'il avait fait cette nuit avec elle, qui brûlait en lui, et qui le faisait brûler par l'absence de la jeune femme, brûler de jalousie. Cela pouvait peut-être émerveiller Adolfo, mais Lupo savait que c'était une grande faiblesse, et la violence donc pouvait parfois faire preuve Carmine avait cette origine : une jalousie incontrôlable. Car il savait ce qu'elle était, et savait que, si elle le voulait, ne se priverait pas avec d'autres. Et, dans ces moments, il s'en voulait terriblement d'avoir fait cette promesse.