OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
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Amnèsya
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Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
J'ai eu ma dose de nouvelle personne dans ma vie... Léorah ou Main de Fer savent ou me trouver en cas de besoin. En attendant le départ je me rend utile loin du l'agitation et du monde.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
-Si tu es d'accord nous ferons cela sur nos quartiers libres. Serah sera probablement intéressée également.
-Je ne promets rien, je ne sais pas encore comment nous allons nous organiser pendant le voyage, mais si nous trouvons le temps, ce sera avec plaisir. Attendons tout de même de voir les autres passagers. Il peut y avoir des complications.
Becuma rallume le feu et prépare le repas pendant que Serah monte la garde (sauf si Serah revient le faire). Iontaise mange sans dire un mot (sauf « Oui » ou « Non » si on insiste)
Vers midi moins dix, un chariot grinçant apporte une pile de marchandises et un couple d’âge moyen, taille moyenne, visage moyen aux cheveux châtains, vêtements bruns passe-partout. L’homme descend du chariot :
-Je suis Otar, marchand. Bonjour. Votre patronne, c’est Main-de-Fer, c’est ça ? Elle m’a promis 5 caernides de bât pour les marchandises. Est-ce qu’ils sont déjà là ?
La femme, pas très agile, est occupée à descendre de l’autre côté.
-Finissez de manger, prenez votre temps. Je suis Guria. Vous…
Elle se tait subitement et va s’occuper de défaire les sangles pendant que le charretier met des cales sous les roues.
-Je ne promets rien, je ne sais pas encore comment nous allons nous organiser pendant le voyage, mais si nous trouvons le temps, ce sera avec plaisir. Attendons tout de même de voir les autres passagers. Il peut y avoir des complications.
Becuma rallume le feu et prépare le repas pendant que Serah monte la garde (sauf si Serah revient le faire). Iontaise mange sans dire un mot (sauf « Oui » ou « Non » si on insiste)
Vers midi moins dix, un chariot grinçant apporte une pile de marchandises et un couple d’âge moyen, taille moyenne, visage moyen aux cheveux châtains, vêtements bruns passe-partout. L’homme descend du chariot :
-Je suis Otar, marchand. Bonjour. Votre patronne, c’est Main-de-Fer, c’est ça ? Elle m’a promis 5 caernides de bât pour les marchandises. Est-ce qu’ils sont déjà là ?
La femme, pas très agile, est occupée à descendre de l’autre côté.
-Finissez de manger, prenez votre temps. Je suis Guria. Vous…
Elle se tait subitement et va s’occuper de défaire les sangles pendant que le charretier met des cales sous les roues.
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Je regarde le chariot arriver, tout en croquant dans ma tranche de pain. J'échange un regard avec Serah, puis retourne sur le chariot. Allons bon, qu'est ce qui nous arrive encore là ? Je me lève et m'approche du couple. Le dénommé Otar est devant moi.
Je suis Léorah. Main de Fer ne tardera pas à arriver. Nous avons reçu une lettre de sa part. Les caernides sont là bas dans l'enclos. Je vais vous les faire venir. Avez vous besoin d'aide ?
Mon intention est de demandé à Becuma et Iontaise d'aller chercher les caernides. A elles deux, elles devraient s'en sortir. L'objectif étant d'éloigner quelques instant Iontaise de Serah, j'aimerais m'assurer qu'elle va bien car elle est particulièrement silencieuse. Et je suis certaine que Becuma fera de même avec Iontaise durant leur petite marche.
Je suis Léorah. Main de Fer ne tardera pas à arriver. Nous avons reçu une lettre de sa part. Les caernides sont là bas dans l'enclos. Je vais vous les faire venir. Avez vous besoin d'aide ?
Mon intention est de demandé à Becuma et Iontaise d'aller chercher les caernides. A elles deux, elles devraient s'en sortir. L'objectif étant d'éloigner quelques instant Iontaise de Serah, j'aimerais m'assurer qu'elle va bien car elle est particulièrement silencieuse. Et je suis certaine que Becuma fera de même avec Iontaise durant leur petite marche.
Gylehan : Trône de Fer
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Le marchand Otar approuve d’un signe de tête :
-Un coup de main ne sera pas inutile. Attention ! Ce sont des marchandises fragiles.
Léorah donne les instructions à Becuma et Iontaise. La chasseuse escamote son pain et son bout de viande dans sa poche et file vers l’enclos. Les palefreniers ont repéré le chariot, amènent les caernides et se proposent pour aider au chargement.
Cinq caernides alignés, cinq bâts sur lesquels il faut charger les marchandises en commençant par les plus lourdes. Iontaise monte et descend du chariot avec une agilité d’écureuil, défaisant les sangles à toute vitesse et portant des paquets presque aussi gros qu’elle. A un moment, Becuma lui glisse à l’oreille :
-Fais attention à ton bras.
-Les jumelles savent ce qu’il y a à faire.
Becuma fait la grimace, mais laisse courir. Comme ses jambes la tirent toujours, elle s’occupe surtout à trier les marchandises légères, celles qu’il faudra charger en dernier. Avec l’aide du couple et du charretier, le transfert est vite fait. Becuma porte une assiette pleine à Serah qui monte la garde, puis range les quelques affaires qui restent. Léorah relaie Serah dans sa garde.
A midi et quelques minutes, on voit arriver Main-de-Fer accompagnée d’un groupe de personnes et de caernides. L’un des hommes est bien vêtu, grand, mince, l’air hautain, une épée au côté : c’est visiblement sire Abhcan. Derrière lui viennent une femme au visage masqué par un capuchon, puis un petit homme courtaud et bedonnant, un valet d’après son costume.
Main-de-Fer crie à la ronde :
-Alors, tout se passe bien ? La chasseuse a bien pris son service avec les autres ? Je lui ai dit : les jumelles savent ce qu’il y a à faire. Où se cache-t-elle ?
Elle cherche des yeux Iontaise… qui n’est nulle part. Sire Abhcan a un sourire ironique :
-Iontaise, tu peux sortir.
La petite chasseuse, avec son arc et son carquois, surgit de derrière le chariot :
-Je suis là.
-Un coup de main ne sera pas inutile. Attention ! Ce sont des marchandises fragiles.
Léorah donne les instructions à Becuma et Iontaise. La chasseuse escamote son pain et son bout de viande dans sa poche et file vers l’enclos. Les palefreniers ont repéré le chariot, amènent les caernides et se proposent pour aider au chargement.
Cinq caernides alignés, cinq bâts sur lesquels il faut charger les marchandises en commençant par les plus lourdes. Iontaise monte et descend du chariot avec une agilité d’écureuil, défaisant les sangles à toute vitesse et portant des paquets presque aussi gros qu’elle. A un moment, Becuma lui glisse à l’oreille :
-Fais attention à ton bras.
-Les jumelles savent ce qu’il y a à faire.
Becuma fait la grimace, mais laisse courir. Comme ses jambes la tirent toujours, elle s’occupe surtout à trier les marchandises légères, celles qu’il faudra charger en dernier. Avec l’aide du couple et du charretier, le transfert est vite fait. Becuma porte une assiette pleine à Serah qui monte la garde, puis range les quelques affaires qui restent. Léorah relaie Serah dans sa garde.
A midi et quelques minutes, on voit arriver Main-de-Fer accompagnée d’un groupe de personnes et de caernides. L’un des hommes est bien vêtu, grand, mince, l’air hautain, une épée au côté : c’est visiblement sire Abhcan. Derrière lui viennent une femme au visage masqué par un capuchon, puis un petit homme courtaud et bedonnant, un valet d’après son costume.
Main-de-Fer crie à la ronde :
-Alors, tout se passe bien ? La chasseuse a bien pris son service avec les autres ? Je lui ai dit : les jumelles savent ce qu’il y a à faire. Où se cache-t-elle ?
Elle cherche des yeux Iontaise… qui n’est nulle part. Sire Abhcan a un sourire ironique :
-Iontaise, tu peux sortir.
La petite chasseuse, avec son arc et son carquois, surgit de derrière le chariot :
-Je suis là.
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).
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Amnèsya
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Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Lorsque ma soeur viens me voir, je la rassure. Je vais bien Mog va bien... Juste que comme d'habitude quand, les choses tournent vinaigres, je suis un peu amer... j'ai beau comme toujours, prendre les choses du bon coté, je suis en revanche toujours très franche avec moi même... Cet halte n'a pas été une réussite, et si j'étais plutôt fière de moi pendant le concert, la suite des choses a bien terni le tableau. Pour tout dire, j'attends avec hâte le moment où l'on pourra enfin quitter ces lieux qui visiblement atterre la santé mentale de habitant...
Main-de-Fer arrive enfin... J'espère qu'elle ne sera pas elle aussi du style en m'envoyer des reproches pour l'histoire de Iontaise. Le seigneur a l'air d'être lui aussi une personne que je ne suis pas sûre de vouloir apprendre à le connaitre...
Je suis pas vénale comme fille... Mais encore quelques jours et je penserais en toute franchise que je ne suis pas assez payée pour supportée cela...
Main-de-Fer arrive enfin... J'espère qu'elle ne sera pas elle aussi du style en m'envoyer des reproches pour l'histoire de Iontaise. Le seigneur a l'air d'être lui aussi une personne que je ne suis pas sûre de vouloir apprendre à le connaitre...
Je suis pas vénale comme fille... Mais encore quelques jours et je penserais en toute franchise que je ne suis pas assez payée pour supportée cela...
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Je suis rassurée pour Serah et Mog. Mais je reste sur mes gardes, tant qu'on aura pas quitté cette ville.
L'arrivée de Main de Fer est presque un soulagement. Clairement, je ne porte pas cette femme dans mon coeur, et si je suis là, c'est pour la prime, et le voyage. Mais vu les conséquences dues à son absence, je suis plutôt contente qu'elle reprenne tout ce beau monde en main.
Je vais donc lui faire un compte rendu sommaire de la situation. Grosso modo, toutes nos affaires sont prêtes, et dès que le marchand aura disposé ses marchandises, nous n'aurons plus qu'à partir. Le plus tôt sera le mieux, nous avons déjà perdu assez de temps comme ça.
J'attends les ordres de Main de Fer.
L'arrivée de Main de Fer est presque un soulagement. Clairement, je ne porte pas cette femme dans mon coeur, et si je suis là, c'est pour la prime, et le voyage. Mais vu les conséquences dues à son absence, je suis plutôt contente qu'elle reprenne tout ce beau monde en main.
Je vais donc lui faire un compte rendu sommaire de la situation. Grosso modo, toutes nos affaires sont prêtes, et dès que le marchand aura disposé ses marchandises, nous n'aurons plus qu'à partir. Le plus tôt sera le mieux, nous avons déjà perdu assez de temps comme ça.
J'attends les ordres de Main de Fer.
Gylehan : Trône de Fer
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Main-de-Fer, très concentrée, écoute le compte-rendu de Léorah et regarde du coin de l’œil Serah qui reste silencieuse dans son coin.
-Bon. Je pensais que je pouvais vous faire confiance, je ne fais pas que des erreurs dans ma vie. Vous n’avez pas eu de problèmes avec la chasseuse ? Elle a dû vous expliquer, mais je réexplique parce que je ne sais pas si elle est très claire. C’est la garde du corps de sire Abhcan, il me la prête comme complément d’escorte pour la durée du voyage, mais elle reste toujours à portée de sire Abhcan s’il a besoin d’elle. Sinon, elle fait ses tours de garde comme tout le monde. Vous arrangerez ça entre vous, mais comme nous avons deux nouvelles, je compte sur vous deux pour les mettre au courant. Moi, comme d’hab, je me réveille à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour embêter tout le monde.
Iontaise saute sur un des caernides amenés par le groupe de sire Abhcan, un petit mâle au poil pâle et moucheté. Main-de-Fer inspecte les bêtes et le chargement et fait ranger tout le monde le long de la route pour prononcer son discours :
« Bienvenue dans la caravane de Main-de-Fer, transport rapide sur les routes de Reizh, célérité, sécurité et confort.
« Première règle : tous les membres de la caravane sont sous ma protection et celle des gardes, ici, Léorah, Serah et Becuma, plus Iontaise. Tous les membres, ça comprend les humains, les caernides et les autres animaux.
« Deuxième règle : c’est moi qui commande. Quand je suis absente, c’est les deux jumelles. Vous pouvez aussi vous adresser à Becuma, elle ne décide pas mais elle répercute. Iontaise, c’est elle, là, est la garde de sire Abhcan mais elle protège aussi les autres. C’est une pro.
« Troisième règle : on part à l’heure et tant pis pour ceux qui sont en retard… »
Juste à ce moment, un caernide arrive au petit trot, portant un petit homme gras, chauve, vêtu d’une tunique noire bordée d’argent. Il porte sur son dos un luth dans son étui, presque aussi grand que lui. Essoufflé, il vient se ranger dans la file. Main-de-Fer reprend :
« Quatrième règle : si quelqu’un dans cette caravane m’attire encore un foutu procès avec la justice, je lui arrache les tripes et je les lui fais bouffer !
« Maintenant, en route ! »
En route, sur la route de Baldh-Ruoch !
-Bon. Je pensais que je pouvais vous faire confiance, je ne fais pas que des erreurs dans ma vie. Vous n’avez pas eu de problèmes avec la chasseuse ? Elle a dû vous expliquer, mais je réexplique parce que je ne sais pas si elle est très claire. C’est la garde du corps de sire Abhcan, il me la prête comme complément d’escorte pour la durée du voyage, mais elle reste toujours à portée de sire Abhcan s’il a besoin d’elle. Sinon, elle fait ses tours de garde comme tout le monde. Vous arrangerez ça entre vous, mais comme nous avons deux nouvelles, je compte sur vous deux pour les mettre au courant. Moi, comme d’hab, je me réveille à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour embêter tout le monde.
Iontaise saute sur un des caernides amenés par le groupe de sire Abhcan, un petit mâle au poil pâle et moucheté. Main-de-Fer inspecte les bêtes et le chargement et fait ranger tout le monde le long de la route pour prononcer son discours :
« Bienvenue dans la caravane de Main-de-Fer, transport rapide sur les routes de Reizh, célérité, sécurité et confort.
« Première règle : tous les membres de la caravane sont sous ma protection et celle des gardes, ici, Léorah, Serah et Becuma, plus Iontaise. Tous les membres, ça comprend les humains, les caernides et les autres animaux.
« Deuxième règle : c’est moi qui commande. Quand je suis absente, c’est les deux jumelles. Vous pouvez aussi vous adresser à Becuma, elle ne décide pas mais elle répercute. Iontaise, c’est elle, là, est la garde de sire Abhcan mais elle protège aussi les autres. C’est une pro.
« Troisième règle : on part à l’heure et tant pis pour ceux qui sont en retard… »
Juste à ce moment, un caernide arrive au petit trot, portant un petit homme gras, chauve, vêtu d’une tunique noire bordée d’argent. Il porte sur son dos un luth dans son étui, presque aussi grand que lui. Essoufflé, il vient se ranger dans la file. Main-de-Fer reprend :
« Quatrième règle : si quelqu’un dans cette caravane m’attire encore un foutu procès avec la justice, je lui arrache les tripes et je les lui fais bouffer !
« Maintenant, en route ! »
En route, sur la route de Baldh-Ruoch !
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).
Lune de Lunasdal - En s’éloignant de Faireann Ear
Lune de Lunasdal – En s’éloignant de Faireann Ear
Du 27 luchar au 5 lunasdal
http://www.youtube.com/watch?v=oE4MW2HNluw
En s’éloignant de Faireann Ear, la caravane laisse peu à peu derrière elle les ultimes notes du concert, les joies, les querelles, les regrets et les précieux instants où, de façon fugitive, se laissaient entrevoir les C’maoghs… Le soleil est au plus chaud et l’odeur salée de la Mer des Linceuls se dissipe, laissant place à la riche et chaude odeur des épis se balançant au vent…
La plupart des granges sont occupées par les travaux agricoles, et la plupart des auberges, remplies de voyageurs en cette saison, ne peuvent accueillir un groupe nombreux. Aussi dort-on le plus souvent sous la tente. La caravane de caernides marche d’un pas rapide et dépasse facilement les lourds convois de boernacs ou les chariots des paysans revenant de la moisson. Becuma se familiarise avec son nouveau groupe et fait des efforts louables pour dominer son penchant naturel au bavardage. Mais elle n’en pense pas moins.
Le voyage, jusqu’ici, est assez calme. Je craignais pire.
Notre « voyageur principal » est un noble, Abhcan, se disant seigneur d’un domaine dans l’Est. Il porte une longue épée et prend des airs supérieurs, c’est à peine s’il daigne répondre à nos questions. Comme il paie à lui seul la moitié du prix de la caravane, Main-de-Fer lui a accordé la grande tente pour lui et sa suite : ils y mangent et dorment séparément.
La suite du seigneur Abhcan comprend :
Une jeune femme, Calliope, à l’allure d’étudiante magientiste et aux attributions mal définies. Je n’ai pas pu savoir si elle était sa parente, sa maîtresse ou sa secrétaire. D’ailleurs, cela ne me regarde pas sauf que… Je ne l’ai pas reconnue le premier jour à cause de sa capuche, mais quand elle a découvert sa tête et remis ses lunules…. Non, ses lunettes ! Elle m’a reconnue, évidement : sous ce splendide clair de lune… Elle n’a pas songé à me faire des excuses ni moi à lui en demander. Nous avons plutôt tendance à nous éviter, autant qu’on peut le faire dans une caravane de 12 personnes.
Un valet de chambre nommé Godart : une espèce de balourd empoté. Il fait le service de sire Abhcan et de la dénommée Calliope.
Une garde du corps qui n’est autre que Iontaise, la petite chasseuse bizarre. Comme nous montons la garde ensemble, elle mange le plus souvent avec nous. De temps en temps, elle s’éloigne de la caravane, pour chasser, dit-elle, mais elle n’a encore ramené aucun gibier. Je l’ai prévenue : « Attention, Iontaise, pas question de manger du lapin ! ». Un démontage d’épaule, ça suffit !
Les autres passagers sont le marchand Otar et sa compagne Guria : j’ai appris que la femme était luthière . Ils viennent d’Ear Caladh, une ville que je ne connais pas, à l’estuaire du Donir. Age moyen, taille moyenne, vêtements discrets, vraiment le couple sans histoires… Ils ont fait de bonnes affaires à la foire et ils reviennent avec cinq caernides chargés de marchandises. Ils ont leur propre tente à deux places.
Enfin, Osden, le barde, celui qui a trotté pour nous rejoindre à la dernière minute. C’est un petit homme gros et chauve, vêtu d’une tunique noire. Il se tient plutôt mal en selle et je m’inquiète pour son instrument, un luth presque aussi grand que lui. Main-de-Fer lui a concédé notre petite tente de secours.
Main-de-Fer et moi dormons à la belle étoile, ou sous un auvent quand il y a un risque de pluie, mais pour le moment il ferait plutôt trop chaud. Main-de-Fer dit que quand ma jambe sera bien remise, elle nous fera faire un peu d’entraînement. En attendant, elle achète des bûches pour le feu et les taille elle-même à grands coups de hache : je n’aimerais pas être à la place de la bûche.
La magientiste à lunules n’est pas la seule personne que j’ai déjà vue. Mais j’ai promis de ne rien dire…
Du 27 luchar au 5 lunasdal
http://www.youtube.com/watch?v=oE4MW2HNluw
Cette année, pour des raisons rituelles assez compliquées (et pour rattraper un décalage entre ma chrono et celle d’Iris), la Lune de Lunasdal a été célébrée dans la nuit du 26 au 27 Luchar, de sorte qu’il y aura une autre lune de Lunasdal 30 jours plus tard, mais sans fête dédiée. La réforme du calendrier est d’ailleurs un des nombreux points disputés entre la demorthèn Guinevère Oan, principale célébrante du sanctuaire de Faireann Ear, et les demorthèn traditionalistes qui n’apprécient pas ses innovations.
La 2e partie couvre la période plutôt calme entre le départ de la caravane, le 27 Luchar, et le 2 Lunasdal. L’arrivée à Rathadfirth, port fluvial près de Baldh Ruoch, est prévue pour le 5 lunasdal. Pour simplifier, tous les mois tri-kazeliens comptent 30 jours.
Ne vous inquiétez pas trop pour les dates. S’il y a des contradictions dans la chrono, on harmonisera ensuite. D'ailleurs, tout est possible à Faireann Ear, même des inversions de calendrier.
- 27 Luchar (après-midi)
28 Luchar
29 Luchar
30 Luchar
1er Lunasdal
2 Lunasdal
En s’éloignant de Faireann Ear, la caravane laisse peu à peu derrière elle les ultimes notes du concert, les joies, les querelles, les regrets et les précieux instants où, de façon fugitive, se laissaient entrevoir les C’maoghs… Le soleil est au plus chaud et l’odeur salée de la Mer des Linceuls se dissipe, laissant place à la riche et chaude odeur des épis se balançant au vent… La plupart des granges sont occupées par les travaux agricoles, et la plupart des auberges, remplies de voyageurs en cette saison, ne peuvent accueillir un groupe nombreux. Aussi dort-on le plus souvent sous la tente. La caravane de caernides marche d’un pas rapide et dépasse facilement les lourds convois de boernacs ou les chariots des paysans revenant de la moisson. Becuma se familiarise avec son nouveau groupe et fait des efforts louables pour dominer son penchant naturel au bavardage. Mais elle n’en pense pas moins.Le voyage, jusqu’ici, est assez calme. Je craignais pire.
Notre « voyageur principal » est un noble, Abhcan, se disant seigneur d’un domaine dans l’Est. Il porte une longue épée et prend des airs supérieurs, c’est à peine s’il daigne répondre à nos questions. Comme il paie à lui seul la moitié du prix de la caravane, Main-de-Fer lui a accordé la grande tente pour lui et sa suite : ils y mangent et dorment séparément.
La suite du seigneur Abhcan comprend :
Une jeune femme, Calliope, à l’allure d’étudiante magientiste et aux attributions mal définies. Je n’ai pas pu savoir si elle était sa parente, sa maîtresse ou sa secrétaire. D’ailleurs, cela ne me regarde pas sauf que… Je ne l’ai pas reconnue le premier jour à cause de sa capuche, mais quand elle a découvert sa tête et remis ses lunules…. Non, ses lunettes ! Elle m’a reconnue, évidement : sous ce splendide clair de lune… Elle n’a pas songé à me faire des excuses ni moi à lui en demander. Nous avons plutôt tendance à nous éviter, autant qu’on peut le faire dans une caravane de 12 personnes.
Un valet de chambre nommé Godart : une espèce de balourd empoté. Il fait le service de sire Abhcan et de la dénommée Calliope.
Une garde du corps qui n’est autre que Iontaise, la petite chasseuse bizarre. Comme nous montons la garde ensemble, elle mange le plus souvent avec nous. De temps en temps, elle s’éloigne de la caravane, pour chasser, dit-elle, mais elle n’a encore ramené aucun gibier. Je l’ai prévenue : « Attention, Iontaise, pas question de manger du lapin ! ». Un démontage d’épaule, ça suffit !
Les autres passagers sont le marchand Otar et sa compagne Guria : j’ai appris que la femme était luthière . Ils viennent d’Ear Caladh, une ville que je ne connais pas, à l’estuaire du Donir. Age moyen, taille moyenne, vêtements discrets, vraiment le couple sans histoires… Ils ont fait de bonnes affaires à la foire et ils reviennent avec cinq caernides chargés de marchandises. Ils ont leur propre tente à deux places.
Enfin, Osden, le barde, celui qui a trotté pour nous rejoindre à la dernière minute. C’est un petit homme gros et chauve, vêtu d’une tunique noire. Il se tient plutôt mal en selle et je m’inquiète pour son instrument, un luth presque aussi grand que lui. Main-de-Fer lui a concédé notre petite tente de secours.
Main-de-Fer et moi dormons à la belle étoile, ou sous un auvent quand il y a un risque de pluie, mais pour le moment il ferait plutôt trop chaud. Main-de-Fer dit que quand ma jambe sera bien remise, elle nous fera faire un peu d’entraînement. En attendant, elle achète des bûches pour le feu et les taille elle-même à grands coups de hache : je n’aimerais pas être à la place de la bûche.
La magientiste à lunules n’est pas la seule personne que j’ai déjà vue. Mais j’ai promis de ne rien dire…
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).
Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Les sœurs ont la consigne de surveiller les deux "nouvelles", Becuma et Iontaise pour voir si elles s'adaptent bien à la discipline de la caravane. Il n'y a pas de problème pour le moment, à part les excursions de chasse de Iontaise et le drôle de manège de Becuma avec la femme à lunettes, qui semblent toujours laisser un intervalle de sécurité entre elles.
Un soir, la caravane campe près d'un relais en rase campagne. Après le dîner (peut-être que Serah a repris son rebec), les sœurs se mettent un peu à l'écart du groupe pour bavarder entre elles. Elles restent vraisemblablement en vue des autres, mais, de toute façon, l'endroit paraît sûr.
C'est leur premier moment d'intimité de la journée, mais il ne dure guère, car une passagère vient les retrouver. C'est la nommée Guria, la femme du marchand. Elle semble à la fois amicale et quelque peu intimidée.
- Bonsoir, mesdemoiselles. J'espère que je ne vous dérange pas? Je crois que mon mari vous l'a dit: je suis luthière, à Ear Caladh. Vous étiez passées devant mon stand sur le marché, l'autre jour, mais je devais faire une réparation urgente et je n'ai pas eu le temps de vous parler. Je suis contente de pouvoir faire la route avec vous...
Les sœurs peut-être fait un tour sur le marché de Faireann Ear avant le concert, et il y avait effectivement des luthiers, mais cette femme d'allure passe-partout n'a pas dû beaucoup attirer leur attention.
Un soir, la caravane campe près d'un relais en rase campagne. Après le dîner (peut-être que Serah a repris son rebec), les sœurs se mettent un peu à l'écart du groupe pour bavarder entre elles. Elles restent vraisemblablement en vue des autres, mais, de toute façon, l'endroit paraît sûr.
C'est leur premier moment d'intimité de la journée, mais il ne dure guère, car une passagère vient les retrouver. C'est la nommée Guria, la femme du marchand. Elle semble à la fois amicale et quelque peu intimidée.
- Bonsoir, mesdemoiselles. J'espère que je ne vous dérange pas? Je crois que mon mari vous l'a dit: je suis luthière, à Ear Caladh. Vous étiez passées devant mon stand sur le marché, l'autre jour, mais je devais faire une réparation urgente et je n'ai pas eu le temps de vous parler. Je suis contente de pouvoir faire la route avec vous...
Les sœurs peut-être fait un tour sur le marché de Faireann Ear avant le concert, et il y avait effectivement des luthiers, mais cette femme d'allure passe-partout n'a pas dû beaucoup attirer leur attention.
Cialf a écrit :Un peu de compta pour les deux sœurs:
Économies au départ de Rathadfirth: elles ont pu travailler depuis le début de l'année, je suppose qu'elles ont déjà commencé à mettre des daols de côté pour l'hiver, montant inconnu: ?
8 jours de route à 5 daols par jour, 2 personnes: 80
Pourboires et primes, en soustrayant les menues dépenses en route: 3d6 = 9
(normalement, c'est 1d6 par personne, mais Serah a une prime exceptionnelle pour soirées musicales)
Après-midi libre à Faireann Ear, tour de la foire, Serah peut jeter un coup d'oeil chez les luthiers, Léorah regarder les saltimbanques, mais pas de gros achat en vue à ma connaissance. S'il y en a, merci de signaler au caissier.0
Deux dîners légers (Serah a concert le soir, pas d'excès de table): -2
Boissons et amuse-gueules pour 3 personnes, malheureusement perdus mais pourtant payés: -3
Total provisoire: ? + 80 + 9 - 0 - 2 - 3 = ? + 84
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).
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Amnèsya
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- Inscription : 23 mars 2013, 13:52
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Re: OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal
Partir c'est mourrir un peu... Oui dans mon monde, on meurt plusieurs fois...
Je ne nierais pas que le moment du départ, j'avais un petit pincement au cœur et même qu'il n'était pas si petit que cela.
L'adieu des C'Maogh au dessus des falaises en bordures de la foret... Cette ivresse de la soirée et de cette reconnaissance du public... Ces étoiles descendue du ciel pour atterrir ici... dans les yeux des gens..
Bref, c'est vrai et indéniable que c'est à contrecoeur que je quitte ma robe de spectacle avec ces frou-frou, ces volants, pour revêtir cette sobre armure de cuir usée par les randonnée...
Mais partir c'est pas mourrir, c'est grandir... C'est explorer, voir, rencontrer, affronter, se forger... Et si j'ai toujours peur que les épreuves et les coups dures ne laissent une cicatrice trop profonde sur mon faible caractère, je sais que je ne m’arrêterai que lorsque je serais trop veille pour cela. Car si la musique c'est l'évasion, quelle plus belle fuite que le départ?
Enfin, la caravane se remets en route et un magientiste dirait certainement de nous que les engrenages sont bien huilée...
On nous a demandé en plus de surveiller et d'assurer l'intégration des deux nouvelles... J'ai honte mais j'ai pas laissé le choix à ma soeur...
" Je tiens trop à ce qui me reste de chantier mental donc il est hors de question que je m'occupe de Iontaise. Donc chacun sa folle... Moi Becuma, toi Iontaise. En plus, il me semble que tu t'entends mieux avec elle qu'avec Becuma. S'il est indéniable que je ne cautionne pas son mode de gestion de crise, le reste a plutôt tendance à m'amuser."
Et c'est comme cela que j'ai eu pour nouvelle compagne de voyage, une personne qui aimait parler... Ça tombait bien j'aimais écouter...
(Je te laisse me dire ce que tu as raconter)
Et ainsi, le contraste d'attitude de Becuma entre les autres personnes et la femme à magientiste ne me fut que trop flagrant... et je n'aimais pas cela... Mon imagination frivole me fit penser à une rancune... Et c'est pas bon dans un groupe...
J'en parlait à ma soeur lorsque nous fûmes interrompu.
- Bonsoir, mesdemoiselles. J'espère que je ne vous dérange pas? Je crois que mon mari vous l'a dit: je suis luthière, à Ear Caladh. Vous étiez passées devant mon stand sur le marché, l'autre jour, mais je devais faire une réparation urgente et je n'ai pas eu le temps de vous parler. Je suis contente de pouvoir faire la route avec vous...
Je ne me souviens pas de cela... Bon faut dire que j'étais probablement dans un état second...
"- Bonsoir, Guria, je crois?
Il y avait beaucoup de belle chose, sur ce marché... Et ne vous inquiétez pas, c'est peut être mieux qu'on ait pas eu l’occasion de se parler... Juste avant le spectacle, je devais vraiment être dans mon monde... Et vous auriez, à tord, bien moins confiance ces jours-ci.
Donc ravie de vous rencontrer et ravie d'assurer votre escorte... Au quelqu'un ici qui apprécia mon rebec..."
Je ne nierais pas que le moment du départ, j'avais un petit pincement au cœur et même qu'il n'était pas si petit que cela.
L'adieu des C'Maogh au dessus des falaises en bordures de la foret... Cette ivresse de la soirée et de cette reconnaissance du public... Ces étoiles descendue du ciel pour atterrir ici... dans les yeux des gens..
Bref, c'est vrai et indéniable que c'est à contrecoeur que je quitte ma robe de spectacle avec ces frou-frou, ces volants, pour revêtir cette sobre armure de cuir usée par les randonnée...
Mais partir c'est pas mourrir, c'est grandir... C'est explorer, voir, rencontrer, affronter, se forger... Et si j'ai toujours peur que les épreuves et les coups dures ne laissent une cicatrice trop profonde sur mon faible caractère, je sais que je ne m’arrêterai que lorsque je serais trop veille pour cela. Car si la musique c'est l'évasion, quelle plus belle fuite que le départ?
Enfin, la caravane se remets en route et un magientiste dirait certainement de nous que les engrenages sont bien huilée...
On nous a demandé en plus de surveiller et d'assurer l'intégration des deux nouvelles... J'ai honte mais j'ai pas laissé le choix à ma soeur...
" Je tiens trop à ce qui me reste de chantier mental donc il est hors de question que je m'occupe de Iontaise. Donc chacun sa folle... Moi Becuma, toi Iontaise. En plus, il me semble que tu t'entends mieux avec elle qu'avec Becuma. S'il est indéniable que je ne cautionne pas son mode de gestion de crise, le reste a plutôt tendance à m'amuser."
Et c'est comme cela que j'ai eu pour nouvelle compagne de voyage, une personne qui aimait parler... Ça tombait bien j'aimais écouter...
(Je te laisse me dire ce que tu as raconter)
Et ainsi, le contraste d'attitude de Becuma entre les autres personnes et la femme à magientiste ne me fut que trop flagrant... et je n'aimais pas cela... Mon imagination frivole me fit penser à une rancune... Et c'est pas bon dans un groupe...
J'en parlait à ma soeur lorsque nous fûmes interrompu.
- Bonsoir, mesdemoiselles. J'espère que je ne vous dérange pas? Je crois que mon mari vous l'a dit: je suis luthière, à Ear Caladh. Vous étiez passées devant mon stand sur le marché, l'autre jour, mais je devais faire une réparation urgente et je n'ai pas eu le temps de vous parler. Je suis contente de pouvoir faire la route avec vous...
Je ne me souviens pas de cela... Bon faut dire que j'étais probablement dans un état second...
"- Bonsoir, Guria, je crois?
Il y avait beaucoup de belle chose, sur ce marché... Et ne vous inquiétez pas, c'est peut être mieux qu'on ait pas eu l’occasion de se parler... Juste avant le spectacle, je devais vraiment être dans mon monde... Et vous auriez, à tord, bien moins confiance ces jours-ci.
Donc ravie de vous rencontrer et ravie d'assurer votre escorte... Au quelqu'un ici qui apprécia mon rebec..."
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.