[Warhammer - Chapitre 5] Aventures à Altdorf

[Crépuscule]

Sur un petit ton de défi, sans animosité : "C'est parti"

Elle retira sa veste et ôta son serre-taille qui était de trop bonne qualité pour avoir l'air d'une travailleuse. Elle les confia à Romen, lui demandant gentiment s'il pouvait lui tenir.

Se trouvant en jupe de voyage et chemise de lin, et salit un peu sa chemise pour qu'elle paraisse moins récente.
Enfin, elle défit sa coiffure pour quelque chose de moins élégant, un chignon simple et strict.

Dernière touche, elle desserra un peu le cordon de sa chemise au niveau de sa poitrine.

"Ça aussi ça peut servir. . "

Si pas d'objections, elle ira droit à la porte.

[Iris]

Jill considéra les préparatifs, la mine circonspecte, estimant qu'il faudrait un miracle pour que ça fonctionne.

Ce serait plus qu'une prière de Tancrède à Ranald qui serait nécessaire, carrément des offrandes et des suppliques... En même temps, un dieu des voleurs, est-ce que ça tient vraiment compte de tels procédés... tellement honnêtes et bourgeois et classiques ?...


Bref ni avis prononcé, ni commentaire.

[Thalgrim]

Éloïse se dirigea d'un pas décidé vers l'entrepôt et saisit la poignée de la porte, qui s'ouvrit sans difficulté. Peut-être un peu surpris, les autres virent la jeune femme entrer dans le bâtiment.
À l'intérieur, la porte donnait directement sur la zone de travail, le vestiaire consistait en une simple zone sommairement aménagé sur la gauche. Il y avait une douzaine d'employé et l'un d'eux, un grand gaillard qui trimballait un gros quartier de viande vers son établi, s'arrêta en apercevant la nouvelle venue.
"Euh... j'crois qu'tu t'es perdue ma jolie?!"
Son ton et son allure n'était pas particulièrement menaçant, plutôt surpris. Évidemment, en entendant ces paroles, plusieurs autres bouchers tournèrent la tête en direction d'Éloïse.

[Crépuscule]

D'un air un peu timide au début puis avec plus d'assurance sur la fin, pour montrer sa motivation.



"Bonjour, on m'a dit de venir ce soir pour faire une ou deux heures d'essai ... enfin ... je crois que c'était aujourd'hui?

La personne que j'ai vu... aaa moi et les noms .. un homme assez grand et costaud, le cheveux très très court, il m'a parlé de calibrage et aussi surement de nettoyage en attendant et si je fais l'affaire qu'on me montrera d'autres étapes de la transformation.

Après moi je m'adapte, suffit de me montrer une fois. "

Bon, il allait être dificile de se cacher, mais du coup si elle parvenait à être prise à l'essai, elle pourra rester jusqu'à la fermeture et se lier avec le boucher qui la surveillera. Elle en profitera pour observer les lieux de l'intérieur. A la sortie elle parlera avec le dernier boucher et cherchera à sortir avec lui. Ainsi elle pourra l'occuper jusqu'à l'arrivée des autres.

Voilà comment ça on ne traîne pas trop sur la partie solo.

soit tu la fou dehors soit elle et prise, on obtient quelques infos et on fait le plan de groupe. (Sauf si tu as autre chose en tête bien sûr )

[Thalgrim]

Le type avec le morceau de viande interpella un autre boucher qui travaillait plus loin:
"Hé chef, t'as engagé du monde? Ou le patron? Enfin y a une femme là qui dit qu'elle doit faire un essai..."
L'interpellé poussa un soupir en interrompant son travail et rejoignit son collègue. Il était visiblement agacé par l'incident.
"J'ai engagé personne. Et le patron m'en aurait parlé s'il l'avait fait. En plus, vu ses soucis, j'crois qu'il a autre chose à penser en ce moment." Il apostropha un peu rudement Éloïse: "Pourquoi tu racontes des histoires? T'es qui?"

[Crépuscule]

"Bon d'accord j'ai menti, désolé.

Je m'appelle Johanna.
Mon père était boucher. Il est mort il y a quelques mois. Son associé m'a mise dehors sous prétexte qu'une femme ne serait pas capable de bien faire ce métier. Je suis venue à Altdorf pour prouver le contraire. Mais les premiers bouchers que j'ai rencontré ne m'ont pas acceptés.

Tout ce que je demande c'est une chance de faire mes preuves sans autres contreparties. Je ne serais pas un poids mort, je vous le promet.

...
Je ferai tout ce que vous me demanderez sans rechigner. "

[Thalgrim]

À défaut d'être ému par l'histoire d'Éloïse, le chef d'équipe semblait au moins y croire:
"Ouais, triste histoire... Enfin bon, c'est pas l'hospice de Shallya ici, et on recrute pas, donc on peut rien pour toi. L'homme se tourna vers son collègue. "Herman, tu la fous dehors et surtout tu me fermes cette putain de porte à clé! Combien de fois il faudra que je vous le répète? C'est pourtant pas compliqué, vous sortez prendre une pause, vous refermez quand vous rentrez, j'ai pas envie d'avoir de problèmes à causes de vous!"
Après avoir posé son quartier de viande, le dénommé Herman obtempéra en marmonnant dans sa barbe et poussa Éloïse vers la sortie. Arrivé sur le pas de la porte, il lui adressa un bref sourire d'excuse:
"Ben bonne chance, et désolé de pas pouvoir t'aider.... En même temps, même si Berthis est un gueulard, il a raison, on engage pas en ce moment, et avec tous les gens qui meurent de faim en ville, on est pas censé faire entrer n'importe qui dans l'entrepôt."
La porte se referma derrière Éloïse. À quelques dizaines de mètres de là, ses compagnons la virent donc ressortirent du bâtiment, son séjour à l'intérieur avait été de courte durée.

[Crépuscule]

En sortant, Eloïse observe la porte pour voir quel est le système à l'intérieur, il y a-t-il un verrou par barre, une clef déjà sur la porte ou bien chaque boucher semble il avoir une clef (pour pouvoir fermer aprèws leur pause) ?

Eloïse revient vers ses camarades, elle se contenterait de ce qu'elle avait obtenue. Ca aurait pu être mieux mais ça aurait aussi pu être pire, donc pas de regret.
En tout cas, elle s'améliorait en baratin, ce genre de petit exercice n'était jamais inutile pour s'améliorer.

"Bien, j'ai croisé deux hommes, un boucher nommé Herman et celui qui semble être visiblement le chef d'équipe, un certain Berthis. J'ai pu rapidement jugé de leur niveau d'empathie, et il semble en avoir un minimum, je dirais que s'il y a charcuterie de mutant là dedans, ils doivent pas être au courant, je pense que pour faire du haché de mutant il faut être dénué d'empathie.

J'imagine que ce sera Berthis qui fermera tout à l'heure, je pourrais le reconnaitre et venir lui parler, il ne se méfiera pas trop de moi à présent, j'essayera de l'occuper un petit instant que vous puissiez faire ce que vous avez à faire."

Sur quoi, il n'y avait plus qu'à attendre. A l'approche de l'heure de fin (quand les premiers bouchers partiront), Eloïse ira attendre Berthis non loin de l'entrée (pas non plus collé devant, ), à un endroit où elle pourra aisément se montrer ou se cacher (à un coin de ruelle par exemple) et d'où elle pourra interpeller l'homme une fois qu'il aura fermé pour l'attirer un peu à l'écart.

Si chaque boucher semble avoir une clef, on peut peut être s'organiser différemment, à voir ...

[Thalgrim]

La clé est à l'intérieur, et après chaque utilisation, ils sont censés l'accrocher à un crochet au mur. Après, visiblement, certains bouchers trouvent plus simple de laisser ouvert plutôt que de devoir déverrouiller/reverrouiller la porte à chaque utilisation. Et logiquement, ça doit effectivement être le chef d'équipe qui ferme et garde la clé en quittant le travail.

[Crépuscule]

Eloïse transmet l'info de l'utilisation de la clef aux pauses des fois que quelqu'un souhaite proposer autre chose.