[Warhammer - Chapitre 2] Dans la tourmente

[ramb]

"c'est bon pour moi j'ai déjà négocier mon armure avec l'argent que j'ai récupéré sur Karl, je n'ai besoin de rien, par contre il faut que vous vous répartissiez tous ce que nous avons obtenu aujourd'hui, au cas ou nous serions séparé."

Morgan souris pour de vrai cette fois-ci, les sourcilles froncés de Jill l'amusais beaucoup.

[Iris]

Jill, qui décidément ne comprenait pas le soldat et passait insensiblement à une autre mine reflétant sa perplexité, une sorte de moue avec un vague "mais ?" :

" D'accord, ça me paraît censé. Faisons-ça. Va pour le partage, ça devrait pas prendre trop de temps."

En substance, Jill garde son argent et sa lettre de recommandation sur elle, s'assure que Magde a sa part, enfile des vêtements propres / chauds / confortables / pratiques (autant de qualificatifs que possibles). Elle considère son paquetage, laisse les couvertures, paillasses etc. à Magde en lui disant bien : "Si jamais il y a un problème en ville, tu n'hésites pas à nous rejoindre de l'autre côté avec les bagages, d'accord ? Je ne pense pas que ça risque durant la journée, mais en cas d'attaque, faut bien avoir ça en tête, y'aura moins d'ennemis de l'autre côté et on va faire le maximum pour sécuriser. Normalement tu pourras bientôt venir et dans quelques jours on pourra aller à Middenheim, on te trouvera un boulot avec un patron correct et j'irais au collège de magie, et là, ça ira quand même mieux et on pourra souffler vraiment. "

... Partage, et puis direction l'autre côté du pont après avoir éventuellement mangé un morceau pour pas flancher.

...

A Morgan, éventuellement durant la traversée du pont :

"T'étais soldat où ? Et tu viens d'où à l'origine ? "

(...)

" Comment tu as rencontré Karl ? "

(...)

" Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu arrives ici ? "

(...)

" Tu veux faire quoi après ? "


... Jill, curieuse ? ... si peu...

[Thalgrim]

Juste pour défendre un peu la sentinelle: c'est un gars traumatisé (il a quand même perdu plus de la moitié des gens qu'il connaissait, certains sous ses yeux,), fatigué (en gros il n'a pas eu une vrai période de repos sans stress depuis une semaine), non qualifié (ce n'est pas un garde de la ville à l'origine, juste un type qui s'est porté volontaire pour monter faire le guet deux jours plus tôt) et assurément dépassé par les événements et qui ne sait plus trop où il en est. Alors oui, ce n'est certainement pas une lumière, mais vous admettrez qu'il a quelques circonstances atténuantes.
Et sinon oui, vous avez fait affaire avec le marchand et vous avez donc récupéré l'équipement promis (soit une cagoule de maille, 5 tenus de voyage de bonne qualité et une de qualité moyenne et 60 couronnes d'or).

Tandis que la petite bande discutait dans l'auberge, un des gardes que Durdent et Jill avait aperçu plus tôt à l'hôtel de ville fit son entré dans le bâtiment et demanda le silence. Il n'était pas très grand mais plutot costaud, le genre trapu. Il avait les cheveux blonds coupés court et une barbe de plusieurs jours. Il pris la parole d'une voix forte:
"Le conseil a décidé qu'il était temps de reprendre la partie ouest de notre ville. A l'heure où je vous parle, une troupe d'hommes bêtes se dirigent vers nous depuis l'est. Notre meilleure chance de leur tenir tête est d'abandonner la palissade et de les combattre sur le pont. Pour ça, il est impératif que nous sécurisions l'autre rive. Le capitaine Schiller m'a confié une vingtaine d'hommes pour cette mission, mais toute aide sera la bienvenue. Ceux qui désirent nous accompagner devront être sur l'Ackerplatz dans un quart d'heure. Si vous en avez besoin, une arme vous sera remise à l'hôtel de ville."
Le guerrier jeta un regard circulaire sur la salle, semblant jauger les personnes s'y trouvant.
"Gardez en tête que nous sommes au pied du mur. Pour le moment, personne ne viendra nous aider, nous devons survivre par nos propres moyens. Mais je suis persuadé qu'Ulric ne nous laissera pas tomber si nous lui faisons honneur et que nous ne baissons pas les bras. Untergard vit des heures sombres, mais elle n'est pas encore morte, et ses ennemis l'apprendront à leurs dépends."
L'homme tourna ensuite les talons et sortit de l'auberge.

[Iris]

Jill s'était préparée le moins mal possible pour cette affaire dont elle avait un peu inspiré le plan, et elle ne savait pas trop quoi dire maintenant... Sûrement qu'il n'y avait pas grand chose à dire :

" Magde, je vais y aller, on se retrouve après. Prends soin de toi, ça va aller."

Et puis, séquence émotion, elle serre son amie dans ses bras... et part rejoindre les soldats, miliciens et volontaires en la quittant avec un petit sourire qui se veut encourageant (vu que Magde est quand même pas super solide moralement parlant).

...

Éventuellement quelques questions à Morgan, mais surtout elle regarde un peu les autres personnes avec lesquelles elle va de l'autre côté, histoire de se faire une idée approximative de ses "compagnons d'armes", en se présentant sommairement : "Jill de Winsen"... et en se doutant que ça a déjà été dit qu'elle était apprentie sorcière, donc inutile de revenir sur un sujet qui fâche.

... en attente...

[Crépuscule]

Johanna avait décidé de rester avec Jill, Gehart, Durdent et Morgan, et elle n'allait pas rester là à les regarder partir se battre. Bien entendu, elle les accompagnera sur la place.

Elle monte rapidement récupérer l'arbalète et les carreaux qu'il leur reste. Elle en profite pour changer de vêtements avec ceux fraichement acquis, ré-enfilant ensuite son manteau par dessus, enfonçant son chapeau sur se tête, épée et fouet à la ceinture, arbalète en bandoulière et tromblon à la main.

Une fois la 'revue des troupes' effectuée sur la place, elle se renseignera pour voir s'il était possible de se faire fournir des carreaux d'arbalète en plus et éventuellement de la poudre même si c'était peu probable concernant cette dernière.

Morgan était le plus expérimenté concernant ce genre de situation, elle reste donc ensuite près de lui et écoute bien ses conseils ou ses instructions.

"Tu sais dans quel merdier on va, tu n'auras qu'à me dire ce que je dois faire." Lui aura-t-elle glissé.

[ramb]

Une fois que tous furent équipés de leurs nouveau vêtements, (Madge aussi). Morgan s'adressa à eux.

"Nous devons aider la milice, mais il faut rester prudent, pour le moments Gerhart n'est pas là, donc je porte les équipements que j'ai acheté pour lui, je vais allé le voir après le rassemblement."

"Il va falloir s'équiper, Madge tu reste ici, je te donne ma dague pour que tu ais un arme, tu vas surveiller nos affaires ici. Inutile que tu prenne trop de risque, si ça tourne mal, tu vas vers le pont."

"Pour nous il faut essayé de tous trouver une dague chacun"

[Thalgrim]

Normalement vous avez tous une dague dans votre équipement.... et vous avez très bien pu donner celle de Karl à Magde.
Les vêtements de voyage comprennent des manteaux, donc soit Johanna remet son vieux manteau, soit elle met celui de la tenu de bonne qualité, mais pas les deux.

Magde hocha la tête aux instructions successive de son amie et de Morgan: visiblement, elle n'était de toute façon pas très motivée pour les accompagner de l'autre coté et rester dans l'auberge lui semblait plus prudent. Elle réussi à produire un sourire presque pas forcé à ses compagnons en leur souhaitant bonne chance.

Johanna, Morgan, Durdent et Jill se retrouvèrent donc sur la place en compagnie d'une troupe de miliciens (18 en comptant celui qui avait pris la parole dans l'auberge s'ils prennaient la peine de compter) renforcée par une douzaine de civils, tandis qu'une pluie fine et glaciale s'était mise à tomber. La majorité des volontaires semblaient davantage déterminés que réellement compétent. Toutefois deux personnes se détachaient du lot: un grand gaillard à la peau clair, aux yeux bleus et à la chevelure blonde semblable à une crinière, un physique généralement associé aux barbares de Norsca (infos mj: un pays au nord-ouest de l'Empire, par delà une mer et dont les habitants ressemblent globalement aux vikings de notre moyen-âge) et un nain d'environ un mètre quarante, au regard un peu fou, aux cheveux et à la barbe noire tressés et enduits de poix et au sourire édenté. Ce dernier semblait d'ailleurs parfaitement ravi de se trouver là. Ormis le nain et le nordique qui possèdaient leur propre équipement, les autres civils avaient du se contenter de récuper une arme à l'hôtel de ville. Johanna avait d'ailleurs pu les accompagner et recevoir 10 carreaux, par contre il n'y avait pas de poudre de disponible.

L'homme qui avait parlé dans l'auberge donna ses instructions:
"Bien, nous allons nous séparer en groupe de 4 ou 5 personnes et nous allons ratisser la partie ouest de la ville à la recherche des enfants de putain qui s'y terrent. Soyez prudent, restez à porté de cris des autres groupes et souvenez vous qu'on est pas là pour faire des prisonniers, tuez ces fumiers à vu."
Le guerrier forma ensuite des groupes en mélangeant miliciens et volontaires. Jill, Durdent, Eloïse et Morgan se retrouvèrent ensemble, et le nain fut aussi assigné à leur groupe.

Toute la troupe traversa ensuite le pont. Une fois de l'autre coté, les groupes se dispersèrent entre les maisons abandonnées. Les brigands de la Drakwald, épaulés par le nain qui dégageait une odeur écoeurante malgré le froid, s'enfoncèrent dans la ville fantôme.

[Iris]

La petite sorcière Jill de Winsen avait bien compté les troupes disponibles et noté combien il y avait de femmes... Décompte... Ah... en fait... juste Jill et Johanna, mais Johanna ne compte pas avec son idée fixe de passer pour un homme. Encore en faisant du brigandage, elle pouvait comprendre, ça évitait d'être trop reconnaissable, mais là, franchement, cette fantaisie lui échappait. Bon, en même temps, elle s'en fichait un peu, si le "Cocher Johann" tenait à garder des secrets, à sa guise. Après son opération d'étude statistique, Jill garda le silence un moment, regardant autour d'elle pour prendre la mesure de la réaction que sa présence suscitait. C'était si bizarre que ça de vouloir sauver sa peau en se battant ? Les femmes étaient-elles des victimes-nées ? ... Comment la considérait-on ? Sa présence gênait-elle ? ... Posait-elle problème en tant que sorcière ou en tant que femme ?

Durant cette phase de méditation, elle observa le type qui avait l'air de venir de Norsca. C'était une sacrée trotte ! ... Il parlait la langue ? ... Ah ? Un nain ? Presque aussi grand qu'elle. Euh ? Une barbe enduite de POIX ?!!! Mais ?!!! C'est pas inflammable ce truc ? !!! ... il pouvait pas être dingue à ce point, elle devait se faire des idées... sûrement.... elle se trompait... forcément... Euh ? ... Quoi ? Pourquoi il venait avec eux ? ... Bon, autant faire connaissance :

" Bonjour, moi c'est Jill de Winsen. Apprentie sorcière." (oui, autant casser la glace ou jeter un froid directement)

" Morgan, tu prends la direction des opérations ? Que tu saches, je peux attaquer à distance et désarmer, mais il y a une chance non négligeable d'échec, je suis juste une apprentie, hein ! Sinon je sais me servir de mon bâton. Durdent est un bon archer, et Johann... est bon tireur. "

...

... A partir de là, Jill garde le silence et tend l'oreille, fouille, cherche du regard... en marchant lentement et en suivant les instructions en vue d'une action coordonnée.

[Crépuscule]

Jill ne pouvait effectivement pas comprendre ce qui poussait Johanna a dissimuler son identité (et avec ses yeux mauve, c'est pas facile) vu qu'elle ne lui avait pas tout raconté.

Avant le départ, elle signale dans l'oreille à Morgan la position des maisons cossus qu'elle connait si jamais il veut 'orienter' leurs recherches.

Si elle avait déjà rencontré le nain le premier jour, Johan' le salue d'un signe de la tête, sinon, elle lui tendra sa main en se présentant simplement avec un :

"Grunor c'est ça? moi c'est Johan".

Une fois ceci fait, elle traverse le pont avec tout le monde et avance en silence, suivant les instructions de Morgan. Elle concentre toute son attention sur les bruits et les mouvements furtifs, ne cherchant pas à repérer autre chose (j'entend par là, elle ne cherche pas les maisons à piller).

[ramb]

Morgan étudia la situation, et cela lui plaisait. Le nain devais être comme tous ceux de sa race, habitué au combat en espace confiné (une rue n'est pas trop confiné mais quand même).

"Grunor,je m'appelle Morgan, tu es un solide guerrier je suppose, partagerais-tu la première ligne avec moi?"

au autre :

"Se genre de battu en ligne à pour avantage de limiter les attaques dans le dos, mais cela n'est pas sur. Il faut que nous avancions groupé mais pas trop près les un des autres pour ne pas nous gêner.
Durdent tu surveille toujours ce qui se passe sur les hauteurs, les fenêtres, les toits.
Johann tu fais de même mais tu surveille aussi nos arrière.
Jill toi tu es l'électrons libre, tu aide celui qui en as besoin en premier, tu es seule juge de l'utilité de tes capacité.
Grunor et moi rentrons dans le tas.

Si quelqu'un vois quelque chose il arrête le groupe et chacun essaie de se caché derrière quelque chose, ne resté pas exposé.
De plus si l'un d'entre nous est touché, personne ne se jette pour l'aidé tant que la menace n'est pas supprimé.

Il faut aussi tant que possible resté à vu des autres groupes."

Il s'assura que tout le monde avais compris.

"des propositions?"