[Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

[Cialf]

Je lui souris. Elle semble courageuse et si elle ressemble aussi à la déesse sur ce point, c'est une archère de valeur.

-Ce sont les dieux qui t'envoient. Viens, nous étions sur le point de repartir. Nous n'avons pas trouvé de corps à la ferme, donc tes parents sont vivants.

Je descends de selle, je lui fais signe de m'accompagner et je mène mon cheval par la bride.

-Nous avons trois chevaux libres, ceux de nos compagnons qui sont partis sur l'autre rive. Si tu sais monter, nous choisirons lequel te convient.

Le cheval ibère de Caleto est très vif et fait toutes sortes de tours, je ne sais pas s'il convient à une cavalière novice. Celui de Grannus est adapté à son poids. Celui de Cuno est plus neutre.

[Kenny]

Lame rouge vit arriver Eccomar et la jeune fille, mais ne descendit pas de son cheval pour autant. Il salua la jeune fille.
"Bonjour, on me nomme Lame rouge, je suis le chef de cette petite troupe. Et le jeune grec qui suit c'est Demetrios, mais je ne comprends pas un seul mot de grec...

Que pouvez-vous dire sur ce qui vous est arrivé ?
Même le moindre petit indice pourrait nous être utile. Vous avez entendu , vu ou senti quelque chose qui vous a semblé bizarre ?"

[Crépuscule]

Effectivement, le cheval de Cuno, qui n'était pas le plus habile des cavaliers de la troupe, était le plus approprié, il se montra docile.

Vlatucia put répondre à Lame Rouge qu'elle avait trouvé sa ferme déserte à son retour de la chasse, elle ne savait pas ce qui s'était passé.

Ils étaient prêt à reprendre la route. D'ailleurs, le bouc semblait s'impatienter et sonna le départ d'un "Bêêêêê" retentissant.

Sur la route, ils découvrirent une autre ferme isolée tout aussi déserte que celle de Vlatucia. Les habitants n'eurent semblent-il pas le temps ou la force de se défendre, il n'y avait pas de trace de sang. Vlatucia connaissait ces habitants et il y avait de quoi augmenter encore son animosité envers ses monstres.

Plus tard, après avoir longé Taran sans surprise, ils atteignirent un hameau un peu plus animé. En effet, une foule de corbeaux se repaissait de plusieurs corps en train de pourrir. Volcos signala qu'ils n'étaient plus qu'à une autre demi-heure de Montans.

[Kenny]

Lame rouge regarda le triste spectacle avec un air de dégout envers ces assassins.

"Continuons, nous ne pouvons plus rien faire pour eux, et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps, nous devons arrêter ces meurtriers ! J'espère que cela sera suffisant pour que les esprits trouvent la paix dans notre justice."

Démétrios lui aussi était dégouté, il se rapprocha d'Eccomar :
En grec : "Comment des gens peuvent faire ça !? ça me dépasse totalement..."

Une fois passé le village : "peut être pourriez vous m'enseigner quelques mot gaulois tant qu'on est là ..."

[Cialf]

En grec :
-Démétrios, c’est une bonne chose de s’instruire, mais ce n’est pas le moment. Nous devons tendre l’oreille, il peut y avoir des sentinelles ennemies dans les parages. Prépare plutôt ta fronde.

Et en gaulois, pour Vlatucia :

-Vlatucia, as-tu déjà été à Mutta ? Sais-tu si les environs sont découverts ou boisés ?

Elle semble déterminée et je peux lui parler comme à un guerrier, alors que le garçon, depuis que nous avons croisé les cadavres, m’a l’air plutôt vacillant. J’espère qu’il se ressaisira à l’approche du danger.

[Kenny]

Démétrios toujous avec son sourire:
"Je voulais juste que vous me donniez quelques mots... Sinon pour en revenir à ceux qui ont fait cela. Je doute qu'ils laissent quelqu’un derrière, ils ont l'air d'utiliser une technique de la terre brulée..."

[Cialf]

-Oui, j'ai compris. Je te demanderais bien d'aller voir devant s'ils n'y sont pas, mais je n'ai pas envie d'être responsable de ta mort. Je parlais à Vlatucia, elle sait mieux que toi de quoi il s'agit.

Je me tourne de nouveau vers Vlatucia.

[zukette13]

"Émergeant des chênes, au sommet d'une colline entourée de vignes, le refuge est un oppidum doté, du côté par où nous arriverons, d'une longue palissade reliant le Tarn à un ruisseau coulant dans un grand fossé, enfoncé à plus de 2 mètres du sol et autant de large. La palissade est composée d’argile et de bois et est percée d'une porte bordée par deux petites tours de bois. Le fossé est bordé d'arbres qui marque l'orée de la forêt et fait tout le tour du refuge, il est infranchissable à cheval."

[Cialf]

-Qu'en dis-tu, Lame Rouge? Notre guerrière est aussi sage que Belisama. Sans elle, nous serions tombés dans un piège. Des forêts, des vignes, une palissade... Ce n'est pas un terrain pour combattre à cheval. Il reste à savoir si les ennemis ont déjà pris l'oppidum ou s'ils sont encore en train de l'assiéger.

[Kenny]

Lame rouge commençait à élaborer une stratégie mais il lui manquait encore une vision nette l'endroit : "D'ici, peux tu voir s'il y a de la fumée ou des traces d'intrusion ? ...et aussi peut-on faire le tour ?"