OdE - Chap 9.01 - Lune de Lunasdal

[Cialf]

- Oh! J'ai assisté à votre concert à Faireann Ear, j'ai été transportée... Je ne suis pas une vraie musicienne, je sais juste jouer quelques mesures pour accorder les instruments, mais quand j'ai l'occasion d'entendre... Vous savez ce qu'on dit sur la magie de la Lune de Lunasdal...

La femme s'interrompt et jette un coup d’œil furtif à Léorah... Est-ce son silence qui la met mal à l'aise? (Elle ne connaît pas le caractère de Léorah). Puis elle reprend:

- Oui, transportée... Une nuit où tout semble possible... Mais je voulais vous demander...

Les derniers rayons du soleil couchant se glissent sous les branches. Est-ce que ce sont eux qui rendent ses yeux si brillants et son visage si rouge?

- Je voulais vous demander... Ne dites pas à mon mari que vous m'avez vue.

[Amnèsya]

Je ne peux m’empêcher d'être touché par le compliment... C'est bête mais j'aime vraiment que les gens me disent qu'il apprécie ma musique...
Mais je ressent comme un malaise

- Oui, transportée... Une nuit où tout semble possible... Mais je voulais vous demander..

"-M'en parlez pas je vous confirme qu'effectivement ce soir là on en a vu des vertes et des pas mures."

Et en disant cela je ne peux m’empêcher de regarder ses yeux rouges et de détailler cette femme... Pourquoi craint-elle son mari? Porte-t'elle des traces de coups qui supposerais qu'elle est battue?

- Je voulais vous demander... Ne dites pas à mon mari que vous m'avez vue.

- Si vous le souhaitez... c'est qui votre mari déjà? Et veuillez pardonner ma curiosité, mais pourquoi ces cachotteries?

[Cialf]

- Si vous le souhaitez... c'est qui votre mari déjà? Et veuillez pardonner ma curiosité, mais pourquoi ces cachotteries?

- Son nom est Otar. Je ne pense pas du tout que vous soyez méchantes ou médisantes, au contraire... Mais une imprudence est si vite arrivée...

Elle est réellement très rouge, mais pas à la suite de coups. Serah a du mal à déchiffrer ce qu'elle ressent... Est-ce de la passion, de l'embarras, de l'exaltation, ou les trois ensemble?

- Otar sait que j'ai été au concert, ce n'est pas un mystère. Mais c'est ce qui s'est passé... après. Je suis désolée pour cet homme. Surtout s'il était un de vos amis. J'espère qu'il n'a pas été blessé. C'était un malentendu et vous avez dû avoir une très mauvaise opinion de nous deux.

Dans l'intonation de la voix, ou dans le geste qu'elle fait comme pour se protéger, peut-être que l'une ou l'autre des sœurs commence à reconnaître une femme en banale robe brune.

[MeiYaw]

Enfin nous partons !
Serah me... propose de m'occuper de Iontaise pendant qu'elle reste avec Becuma. Son accès d'autorité me plait, et c'est presque mignon et maladroit. Et comme ça me convient très bien, j'accepte bien volontiers. De toute façon, je ne parviens pas à cerner Becuma, et je n'apprécie pas ses manières. Quant à Iontaise, je pense qu'elle a compris qui elle avait en face d'elle. Et puis, je suis plus tranquille dans cette configuration : Iontaise ne s'en prendra plus à Serah, je la tiens à l'oeil.

Nous ne parlons pas. J'ai ainsi tout le loisir de détailler nos nouveaux compagnons de route. Serah vient me faire part de ses pensées quand nous sommes interrompues.
Guria s'approche pour parler musique. Soit. J'écoute d'une oreille distraite, gardant toujours mon travail au premier plan.
La femme semble perdre consistance, elle rougit, comme une enfant fautive. Allons bon.... Voilà qu'elle nous demande de cacher une information pour le moins futile.

Serah enchaine. J'écoute plus attentivement. Qu'à t-elle à cacher à son mari ?

Rhalala.... les femmes et leurs secrets de polichinelle....

[edit : je complète sur la réponse postée en même temps !]

Je fixe mon regard sur cette femme et ça fait tilt d'un seul coup !!
C'est cette femme à l'auberge ! Le sale type qui voulait serrer ma soeur d'un peu trop près, qui était saoul, et s'est étalé sur une femme... cette femme. Et le plus jeune qui est venu sauver sa protégée en frappant l'ivrogne à terre. Elle s'est enfuie avec lui rapidement. C'était elle. Cette femme a un amant. Et elle veut qu'on taise son secret.

Je lève un sourcil. Je n'ai que faire des histoires personnelles de ceux que je ne connais pas.

Madame, je ne vous connais pas. Vous ne seriez pas venue nous parler de cela, nous n'aurions pas pu faire le rapprochement. Ce sont vos histoires, et je ne suis pas là pour m'occuper de ça. Peu importe mon opinion, ça n'entre pas dans le cadre de notre relation.

Une histoire de fesses... Je préfère m'en retourner à mon travail. Mais comme je suis censée la protéger, je vais quand même garder un oeil sur son mari. Sait on jamais.

[Amnèsya]

"- Pour être franche, si vous me m'aviez pas rappeler l’événement cela fait bien longtemps que je l'avais oublié. Je ne juge pas les gens et il s'est passé tellement de chose de puis que voilà... C'est pas le genre de détail que je vais noter... Donc soyez rassurée

[Cialf]

-C’est vrai ? Vous ne vous en souveniez pas du tout ?

Guria a un petit rire. Elle ajoute avec une teinte de nostalgie dans la voix :

-Pendant une nuit, il m’a donné l’impression d’être une personne unique et irremplaçable… Je ne voudrais pas que vous le preniez pour quelqu’un de violent. Avec moi, il a été très doux, très prévenant. Mais il croyait que les musiciens le méprisaient parce qu’il est acrobate, pas musicien. Alors, quand cet homme est tombé sur moi, il a cru que c’était une offense délibérée… Nous sommes sortis le plus vite possible.

Elle hoche la tête, pensive :

-Ne vous y trompez pas, j’aime mon mari. Je suis désolée qu’il… Enfin, il vaut mieux qu’il l’ignore. Sous la lune, près des pierres sacrées… Comme disent les poètes, c’est une nuit où tout est possible.

Elle s’incline avec un sourire :

-Enfin, je vous remercie infiniment. Si vous passez à Ear Caladh, je serai toujours heureuse de vous revoir, et de vous rendre un service si j’ai l’occasion. Mon atelier est dans la rue des Parcheminiers

Et elle retourne près du feu où son mari est en train de bavarder avec Main-de-Fer.

[Amnèsya]

"-Bonne soirée..."

"-Comme si on en avait pas déjà assez à faire... Va falloir en plus qu'on tienne la chandelle de leur bêtise...
On disait quoi avant qu'elle nous interrompre."

[MeiYaw]

J'écoute cette femme, mais sans porter d'intérêt à ce qu'elle raconte. Sans aller jusqu'au mépris, je dirais qu'elle n'est pas fiable. Une femme qui profite de la soirée pour tromper son mari ne peut pas être digne de confiance.

On ne le prend pas pour quelqu'un de violent, on ne le connait encore moins que vous, et je pense qu'on se fiche pas mal de son cas... Et si vous aimiez votre mari, vous ne le tromperiez pas. Si c'est votre époux, c'est son rôle de vous donner l'impression d'être unique et irremplaçable. Et c'est à vous de lui offrir la possibilité de tenir son rôle. Je ne cautionne pas que cela puisse vous faire rire. Mais ce ne sont pas mes affaires. Vous feriez mieux de retourner auprès de lui.

Je la regarde partir, et m'en retourne vers Serah :

Ce qu'on disait avant ? Que tu t'occupes de Becuma pendant que je m'occupe de Iontaise. Et celle ci... On va laisser son mari s'en occuper.

[Cialf]

La femme parait profondément peinée par la réponse de Léorah. Elle parait sur le point de parler encore... Mais elle renonce, se détourne et rentre sous sa tente.

(Je suis en vacances, avec connexion limitée, mais sans mes notes. Les jumelles peuvent prolonger la discussion tant qu'elles veulent)

[Amnèsya]

"- Ah oui tu as raison. On parlait des phénomènes qui nous accompagnaient. .. et je te disais que j'avais senti une tension entre la femme étrange avec des verre devant les yeux et Becuma.
Je ne sais pas s'il y a une histoire derrière cela ou si c'est juste une histoire d'affinité.
Par contre il vaudrait mieux que ces deux là n'est pas a travailler ensemble. .. en cas de coup dur et avec la pression. . Je ne veux pas savoir c'est que cela pourrait donner."