Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie [Acte I]
- Amnèsya
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Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
Comme a son habitude, Serah participa établir le campement, à parquer les bestiaux. Elle s'occupa aussi de brosser un peu Taser... Depuis le pont, elle s'était un peu laisser aller... Maintenant que son psychisme s'était un peu calmé, elle reprenait ses automatismes. S'occuper des bêtes, s'occuper du matériel... histoire que l'un ou l'autre ne fasse pas défaut...
Lorsque tous serait pret, si le jour le permettait encore, elle irait un peu tirer à l'arc, histoire de ne pas se rouiller.. Sinon un peu d'ocarina pour changer, cela ferait du bien
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Lorsque tous serait pret, si le jour le permettait encore, elle irait un peu tirer à l'arc, histoire de ne pas se rouiller.. Sinon un peu d'ocarina pour changer, cela ferait du bien
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C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
- Iris
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La clairière
Fin d'été et dernières fleurs dans la clairière aux buissons de myrtilles, très nombreux, mais ce n'est pas la saison.
La lumière déclinait et les rayons dorés glissaient au travers des feuillages, avant de disparaître tandis que le ciel glissait dans des nuances bleu-mauve, et de plus en plus sombre, ne laissant bientôt que le couvert des étoiles.
Au cours de la nuit, il y eu une moment de brève mais intense précipitations, durant une demi-heure environ, dont la soudaineté ne manqua pas de réveiller l'essentiel du groupe, et puis tout s'arrêta, pour laisser la forêt de nouveau très calme, avec ses cris de rapaces nocturnes et les raclements de sabots ou les ébrouements des caernides.
La lumière déclinait et les rayons dorés glissaient au travers des feuillages, avant de disparaître tandis que le ciel glissait dans des nuances bleu-mauve, et de plus en plus sombre, ne laissant bientôt que le couvert des étoiles.
Au cours de la nuit, il y eu une moment de brève mais intense précipitations, durant une demi-heure environ, dont la soudaineté ne manqua pas de réveiller l'essentiel du groupe, et puis tout s'arrêta, pour laisser la forêt de nouveau très calme, avec ses cris de rapaces nocturnes et les raclements de sabots ou les ébrouements des caernides.
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Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
Le matin au réveil, Lockhyel ira faire un tour des lieux comme à son habitude en cherchant à repérer des traces de ce qui a pu être à l'origine de l'agitation nocturne.
Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
"Pourquoi pas je peux lui en parler, au final ont à déjà un groupe plutôt organisé. Une arrière garde, une avant garde, des combattants de tout genre.Cialf a écrit :- Tout à fait professionnel. Tu te souviens de ce que je t'ai dit cet après-midi? Les sœurs sont parfaitement coordonnées, elles ont de plus en plus l'habitude de travailler avec Lockhyel, c'est l'équipe de choc du groupe. Raen, pour ce que j'ai vu, il a l'habitude de travailler en indépendant et si nous sommes attaqués par-derrière, il saura quoi faire. Le point faible du groupe... Bon, pour parler franchement, c'est Anaïs et moi. Si nous sommes attaqués, je ne sais pas où elle va se placer ni comment tu vas nous couvrir. Je n'ai pas envie de lui casser la tête en faisant des moulinets, tu vois. Il faudrait que tu parles avec elle et Lockhyel pour que nous fassions un exercice d'alerte.
Je le laisse réfléchir.
- On pourrait faire ça avec Prêle, elle est très calme et elle ne s'inquiétera pas de nous voir hurler et gesticuler. Je préfère te demander à toi parce que j'ai l'impression qu'Anaïs me fait moyennement confiance... Bon, elle pense de moi ce qu'elle veut, mais si je reviens avec sur ma feuille "Mission réussie, client tué", ma carrière de mercenaire en Reizh est mal partie. Tu peux lui dire ça.
que toi et Anaïs n'ayez rien de particulier à faire à par garder les bêtes et protéger vos vies, et bien ça ne me semble pas anormal.
Il est même mieux de ne pas gêner les combattants, si ils savent qu'ils peuvent compter sur nous pour ne pas être au milieu et pour faire office de renfort, cela devrait les combler.
Il n'y a rien de pire que les civils dans un combat.
Mon rôle à moi est utile et peu prestigieux à la fois, j'abat l'ennemi à distance et je sers de relais entre l'avant et l'arrière du groupe, mes flèches soutenant celui qui en à le plus besoin.
Votre rôles serait donc de contenir un peu toutes les bêtes pour qu'elles ne s'enfuient pas et ensuite d'aider en cas de surnombre ou d'assaut d'un autre coté. bref de servir de réserve. Depuis toujours les femmes, et dans ton cas les blessés doivent aider les autres en ne prenant pas de risques. Ont se bat plus librement quand ont ne doit pas protéger activement quelqu'un."
Il est vrai qu'aucune organisation n'avait été spécifiée pour le groupe.
"Mais je pense que plus simplement tu devrais soulever le sujet au prochain bivouac, et j'abonderai dans ton sens.
Ainsi Anaïs ne s'y opposera probablement pas, et tu gardera le mérite d'y avoir pensé.
Cela ne changera rien pour les combattants, qui sauront maintenant qu'en cas de problème nous ne seront pas dans leur pattes. "
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
- "Depuis toujours les femmes, et dans ton cas les blessés doivent aider les autres en ne prenant pas de risques", hein? Dans d'autres circonstances, la femme et la blessée, elle t'aurait déjà flanqué une baffe. Mais c'est un principe du métier: on ne se bagarre pas en mission.
Pas entre membres du groupe, du moins... Je me souviens d'un adage de Main-de-Fer: "Si vous voulez vous bagarrer, allez le faire contre la concurrence, ça donne une meilleure répartition des pertes". Sauf que nous n'avons pas de concurrents sur ce trajet.
- Un de ces jours, je te ferai une démonstration d'escrime et tu verras que je suis boiteuse mais pas manchote. Je sais ce que j'ai à faire. Si nous rencontrons du lourd, un feond ou un ours furieux, j'arrive en renfort et je taille dedans. Mais si nous rencontrons une bande, ils vont tomber de tous les côtés, et leur cible, ce sera Anaïs, pour la tuer ou l'enlever. J'ai déjà compris qu'elle n'a pas que des amis, la dame! Alors là, épée, bouclier je fais barrage et ils ne passeront pas en douceur!
J'essaie de me calmer. Il joue les machos, mais au fond, c'est un timide qui a besoin de se rassurer. Cela dit, il n'a pas tort: il faut que je fasse un effort pour converser avec Anaïs.
- Le prochain bivouac, c'est ce soir. Mais c'est vrai que tu as une nuit de retard, il vaut mieux prendre une bonne nuit de repos d'abord. Je lui en parlerai demain matin. Les ennemis d'Anaïs, tu les connais mieux que moi, mais si nous rencontrons une bande, il y a beaucoup plus de chances que ce soit aux abords d'une ville.
Pas entre membres du groupe, du moins... Je me souviens d'un adage de Main-de-Fer: "Si vous voulez vous bagarrer, allez le faire contre la concurrence, ça donne une meilleure répartition des pertes". Sauf que nous n'avons pas de concurrents sur ce trajet.
- Un de ces jours, je te ferai une démonstration d'escrime et tu verras que je suis boiteuse mais pas manchote. Je sais ce que j'ai à faire. Si nous rencontrons du lourd, un feond ou un ours furieux, j'arrive en renfort et je taille dedans. Mais si nous rencontrons une bande, ils vont tomber de tous les côtés, et leur cible, ce sera Anaïs, pour la tuer ou l'enlever. J'ai déjà compris qu'elle n'a pas que des amis, la dame! Alors là, épée, bouclier je fais barrage et ils ne passeront pas en douceur!
J'essaie de me calmer. Il joue les machos, mais au fond, c'est un timide qui a besoin de se rassurer. Cela dit, il n'a pas tort: il faut que je fasse un effort pour converser avec Anaïs.
- Le prochain bivouac, c'est ce soir. Mais c'est vrai que tu as une nuit de retard, il vaut mieux prendre une bonne nuit de repos d'abord. Je lui en parlerai demain matin. Les ennemis d'Anaïs, tu les connais mieux que moi, mais si nous rencontrons une bande, il y a beaucoup plus de chances que ce soit aux abords d'une ville.
Dernière modification par Cialf le 02 sept. 2014, 11:00, modifié 2 fois.
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Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
"Mon dieu mais te n'énerve pas, c'est Anaïs que je qualifie de femme et toi de blessée. Tu es une combattante donc asexué dans ce milieu.Cialf a écrit :hein? Dans d'autres circonstances, la femme et la blessée, elle t'aurait déjà flanqué une baffe. Mais c'est un principe du métier: on ne se bagarre pas en mission.
Et je maintien que ton rôle en tant que blessé est de guérir pour resservir plus tard, c'est en partie égoïste comme résonnement.
Si tu tombe ont aura un combattant de moins, donc il faut moins t'exposer le temps que tu guérisse."
"Pour l'escrime tant que tu veux, un couteaux pour moi c'est pour couper la viande, mais on en reviens à l'éternel débat archer / fantassin.Cialf a écrit :- Un de ces jours, je te ferai une démonstration d'escrime et tu verras que je suis boiteuse mais pas manchote. Je sais ce que j'ai à faire. Si nous rencontrons du lourd, un feond ou un ours furieux, j'arrive en renfort et je taille dedans. Mais si nous rencontrons une bande, ils vont tomber de tous les côtés, et leur cible, ce sera Anaïs, pour la tuer ou l'enlever. J'ai déjà compris qu'elle n'a pas que des amis, la dame! Alors là, épée, bouclier je fais barrage et ils ne passeront pas en douceur!
Chacun à ses forces et faiblesses, et seul la distance entre les deux fait réellement la différence en cas de combat."
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Re: Précisions
Métajeu a écrit :Non, c'était bien du dialogue, je rectifie la couleur. Les pensées de Becuma, je les laisse en écriture courante (comme, ici, sa réflexion sur l'adage professionnel de Main-de-Fer).Iris a écrit :Métajeu a écrit :Becuma a pensé en vert fluo et gras... certes pas le marqueur le plus distinct par rapport aux paroles normales mais Grirav n'y a donc pas accès... sauf si Cialf estime que l'échange est intéressant et vaut la peine de passer finalement explicite
Remarque complémentaire : Becuma est infirme, pas blessée. Elle ne guérira jamais (sauf à faire un tour au Clos-des-Cendres et se payer une super opération du genou... mais guérir grâce à des magientististes paraît inacceptable et hors de propos !... cela dit Grirav peut raisonnablement supposer que Becuma ignore qu'elle peut vraiment guérir en allant là-bas, le coin étant peu connu...
Becuma est capable de combattre malgré sa jambe raide (sinon, je ne l'aurais pas proposée comme mercenaire) mais c'est vrai qu'elle a un sérieux handicap en mobilité et qu'elle n'est pas encore complètement remise de ses efforts de l'autre nuit.
Dernière modification par Iris le 02 sept. 2014, 11:05, modifié 1 fois.
Raison : Présentation
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- Iris
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Débloquons Lockyel !
26e jour du mois de Lunasdal, an 909
Le temps s'écoulait, inexorablement. Quelques discussions, parfois interrompues, et il faudrait les reprendre plus tard.
...Soirée, nuit, aube, départ...
Le groupe rejoignait la civilisation, et pouvait désormais marcher sur des chemins de forêt utilisés par les bûcherons dont quelques uns leur firent signe de loin. Difficile de dire si on les avait confondu avec d'autres ou si c'était une marque d'hospitalité simple. Le chemin déboucha sur une prairie où paissait un troupeau qui réagit avec inquiétude à la présence du loup, mais sans affolement : les bêtes le gardaient à l'oeil, prêtes à fuir pour les plus petites, et l'encorner pour les plus costaudes. Des pâtres jouaient non loin, les jeunes adolescents servant de travailleurs complémentaires voire étant régulièrement chargé de posts supposés peu dangereux, les bûcherons travaillant aux marges...
Les voyageurs passèrent au large d'un hameau, une fillette de 5 ans assis sur le bord d'un abreuvoir, à balancer les jambes en regardant les inconnus, avec des yeux ronds. Sa grand-mère sortit pour voir ce qui se passait et s'assurer qu'il n'y avait pas de mal. A ce moment, Lapinou sortit de sa cachette, avec sa frimousse irrésistible, entraînait la fillette derrière lui et la grand-mère arrivant plus vite pour s'assurer que l'enfant ne causait pas de problème.
Quelques mots échangés pour rassurer la dame, et les voyageurs apprirent que la petite avait eu une maladie infantile et qu'on la gardait à l'écart des autres enfants pour le moment. Anaïs proposa d'examiner l'enfant, et au vu des symptômes qu'on lui rapporta, diagnostiqua une varicelle, maladie déplaisante mais rarement grave, au contraire d'autres bien plus inquiétantes. D'après la magientiste, et au vu de la durée de la convalescence, l'enfant pourrait revenir dans deux jours auprès de la dàmàthair. En fait, elle pourrait sans doute déjà y aller sans risque, mais c'était une précaution pour ne pas trop raccourcir le délai précisément demandé par la dàmàthair (encore une dizaine de jours). Anaïs décida de faire un crochet par la maison des dàmthairs du village pour discuter avec elles de la maladie, du traitement, de ce qui la rendait contagieuse...
... il en résultat que le groupe fut retardé de plus de trois heures au total sur ses prévisions de marche...
... et que l'arrivée à Crail se fit à la nuit tombée... de sorte qu'on ne voyait plus grand-chose, à part la lumière dans une auberge où l'on faisait un peu la fête... Il était tard, tout le monde était fatigué...
Il ne restait plus que des paillasses dans le dortoir. Les autres clients étaient des journaliers à l'hygiène douteuse. Anaïs examina les matelas avec un air un peu dégoûté qu'on aurait pu attribuer au fait d'être trop habituée au confort et qui se révéla être motivé par une observation qui la dérangeait : "Punaises de lit. Je ne serais pas étonnée que l'écurie nous réserve d'autres surprises du même genre... Je suis d'avis d'utiliser notre matériel, quitte à dormir à même le sol... ou bien mettre les matelas de l'auberge dans le couloir et lessiver rapidement le sol avant de nous installer..."
... pénible, d'autant qu'il était tard, mais qui a envie de grouiller de punaises voire d'attraper une maladie à cause d'elles ? ...
La salle commune était pleine de chants et danse... et envahie d'une épaisse fumée de tabac...
Le temps s'écoulait, inexorablement. Quelques discussions, parfois interrompues, et il faudrait les reprendre plus tard.
...Soirée, nuit, aube, départ...
Le groupe rejoignait la civilisation, et pouvait désormais marcher sur des chemins de forêt utilisés par les bûcherons dont quelques uns leur firent signe de loin. Difficile de dire si on les avait confondu avec d'autres ou si c'était une marque d'hospitalité simple. Le chemin déboucha sur une prairie où paissait un troupeau qui réagit avec inquiétude à la présence du loup, mais sans affolement : les bêtes le gardaient à l'oeil, prêtes à fuir pour les plus petites, et l'encorner pour les plus costaudes. Des pâtres jouaient non loin, les jeunes adolescents servant de travailleurs complémentaires voire étant régulièrement chargé de posts supposés peu dangereux, les bûcherons travaillant aux marges...
Les voyageurs passèrent au large d'un hameau, une fillette de 5 ans assis sur le bord d'un abreuvoir, à balancer les jambes en regardant les inconnus, avec des yeux ronds. Sa grand-mère sortit pour voir ce qui se passait et s'assurer qu'il n'y avait pas de mal. A ce moment, Lapinou sortit de sa cachette, avec sa frimousse irrésistible, entraînait la fillette derrière lui et la grand-mère arrivant plus vite pour s'assurer que l'enfant ne causait pas de problème.
Quelques mots échangés pour rassurer la dame, et les voyageurs apprirent que la petite avait eu une maladie infantile et qu'on la gardait à l'écart des autres enfants pour le moment. Anaïs proposa d'examiner l'enfant, et au vu des symptômes qu'on lui rapporta, diagnostiqua une varicelle, maladie déplaisante mais rarement grave, au contraire d'autres bien plus inquiétantes. D'après la magientiste, et au vu de la durée de la convalescence, l'enfant pourrait revenir dans deux jours auprès de la dàmàthair. En fait, elle pourrait sans doute déjà y aller sans risque, mais c'était une précaution pour ne pas trop raccourcir le délai précisément demandé par la dàmàthair (encore une dizaine de jours). Anaïs décida de faire un crochet par la maison des dàmthairs du village pour discuter avec elles de la maladie, du traitement, de ce qui la rendait contagieuse...
... il en résultat que le groupe fut retardé de plus de trois heures au total sur ses prévisions de marche...
... et que l'arrivée à Crail se fit à la nuit tombée... de sorte qu'on ne voyait plus grand-chose, à part la lumière dans une auberge où l'on faisait un peu la fête... Il était tard, tout le monde était fatigué...
Il ne restait plus que des paillasses dans le dortoir. Les autres clients étaient des journaliers à l'hygiène douteuse. Anaïs examina les matelas avec un air un peu dégoûté qu'on aurait pu attribuer au fait d'être trop habituée au confort et qui se révéla être motivé par une observation qui la dérangeait : "Punaises de lit. Je ne serais pas étonnée que l'écurie nous réserve d'autres surprises du même genre... Je suis d'avis d'utiliser notre matériel, quitte à dormir à même le sol... ou bien mettre les matelas de l'auberge dans le couloir et lessiver rapidement le sol avant de nous installer..."
... pénible, d'autant qu'il était tard, mais qui a envie de grouiller de punaises voire d'attraper une maladie à cause d'elles ? ...
La salle commune était pleine de chants et danse... et envahie d'une épaisse fumée de tabac...
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Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie
26e jour du mois de Lunasdal, tôt le matin.
Encore une belle journée qui commence. Sans feond, cette fois, j’espère. Une date mémorable pour moi : ça va faire un mois tout juste que j’ai rencontré les jumelles à Faireann Ear (*).
Le sol est trempé, mais le soleil le sèchera vite. Assouplissements, toilette à l’eau froide, quelques figures à l’épée : ça va. Ce n’est pas la super-forme, mais j’ai bien récupéré. Petit déjeuner substantiel. Je regarde mes partenaires autour de moi. Grirav avait l’air d’accord, mais il nous faudrait deux ou trois volontaires pour jouer les attaquants. Raen ? Je l’ai observé à la sauvette hier, il n’est pas facile à repérer, mais je l’ai entrevu une fois planqué dans les buissons. Léorah ? Une attaque de Raen + Léorah, j’aurais vraiment du mal à faire face… Eh bien, je ferai face ! Il ne s’agit pas de s’entretuer, juste un simulacre de combat avec des bâtons pour tester la rapidité et les positions de chacun.
Le plus difficile : parler à Anaïs. Sera-t-elle d’accord ? Hier soir, elle était vraiment pressée d’aller se coucher… J’avais cru à du mépris envers les paysans, mais c’était peut-être de la fatigue, tout simplement. Elle est orgueilleuse et n’affiche pas ses faiblesses, mais pour une dame de la ville, elle a fourni de gros efforts ces derniers jours. Je la regarde à la dérobée.
Encore une belle journée qui commence. Sans feond, cette fois, j’espère. Une date mémorable pour moi : ça va faire un mois tout juste que j’ai rencontré les jumelles à Faireann Ear (*).
Le sol est trempé, mais le soleil le sèchera vite. Assouplissements, toilette à l’eau froide, quelques figures à l’épée : ça va. Ce n’est pas la super-forme, mais j’ai bien récupéré. Petit déjeuner substantiel. Je regarde mes partenaires autour de moi. Grirav avait l’air d’accord, mais il nous faudrait deux ou trois volontaires pour jouer les attaquants. Raen ? Je l’ai observé à la sauvette hier, il n’est pas facile à repérer, mais je l’ai entrevu une fois planqué dans les buissons. Léorah ? Une attaque de Raen + Léorah, j’aurais vraiment du mal à faire face… Eh bien, je ferai face ! Il ne s’agit pas de s’entretuer, juste un simulacre de combat avec des bâtons pour tester la rapidité et les positions de chacun.
Le plus difficile : parler à Anaïs. Sera-t-elle d’accord ? Hier soir, elle était vraiment pressée d’aller se coucher… J’avais cru à du mépris envers les paysans, mais c’était peut-être de la fatigue, tout simplement. Elle est orgueilleuse et n’affiche pas ses faiblesses, mais pour une dame de la ville, elle a fourni de gros efforts ces derniers jours. Je la regarde à la dérobée.
(*) Ce point de chronologie sera expliqué bientôt.
Dernière modification par Cialf le 05 sept. 2014, 20:48, modifié 2 fois.
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Re: Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie [Acte I]
Matin du 26e Lunasdal... Anaïs est surtout occupée à ranger et avancer : ce soir arrivée à Crail, pause et ravitaillement.
... pendant que Becuma s'étire, s'entraîne, ... Anaïs a plié, rangé, ... commence à charger les caernides... Becuma risquait de se voir suggérer par leur commanditaire de mener des entraînements à Crail...
...
... pendant que Becuma s'étire, s'entraîne, ... Anaïs a plié, rangé, ... commence à charger les caernides... Becuma risquait de se voir suggérer par leur commanditaire de mener des entraînements à Crail...
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