Message : # 34943Message
Thalgrim
28 mars 2014, 03:21
Morgan, Tancrède, Éloïse, Jill et Romen (qui s'était peut-être assoupi pendant la planque?) attendirent donc que les bouchers terminent leur journée et quittent l'entrepôt. Le Werksvertiel District étant un quartier industriel, les passants y étaient assez rare, mais nos héros se trouvaient en plus dans une zone où les bâtiments étaient principalement dévolus au stockage et où l'activité battait son plein tôt le matin. En un sens, l'endroit était presque idéal pour une agression, puisqu'il n'y aurait ni témoin, ni habitant proche pour entendre d'éventuels appels à l'aide. Tout à leur observation minutieuse de l'entrepôt de Fleischeir, Jill et Tancrède réalisèrent alors que la nuit venait de tomber que le gros chien noir n'était plus dans les environs, alors qu'il les avait pourtant suivi jusqu'ici depuis le collège de magie. Peut-être était-ce un bon présage pour le reste de la soirée?
Il était environ 19h lorsque les bouchers commencèrent à émerger de l'entrepôt, quittant le bâtiment par petit groupe, visiblement pressé de rentrer chez eux ou en tous cas de se rendre dans un quartier plus vivant. Il fallut encore attendre un long moment que le chef d'équipe fasse son apparition. Un soupir de soulagement parcouru probablement le petit groupe, car il était seul. Manifestement, son caractère ne lui valait pas que des amitiés chez ses collègues. Jill entreprit de le suivre discrètement alors qu'il s'engageait dans une allée non loin du groupe. Alors qu'elle était sur le point de le rattraper afin de l'attaquer dans le dos, elle marcha par mégarde dans une flaque d'eau... Le bruit qu'elle provoqua fut léger, mais néanmoins suffisant pour que l'homme se retourne. Heureusement, Jill fut plus vive que son adversaire et incanta rapidement son sortilège, avant de toucher adroitement son avant bras. L'homme s'écroula sur le sol. La jeune sorcière n'était cependant pas au bout de ses peines, car le boucher sorti de sa léthargie alors qu'elle commençait tout juste à le ligoter. Une brève lutte ponctuée de jurons s'en suivie, durant laquelle Jill prit peu à peu l'avantage grâce à son expérience et aussi certainement grâce au fait qu'elle voyait beaucoup mieux que son adversaire. Les choses furent définitivement entendu quand ses compagnons arrivèrent en courant, et le gourdin improvisé de Morgan sonna le glas de résistance du chef d'équipe. Vu que toute la scène s'était passée dans la nuit, l'homme n'aurait vraisemblablement aucun moyen d'identifier son agresseur, tout au plus pourrait-il rapporter s'être fait tabasser par une femme....
En fouillant l'homme inconscient et maintenant ligoté (et probablement bâillonné/les yeux bandés), nos héros trouvèrent sans mal la clé de l'entrepôt. La victime avait aussi une bourse à sa ceinture, et un esprit avisé (ou vénal) pourrait se dire que pour accréditer la thèse d'une simple agression, il était certainement plus sûr de l'en délester....
Quoiqu'il en soit, bien décidé à percer le mystère de cette sombre affaire de saucisses, le groupe se dirigea vers l'entrepôt et se faufila à l'intérieur. Comme l'avait déjà rapporté précédemment Éloïse, le bâtiment se divisait grossièrement en une zone réduite de travail et un vaste espace de stockage, lui même séparé en deux zones: la plus grande où était suspendues les carcasses et les gros morceaux de viande, et l'autre où était entreposé les produits déjà préparés. Nos héros avaient-ils un plan précis? Concentraient-ils leurs recherches à un endroit particulier? Prenaient-ils des précautions particulières pour éviter de laisser des traces?