[OdE - Chap.2.5] Soirée dans le bois [15 Damhar]
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred ne savait pas si Oanell se rendait compte de l’effet de son geste sur le jeune homme mais lui si ! Il vivait actuellement une étrange expérience où son corps se déplaçait tout seul, suivant docilement la jeune femme tandis que son esprit était dans tous ses états. Il se rendait compte que sa résolution de rester à l’écart d’Oanell venait de voler littéralement en éclat et se trouvait incapable de pensée rationnelle.
Installé auprès du feu avec ses compagnons, le chasseur avait du mal à ne pas regarder son amie en rougissant et même lorsqu’il fermait les yeux pour tenter de se calmer, sa silhouette apparaissait clairement derrière ses paupières closes, comme gravée à l’eau forte. Rahhhh, rien n’y fait ! Qu’est-ce qu’il m’arrive ?! pensa-t-il. Il sentit confusément qu'Elwigg n'allait pas bien mais, tout à ses propres préoccupations et ne connaissant pas suffisamment l'homme pour le déranger, il fut incapable de se déplacer.
En réalité, il était complètement déboussolé, heureux et triste à la fois, le visage brûlant comme s'il l'avait plongé dans le feu et s'efforçant de se comporter normalement mais tout ce qu'il faisait semblait sonner faux. Il mangea à peine, son estomac se refusant à rester en place. Malgré cela, il eut l'impression de passer un bon moment même si...
Et là, Elwigg hurla, brisant la magie du moment en ramenant brutalement Aeldred sur terre. Celui-ci mit quelques instants à comprendre ce qui se passait, encore désorienté, mais il se reprit rapidement. Se levant prestement, il se rendit auprès du bûcheron pour s'enquérir de son état.
"Oanell, dans la cabane j'ai un seau et une paire de linges, tu peux aller me les chercher ? J'irai le remplir pendant que tu veilleras sur lui."
Installé auprès du feu avec ses compagnons, le chasseur avait du mal à ne pas regarder son amie en rougissant et même lorsqu’il fermait les yeux pour tenter de se calmer, sa silhouette apparaissait clairement derrière ses paupières closes, comme gravée à l’eau forte. Rahhhh, rien n’y fait ! Qu’est-ce qu’il m’arrive ?! pensa-t-il. Il sentit confusément qu'Elwigg n'allait pas bien mais, tout à ses propres préoccupations et ne connaissant pas suffisamment l'homme pour le déranger, il fut incapable de se déplacer.
En réalité, il était complètement déboussolé, heureux et triste à la fois, le visage brûlant comme s'il l'avait plongé dans le feu et s'efforçant de se comporter normalement mais tout ce qu'il faisait semblait sonner faux. Il mangea à peine, son estomac se refusant à rester en place. Malgré cela, il eut l'impression de passer un bon moment même si...
Et là, Elwigg hurla, brisant la magie du moment en ramenant brutalement Aeldred sur terre. Celui-ci mit quelques instants à comprendre ce qui se passait, encore désorienté, mais il se reprit rapidement. Se levant prestement, il se rendit auprès du bûcheron pour s'enquérir de son état.
"Oanell, dans la cabane j'ai un seau et une paire de linges, tu peux aller me les chercher ? J'irai le remplir pendant que tu veilleras sur lui."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell savourait ces quelques moments de douceur, Aeldred semblait un peu ailleurs -passant d'un air sérieux à un rouge écarlate puis de nouveau à un air résolu. La jeune femme faisait fit des problèmes émotionnels du chasseur, en profitant pour le faire rougir quand elle le pouvait. Plus tard dans la nuit, alors qu'elle s'amusait à fixer Aeldred pendant qu'il mangeait, la tranquillité du lieu fut rompue par un hurlement. Oanell mit quelques instants à comprendre ce qui se passait et ne réagit que lorsqu’Aeldred, tout d'un coup de nouveau sur de lui et plein d'assurance, lui parla :
Que se passait-il ? En un instant, toute la soirée bascula. Afin de ne pas rester les bras croisés, elle se débrouilla pour mettre la tête d’Elwigg sur ses genoux, caressant d’un geste rassurant son visage. Sa mère la consolait toujours de cette façon lorsqu’elle faisait des cauchemars étant petite et elle espérait apaisait un temps soit peu son ami.
Elle attrapa de quoi éclairer son chemin et se hâta vers la cabane. Une fois à l’intérieur de celle-ci, elle se mit à chercher frénétiquement les objets demandaient par Aeldred. Quand elle eut mis la main dessus, elle se pressa de les ramener à leur propriétaire. L’espace d’un instant, elle envisagea d’aller chercher Blodwen puis se rendit compte de la bêtise dont elle faisait preuve. Comme lui avait demandé son compagnon, elle veilla sur Elwigg, attendant les prochaines directives du chasseur."Oanell, dans la cabane j'ai un seau et une paire de linges, tu peux aller me les chercher ? J'irai le remplir pendant que tu veilleras sur lui."
Que se passait-il ? En un instant, toute la soirée bascula. Afin de ne pas rester les bras croisés, elle se débrouilla pour mettre la tête d’Elwigg sur ses genoux, caressant d’un geste rassurant son visage. Sa mère la consolait toujours de cette façon lorsqu’elle faisait des cauchemars étant petite et elle espérait apaisait un temps soit peu son ami.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred remplit prestement le seau au ruisseau heureusement tout proche avant de le rapporter près d'Elwigg. L'homme semblait brûler de l'intérieur, aussi trempa-t-il rapidement un des linges, l'essora avant de le plier rapidement pour le poser sur son front. Ce qui arrivait était totalement incompréhensible, mais il espérait que le contact frais et humide le calmerait.
Se retournant sur le feu, il décida de le nourrir en rajoutant une belle bûche, afin que sa chaleur les enveloppe tous les trois. Elwigg pleurait mais se révéla incapable de parler et il tremblait comme une feuille. En son for intérieur, il espérait que ce n'était qu'un violent cauchemar et pas autre chose. Notant le visage anxieux de la jeune femme, il lui dit, toute trace de peur ayant disparu chez lui :
"Ne t'inquiète pas, ça ira. Je ne suis pas aussi bon médecin que le serait Blodwen ou sa tante mais je connais tout de même quelques préparations si cela devait s'avérer nécessaire. De quoi faire baisser la fièvre si jamais elle devait durer. L'eau du seau servira à cela, et il y a les plantes nécessaires juste à l'extérieur de la clairière. Et quand il sera remit, nous pourrons tous prendre une tisane pour nous remettre de ce moment", termina-t-il en souriant.
Aeldred se voulait rassurant mais devait s'avouer en son for intérieur que ce qui arrivait à Elwigg l'effrayait quelque peu. Réfléchissant à ce qu'il avait dit à Oanell, il réalisa qu'il n'y aurait peut-être pas assez de plantes, surtout en cette saison, pour un traitement à long terme mais s'il était possible ne serait-ce que de le retaper un peu, ce sera toujours ça de gagné, d'autant qu'il ne se voyait pas retourner jusqu'au village avec le bûcheron dans un brancard qu'il n'avait même pas. Note pour plus tard : récupérer de quoi faire des premiers soins sans efforts ici, songea-t-il avant de réaliser soudainement quelque chose et de retourner en courant dans sa cabane. Il saisit l'une des couvertures qu'il suspendait contre le mur du fond, butant méchamment contre le tabouret ce faisant et lâchant un juron, plus du fait de la surprise que d'une véritable douleur, avant de ressortir aussi vite qu'il était entré. Il en couvrit l'homme, espérant que la chaleur conjointe du foyer et de la couverture de laine ferait cesser les tremblements de leur compagnon.
Se retournant sur le feu, il décida de le nourrir en rajoutant une belle bûche, afin que sa chaleur les enveloppe tous les trois. Elwigg pleurait mais se révéla incapable de parler et il tremblait comme une feuille. En son for intérieur, il espérait que ce n'était qu'un violent cauchemar et pas autre chose. Notant le visage anxieux de la jeune femme, il lui dit, toute trace de peur ayant disparu chez lui :
"Ne t'inquiète pas, ça ira. Je ne suis pas aussi bon médecin que le serait Blodwen ou sa tante mais je connais tout de même quelques préparations si cela devait s'avérer nécessaire. De quoi faire baisser la fièvre si jamais elle devait durer. L'eau du seau servira à cela, et il y a les plantes nécessaires juste à l'extérieur de la clairière. Et quand il sera remit, nous pourrons tous prendre une tisane pour nous remettre de ce moment", termina-t-il en souriant.
Aeldred se voulait rassurant mais devait s'avouer en son for intérieur que ce qui arrivait à Elwigg l'effrayait quelque peu. Réfléchissant à ce qu'il avait dit à Oanell, il réalisa qu'il n'y aurait peut-être pas assez de plantes, surtout en cette saison, pour un traitement à long terme mais s'il était possible ne serait-ce que de le retaper un peu, ce sera toujours ça de gagné, d'autant qu'il ne se voyait pas retourner jusqu'au village avec le bûcheron dans un brancard qu'il n'avait même pas. Note pour plus tard : récupérer de quoi faire des premiers soins sans efforts ici, songea-t-il avant de réaliser soudainement quelque chose et de retourner en courant dans sa cabane. Il saisit l'une des couvertures qu'il suspendait contre le mur du fond, butant méchamment contre le tabouret ce faisant et lâchant un juron, plus du fait de la surprise que d'une véritable douleur, avant de ressortir aussi vite qu'il était entré. Il en couvrit l'homme, espérant que la chaleur conjointe du foyer et de la couverture de laine ferait cesser les tremblements de leur compagnon.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Elwigg ne voyait rien distinctement, une forte lueur, éblouissante et comme passant à travers un voile (En fait il a les yeux plissés et dégoulinants de larmes et il fixe le feu \o/)
Il sentit que quelque chose ou quelqu'un lui prenait le visage, mais il ne pouvait pas lutter, complètement tétanisé, de plus, il était totalement désemparé, désespéré, et il n'avait pas la volonté de comprendre ce qui lui arrivait, il voulait juste que tout ça cesse, les cauchemards, ces souvenirs qui le hantaient, tous ces remords...
Auprès du feu et une fois couvert, Elwigg se réchauffa vite. Mais il continuait à grelotter en sanglottant. Son visage était chaud mais simplement la proximité du feu qui chauffait ses joues et son front. Son corps n'était pas malade mais son esprit déambulait dans les brumes éthérées de cette prison qu'il s'était construite dans sa solitude. Il n'avait pas été préparé à tous ces événements et son récent retour à la civilisation avait en fait provoqué un grand choc, une scission dans son inconscient, et malgré son air assuré et son apparence indifférente, il était la comme un enfant perdu.
Il finit par fermer les yeux, comme épuisé. Il ne savait pas lui même si il allait les rouvrir un jour, il s'en fichait. Tout ce qui lui importait était de ne plus penser, comme de ne plus exister... Sa dernière pensée avant de sombrer dans un abysse insondable de néant fut qu'il donnerait tout pour oublier et recommancer à zéro...
Vu de l'extérieur Elwigg semblait s'être endormi, comme un enfant après qu'il ait été rassuré. Il respirait lentement, les joues rayées de larmes séchées et le bord des yeux rouges.
Il sentit que quelque chose ou quelqu'un lui prenait le visage, mais il ne pouvait pas lutter, complètement tétanisé, de plus, il était totalement désemparé, désespéré, et il n'avait pas la volonté de comprendre ce qui lui arrivait, il voulait juste que tout ça cesse, les cauchemards, ces souvenirs qui le hantaient, tous ces remords...
Auprès du feu et une fois couvert, Elwigg se réchauffa vite. Mais il continuait à grelotter en sanglottant. Son visage était chaud mais simplement la proximité du feu qui chauffait ses joues et son front. Son corps n'était pas malade mais son esprit déambulait dans les brumes éthérées de cette prison qu'il s'était construite dans sa solitude. Il n'avait pas été préparé à tous ces événements et son récent retour à la civilisation avait en fait provoqué un grand choc, une scission dans son inconscient, et malgré son air assuré et son apparence indifférente, il était la comme un enfant perdu.
Il finit par fermer les yeux, comme épuisé. Il ne savait pas lui même si il allait les rouvrir un jour, il s'en fichait. Tout ce qui lui importait était de ne plus penser, comme de ne plus exister... Sa dernière pensée avant de sombrer dans un abysse insondable de néant fut qu'il donnerait tout pour oublier et recommancer à zéro...
Vu de l'extérieur Elwigg semblait s'être endormi, comme un enfant après qu'il ait été rassuré. Il respirait lentement, les joues rayées de larmes séchées et le bord des yeux rouges.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Elwigg semblait se calmer : les tremblements avaient cessé tout comme les pleurs. En fait, il semblait même...
"Il s'est rendormit. Ce ne devait être qu'un terrible cauchemar."
Poussant un soupir de soulagement, il se leva en époussetant ses vêtements.
"Je suis bien content que ce ne soit pas plus grave, rit-il. Cela m'aurait ennuyé de l'empoisonner en tentant de le guérir !"
Il eut un sourire plein de malice et avisa l'une des bouteilles qu'Oanell avait ramené et qui était encore à moitié remplie.
"En fait de tisane, je pense qu'un petit verre nous fera autant de bien, lança Aeldred avant de tendre une main vers son amie. Viens, je pense qu'on peut le laisser maintenant. Le reste de la nuit devrait être calme."
Il la regardait droit dans les yeux en souriant, toute peur ou appréhension semblant s'être évaporée. A croire que c'était dans les moments de tension qu'il se révélait le moins prompt à la panique !
"Il s'est rendormit. Ce ne devait être qu'un terrible cauchemar."
Poussant un soupir de soulagement, il se leva en époussetant ses vêtements.
"Je suis bien content que ce ne soit pas plus grave, rit-il. Cela m'aurait ennuyé de l'empoisonner en tentant de le guérir !"
Il eut un sourire plein de malice et avisa l'une des bouteilles qu'Oanell avait ramené et qui était encore à moitié remplie.
"En fait de tisane, je pense qu'un petit verre nous fera autant de bien, lança Aeldred avant de tendre une main vers son amie. Viens, je pense qu'on peut le laisser maintenant. Le reste de la nuit devrait être calme."
Il la regardait droit dans les yeux en souriant, toute peur ou appréhension semblant s'être évaporée. A croire que c'était dans les moments de tension qu'il se révélait le moins prompt à la panique !
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Une fois Elwigg rendormis, Oanell ne put s’empêcher de remarquer le soulagement d’Aeldred.
-C’est une belle frayeur qu’il nous a fait là, lança Oanell. Évitons les sujets tristes, si ça te va, et profitons-en pour apprendre un peu plus à se connaître ! Hmm … Commençons simple, pourquoi aimes-tu autant la nature, la chasse, mon très cher Aeldred ?
Elle s’amusa à légèrement paillonner des yeux en lui parlant, en se rapprochant doucement de lui sous prétexte de se resservir un verre. Voyons voir où va nous mener tout ça !
Oanell pouffa. Malgré tout elle continuait à s’inquiétait pour Elwigg tout en sachant qu’elle ne pouvait rien faire pour lui."Je suis bien content que ce ne soit pas plus grave, rit-il. Cela m'aurait ennuyé de l'empoisonner en tentant de le guérir !"
Oanell reposa Elwigg et prit la main qu’Aeldred lui tendait. Finalement, quand il était plus sûr de lui, il avait un, je ne sais quoi de… charismatique ? La jeune femme sourit, elle n’avait jamais vraiment cherché à se rapprocher de lui de la sorte, mais les choses se faisaient assez naturellement. Au final, si elle ne savait pas encore où tout cela pourrait mener, être courtisé par Aeldred était agréable et assez comique. Elle profita qu’il servait des verres pour le détailler. Elle s’était assez vite habituée à son récent rasage qui lui donnait, certes, l’air plus jeune mais montrer aussi son visage sous un jour nouveau. Se rendant compte de l’étrangeté de son attitude, elle décida de relancer la conversation"En fait de tisane, je pense qu'un petit verre nous fera autant de bien, lança Aeldred avant de tendre une main vers son amie. Viens, je pense qu'on peut le laisser maintenant. Le reste de la nuit devrait être calme."
-C’est une belle frayeur qu’il nous a fait là, lança Oanell. Évitons les sujets tristes, si ça te va, et profitons-en pour apprendre un peu plus à se connaître ! Hmm … Commençons simple, pourquoi aimes-tu autant la nature, la chasse, mon très cher Aeldred ?
Elle s’amusa à légèrement paillonner des yeux en lui parlant, en se rapprochant doucement de lui sous prétexte de se resservir un verre. Voyons voir où va nous mener tout ça !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Tâchant d'ignorer -sans vraiment y parvenir- le petit manège d'Oanell tandis qu'il les servait, Aeldred réfléchit à sa question avant de répondre :
"En fait, cela tient à trois choses principalement ; Tout d'abord, c'est ma mère qui me fit découvrir la nature. Elle connaissait toutes les essences d'arbres et toutes les fleurs que nous croisions quand nous nous promenions, et elle avait une histoire pour chacune d'entre elles. Je dois bien dire que cela ne plaisait pas toujours à mon père qui pensait qu'entretenir mon côté rêveur me causerait du tord plus tard... Ensuite, l'envie de tenter de me rendre utile tout en étant seul a guidé mon choix vers cette occupation, même si depuis peu j'aspire à plus de choses, précisa-t-il en évitant de regarder son amie, rougissant légèrement. La dernière chose, finalement, c'est que je me sens plus à l'aise dans la forêt qu'au village. Bien sûr, il y a des dangers ici, des animaux sauvages parfois agressifs. J'y ai gagné une blessure à l'oreille entrainant des soucis pour entendre du côté gauche mais je me dis que c'est un moindre mal. Et puis je rends service au village, autant par mon absence que par mon travail..."
Une petite pause, avec un soupir nostalgique. Étonnamment, Aeldred parlait de sa vie au village sans sentir de colère ou de tristesse se manifester. Il n'était pas serein pour autant mais il y pensait au calme pour la première fois depuis... depuis quand au juste ?
"Malgré tout, je sens qu'un jour il me faudra quitter le village si je veux vraiment m'épanouir. J'ai repris avec Fredelme -un prêtre de l'Unique- des leçons d'écriture en ce sens. J'ai laissé jusqu'à mon dernier sou vaillant pour acheter un beau carnet et une plume, dit-il en riant de bon cœur. Je ne sais pas encore de quoi demain sera fait, mais je sais que ces leçons me seront utiles."
Puis, se tournant tout à trac vers son amie :
"J'y pense ! Tu as du beaucoup voyager, non ? Raconte-moi comment est la vie hors de ces marais ? J'imagine que ça doit avoir un tout autre intérêt qu'ici."
"En fait, cela tient à trois choses principalement ; Tout d'abord, c'est ma mère qui me fit découvrir la nature. Elle connaissait toutes les essences d'arbres et toutes les fleurs que nous croisions quand nous nous promenions, et elle avait une histoire pour chacune d'entre elles. Je dois bien dire que cela ne plaisait pas toujours à mon père qui pensait qu'entretenir mon côté rêveur me causerait du tord plus tard... Ensuite, l'envie de tenter de me rendre utile tout en étant seul a guidé mon choix vers cette occupation, même si depuis peu j'aspire à plus de choses, précisa-t-il en évitant de regarder son amie, rougissant légèrement. La dernière chose, finalement, c'est que je me sens plus à l'aise dans la forêt qu'au village. Bien sûr, il y a des dangers ici, des animaux sauvages parfois agressifs. J'y ai gagné une blessure à l'oreille entrainant des soucis pour entendre du côté gauche mais je me dis que c'est un moindre mal. Et puis je rends service au village, autant par mon absence que par mon travail..."
Une petite pause, avec un soupir nostalgique. Étonnamment, Aeldred parlait de sa vie au village sans sentir de colère ou de tristesse se manifester. Il n'était pas serein pour autant mais il y pensait au calme pour la première fois depuis... depuis quand au juste ?
"Malgré tout, je sens qu'un jour il me faudra quitter le village si je veux vraiment m'épanouir. J'ai repris avec Fredelme -un prêtre de l'Unique- des leçons d'écriture en ce sens. J'ai laissé jusqu'à mon dernier sou vaillant pour acheter un beau carnet et une plume, dit-il en riant de bon cœur. Je ne sais pas encore de quoi demain sera fait, mais je sais que ces leçons me seront utiles."
Puis, se tournant tout à trac vers son amie :
"J'y pense ! Tu as du beaucoup voyager, non ? Raconte-moi comment est la vie hors de ces marais ? J'imagine que ça doit avoir un tout autre intérêt qu'ici."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell écoutait ce que lui disait son compagnon. Elle apprenait à le connaitre doucement, comment faisait-il pour être aussi… vrai ? Aeldred avait un petit quelque chose d’attachant, à la fois d’une timidité à toute épreuve à la fois une maturité que n’avaient pas la plupart des gens.
Quand il mentionna sa blessure à l’oreille, une pointe d’inquiétude traversa la jeune femme tandis qu’elle observait ladite blessure. Elle nota que, depuis qu’ils s’étaient rencontrés à nouveau, se fut la première fois qu’il parlait du village sans colère ou tristesse profonde.
Elle haussa un peu les sourcils quand il mentionna le prêtre Fredelme, n’ayant pas connaissance de cette personne. Il faudrait qu’elle en apprenne un peu plus sur le sujet. Cependant, elle était agréablement surprise par l’affection dont faisait preuve Aeldred face à cette personne. Elle trouva d’ailleurs intéressant que le jeune homme apprenne à écrire.
- Oh ! Hmm, en effet, j’ai eu quelques occasions de voyager.
Je suis d’abord partie d’ici vers Merieren , à l'entrée du duché de Tuaille avec mon mentor. Nous avons beaucoup bougé, il m’apprenait au fur et à mesure le métier de barde, les paroles d’Oanell étaient teintées de respect et d’une petite dose de… réticence ?
J’ai très vite préféré la ville à la campagne, j’aime la foule. J’aime me poser et essayer de deviner la vie des gens en les regardants passés. On peut comprendre beaucoup de choses juste à leurs mouvements, leurs regards.
Bref, j’ai plus souvent était en ville qu’en campagne. J’ai voyagé de Merieren à Ostreach et de Tuaille à Osta-Baille. Je ne suis pas une grande amoureuse des voyages en eux même, mais j’adore souvent les destinations ! Osta-Baille est impressionnante ! La ville est séparée en deux quartiers : la ville haute et la ville basse. Je ne me suis pas souvent promené dans les quartiers bas lors de mes séjours. Cependant, une fois où j’allais porter un message à un charmant jeune homme, elle jeta un regard en coin à son interlocuteur, je me suis tellement perdue que non seulement le message n’a jamais trouvé destinataire, mais je me suis aussi retrouvée à l’extérieur de la ville sans comprendre ce qui m’arrivait !
Oh bien sûr, on pourrait croire qu’être en ville est moins dangereux que de trainer au milieu des marais. Mais c’est assez relatif. À la place des animaux sauvages et des potentiels féondas, elle réprima un frisson, en ville, ce sont les humains qui posent problème. Il y a bien entendu des personnes très respectables aussi.
Oh ! Excuse-moi, je parle beaucoup trop ! Je suis assez bavarde, il ne faut pas hésiter à m’arrêter. Qui plus est, ce que je raconte n’a pas vraiment de sens ou de logique, ajouta la barde, l’air penaud.
Oui, attachant.Ensuite, l'envie de tenter de me rendre utile tout en étant seul a guidé mon choix vers cette occupation, même si depuis peu, j'aspire à plus de choses, précisa-t-il en évitant de regarder son amie, rougissant légèrement.
Quand il mentionna sa blessure à l’oreille, une pointe d’inquiétude traversa la jeune femme tandis qu’elle observait ladite blessure. Elle nota que, depuis qu’ils s’étaient rencontrés à nouveau, se fut la première fois qu’il parlait du village sans colère ou tristesse profonde.
Elle haussa un peu les sourcils quand il mentionna le prêtre Fredelme, n’ayant pas connaissance de cette personne. Il faudrait qu’elle en apprenne un peu plus sur le sujet. Cependant, elle était agréablement surprise par l’affection dont faisait preuve Aeldred face à cette personne. Elle trouva d’ailleurs intéressant que le jeune homme apprenne à écrire.
Ce changement de sujet inattendu sortit Oanell de ses pensées."J'y pense ! Tu as du beaucoup voyager, non ? Raconte-moi comment est la vie hors de ces marais ? J'imagine que ça doit avoir un tout autre intérêt qu'ici."
- Oh ! Hmm, en effet, j’ai eu quelques occasions de voyager.
Je suis d’abord partie d’ici vers Merieren , à l'entrée du duché de Tuaille avec mon mentor. Nous avons beaucoup bougé, il m’apprenait au fur et à mesure le métier de barde, les paroles d’Oanell étaient teintées de respect et d’une petite dose de… réticence ?
J’ai très vite préféré la ville à la campagne, j’aime la foule. J’aime me poser et essayer de deviner la vie des gens en les regardants passés. On peut comprendre beaucoup de choses juste à leurs mouvements, leurs regards.
Bref, j’ai plus souvent était en ville qu’en campagne. J’ai voyagé de Merieren à Ostreach et de Tuaille à Osta-Baille. Je ne suis pas une grande amoureuse des voyages en eux même, mais j’adore souvent les destinations ! Osta-Baille est impressionnante ! La ville est séparée en deux quartiers : la ville haute et la ville basse. Je ne me suis pas souvent promené dans les quartiers bas lors de mes séjours. Cependant, une fois où j’allais porter un message à un charmant jeune homme, elle jeta un regard en coin à son interlocuteur, je me suis tellement perdue que non seulement le message n’a jamais trouvé destinataire, mais je me suis aussi retrouvée à l’extérieur de la ville sans comprendre ce qui m’arrivait !
Oh bien sûr, on pourrait croire qu’être en ville est moins dangereux que de trainer au milieu des marais. Mais c’est assez relatif. À la place des animaux sauvages et des potentiels féondas, elle réprima un frisson, en ville, ce sont les humains qui posent problème. Il y a bien entendu des personnes très respectables aussi.
Oh ! Excuse-moi, je parle beaucoup trop ! Je suis assez bavarde, il ne faut pas hésiter à m’arrêter. Qui plus est, ce que je raconte n’a pas vraiment de sens ou de logique, ajouta la barde, l’air penaud.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"Ho non, ne t'inquiète pas ! J'aime bien t'écouter."
Se renversant pour se coucher sur l'herbe tendre, les mains croisées derrière sa tête, affichant un sourire paisible, il rêvassa un peu.
"Osta-Baille... J'imagine que notre petit village doit être terriblement minuscule à côté..."
Il regarda Oanell, toujours souriant, pensif. Elle est tellement différente de moi... C'est peut-être ça qui... Finalement, il lui demanda, curieux : "Mais si tu étais si bien dans ces grandes villes, pourquoi es-tu revenue ? Je veux dire, un barde avec ton talent et ton... enfin ta... B-Bref, dit-il, peinant pour se sortir du bourbier dans lequel il se sentait s'enfoncer à chaque mot prononcé, tu devais être dési... demandée un peu partout, j'imagine ?"
Se renversant pour se coucher sur l'herbe tendre, les mains croisées derrière sa tête, affichant un sourire paisible, il rêvassa un peu.
"Osta-Baille... J'imagine que notre petit village doit être terriblement minuscule à côté..."
Il regarda Oanell, toujours souriant, pensif. Elle est tellement différente de moi... C'est peut-être ça qui... Finalement, il lui demanda, curieux : "Mais si tu étais si bien dans ces grandes villes, pourquoi es-tu revenue ? Je veux dire, un barde avec ton talent et ton... enfin ta... B-Bref, dit-il, peinant pour se sortir du bourbier dans lequel il se sentait s'enfoncer à chaque mot prononcé, tu devais être dési... demandée un peu partout, j'imagine ?"
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell suivit le jeune homme dans l’herbe allongée sur le côté de façon à pouvoir le voir. La tête posée dans la paume de sa main afin de relever un peu son visage, l’autre main jouant avec l’herbe, elle prit quelques instants avant de répondre.
- C’est un peu plus compliqué que ça. Je … Mon mentor est … il est décédé avant d’achever ma formation. Je suis donc ici pour la terminer auprès de Maelor qui m’a accepté en souvenir de son ami. Je n’étais pas particulièrement ravit de revenir pour être tout à fait honnête, ajouta-t-elle tristement. Mais nous avions dit point de sujet triste ! Alors où veut tu aller ? C’est vrai, c’est bien mignon de vouloir voyager mais où !
Décidément ! Surveille-toi un peu ! Un jour, tu diras une bêtise plus grosse qu’un caernide et tu ne pourras t’en prendre qu’à toi. Cet Aeldred à l’air tellement innocent que j’en oublie de réfléchir avant de parler. Ne pense plus à Briaval, oublie, oublie !
- C’est un peu plus compliqué que ça. Je … Mon mentor est … il est décédé avant d’achever ma formation. Je suis donc ici pour la terminer auprès de Maelor qui m’a accepté en souvenir de son ami. Je n’étais pas particulièrement ravit de revenir pour être tout à fait honnête, ajouta-t-elle tristement. Mais nous avions dit point de sujet triste ! Alors où veut tu aller ? C’est vrai, c’est bien mignon de vouloir voyager mais où !
Décidément ! Surveille-toi un peu ! Un jour, tu diras une bêtise plus grosse qu’un caernide et tu ne pourras t’en prendre qu’à toi. Cet Aeldred à l’air tellement innocent que j’en oublie de réfléchir avant de parler. Ne pense plus à Briaval, oublie, oublie !
- Meneuse : Symbaroum
- Joueuse :
- Ombres d'Esteren, Forêt Engloutie, Oanell
- Warhammer, La mort vous va si bien , Léonie