TdF Chap. 1 - Un fief paisible

[Iris]

Aleth s'attendait à... eh bien... une réaction ?... enfin, ... quelque chose... ?... au moins qu'on lui dise qu'elle délirait complètement ?.. Elle était prête à se faire sermonner sur son excès d'imagination, son inexpérience et tout, ou bien à un "peut-être, mais nous avons trop peu d'éléments pour nous faire une idée"... Là... elle ne comprenait pas.

Elle garda un silence circonspect et entendit en tombant des nues la réaction de son oncle. Sa satisfaction était tellement inhabituelle par rapport à son humeur chroniquement maussade qu'elle... A vrai dire elle ne reconnaissait personne et n'était pas loin de se sentir traitée ... pas tout à fait comme une étrangère... mais pas tout à fait non plus comme une personne de la Maison...

Une seconde Aleth se demanda si la comparaison avec une louve serait encore valable quand Tristifer connaîtrait ses projets relatifs à la restauration du septuaire et à la mise en place d'un dispensaire...

Il lui semblait... qu'elle assistait à des bribes de discussions qui n'étaient compréhensibles que lorsqu'on savait à quoi elles faisaient référence. Elle supposa qu'on avait parlé d'elle en son absence. Rhéomar son père aurait sans doute dit qu'elle était trop jeune pour... pour quoi ?... pour l'objet de leur débat... Et Guenièvre sa mère était hostile à un projet de Tristifer... qui pouvait impliquer... là aussi, les clefs lui manquaient. Aleth n'avait rien dissimulé aujourd'hui, elle ne s'était pas conduite de façon inconvenante. Rien dans l'affaire du ménestrel potentiel espion dont il était question ne pouvait justifier que sa mère insistât pour qu'elle ne se fît pas passer pour... pour quoi ?... toujours hors d'atteinte.

Mère était partie... avec un regard qui insistait... sur quelque chose qu'elle ignorait, la regardant sans expression. Pourquoi se comportait-elle si froidement ? Aleth n'avait rien fait de mal !.. une telle distance, si constante était presque blessante.


A présent elle était encombrée d'un verre de vin dont elle n'avait que faire. Il restait son père et son oncle. Elle avait tout dit. Elle n'avait aucune raison de parler, et surtout pas de se réjouir de la réaction bizarre de Tristifer. De toute façon, le "Conseil des Trois" avait apparemment déjà parlé d'elle et n'avait pas jugé bon de lui en faire part. Il était tout à fait possible qu'ils veuillent gérer l'affaire seuls, en la tenant à l'écart, quand bien même elle avait rapporté le problème.

Immobile, elle attendait la suite, ou bien seulement d'être congédiée, "merci jeune fille, maintenant on va discuter entre grandes personnes"...

[DukeTogo]

"Oui, ma fille a grandi." ajouta son père en la regardant fièrement.
"Comment on vérifies ça?" demanda-t'il à la cantonade.

"Faisons simple. Tu n'auras pas oublier que je vois ce troubadour demain à l'aube. Et bien lady Aleth pourrait le recevoir avec moi. Bon, à vrai dire, je ne vois pas pourquoi quelqu'un nous espionnerait, mais supposons... Nous devrions savoir pour le compte de qui."

Rhéomar acquiesçait.

"Demain, vous et moi, ma chère nièce?", demanda Tristifer. Et d'aviser le verre qu'elle n'avait pas touché. "Et goutter donc cela, ma chère, c'est notre vin, notre sang".

Rhéomar inspira comme s'il était fatigué du numéro de son frère...

[Iris]

"Oui, ma fille a grandi." ajouta son père en la regardant fièrement.

Aleth, déconfite par la réaction incompréhensible en l'état pour elle de sa mère était soulagée de voir une expression bienveillante et même fière chez son père, se détendit un peu et se permit un léger sourire en retour.

"Faisons simple. Tu n'auras pas oublier que je vois ce troubadour demain à l'aube. Et bien lady Aleth pourrait le recevoir avec moi. Bon, à vrai dire, je ne vois pas pourquoi quelqu'un nous espionnerait, mais supposons... Nous devrions savoir pour le compte de qui."

Elle écouta son oncle qui... débordait d'enthousiasme ?... Lui non plus elle ne le comprenait pas... Comment concilier le personnage qu'elle voyait avec celui qui terrorisait le pauvre Mestre Corwyn ?...

En revanche elle était d'accord sur l'essentiel et acquiesça aussi, sans même y penser. Elle n'avait pas idée de qui pouvait vouloir espionner le domaine ou seulement le port en particulier, mais l'identification de ce potentiel commanditaire était important.

"Demain, vous et moi, ma chère nièce?", demanda Tristifer.

Ma chère nièce ?... comment était-elle devenue sa chère nièce ?... encore une fois... non vraiment... son oncle figurait parmi les personnages les plus étranges qui soient. Elle acquiesça, d'un côté heureuse d'être jugée digne de pouvoir connaître la suite des opérations, de l'autre... perplexe... avec l'impression d'avancer à tâtons, en aveugle, avec beaucoup de choses qu'on ne lui disaient pas... et qui la concernaient... pourvu que ce ne soit pas un mariage ! Elle n'était vraiment pas pressée d'y venir !

Et d'aviser le verre qu'elle n'avait pas touché. "Et goutter donc cela, ma chère, c'est notre vin, notre sang".

Sourire poli qui n'était sans doute pas plus convaincant que ça, la faute à tout ce qu'elle pensait et qui la troublait..., elle but une gorgée... Ah, et puis... l'association du sang au vin, c'était un peu écœurant aussi... légèrement cannibale... En outre... elle le connaissait ce vin, elle avait grandi avec... Tristifer en buvait vraiment beaucoup... Au moins le vin avait-il la vertu de lui humecter le gosier, et la ramener un peu plus au présent, elle qui était un peu perdue dans ses considération.

" S'il était intéressé par le port, cela peut être pour le commerce ou pour la guerre. En identifiant nos partenaires et nos rivaux dans ces deux domaines, nous aurons peut-être déjà des éléments de réflexion. "

" Waters lui donne une origine dans les terres de la Couronne... il aurait dès lors possiblement suivi la Route de la Rose pour se déplacer dans le Bief. C'est un long voyage... Il ne pourra pas inventer entièrement les lieux qu'il a visité, il risque trop d'être pris en défaut au détour d'une conversation alors que tous les voyageurs sont inévitablement interrogés sur les lieux qu'ils ont visité. Sa bâtardise est censément déjà un masque et son métier de ménestrel une couverture, nul besoin de créer des mensonges supplémentaires pour détourner l'attention en créant un risque d'être pris en défaut. J'entends par là que le faire parler sur les nouvelles qu'il a obtenue, et nous intéresser à ses voyages, quand bien même il éviterait de nous parler des lieux importants tels que son domaine d'origine ou ceux qu'il a déjà visité pour une mission, nous permettrait d'avoir peut-être quelques idées. Surtout si les données croisent celles de notre liste relative à nos alliés et rivaux."

" Il est possible que nous demeurions malgré cela dans le brouillard, mais il faut bien commencer quelque part..."

" J'ai l'impression par ailleurs que l'homme, ce Gareth Waters, ne se maîtrise pas toujours. Emporté par l'émotion, il parle beaucoup, avec une certaine morgue... il pourrait suffire de l'inviter à s'exprimer, sur tout type de sujets, un peu au hasard, et aviser de sa réaction, de son intérêt ou de ses incohérences. "

A vrai dire, c'était un peu la méthode "pèche au hasard", qu'elle pratiquait malgré elle avec Tom Le Bref...

En l'état, et compte tenu du fait que la discussion démarrerait à l'aube, Aleth estimait utile d'être à peu près d'accord sur le mode opératoire... Elle manquait d'expérience en matière d'interrogatoires subtils et souhaitait amortir le plus possible le risque de cafouillage ou de comportements suspects.

" Comment présenterez-vous ma présence ? ... Cet homme n'a aucune estime pour vous je le crains, et vu la manière dont il s'exprimait à votre propos devant moi, je me demande si ma présence, sans justification, ne sera pas considérée comme étrange en le mettant sur la défensive."

[darkbaron]

Les Bartheld étaient tout sourire de voir que le troubadour appréciait visiblement leur pieuse marque de respect à son égard.
"Oh mais faites voir, vous êtes blessé, on dirait. Et votre gilet, là, est déchiré. Allongez-vous, que je vois si vous n'avez rien de cassé. Et laissez nous votre gilet aussi. Mon chéri, dit-elle à son mari, amènes moi de l'eau chaude et un torchon, s'il te plait."

Inutile de dire que le ménestrel fut quelque peu gêné, à la fois de devoir encore entendre parler de son agression et d'être en plus obligé de se dévêtir devant des inconnus, mais il ne pouvait pas refuser la main charitable que ces bonnes gens lui tendaient avec si bon cœur. Quel genre d'homme pourrait refuser l'aide précieuse d'hôtes si chaleureux ? Aucun homme digne de ce nom, c'était certain...

Gareth se rendit compte que les Bartheld échangèrent un long regard. Visiblement, ces gens n'étaient pas des habitués des belles manières et du beau verbe. Et puis il posèrent sur lui un regard calme et bienveillant, un regard qui le fit sentir comme... nu. Ces gens étaient des gens simples, des gens qui ne faisaient pas semblant.

Le regard du couple déconcerta l'artiste. C'était si... étrange de les voir ainsi, toujours aimables et souriants, même avec de parfaits inconnus. En regardant autour de lui, une question lui vint à l'esprit : en effet, il se demandait si un couple aussi charmant avait des enfants. Il s'abstint toutefois de la poser parce qu'il semblait évident que ce n'était pas le cas. Or, il n'avait pas envie de prendre le risque de les blesser.

Il préféra donc aborder avec eux d'autres sujets moins risqués qui l'intéressaient tout autant, sinon davantage.

"Vous connaissez bien Cecily ? Que fait une fille du Nord dans ce domaine ? Elle ne m'a pas parlé de son métier..."

[Maëlys]

Répondant à Orell, Béric se fit une fois de plus concis, il n'aimait pas y aller par quatre chemins :

"Si je t'en parle avant c'est que ta voix compte justement et je ne suis pas le seul à avoir voix au chapitre.
Depuis que Tristifer a mis en place ça la situation se dégrade et ne cesse de se dégrader, et si cela continue ainsi il y aura bientôt plus de bandits et de truands que d'habitants dans la région.
Si il veut garder ses hommes pour les vignobles soit, qu'on réduise l'effectif mais que ceux qui restent soient au moins bien formé et efficaces pour ne pas être la risée du domaine, déjà que les hommes sont quasiment aussi moelleux que son vin...
Il est grand temps que la justice retrouve une place correcte et que chacun ai à assumer ses actes."

[DukeTogo]

Rhéomar laissa Tristifer et sa fille ensemble, après lui avoir doucement enlevé le verre de vin des mains.

"Votre mère pourrait revenir, lui glissa-t'il d'un ton de complicité. Et toi, je te passe ta consommation par trop fréquente mais si tu entraines ma fille sur ce terrain, ce n'est pas à Guenièvre que tu auras affaire mais à moi."

Tristifer eut une mimique qui pouvait prêter à sourire. Disons qu'il se comportait comme si l'épouse de son frère était quantité négligeable. Mais la mine sérieuse de Rhéomar le dit répondre "Oui, oui, bien, d'accord."

" Comment présenterez-vous ma présence ? ... Cet homme n'a aucune estime pour vous je le crains, et vu la manière dont il s'exprimait à votre propos devant moi, je me demande si ma présence, sans justification, ne sera pas considérée comme étrange en le mettant sur la défensive."

"Ah ma chère nièce, ce que me chaud l'estime que l'on peut avoir pour moi. Je n'ai pas a être aimé, c'est le rôle de mon frère. Quand à vous présentez, vous n'y pensez pas. Chez moi, je n'ai pas à justifier quoi que ce soit. Il répondra à nos questions sans détour ou sera chassé du domaine, c'est aussi simple que cela. Ceci dit, je continue d'espérer qu'il ne soit pas là à la solde de je ne sais qui. Je l'ai vu se jeter sur mes cerfs d'argents comme s'il se fut s'agit d'un dragon d'or! Un espion qui perçoit déjà un salaire ne salive pas autant pour une petite somme. L'homme est instruit, il est vrai, mais me semble fauché. Et s'il n'est pas celui que vous craignez qu'il soit, j'aurais un travail pour lui, je pense..."

[DukeTogo]

Endurance Gareth 3D : 1+2+1 = 4
+ Premiers soins d'Ayleth Bartheld = 17
Gareth récupère 1 point de santé. Nouveau jet à faire après une bonne nuit de sommeil...

L'épouse Bartheld s'appliqua à nettoyer les bleus de Gareth, qui apprécia ses bons soins.

"Vous connaissez bien Cecily ? Que fait une fille du Nord dans ce domaine ? Elle ne m'a pas parlé de son métier..."

Ce fut Davan qui répondit :
"Non, pas très bien. Je crois qu'elle est arrivé ici par la mer il y'a quelques années, après que la rébellion des Fer-Nés ait été matée. Quand à ce qu'elle fait..." Davan n'avait pas tellement envie d'en parler, semblait-il. Gareth insista aimablement, avec tact.

Convaincre 4D : 4+3+2+2 = 11

"Et bien, je crois qu'elle vivote. J'ai l'impression qu'elle dirige un groupe de garçon pas très malins. Je pense que c'est un fille bien quoiqu'il en soit." sera tout ce qu'il pourra obtenir comme informations.

"Et vous, combien de temps comptez vous rester ici? Waterford est un endroit paisible.
- Sauf jour de marché, précisa Ayleth
- Oui, sauf jour de marché", repris Davan.

[DukeTogo]

"Si je t'en parle avant c'est que ta voix compte justement et je ne suis pas le seul à avoir voix au chapitre.
Depuis que Tristifer a mis en place ça la situation se dégrade et ne cesse de se dégrader, et si cela continue ainsi il y aura bientôt plus de bandits et de truands que d'habitants dans la région.
Si il veut garder ses hommes pour les vignobles soit, qu'on réduise l'effectif mais que ceux qui restent soient au moins bien formé et efficaces pour ne pas être la risée du domaine, déjà que les hommes sont quasiment aussi moelleux que son vin...
Il est grand temps que la justice retrouve une place correcte et que chacun ai à assumer ses actes."

Convaincre/Persuasion 3D : 6+3+5 = 14

"Hé, tout doux, Béric. C'est d'accord, j'en parlerais aussi à Rhéomar..."

Le diner des deux générations de guerriers touchant à sa fin, Kieran Orell prit congé et alla, cahin caha, se coucher.
Béric lui n'était pas fatigué, et ce qu'il avait dit à l'ancien grognard de son lord semblait l'avoir gonflé à bloc...

[darkbaron]

"Et bien, je crois qu'elle vivote. J'ai l'impression qu'elle dirige un groupe de garçon pas très malins. Je pense que c'est un fille bien quoiqu'il en soit." sera tout ce qu'il pourra obtenir comme informations.

"Et vous, combien de temps comptez vous rester ici? Waterford est un endroit paisible.
- Sauf jour de marché, précisa Ayleth
- Oui, sauf jour de marché", repris Davan.

La réponse du tisserand au sujet de Cecily troubla le musicien à un point qu'il n'aurait jamais soupçonné : "un groupe de garçons pas très malins" ? C'était une bien curieuse façon de parler. Cecily était-elle donc la cheffe d'une bande de malandrins ? Non, cela ne se pouvait... Il se refusait à y croire et pourtant... Pourtant, en y réfléchissant, ça expliquait bien des choses, comme l'attitude des trois rustres quand elle leur a adressé la parole. Pourquoi auraient-ils écouté une jeune femme et pris la fuite sans demander leur reste si cette dernière n'avait pas une certaine réputation dans le coin ? Qui était-elle vraiment ? Tant de mystères...

Il préféra s'abstenir d'aborder de nouveau le sujet et répondit calmement à la question du couple en souriant.

"Je compte rester quelques jours afin de gâter les oreilles du seigneur et de sa cour. De plus, Tristifer veut me voir, bien que j'en ignore les raisons. Je pense également jouer sur la place publique afin que chacun puisse profiter de mes tours et de mes chants. Les gens ont besoin des baladins, saltimbanques et troubadours pour leur apporter un peu de joie dans leurs vies difficiles. Je resterai sans doute tant que je serai bien accueilli par les habitants et reprendrai ensuite les routes, comme je l'ai toujours fait. C'est ainsi qu'est ma vie. Je suis tel un chevalier errant, ayant pour seule véritable arme mon luth."

À l'instar de beaucoup d'artistes ou d'individus qui se considéraient comme tels, Gareth avait en effet une image de lui assez fantaisiste.

[Iris]

Un sourire reconnaissant à l'adresse de son père, par contre elle ne comprenait toujours pas à quoi jouaient ses parents. Manifestement il allait y avoir un conciliabule privé et les décisions prises seraient sans doute sans appel.

Rhéomar son père, parti, elle restait seule avec son oncle... ce qui n'avait pas dû lui arriver souvent, et elle n'était pas sûre de pouvoir se souvenir avoir bénéficié jamais de réponses aussi complètes que ce soir. Elle se demandait s'il négligeait les "enfants" en général, dans ce cas, c'était une promotion inattendue qu'elle recevait mais qui lui paraissait encore bien fragile, susceptible de se déliter à la moindre erreur d'appréciation ou inconséquence.

"Ah ma chère nièce, ce que me chaut l'estime que l'on peut avoir pour moi. Je n'ai pas a être aimé, c'est le rôle de mon frère. Quand à vous présentez, vous n'y pensez pas. Chez moi, je n'ai pas à justifier quoi que ce soit. Il répondra à nos questions sans détour ou sera chassé du domaine, c'est aussi simple que cela. Ceci dit, je continue d'espérer qu'il ne soit pas là à la solde de je ne sais qui. Je l'ai vu se jeter sur mes cerfs d'argents comme s'il se fut s'agit d'un dragon d'or! Un espion qui perçoit déjà un salaire ne salive pas autant pour une petite somme. L'homme est instruit, il est vrai, mais me semble fauché. Et s'il n'est pas celui que vous craignez qu'il soit, j'aurais un travail pour lui, je pense..."

Aleth ne savait quoi penser. Elle aurait pu tenter de défendre sa thèse en répondant que l'espion trop bien payé ne serait pas crédible en itinérant, ou que la rapacité était indépendante de la fortune réelle, mais cela aurait été de l'acharnement et n'aurait rien apporté au débat. Qu'elle fût admise à l'interrogatoire était déjà un progrès sensible, il faudrait admettre qu'elle pût se tromper... Mais un emploi ? Ce ménestrel, même innocent, restait un individu insolent... qu'elle était prête à parer de bien des défauts supplémentaires :

" Un emploi ? Pour lui ? Même s'il était innocent, ça ne lui confèrerait pas des qualités autres que celles de la pratique de la musique."

Et Aleth avait du mal à imaginer son oncle vouloir un fond sonore pour travailler.

...