Chap. 4 : Union sacrée

[Maëlys]

Le dernier coup avait été décisif pour mettre à bas le sanglier ... Certains ne s'en étaient pas aussi bien sortis qu'il l'espérait mais pour un sanglier ... ils ne s'en sortaient pas si mal que ça.

Il vérifia bien que le sanglier était mort puis il descendit de son cheval et se porta au niveau de Ser Ethan qui lui avait adressé un hochement de tête en remerciement. Il prit donc la parole :

"Cela va Ser ? De même pour votre monture, elle reprendra la route ?"

Puis il entreprit de s'occuper du sanglier pour le ramener. En d'autres temps, il aurait peut-être considéré possible de donner le fruit de la chasse au marié en guise de cadeau mais la situation actuelle ne pouvait que dégénérer. Il l'attacha donc à sa monture puis suivi le pas.

[Iris]

Aleth avait espéré pouvoir parler à Lord Samwell Tarly sans que Gyles entende qu'elle envisageait de fouiner un peu dans son passé (si toutefois elle était plus chanceuse avec le jeune homme enrobé qu'avec les autres), mais passé la perplexité quant à l'intervention impromptue, elle retrouva rapidement le sourire à la demande de Gyles :

" Bien sûr. Faites pour le mieux. Certains arborent ici une mine bien sombre. Avez-vous vu Dame Cendregué ? Elle semble avoir complètement oublié qu'elle est venue pour assister à un mariage."

Comprendrait-il ? Il fallait espérer, elle ne pouvait pas décemment dire tout ce qu'elle avait à l'esprit devant un témoin.

[Iris]

Oui, j'ai vu Dame Cendregué, j'ose espérer que cela se passera mieux pendant la cérémonie. Quoiqu'il en soit, sa fille semble être plus encline à s'amuser, et à faire de nouvelles connaissance En revanche pour la petite Harte, je crains de ne rien pouvoir faire de plus, elle semble totalement hermétique.
Messire, Samwell, mon cher ami, n'hésitez pas à faire appel à moi pour quoi que ce soit, je vous aiderais de mon mieux. Avez vous besoin de quoi que ce soit avant que je n'aille m'entretenir avec les gens de la cuisine ?

Il est clair que connaissant bien Samwell Tarly, je sais à quel point il est peu confiant et je tiens absolument à le soutenir dans ce qui doit être pour lui une épreuve très pénible : la présence de toutes ces personnes nobles et les mondanités qui vont avec...
Selon la réponse du jeune homme, Aleth pourra poursuivre.

[Iris]

Hochant la tête à la mention de la demoiselle Cendregué : "Une chose au moins qui avance..." elle était sur le point de conclure : " A ce soir."


... espérant que les serviteurs seraient plus accessibles et bavards que leurs maîtres passablement impénétrables pour certains...

[DukeTogo]

Samwell répondit à Gyles.

"Oh euh... non, tout va bien, merci... enfin je crois." et d'afficher un sourire se voulant rassurant.

Se tournant ensuite vers Aleth une fois le troubadour parti, d'une voix un peu molle :

"C'est ça que j'aime chez lui, il est très prévenant. Ma mère était comme ça..."

[MeiYaw]

C'est donc rassuré que je m'en vais retrouver les servants dont j'ai fait la connaissance la veille au soir.
Il est probable que je n'apprenne pas grand chose de plus car elles avaient déjà été fort bavardes pendant la nuit. Mais je tiens tout de même à rester à l'écoute, et aussi à donner un coup de main, car être serviable et disponible est la meilleure manière d'être apprécié et donc d'être l'oreille des confidences.

[DukeTogo]

Ser Etan Verraz fit un simple signe de tête à l'invitation de Jolan de ne pas hésiter à le solliciter.
Jolan avait le nez assez fin pour imaginer qu'Etan estimait qu'il avait choisi son camp...

A la sollicitude de Béric, il retrouva le sens de la parole :
"Oui, je vais bien. Pour mon cheval, je ne saurais dire..."

Jolan, éconduit, constata en se repositionnant dans le groupe que Kevan Manning échangeait des mots avec le maître d'armes de sa maison... et visiblement, ils étaient en désaccord.

[Iris]

Sitôt que le ménestrel fût parti pour de bon, et Aleth lui prêtant de bonnes oreilles, guetta donc bien son départ, elle aurait voulu reprendre directement sur le séjour de Gyles, mais fut coupée dans son élan par l'évocation de la mère de son interlocuteur :

" Votre mère... était ?.. Je suis désolée de l'apprendre. Cela a dû être un choc très rude pour vous... "

Ce n'était pas ce qui l'intéressait en premier lieu, mais elle ne pouvait pas décemment ignorer la souffrance d'un jeune homme qui avait perdu sa mère adorée et devait désormais supporter un père dur et intransigeant...

... elle espérait que Samwell Tarly fût plus bavard que Ser Edwyd Fossovoie... sa maladresse globale était de bonne augure. Si cela s'avérait possible, elle relancerait la conversation régulièrement à grand renfort de "Ah oui ? Et que s'est-il passé ?" et autres marques d'appréciations comparables pour en savoir plus sur l'ambiance chez les Tarly et l'histoire de Gyles. Comment de temps avait-il passé chez les Tarly ? Pourquoi était-il en danger ? ... Aleth se demandait aussi comment un héritier de Maison pouvait avoir pu devenir aussi... euh... dodu... alors qu'il aurait dû suivre une formation martiale... était-il le dernier-né, devenu héritier par une suite de tragédies frappant la famille ? ...

Méfiante à l'égard de Gyles (surtout du fait qu'il puisse surgir de nulle part et l'interrompre en comprenant qu'elle enquêtait sur lui), Aleth l'était aussi à l'égard de Ser Hyle Hunt, le préférant loin lui aussi.

[Crépuscule]

Ce pupille était réellement buté et aveugle, mais Jolan, bien que comprenant bien ce qu'il pensait de lui, se retint de lui cracher à la figure qu'il aurait certainement pas préféré devant ce choix, Jolan vienne l'aider et que la mort emporte Darren, et d'avoir ainsi la mort de deux des frères Manning pesant sur ses épaules ...

Jolan s'éloigna donc d'Ethan, et se positionna entre les individus, sans s'incruster dans un autre groupe, resta attentif aux échanges.

[Maëlys]

En l'état Béric n'était pas capable d'en dire plus sur la monture sans prendre le temps de l'examiner. Il se contenta donc d'un haussement d'épaule avant de revenir à sa besogne sur la carcasse du sanglier.
Puis il se plaça au milieu du convoi qui rentrait vers le château.