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Eoin Mac Aoidh
21 juin 2011, 07:15
Le voyage dans ce noir quasi complet s'était bien mieux déroulé que prévu. Si demain ils avançaient aussi bien, ils serait là-bas avant la dixième heure de marche.
Et lors des haltes, par les tentacules de yochlols, c'est qu'il était bavard le petit homme ! Certes, le sort qu'il lançait était pratique, mais bla et bla et bla... De quoi donner mal à tête à Istlyn, qui était peu habitué à ce qu'on parle autant et pour dire autant de chose. Surtout que durant les patrouilles, il parlait souvent. Si si, par signes, pa de chance pour ces surfaciens.
Un Drow, dans une épopée épique ? Qu'il ne s'en fasse pas, le temps que cela arrive jusqu'à sa cité, l'assassin sera mort depuis longtemps... Bizarrement, peu de vendeurs de livres de la Surface se risquaient en Ombreterre pour faire des affaires. Mais enfin, des réponses.
"Oh si, on sait tous de qui Vhaeraun est le fils... Corellon Larethian. C'est peut-être pour cela qu'il est comme il est, à moitié ilythiiri, à moitié darthirii."
Ce qu'Istlyn voulait dire par là était assez obscur, mais cela tenait sans doute à sa piètre maîtrise du langage commun. Ou cela s'expliquait par le fait qu'il veuille garder une large part de mystère.
"Concernant l'Epreuve de Lloth... Non, je n'y ai jamais eu droit, je n'ai jamais attiré l'attention des Maisons assez jeune pour ça. Il y a beaucoup d'histoires autour, difficile de savoir ce qui est vrai, mais je crois que oui, elles sont personnalisées, même si on retrouve des idées communes à toutes. Le but, c'est de plaire à Lloth, à la place qu'elle destine aux mâles.
Quand au terrible... C'est en partie une question esthétique, c'est vraiment moche un Dothka ; en plus, la transformation est longue et douloureuse, vous pouvez le penser. Ce sont des créatures rongées par la haine et le désespoir, et c'est surtout un symbole d'échec. Ca plus que le reste fait que devenir un Dothka est une malédiction."
Il se tourna ensuite vers Malak.
"Si vous me laissez me reposer quatre klew'kin, je pourrais ensuite veiller le reste."
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC