Ode - Chap. 9.1 - Un Choix de vie [Acte I]

[Cialf]

Quelle pagaille, mais quelle pagaille! Heureusement que ce ne sont que des moutons et pas des brigands! N'empêche, si je n'avais pas eu ma copine Prêle pour me raccrocher, je finissais dans le ravin ou piétinée par les moutons... Comme il ne faut pas compter sur moi pour courir après les bêtes dans la montagne, je m'occupe de celles que nous avons pu retenir.

Dès que Lockhyel aura remis la main sur Dur-Sabot, il devrait retrouver sa vocation de protecteur du troupeau et, avec lui et Prêle, j'arriverai bien à créer un coin de stabilité au milieu du chaos.

Enfin, le bon côté de la chose: les brigands n'auraient pas pu traverser les troupeaux sans être repérés par les chiens de berger, ce n'est donc pas ce chemin qu'ils ont pris. S'il est à portée de voix, j'échange quelques remarques et quelques blagues avec le berger qui occupe le poste symétrique du mien coté moutons. Je lui demanderai s'il y a une bergerie ou une angarde pas trop loin.

S'il y a une angarde, je dirai à Lockhyel de signaler le corps que nous avons trouvé. Peut-être qu'ils en sauront un peu plus. Il y a encore un point qui me chiffonne.

Les bêtes vagabondes finiront bien par revenir. Nous allons sans doute passer la nuit dehors, mais avec ce slalom-mouton, nous sommes réchauffés pour huit jours.

[Gobsama]

Le soir au campement

Raen se souvenait et en éprouvait de la joie. Mais le varigal se rendit compte que ses souvenirs étaient partiels et il n’avait pas le cœur de lui raconter ce qu’il savait de sa sœur… pas pour le moment…. Il garda donc le silence , cependant son discours , même s’il était fait sur un ton enjoué , devint plus sombre. Le chasseur même s’il ne se souvenait pas de ce qui s’était passé dans le détail ne se faisait pas d’illusions sur le sort de sa petite sœur , et ses dernières paroles ainsi que son changement brusque d’expression ne laissaient aucun doute sur le sort qu’il réserverait aux responsables s’il venait à croiser leurs route…

Puis Bécuma intervint rapidement après Raen , et Lockhyel s’apprêtait à répondre quand Serah mis fin à la discussion. Le varigal aurait pu répondre , mais il fût néanmoins soulagé de pouvoir changer de sujet.

Concernant l’intervention d’Anaïs , elle se voulait rationnelle et rassurante , mais quand elle affirma ‘qu’on pouvait espérer ne plus jamais entendre parler d'eux." Lockhyel ne dit rien mais ne fût pas vraiment convaincu. Ces derniers temps le passé avait un peu trop tendance à se rappeler à lui pour qu’il puisse écarter ainsi l’hypothèse d’une confrontation avec les bandits.

Un peu plus tard en soirée , Lockhyel passa voir Serah pour s’assure que tout allait bien de son côté et que le malaise qu’elle avait eu n’était pas lié à une blessure ou une maladie …

Au moment de la quitter il fit quelques pas puis s’arrêta , se souvenant de leur conversation dans les ruines et de ce qu’elle lui avait dit à ce moment-là

"Tu sais , hier , je vous ai raconté mon histoire. Et je te remercie de l'avoir écouté sans me juger... Alors , si un jour je peux te rendre la pareil , n’hésite surtout pas... »

Il hésita , il y avait tellement de choses qui le tracassaient en ce moment… finalement il se ressaisit et parti rejoindre Œil de Nuit pour son tour de garde.

Le lendemain:

Le lendemain ils reprirent la route , le Varigal en tête avec le chasseur , à l’affût de la moindre trace des bandits.
Au cours de la mâtiné , Lockhyel se tourna vers Raen pour lui dire

« Tu sais , ce que je te disais l’autre jour comme quoi je pouvais t’aider à combler certains blancs…. Je me dis qu’il y a certaines choses que tu devrais savoir , même si je ne prendrais aucun plaisir à te les dires… Bref fais-moi signe quand tu te sentiras prêt pour cette conversation. »

Plus tard...

Durant la journée , les bêtes furent particulièrement nerveuses , leur instinct les poussait à réagir à l’environnement sauvage qui les entourait. Les caernides agissaient en accord avec leur nature profonde et le varigal avait du mal à les condamner pour ça. il fit cependant son possible pour les apaiser. Puis survint l’incident entre Dur-Sabot et le bélier. Le varigal vit clairement que l’animal avait bousculé le caernide , et sa réaction était donc tout à fait légitime.

Le début de bagarre qui s’ensuivit n’inquiétait pas vraiment Lockhyel , le plus fort ferait fléchir le plus faible et les choses reprendraient leur cour normale , cependant Dur-Sabot faisait partie de la meute , et Œil de Nuit grondât , au grand déplaisir des autres bêtes. C’est là que les choses devinrent plus compliquées , les chiens s’en mêlèrent et pire que tout , les bergers.

Ils tournèrent leur hargne vers Œil de Nuit et parlèrent de fauve à abattre l’un d’eux eut même un geste menaçant vers le loup , mais il croisa le regard du varigal à ce moment et ce qu’il y vit le fit suspendre son geste , puis baisser le bras … Autant le début de l’’incident avait fait rire Lockhyel , autant à cet instant il ne rigolait plus du tout…

Les choses auraient vraiment pu dégénérer si Anaïs , Grirav et Serah n’avaient pas calmé le jeu.

Lockhyel ne participa pas à la chasse aux montons argumentant avec une touche d’ironie et de mauvaise foi qu’il devait veiller sur l’incroyable prédateur qui était à ses côtés pour s’assurer que ces « pauvres » bergers à qui la montagne appartenait ne soient pas importunés… Il n’était pas de très bonnes humeurs et durant toute l’opération il resta très vigilant guettant d’éventuels signes des bandits ou autres dangers…

[Amnèsya]

Lorsque Lockhyel viens pres de moi pour voir si tout allait bien je le rassurai.

" Ce n'est rien... c'est juste que lorsque Raen a dit que c'était sa soeur j'ai fait une mauvaise association d'idées. J'ai ressenti ce que j'éprouverais si j'étais privée de ma soeur. .. On se dispute de temps en temps mais je serais perdue sans elle. "

Triste histoire.

[Cialf]

Finalement, Lockhyel reste aussi avec moi près des bêtes. Il a raison: il ne doit pas laisser le loup tout seul près des bergers et de leurs chiens. Nous sommes passés tout près de l'accrochage. Voyager avec un loup n'a pas que des avantages.

Je vérifie qu'Anaïs est bien escortée. Elle doit toujours avoir Grirav ou moi à côté d'elle: les bergers ne sont pas forcément inoffensifs. Si elle est disponible, j'essaie de l'embaucher.

- Vous allez bien, Anaïs? Nous en aurons vu de drôles avec les caernides. Est-ce que vous pourriez m'aider à vérifier les cargaisons, si rien ne s'est décroché dans la bousculade?

Si elle est d'accord, j'essaie de prolonger la conversation:

- Je voulais vous le dire l'autre jour: quand nous avons franchi la passerelle, vous vous êtes bien débrouillée avec Dur-Sabot. Il n'est pas facile. Quand il y a du remue-ménage, il vaut mieux rester avec Prêle. Elle est très tranquille et elle a toujours le réflexe de revenir vers moi.

Ça me fait drôle de complimenter une grande dame magientiste sur ses talents de palefrenière, mais c'est vrai qu'elle montre de bonnes qualités d'adaptation.

[Rust]

Raen avait prit note de la proposition du varigal. Il y avait de nombreuses choses que Raen ne connaissait pas, qui n'avaient jamais fait le chemin jusqu'à l'intérieur de sa caboche. Mais ce n'était pas pareil quand c'est un souvenir perdu. Le souvenir qui s'installe se fait une place, comme un homme courbe sa couchette à l'heure du sommeil. Et on sait que la couchette ne reprend jamais sa forme initiale en totalité. Mais cela importe peu à Raen. C'est dérangeant, certes, mais il s'en accommode. Il dépense son énergie pour rester dans le présent, pas vivre à l'imparfait.
Après ... la curiosité, tout ça ... Il ne ferme aucune porte.

Dans la journée,

Raen aura par plusieurs fois tenté de convaincre les bergers qu'il fallait laisser les animaux agir de leur propre chef, que c'est de cette façon qu'ils seront heureux. Il essaya de leur expliquer des notions un peu spirituellement farfelues ... mais manifestement en vain. Les hommes semblaient plus intéressés par sauver les têtes de bétail qui faisaient leurs porte-feuilles.

Les occupations matérielles de la journée détournèrent un moment l'esprit de Raen qui se laissa aller au travail de groupe. De toutes façons, que faire d'autre.

[Iris]

Du côté de Becuma & Anaïs

- Vous allez bien, Anaïs? Nous en aurons vu de drôles avec les caernides. Est-ce que vous pourriez m'aider à vérifier les cargaisons, si rien ne s'est décroché dans la bousculade?

La magientiste accepta sans peine d'aider un peu Becuma, et comme il n'y avait pas de problème en vue s'apprêtait à partir elle aussi à la chasse au mouton...

- Je voulais vous le dire l'autre jour: quand nous avons franchi la passerelle, vous vous êtes bien débrouillée avec Dur-Sabot. Il n'est pas facile. Quand il y a du remue-ménage, il vaut mieux rester avec Prêle. Elle est très tranquille et elle a toujours le réflexe de revenir vers moi.

" Merci. Je n'aurais pas aimé être confrontée à ce feond... Je suis soulagée que tout se soit bien passé. "

" Je vais y retourner, nous n'en avons pas fini avec cette histoire de mouton !"

Mais Becuma allait avoir du mal à beaucoup aider dans ce domaine, puisqu'il s'agissait de courir et sauter en terrain accidenté... Anaïs ne brillait pas spécialement dans cette tâche. Elle n'était pas rapide à la course, ni très agile, ni douée pour grimper... En revanche elle était persévérante et courageuse, ne se laissant pas intimider par une bête peu coopérative. Elle s'efforça d'appréhender le terrain, et de jouer les rabatteuses de manière efficace, pour permettre à d'autres, plus "physiques", d'agir.

Du côté de Raen...

Une explication selon laquelle les moutons devaient vivre libres... formulée par un chasseur un peu sauvage, dont la moitié du visage était brûlée... donnait l'impression aux bergers qu'un illuminé leur parlait... La folie étant parfois considérée comme la voix des esprits, il était mal vu de rabrouer un dément... Mais là... dans la course... Au mieux on l'ignora, ou éluda, au pire on lui rétorqua : "Hé l'abrutis, tes fringues, elles sont pas en laine des fois ?" ...

La laine est le textile le plus couramment utilisé en Tri-Kazel. Il y a la laine de mouton, et celle des calyres, dont certaines espèces ont la fourrure particulièrement soyeuse. Les autres tissus sont en lin ou en chanvre, deux plantes cultivées. Il reste évidemment le cuir, mais personne ne se vêt entièrement de cuir, en tous cas, aucune personne "normale". Pas d'élevage, pas de laine. Pas de laine, pas de vêtements.


1er Sulthainn

Au vu du rythme d'avancée actuel, Lockhyel estimait qu'il faudrait 3 à 4 jours de marche encore pour parvenir à Mùdan. Plutôt quatre, compte-tenu de l'épisode avec le troupeau de mouton qui avait fait perdre une petite demi-journée.

Le groupe avait pu trouver refuge dans un petit bois de conifères plus bas. Il y faisait particulièrement sombre mais on y était relativement à l'abri du froid. Un hibou logeait non loin, et ceux qui étaient de garde au milieu de la nuit discernèrent sa silhouette massive, très impressionnante. De quoi sursauter et craindre presque un feond ! Mais non, le rapace flegmatique vaquait à ses occupations, et revint les regarder du haut de branchages inaccessible, mangeant un rongeur semblait-il...puis restant longuement immobile, semblable à une statue vivante...

Le chemin reprit sur des chemins serpentant le long des pentes et des reliefs. Il fallait franchir un col, et monter assez haut, ce qui mit à rude épreuve le souffle et les muscles. Enfin, tout en haut, il découvrirent un lac, étincelant de la lumière du soleil qui venait de percer entre les nuages. Beaucoup étaient éprouvés par l'ascension, et il fallut faire une pause sur ses rives paisibles.

Mog s'installa sur un rocher pour se dorer un peu au soleil et à l'abri d'une brise froide qui ridait par moment la surface de l'eau sombre, comme endormie.

Plus loin une colonie de marmotte guettait et observait, vaquant à ses occupations, mais toujours inquiète de l'attaque de rapaces. OEil de Nuit voyait là l'occasion de se mettre quelque chose de consistant et juteux sous la dent, de quoi le changer du lard et autres aliments qui convenaient mieux à un chien qu'à un authentique prédateur... Mais Mog avait vu l'approche du fauve... et avait tendance à se reconnaître un peu dans des rongeurs des montagnes...

... Le loup s'approcha, cherchant sa proie... et Mog fusa avec des cris de lapinou, pour sauver les marmottes... Celles-ci comprenant le péril, s'égayèrent et fuirent aussitôt dans leurs trous !

... laissant OEil de Nuit, de mauvais poil, en tête à tête avec Mog, qui se rappelait qu'il avait l'air assez appétissant pour un carnassier en manque de viande fraîche...

... aussi Mog fusa-t-il à son tour à toute vitesse, enchaînant les bonds, pour sauter dans les bras de Serah et regarder, mi-tremblant, mi-insolent, son poursuivant qui pestait silencieusement...


Le groupe reprit la marche, et le sentier donnait à voir un nouveau val, comportant une mine semblait-il, et plutôt animé... Ils longeraient ses abords le lendemain.

[MeiYaw]

La reprise de la marche au petit matin est dure : il fait froid, et niveau sommeil j'ai connu mieux. Lock et Raen sont de nouveau en tête du groupe, je reprends donc naturellement ma place pour fermer la marche, même si ce n'est pas celle que je préfère.
Au moment où nous croisons ce troupeau de mouton, je prends cela comme une chance de me réchauffer et de faire un peu d'exercice. Je me lance donc à la poursuite des bête avec plaisir, et cela devient même un jeu pour moi, essayant de les attraper le plus vite possible ! Je m'amuse beaucoup et je retrouve donc le sourire que je montre habituellement.

Le soir venu, je me suis reposée, récupérant de la nuit précédente et de la chasse aux moutons menée avec entrain. Je pense que j'ai même peut être ronflé un peu car je me réveille en sursaut. A moins que ce ne soit le hululement de l'énorme hibou ?

Au réveil le lendemain, je suis en pleine forme et je reprends la marche avec une volonté sans limite, malgré la rudesse de la montée. Je passe mon temps à imaginer la vue que l'on va découvrir en arrivant tout en haut et je ne suis pas déçue du voyage !! Le lac est tout simplement magnifique et le soleil lui donne des reflets incroyables. Je regarde le groupe : ça souffle, ça se tiens les côtés... Nous faisons donc une pause, à mon plus grand plaisir !

Je me trouve une place assise et j'observe ce lac, envoûtant.

[Gobsama]

Lockhyel observa du coin de l’œil le petit manège entre Mog et Œil de Nuit .
Il senti la frustration du Loup et décida d'en parler directement à Serah

"Tu sais, Œil de Nuit ne fera pas de mal à Mog tant qu'il le considérera comme faisant partie de la meute, et il sait également que je tenterais de m'y opposer, mais je dois quand même te signaler que ça n'est jamais une bonne idée de se mettre entre un loup et sa proie... Il vous apprécie, mais n'en demeure pas moins un loup et Mog un lapin"

Le ton était calme et bienveillant. Il n'y avait aucun reproche dans la voix du varigal ni même la volonté de faire la leçon…. simplement un rappel de faits évidents en vue d'éviter un évènement tragique...

Apercevoir la mine et la population qu'elle attirait ne réjouissait pas Lockhyel plus que ça... Peut-être que les bandits avaient choisi de faire halte autour de la mine et perdu ainsi l'avance qu'ils avaient sur eux. Peut-être s'étaient-ils embusqués à proximité pour détrousser les mineurs… Lockhyel redoubla donc de vigilance

Sachant qu’ils longeraient des zones plus peuplées demain, il se mit relativement tôt en quête d’un endroit sûr, tranquille et encore sauvage pour passer la nuit, quitte à s’arrêter plus tôt. Il ne voulait pas camper trop proche de la mine.
Une fois tout le monde entrain de s’installer il signala qu’il allait inspecter les alentours, puis laissa le gros de son équipement ne gardant que le nécessaire pour sa sécurité et pour la chasse, puis partit une petite heure offrir à Œil de Nuit la chasse dont Mog l’avait privé et en profiter pour sécuriser la zone autour du campement.

[Cialf]

En gardant les moutons
Tiens, on dirait que mes rapports avec Anaïs s’améliorent. Bon, ne rêvons pas, je ne suis pas près devenir amie d’une grande dame magientiste, mais chacune commence à sentir les bons côtés de l’autre. Je suis plus détendue, peut-être parce que je retrouve un milieu familier, qui me rappelle les collines de mon enfance. Je me paie une pinte de rire à voir le petit Mog courser les moutons, puis faire filer les marmottes sous le museau ébahi du loup.

Raen adresse des discours aux bergers… Il devient plus causant d’un coup, notre silencieux. Est-ce la découverte du bracelet qui l’a libéré d’un poids ? Je n’entends pas ce qu’ils se disent, mais vu d’ici, sa discussion avec les bergers n’a pas l’air franchement amicale. Il lui faudra du temps pour retrouver ses marques.

Léorah, elle, a la tête solide. Elle pourchasse les moutons avec une énergie qui fait plaisir à voir. Ce n’est pas la première fois qu’elle me fait penser à un loup. Pendant ce temps, Serah joue de l’ocarina. Voyager avec elles, ça compense de bien des fatigues et des déconvenues.

Nuit tombée
J’hésite beaucoup à en parler à Lockhyel. Qu’est-ce qui est le pire, donner de faux espoirs ou pas d’espoir du tout ? Je me décide à l’aborder après le dîner, d’un ton neutre :

-Lockhyel, sais-tu s’il y a une angarde dans les environs ? Crois-tu que cela nous retarderait de leur signaler l’endroit où nous avons laissé le cadavre ?

Peut-être que je me trompe complètement !

Par le chemin du lac
Les nuits froides et ma jambe qui tire, ça va un temps. Je ne serai pas fâchée de retrouver une route raisonnablement plate. Même si cela nous attire des contacts pas forcément chaleureux. Une mine, encore une… La dernière fois, l’extraction avait fait surgir un feond qui a bien failli nous tomber dessus. Brrr…

Grirav, notre autre silencieux, a peut-être un avis sur la question…

-Grirav, qu’est-ce que tu penses de cette mine ? Comment crois-tu qu’ils vont nous recevoir ? Je crois que Lockhyel avait raconté quelque chose à propos des mineurs…

[ramb]

-Grirav, qu’est-ce que tu penses de cette mine ? Comment crois-tu qu’ils vont nous recevoir ? Je crois que Lockhyel avait raconté quelque chose à propos des mineurs…

"Les mineurs sont un peu comme les bûcherons et les chasseurs, souvent ils aiment recevoir les nouvelles fraîches des alentours, et de plus loin.
Donc des voyageurs honnêtes comme nous sont des sources d'informations bienvenu, surtout si nous utilisons leur auberge et leur magasins.

A partir du moment ou nous leur achetons un petit truc et que nous donnons des nouvelles de la guerre, et de la ville, et bien ça devrait aller.
Sauf si ils mènent une activité illégal, dans ce cas là il nous trouverons gênant."

"Ensuite si la mine est vide ça sera plus problématique. elle pourrait contenir, bête sauvage, féonds ou bandits, nous verrons bien."