[Artland Chap.5] Sous la patine du temps

[Amnèsya]

Camille était éffarée parr la tournure des évènements, elle avait juste envisagée de partir, de faire une fugue... pas de casser la tête à un employé qui ne faisait que son travail... Mais tout était aller trop vite pour la petite pour qu'elle réussisse à trouver une autre façon d'agir...

Maintenant, c'était clair, il fallait fuir...

Elle répondit à la question.

" Des truc à récupérer, je ne crois pas... Je ne sais pas ce que je cherche, mais si Papa a laissé quelque chose pour moi, c'est forcément la-bas que l'on va trouver. Je sais c'est comme chercher une aiguille sans avoir la botte de foin... Mais j'ai besoin de savoir ce que cela cache...
D'après ce que j'ai compris, c'est pas pour le plaisir de ma personne que les Fields me veulent, et c'est pas non plus pour mon héritage... Il faut découvrir ce que cela cache..."


Pour l'instant,elle était installée dans un fiacre confortable, mais elle se sentait bien plus en danger qu'avec l'Ankou... On était dans la réalité... Et dans la réalité, elle était juste une fillette orpheline...
Elle espérait vraiment pouvoir récuperer quelque carte pour pouvoir jouer la partie.

[Kenny]

Eulalie, qui avait donnée par habitude son adresse, demanda au coché de changer de route pour aller chez le docteur Matthew.

"Bon on va chercher refuge chez le docteur Matthew, puis ensuite on voit si on peut aller chez toi...Ça te va ?"

Eulalie aiderait Camille mais elle voulait surtout récupérer le livre dont Camille lui avait parlé, pour voir s'il est maléfique....

[Iris]

Le cocher répondit au changement d'adresse :

"Mam'zelle, vot' docteur il habite en banlieue. J'veux bin vou-z-y m'ner mais ça s'ra plus cher..."

Le fiacre est habituellement surtout utilisé dans le centre. On peut bien sûr louer une voiture pour des transports plus importants, mais en général, on préfère prendre le tramway ou train, puis louer de nouveau un cheval une fois à l'arrivée.

[Amnèsya]

A la question lui demandant si cela lui allait, Camille répondit.
"Pour l'instant, j'ai pas beaucoup mieux à proposer mais je ne suis pas vraiment sure que la maison du docteur Matthew soit si sure que cela. Si l'on nous recherche vraiment, après chez toi et chez moi, c'est le premier endroit où l'on va nous chercher."

A la question du Cocher Camille chercha dans les poches de son caban, si par miracle, il ne restait un peu de monnaies.

[Iris]

Je cherche encore une solution ludique pour la gestion des richesses.

Test

Par défaut toute personne a un porte-monnaie représentant sa valeur de Richesse et à même de satisfaire aux dépenses courantes de la semaine. On compte quatre « porte-monnaie » par mois.

Porte-monnaie Eulalie (10) : OO | OO (-4) | OOO (-6) | OOO (-8) | En difficulté
Porte-monnaie Camille (6) : OO | OO (-4) | OOO (-6) | OOO (-8) | En difficulté / doit prendre de l'argent / prendre sur le budget hebdomadaire suivant

• Les prix des denrées qu'on est susceptible d'acheter sur un "coup de tête" (sans emprunt, papiers particuliers etc.) sont évalués sur une échelle de 1 à 20.
• Une dépense inférieure à sa richesse vaut une coche. Au bout de trois coches sur la même case, elle est considérée comme noircie.
• Dépenser pour une valeur égale à sa Richesse fait noircir entièrement une case.
• Toute dépense supérieure fait noircir une case supplémentaire par point d’écart. Exemple : un personnage a une Richesse de 10, mais veut effectuer une dépense de 12. Il noircit 1 case pour 10, et 2*1 pour le surplus. Il a donc dépensé 3 unités de son budget hebdomadaire.


Le prix de la course est soutenable sans mal par quelqu'un ayant une Richesse de 10. Donc différence de 4 par rapport à la Richesse de Camille = lui coûte 1+4=5 cases.

Camille pouvait payer, mais il ne lui resterait pratiquement rien après.

[Kenny]

Eulalie n'avait pas regardé le côté coût de la course...mais au besoin le bon docteur pourrait les aider, pensait-elle...

Ensuite elle demanderait surement à sa famille de rembourser...Elle voyait déjà la tête de la grand-mère mais ce n'était pas grave, elle était en situation d'urgence pour sauver Camille...

Au cocher : "Ne vous inquiétez vous en serez dédommagé."

A Camille :"Oui je ne tiens pas à ce que l'on nous retrouve rapidement et puis je pense que le docteur a eu le même ressenti que nous à propos des Fields. Au besoin il nous couvrira."

[Iris]

Le cocher dut ralentir avec les embouteillages : "Dédommagé ? Z'avez l'argent ou pas ?" Il paraissait suspicieux, et pas tout à fait incapable de faire descendre des clientes qui n'avaient pas de quoi payer.

Fort heureusement Camille avait vidé sa tirelire, et l'incident s'arrêta là.

Porte-monnaie Eulalie (10) : OO | OO (-4) | OOO (-6) | OOO (-8) | En difficulté
Porte-monnaie Camille (6) : _ _ | _ _ (-4) | OOO (-6) | OOO (-8) | En difficulté

Avec toute la circulation, les demoiselles Ermeler et Arronax mirent un certain temps avant d'arriver à destination. Le froid était mordant, surtout quand on restait assise longtemps. Autour d'elle, la ville s'agitait, des gens faisaient quelques courses, ou bien allaient déjeuner, avant de retourner au travail. Elles étaient là, deux jeunes filles vêtues de couleurs sombres, toutes les deux en deuil, et confrontées à une adversité confuse.

L'avenir était des plus incertain.

Le fiacre quitta le centre ville, passa à proximité du grand cimetière, au travers de faubourgs tristes que la neige peinait à enchanter, avant de traverser un premier canal. Les maisons étaient moins serrées, on devinait des espaces qui étaient verts en d'autres saisons. L'un des terminus du tramway se trouvait là aussi. Le dr. Rainhorm l'avait signalé en donnant son adresse : on n'était plus très loin !

... Enfin le cocher les fit descendre, transies de froid, devant un cottage un peu à l'extérieur...

[Iris]

Matthew finissait son repas et se préparait une boisson chaude, dans l'idée de se poser un peu pour réfléchir. Il comptait s'assurer de Juste et s'occuper de Camille demain. C'était un bon plan, et aucune raison que quelque chose aille de travers...

Jusqu'au moment où il entendit du bruit : quelqu'un arrivait.

Regardant à la fenêtre, il découvrit deux silhouettes féminines en couleurs sombres, noir et brun. Leurs figures étaient partiellement dissimulées par leurs bonnets noués, suffisant à peine à les protéger du froid.

Dans le poêle le feu crépitait.

...

[Iris]

Sous l'insistance de Joe Le Béni, le Capitaine Léopold Marsh accepta de voir son ami sans attendre.

Le plongeur exposa son plan : il se servirait de sa propre lettre envoyée par Arronnax comme modèle. Son contenu était amical sans être extravagant : tout le travail du faussaire serait de la copier fidèlement, tout en changeant des phrases pour demander à Joe d'amener Camille sur l'île d'il y a trois ans à une date qu'il fallait déterminer.

Porte-monnaie de Joe le Béni (10) : OOO | OOO (-4) | OO (-6) | OO (-8) Misère
Porte-monnaie de Léopold Marsh (10) : OOO | OOO (-4) | OO (-6) | OO (-8) Misère

Le contact de Marsh, compte tenu des délais réclamé, demande une paye de Richesse (14). C'est une somme conséquente, mais la qualité et les délais sont garantis. Cela revient à noircir : 1 case (pour dépasser 10 en tarif) + 1 par différence, soit +4.

• (a) l'un des deux paie 5 cases de son porte-monnaie (et doit tenir une semaine avec ce qui lui reste)
  (b) chacun paye une partie, ce qui ferait 3 cases chacun (la case automatique de dépassement de 10 pour chacun, et partage du surplus)

Une heure après, les deux hommes avaient terminé leur entrevue et avaient la promesse (contre paiement d'une somme non négligeable) qu'ils auraient la lettre le 17 au soir, au pire le 18 au soir. Un gamin des rues porterait le message là où créchait le Capitaine Léopold Marsh.

L'estomac qui gargouillait, les marins avaient au moins la satisfaction d'avoir un peu avancé dans leur projet de lutte contre les Field.


... et maintenant ?... à part mange, quelle était la suite de leur plan ?

[ramb]

Deux personnes chez lui à cette heure, par ce froid, voilà une idée saugrenu.
Surtout pour deux femmes. Matthew en gentleman entrebâille la porte d'entré pour voir qui arrive.

"Bonsoir que puis-je pour vous?"

Plus interrogatif que inquisiteur, Matthew cherche juste à savoir qui se trouve sur le pas de sa porte.