[Artland Chap.5] Sous la patine du temps

[Amnèsya]

Pour Camille s'était le temps qu'il manquait... Pour moi, il était plus vitale de partir que le reste. Donc Camille fera le tri le plus vital, en faisant appel à son intuition et sa chance.

En méta jeu pour moi, il faut partir et partir léger. SI l'option est retenue, je dépense ce qu'il faut pour réussir le jet pour ne rien n'oublier de capital.

[Crépuscule]

Joe fut a la fois surpris et pas si mécontent de cette nouvelle .. sacrées gamines. ...

Mais les choses n'allaient pas devenir plus simple pour autant.

Joe retourna donc au port ... toujours pas de nouvelle ... il était sûrement en train de dégriser quelque part.

Tanpis, vu la situation il ne laissa pas de mot supplémentaire. Il connaissait bien les docks et partit à pied à travers les ruelles pour se rendre à l'adresse fournie par Matthew. Il était sûrement le dernier à les avoir vues et il pourrait certainement l'aider.

[Iris]

Le marin avait cherché le Capitaine mais aucune trace.

Il relut le papier où avaient été notées les adresses : celle de Camille Arronax, celle d'Eulalie Ermeler, celle du Dr. Matthew Rainhorm. Le bon docteur logeait en banlieue, loin des quais, au terminus d'une des lignes de tramway... Très loin... Marcher pour y arriver était possible, mais cela prendrait un temps certain. Sinon, il était toujours possible de prendre le tramway pour s'y rendre, le ticket n'était pas hors de prix.

Non loin des quais en revanche, il y avait le contact du Capitaine qui avait dû rédiger son "faux" prévu pour être donné aux Field... mais c'était avant que les filles ne filent...


Et maintenant ?

[Crépuscule]

Au mieux la lettre serait prête le soir ... passer annuler la commande ... bah ... on verra bien.
Direction le Traway.

[Iris]

9h30 : Camille pressait Matthew et Eulalie de partir au plus vite. Le trio quittait la maison pour arriver vers 10h15 - 10h30 au club (selon les précautions prises)


10h00 : Joe arriva finalement à la maison du Dr. Rainhorm, après avoir un peu cherché, les adresses n'étant pas toujours évidentes à trouver dans un petit patelin où l'habitat s'étendait entre les prés et les petits bois... C'était un charmant cottage où il devait faire bon vivre.

Au vu des traces sur la neige fraîche, on était parti de la maison... des traces de pas de femme adulte, un plus petit gabarit et des traces d'homme. Ils étaient encombrés.

... et il n'y avait personne ! Zut !


Et maintenant ?

[Crépuscule]

Malédiction ...

Joe regarda les autres adresses ... les Ermeler ... peut être Eulalie sera passer chez elle ... ou bien chez Camille ...

Regard vers les traces dans la neige ...Quelle direction? Peu probable qu'il puisse les suivre très loin.

Il n'avait plus qu'à rentrer. Il passera jeter un oeil du côté de chez Camille puis retournera au port pour réfléchir.

[Iris]

Les traces de pas partaient vers la route, et de là vers la station de tramway.

... Plus de traces ensuite...


Direction chez Camille ?

[Crépuscule]

Direction chez Camille, discret, observation.

[Iris]

Se rendant chez Camille, en zone résidentielle, pas tout près malheureusement, Joe utilisa encore abondamment son ticket de tramway (heureusement que leur validité était à la journée !).

Une fois sur place, il découvrit un quartier bourgeois enneigé et plutôt tranquille. En revanche, impossible d'être certain d'être discret : deux rangées de maisons se faisaient face, et à l'intérieur, il y avait des domestiques et des vieilles dames, autant de témoins qui ne manqueraient pas de voir tout ce qui passait dans la rue.

En marchant jusqu'à la maison des Arronax, il apparut qu'il y avait eu pas mal de mouvement dans la nuit, avec un véritable sentier menant à l'entrée de service à l'arrière de la demeure.

Le facteur surgit derrière Joe qui contemplait les traces : "Eh ben ça alors, il devrait pourtant n'y avoir personne chez les Arronax ? La pauvre Mme Arronax est morte et sa fille à l'hôpital." La halte du fonctionnaire des postes attira l'attention d'une femme de chambre qui l'avait guetté dans la maison suivante, pour récupérer le courrier. Se rendant compte que quelque chose attirait l'attention des deux hommes, elle s'approcha et le facteur commenta de nouveau les traces. Elle ajouta pour sa part : "Mais ce sont peut-être des cambrioleurs, il faudrait voir ?" Le facteur et la femme de chambre parvinrent à s'effrayer mutuellement, et la porte mal fermée de la maison suivante attira un valet : "Eh bien, que se passe-t-il ici ? " De nouveau l'explication, les traces, le cambriolage... Sur quoi, le courageux valet (ou peut-être voulait-il paraître courageux devant la femme de chambre ?) décida de s'engager résolument, suivi de ses comparses, à l'arrière de la maison des Arronax pour constater...

... qu'effectivement la porte arrière avait été fracturée !

Des "Oh !" accueillirent la découverte et il apparut rapidement qu'il fallait prévenir la police.

Un agent se présenta au bout d'une vingtaine de minutes, le temps d'être trouvé au poste et d'enfiler son manteau.


... mais Joe... resterait-il en compagnie de ces honnêtes citoyens ?

[Crépuscule]

Le marin ne s'attarda pas. Il essayait de remettre les pièces du puzzle dans l'ordre mais c'était encore confus.

Mais si la petite était motivée pour essayer de trouver son père, et assez convainquante ou même si elle cherchait de l'aide, elle viendrait sûrement au port. Il finit donc l'usage de son billet et retourna au port, à l'adresse qu'il avait fourni, où il était descendu.