[Artland 1.1] Chemins du Destin - I - Le rêve

[Iris]

1 - Mabrouk...

En pratique si vous voulez que Peter Lester parvienne à développer son empathie animale, il va falloir que la MJ puisse avoir de l'emprise sur ledit animal et sa psyché, c'est à dire en terme de jeu que Mabrouk cesse d'être un "outil" ou d'avoir des réactions totalement prévisibles et donc décrites par le Joueur ... A terme, l'animal peut ne plus être totalement animal, ce qui signifie qu'il aurait des réactions anormales de courage ou de désintérêt, et en même temps il a une intuition forte de l'endroit où se trouverait Peter, son état de santé etc. Il pourrait également communiquer des informations d'ailleurs... Là, je vous livre les potentialités, mais ça implique de "perdre" le contrôle de l'animal...

Si Peter faisait vraiment l'effort de se concentrer il aurait une impression de flou, de confusion, de chaos.. un chaos créateur dont pourrait sortir des choses imprévisibles, mais incontrôlables. Il pouvait choisir de garder Mabrouk tel qu'il était actuellement, un fidèle compagnon, aimant, impeccablement dressé... ou bien se risquer sur un territoire inconnu...

...

2 - Université

Séraphine Uriel est aussi distraite que Peter Lester : Jonathan Hitsch est chargé de Travaux Dirigé, il est doctorant et non docteur, il s'occupe de faire des tutorats et d'être l'assistant de son professeur de tutelle, lequel, l'honorable Viviane RUSKIN dirigeait le cours de sociologie de la prostitution.... (bien sûr, chaque séminaire est donné par un autre enseignant, mais j'ai la flemme de donner des noms pour des personnes que vous n'irez pas voir et dont vous n'avez rien à faire, je ne les développerais donc que si vous vous intéressez à leurs travaux )

A noter que Séraphine sait qu'il y a toujours des heures de permanence des enseignants, au moins à partir de la rentrée, et dans tous les cas que le secrétariat de la faculté ou d'un département sait comment joindre tel ou tel personne qui y travaille.

...

En tous cas, lorsque Séraphine se présente au secrétariat adéquat et explique qu'elle fait des recherches pour un roman, elle est très bien accueillie par la jeune fille blonde, coupe au carré, cheveux ramenés derrière l'oreille côté droit, quelques taches de rousseur : "Ah oui, ce sont les romans qui m'ont donnée envie de faire des recherches en criminologie ! Malheureusement, dans la recherche, c'est un peu moins palpitant... enfin, on trouve aussi de bonnes surprises et... Vous vouliez écrire sur quel thème ? Vous savez qui vous voudriez voir ? Je peux peut-être vous aider ? "

...

Pendant ce temps à la bibliothèque...

Mince ! Je vois que je suis plutôt... débordée, je croyais avoir bien rempli la fiche de Peter Lester et tout, mais je ne la retrouve pas ?! Bon, heureusement, les stat' principales sont bien sur le forum ! ... Faut que je m'en occupe, idem finir le PJ Istlyn et les sorts d'Arling... Désolée, c'est tout en bas de ma liste de priorité ...

Érudition (200. 2 . 2 . 1 .). connaissance vétérinaire

... Je me trompe ou il est un peu étranger au "jet de Bibliothèque" ?

Peter Lester était... un peu perdu : rayonnages, cote, parquet qui grinçait par endroit, ambiance feutrée... C'était d'un calme tel qu'il pouvait se sentir embarrassé de faire simplement du bruit et il n'était pas du tout au fait de comment fonctionnait la recherche d'ouvrage. Aussi, soit il essayait au hasard, ça prenait du temps et faisait surtout trouver autre chose que ce qu'on cherche, avec parfois de très bonnes trouvailles... soit il essayait de mener une vraie recherche... mais il y avait des armoires pleines de tiroirs mystérieux... Et aussi quelqu'un qui s'occupait des emprunts apparemment et qui rangeait les livres... Déranger l'une ou l'autre des dames ? La première était très âgée, l'autre d'âge moyen, apparemment portée sur le thé, les gâteaux et les discussions souriantes...

...

[rolender]

- Se concentrer sur Mabrouck ? Bien, je vais essayer...

Peter regardait fixement son chien. Rien. En fermant les yeux peut-être ? Non plus. Se concentrer plus fort ? Rien sinon une impression de flou, de confusion et de chaos... *soupir* Il s'apprêtait à demander s'il y avait une méthode à suivre, mais il s'absteint : si c'était aussi simple que ça cela se saurait... Peut-être qu'en posant une question en même temps ? "Mabrouck, qu'est qui te dérange ?" Attente, non rien...

- Je crois que cela ne...

Mabrouck se mit à aboyer soudain. C'était étrange, il n'aboyait jamais sans raison d'habitude... Avait-il brisé sa concentration trop tôt et râté la réponse ? Rha comme c'était frustrant...

Les tours qu'il avait appris à Mabrouck était une chose, mais ils ne représentaient finalement qu'un erzatz de ce qu'il avait toujours voulu : une véritable complicité et communication avec son chien. Bah, il réessairait une autre fois.

- Je n'ai pas réussi cette fois. Je crois que je manque d'entrainement... Ce n'est pas grâve. Des affaires plus urgentes nous attendent comme aller à l'Université de Lettre. Allons-y !




Une fois retourné à l'Université, Mabrouck laissé à l'entrée comme la dernière fois, Peter put se concentrer sur la recherche d'ouvrages dans la bibliothèque... Sauf qu'il ne savait pas par où commencer... Le mieux était de demander à des personnes plus douées que lui. Il se dirigea vers la dame agée : elle devait avoir une plus grande expérience des lieux supposait-il.

- Bonjour madame, auriez-vous l'aimabilité de m'aider un peu ? Je dois avouer que je suis un perdu parmi tous ces rayonnages... Je recherche des livres de criminologie, plus précisément des ouvrages sur les antécédants qui pourraient expliquer pourquoi ou comment un homme peut devenir un baron du crime. Sauriez-vous m'indiquer quels ouvrages consulter ? Merci.

[Kenny]

Comme Peter, n'arrivait à rien :
"Ce n'est pas grave, Liberté ne s'est pas construite en un jour. (on doit le dire, non ? ^^) Essayez de temps à autre quand vous êtes détendu, le plus dur au début, c'est de repousser les limites..."

Cela inquiétait quand même Séraphine que le chien est senti quelque chose de malsain, mais comme elle se protégeait un maximum, c'était peut être normal. Elle abaissa ses barrières psychiques pour sonder l'environnement...

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A l'université à la secrétaire :
"Si vous avez quelques minutes à m'accorder, je veux bien avoir votre avis sur un sujet épineux du roman que je suis en train d 'écrire. Donc voilà, c'est un peu compliqué, mais le sujet de mon livre parle de la croisée des chemins et les conséquences des décisions que nous prenons. J'ai dans l'idée de montrer qu'un homme peut devenir aussi bien un promoteur et mécène qu'un baron du crime, ou bien encore un simple employé des tramways. Pour l'instant ce n'est qu'une simple idée, et j'aurai donc besoin de plusieurs points de vu pour que cela soit crédible. Selon vous comment devient-on un baron du crime ?"

Ensuite : "Il faudrait peut être demander au Dr. RUSKIN la permission mais je souhaiterai peut être rencontrer le professeur qui s'occupe de 'La lutte contre la criminalité organisée' ? Pouvez-vous m'arranger un rendez vous de quelques minutes ?"

[Iris]

1 - Dans la bibliothèque universitaire de Sciences Humaines

Par quelle étrange tour de logique Peter Lester pouvait-il croire qu'une bibliothécaire de 70 ans est forcément de meilleur conseil qu'une autre de 40 ans ? La recherche de livres est-elle un art si complexe qu'il faille 50 ans d'expérience plutôt que 20 ans pour arriver à orienter un visiteur ? Parce qu'à tout prendre, sur la lancée des préjugés, on peut imaginer que "Mamie" pourrait être gâteuse et particulièrement lente pour répondre à une demande ! (Ceci était un message de l'ALuLuP - Association Ludique de Lutte contre les Préjugés)

Le candide Lester était un idéaliste s'il croyait qu'il s'en sortirait aussi bien avec ce genre de question (sérieux, je parle d'expérience, même pas pour embêter le PJ, ce genre de question c'est un coup à se faire tout expliquer avec bonne volonté et n'obtenir pas grand-chose d'exploitable au final... à supposer d'avoir quelque chose !). La vieille dame le regarda avec de grands yeux bleus myopes et perplexes :

" C'est que, vous posez une question un peu trop précise, enfin, nos instruments de recherches n'ont certainement pas... Enfin, allons voir."

Pour commencer donc, Peter Lester passa un quart d'heure avec la gentille vieille dame qui se tenait devant l'armoire listant les mots clefs de la base de données papier, les mots sur des cartons renvoyaient à des numéros de rayonnage ou à d'autres cartons. Il se fit expliquer que la recherche thématique était plus intuitive que la recherche par ouvrage seule, laquelle occupait une autre armoire à tiroir pleine de cote de livres classés par titre pour une armoire, et par auteur ou revue dans une autre. Ensuite, ou plutôt en même temps, il fallait noter sur papier les cotes des rayons et les renvois à d'autres...

" Le mot clef "Baron" ne renvoie qu'à des cotes sur l'histoire de la noblesse, j'en ai bien peur... Pour les crimes, on vous renvoie ici au droit pénal, vous notez bien la cote ? Et là à l'histoire de la littérature, et ici à la psychologie... Il y a aussi des cotes pour des microfilms de revues... voyons dans le registre de quelle revue il s'agit... Ah, il s'agit de publications annuelles de chroniques judiciaires, vous trouverez sûrement des choses dedans... Et puis pour la criminologie, on vous renvoie à la psychiatrie, à la sociologie et au droit... Aussi à des publications dont la cote indique qu'elles ne sont pas ici, il faudrait les consulter dans la bibliothèque de l'université des sciences... Si on regarde la liste des rayons, il y a un petit rayon criminologie, vous notez la cote ? Par contre l'essentiel des livres, pour là comme pour tout se trouve en réserve, il faudra donc faire une recherche sur ce qui vous intéresse et me faire une demande."

" Si vous n'êtes pas étudiant, les livres et périodiques sont à consulter sur place. De toute façon, les périodiques ne sont pas empruntables, tout comme les encyclopédies et autres ouvrages de référence."

" Voilà, bonne recherche !"


Elle laissa probablement un Peter Lester la cervelle confuse, perdu, vidé et qui ne savait plus par quoi commencer !


... Et oui, ça se passe comme ça (dans le meilleur des cas) en bibliothèque...

...

2 - Pendant ce temps du côté du département de criminologie

L'étudiante secrétaire à Séraphine :

" Oh, ça c'est un sujet vraiment étonnant ! Moi vous savez, je travaille sur les voleurs enfants, souvent voleurs à la tire ou cambrioleurs qui servent de guet ou se faufilent dans les cheminées pour ouvrir ensuite aux autres membres de la bande. Les barons du crime, c'est un phénomène assez exceptionnel, souvent la presse en fait tout un tas et il n'y a rien, ou bien ils forcent le trait, comme sur le côté diabolique de certains tueurs qui sont en fait juste mentalement déficient... En tous cas, vu les tendances des études des chercheurs... je serais vous j'essaierais du côté de M. Edward Daemon, il s'occupe ce semestre du séminaire "Lutte contre la criminalité organisée : méthodes, moyens, paradoxes", or qui dit criminalité organisée, dit organisateur, vous me suivez ? Mais il est un peu austère, je trouve en fait qu'il fait un peu peur des fois... En revanche M. Vincent Laurent est beaucoup plus accessible, c'est lui qui s'occupe du séminaire intitulé " Rédemption, Réinsertion et Récidive", il travaille avec le milieu pénitentiaire et connaît bien les parcours qui mènent à la déviance, délinquance ou criminalité. Sinon Mme Andrea Patterson s'occupe de la représentation sociale du crime, ce semestre avec le séminaire "Le mythe du loup-garou : tueurs en série réels et fantasmés" mais elle a aussi travaillé sur la notion de "Milieu", "Pègre", "Underword / Unterwelt", et donc elle doit avoir des choses à dire sur la manière dont on imagine à tort ou à raison, certains types de criminels. "

" J'ai ici leur agenda professionnel, enfin, pour autant qu'ils informent convenablement l'université, ce qui n'est pas toujours une garantie. Sinon vous pouvez attendre la rentrée, ils tiendront leurs permanences dans leurs bureaux à proximité de la bibliothèque universitaire. C'est prévu pour les étudiants, mais il n'y a pas de raison que vous ne puissiez pas poser une question vous aussi."


... plus qu'à choisir... Eh oui, une enquête c'est long, c'est fastidieux, c'est plein de temps lent... par contre, on voit du monde et du pays

[rolender]

Il me semble que tu oublies un détail important Iris, c'est qu'en 50 ans, tu as le temps de lire beaucoup plus de livres qu'en 20 ans, parce que si la dîte bibliothécaire a une once de conscience professionnelle, elle se doit de lire une partie des livres dans ses rayonnages afin de justement pouvoir orienter les élèves au mieux et au plus vite.

Sachant que Peter n'avait pas beaucoup de temps avant le retour de Séraphine, il opta pour une méthode rapide :

• Aller dans le rayon de criminologie : c'était là qu'était logiquement rassemblé le plus de livre sur la criminologie, donc c'était là qu'il avait le plus de chance de trouver son bonheur sans à avoir à perdre du temps à gauche, à droite.
• Chercher parmi les titres des ouvrages trouvés tout mot clé interessant renvoyant au passé d'un criminel (exemple: passé, enfance, origine, âge...). Si par le plus grand des hasards il n'y avait aucun, prendre alors les ouvrages les plus génériques qui seraient aptes à traiter du plus de sujet possible (comme "la criminologie pour les nuls comme Peter Lester" -> parfait celui là, je prend ! )
• Parmi les ouvrages retenus vérifier le sommaire et lire les paragraphes qui semblent les plus interessants.

Voilà, même s'il n'avait pas l'habitude de chercher dans les bouquins, rien n'empéchait d'avoir un minimum de logique et de bon sens !

[Iris]

Eh, de nous deux, qui a passé le plus de temps en bibliothèque et en archives, hum ? Eh ben laisse-moi donc redire que je sais un peu de quoi je parle quand je te dis que tu rêves si tu crois que le personnel d'une bibliothèque universitaire s'amuse à lire les bouquins. Tu confonds avec un libraire, lui, il a tendance à lire ce qu'il vend. En bibliothèque universitaire, les achats sont techniques, spécifiques, pointus et nombreux. Les chances qu'un membre du personnel ait lu quoi que ce soit qui puisse t'intéresser de près ou de loin est infime et improbable parce qu'un bouquin de recherche, si t'es pas spécialisé et accroc, c'est juste incompréhensible et barbant. Dans les bibliothèques de quartier tu as une chance que les bibliothécaires lisent et mettent à part sur une table les dernières acquisitions. Mais ça ne veut pas dire qu'ils les lisent complètement, suffisamment etc. Spontanément, le bibliothécaire n'est pas un chercheur mais un spécialiste (au mieux) des sciences auxiliaires à la recherche, soit les instruments de recherche. Or entretenir une base de donnée, l'alimenter, ranger, répondre aux demandes... eh bien, c'est déjà un job qui occupe pas mal.

Conclusion : objection rejetée.

Encore une fois, une bibliothèque de fac en sciences humaines ne donne pas de réponses comme un instrument de recherche informatique. Dans tous les cas, ne serait-ce que pour être poli envers la vieille dame, Peter Lester avait un minimum absolu de vingt minutes grillées par les explications et l'obligation morale de prendre en note les cotes qu'elle lui donnait, sauf à vouloir passer pour un malappris & rustre, recevant des regards noirs immédiatement dans la foulée qui lui disaient "que fait cet intrus ici ! non mais tu as vu celui-là !"... avec même le risque au pire d'être suivi de loin dans les rayons pour s'assurer qu'il ne déchirerait ou volerait pas les livres !

• Se rendre au rayon criminologie : OK. Là, ça impliquait d'abandonner d'office ce qui pouvait se trouver en réserve. Les rayons ne sont que la partie visible de l'iceberg.
• Chercher des mots clefs : passé, enfance, origine, âge. Négatif, y'a à peu près zéro chance que ça figure dans un titre en criminologie. Dans le meilleur des cas tu peux trouver des travaux sur la pédocriminalité ou la délinquance infantile.
• Sommaire : ... Sur la délinquance infantile et adolescente ? Il y avait des chapitres visant à définir le phénomène, des statistiques décortiquées, des considérations méthodologique sur les manières d'enquêter et de mener des recherches sur la question, des réflexions sur les milieux familiaux, des thèses contradictoires sur l'influence des parents et du milieu, des réflexions contradictoires (si on croise les livres et qu'on ne lit que les titres de chapitre) sur le rôle de la culture, des travaux sur la prévention, sur le rôle de la morale, sur la figure du père, sur la question de l'autorité, des statistiques sur le types d'incivilité, délits et crimes (probable que la différence est techniquement un peu floue pour Peter), l'éventail des peines, des mesures spécifiques à la réinsertion, les taux de récidives après telle ou telle mesure, des rapports proposant de nouvelles lois... (et plein d'autres mais je fatigue à énumérer les chapitres ou livres possibles au sein du thème).

Faut bien comprendre, Peter Lester entreprend une recherche de synthèse sur un sujet marginal. Cela signifie que s'il veut vraiment aboutir à quelque chose en bibliothèque, le temps à fouiner se compte en jours. L'origine des barons du crime, c'est un sujet qui nécessite (pour une recherche savante) de croiser des données de recherches qui ne touchent au sujet que de manière marginale, rassembler les infos éparses, les analyser et en tirer des conclusions. Quand je dis "quelques jours", c'est pour avoir un survol de l'état de la recherche sur la question et être donc familier avec les domaines & thèmes utiles. Mais il est humainement impossible d'arriver par magie à une soudaine réponse complète par ce biais. Dans tous les cas, espérer une réponse à la va-vite en une demi-heure chronomètre en main, c'est faire chou blanc. Et je ne dis pas ça pour déprimer le PJ, mais parce que c'est vraiment comme ça que ça se passe (je pratique assez je pense pour avoir une bonne idée du problème et des données temporelles).

Edit : Criminologie pour les Nuls, aucune chance, c'est une bibliothèque universitaire ! Sinon, les ouvrages généraux, il y a bien des pavés de 900 pages "Introduction à la criminologie". Le chapitrage indique : histoire de la discipline, méthodologie, les grands courants, les domaines (victimologies, police scientifique, pénologie,...)... Pour trouver des "jeunes" là-dedans, il faut chercher dans l'index, et penser à chercher à "juvénile" ou "infantile" ou "mineur". L'essentiel des renvois portait sur de la pénologie avec la question de la responsabilité pénale des mineurs et les statistiques sur la part des jeunes dans la population criminelle & délinquante, avec le type d'infractions commises, là aussi des statistiques commentées. Est-il besoin de signaler que les "introductions" c'est souvent traître et qu'elles s'adressent à des gens qui sont prêts à digérer un langage dont une bonne partie du vocabulaire n'est pas familier du commun des mortels ? (vécu)

...

[Kenny]

Séraphine à la secrétaire.
"Comme je vous le disais je suis en pleine recherche, je ne peux pas attendre la rentrée pour finalement me rendre compte que mon idée était absurde, vous comprenez... Vous seriez bien aimable de me permettre de rencontrer M. Edward Daemon dans un premier temps, et ensuite M. Vincent Laurent, leur 2 points de vue seront surement très instructifs."

Donc elle avait eu les information : "Merci, vous avez été d'une grande aide. Puis-je avoir votre nom ? Histoire de vous glisser un clin d'oeil, dans les remerciements de mon prochain livre ? "

[rolender]

Comme Peter semblait très mal parti et qu'il avait sous-estimé la difficulté de la tâche à accomplir, il en vaint à la conclusion que le meilleur moyen d'avoir une réponse rapide était de demander leurs avis aux spécialistes du domaine. Il espérait que Séraphine donc parviendrait à ses fins.

Dans le cas contraire, il décida de relever les noms des auteurs de tous les livres de criminologie qu'il pouvait trouver, grâce aux références gentillement données par la dame âgée, ainsi que les adresses des imprimeries. Effectivement, trouver les adresses des écrivains dans les livres est impossible, cependant dans tout livre, on se doit de trouver l'adresse de l'imprimeur.

Peter se disait que parmi tous ces auteurs, certains devaient être des professeurs de la présente université et comme les brochures devaient contenir tous les noms des professeurs, il serait facile de les repérer.

Parmi toutes les adresses d'imprimeurs recueillies, il retiendrait en priorité celle qui se trouve à Liberté, tout simplement parce que cela sera plus rapide d'y aller et les auteurs ont plus de chances d'être des locaux dans ce cas (entre autre les professeurs). Il devrait être possible après de se rendre à ces dîtes imprimerie et de leur demander les adresses des auteurs avec le bon vieux truc du livre à écrire de Séraphine. Une fois ces adresses obtenues, on devrait pouvoir selon les cas se rendre sur place ou bien envoyer une lettre pour obtenir les réponses à nos questions.

[Iris]

1 - Peter Lester

Mais les imprimeurs n'ont aucun rapport avec les auteurs ! Ce sont les maisons d'impression, les éditeurs donc, qu'il faut contacter. Leur adresse figure effectivement sur l'ouvrage, mais si Peter note celle de l'imprimerie, qui figure également, il n'ira pas loin.

... Euh, vous n'aviez pas renoncé à demander RDV à la police à cause du temps que prenait la démarche ? ... enfin, là aussi ça en prend du temps ! ... en fait, toutes les investigations prennent du temps, c'est inévitable, une enquête c'est un temps lent avec des errements...

Peter Lester notait consciencieusement plusieurs adresses et n'allait pas tarder à se rendre compte que Séraphine arrivait dans la bibliothèque après avoir mené sa mission à bien.

2 - Séraphine

L'interlocutrice charmante : " Mon nom est Alice Aprile, mais si vous me remerciez pour juste ça, vous aurez des pages et des pages de remerciements à mettre dans votre roman !"

" M. Edward Daemon est toujours difficile à joindre, je crois qu'il fait exprès de ne pas nous donner son emploi du temps. Vous pouvez lui demander un RDV, ce que je transmettrais la prochaine fois qu'il passera, et il passera forcément pour récupérer le nombre de ses étudiants inscrits ou d'autres papiers qui l'attendent ici dans son casier. Sinon il passe régulièrement à son club, le "Hyde Club", c'est très chic et exclusif, je ne suis pas sûre qu'on puisse y entrer sans invitation, mais il y a forcément un accueil et une salle d'attente pour les visiteurs et la possibilité de le joindre là-bas. C'est d'ailleurs ce qu'il nous conseille s'il y a une urgence, lui faire porter un courrier là-bas."

" M. Vincent Laurent nous a donné à peu près son agenda professionnel. Il repassera ici normalement en fin de journée, et il a un créneau d'ici deux jours, il devrait venir à l'université de toute façon, je peux essayer de vous placer un RDV à ce moment là. Cela vous conviendrait-il ? A quel nom dois-je mettre le RDV ? Ce serait pour 14h. "

...

Peu après Séraphine pourrait retourner à la bibliothèque pour trouver le pauvre Peter Lester, agressé par l'ensemble du fonctionnement d'une recherche en bibliothèque, monde feutré et implacable !

...

[rolender]

Peter se rendit compte qu'il faitsait fausse route en prenant les adresses d'imprimeurs et se rabattit sur les adresses des éditeurs. Cela fera une étape de moins pour joindre les auteurs, c'est toujours autant de temps de gagner. Mais où allait-il chercher des idées aussi géniales ? Il s'étonnait lui-même des fois... A croire qu'un gentil ange gardien veillait sur lui. ( )

Si jamais Peter avait le temps de finir avant le retour de Séraphine, il en profiterait pour essayer de classifier ses données en fonction du nombre d'auteurs par éditeur, ainsi que par proximité. Il essaierait d'en déduire un chemin à suivre pour aller dans le plus d'éditeurs possibles afin de pouvoir toucher le plus grand nombre d'auteurs possibles.