[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Voyant le geste de Blodwen, il l'arrêta.
"Ce n'est pas nécessaire que tu y ailles, ta... enfin, Nevena est déjà à son chevet depuis un moment, probablement depuis son arrivée, et son état est stable. Je... sais que ce n'est pas mon rôle, mais si vraiment tu dois aller le voir, attends d'avoir récupérer de ta journée. Celle-ci a été éprouvante pour tout le monde ici, et je m'en voudrai que... De toutes façons il est lui-même inconscient et ne pourra sans doute pas répondre à tes éventuelles questions."
Il fit une pause en soupirant. L'impression de ne pas vraiment être à sa place le tiraillait mais il tint bon.
"Pour le moment, tant que Cendres et Roparz n'auront pas fait de rapport de la situation, nous serons dans l'expectative. Et le temps qu'ils se rendent sur place, enquêtent et reviennent, nous n'aurons pas de nouvelles avant un moment. Même s'il sera prudent de se préparer à agir... Je suis désolé, je ne..."
... sers pas à grand chose. Il ne l'avait pas dit de façon intelligible, mais tout son corps exprimait cette pensée ; il n'avait pas vraiment d'informations, juste des suppositions, et avait fait du mal à Oanell sans trop savoir pourquoi ni comment.
"Ce n'est pas nécessaire que tu y ailles, ta... enfin, Nevena est déjà à son chevet depuis un moment, probablement depuis son arrivée, et son état est stable. Je... sais que ce n'est pas mon rôle, mais si vraiment tu dois aller le voir, attends d'avoir récupérer de ta journée. Celle-ci a été éprouvante pour tout le monde ici, et je m'en voudrai que... De toutes façons il est lui-même inconscient et ne pourra sans doute pas répondre à tes éventuelles questions."
Il fit une pause en soupirant. L'impression de ne pas vraiment être à sa place le tiraillait mais il tint bon.
"Pour le moment, tant que Cendres et Roparz n'auront pas fait de rapport de la situation, nous serons dans l'expectative. Et le temps qu'ils se rendent sur place, enquêtent et reviennent, nous n'aurons pas de nouvelles avant un moment. Même s'il sera prudent de se préparer à agir... Je suis désolé, je ne..."
... sers pas à grand chose. Il ne l'avait pas dit de façon intelligible, mais tout son corps exprimait cette pensée ; il n'avait pas vraiment d'informations, juste des suppositions, et avait fait du mal à Oanell sans trop savoir pourquoi ni comment.
Dernière modification par Casaïr le 25 nov. 2015, 11:36, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Quand Oanell vu Aeldred arriver, elle se douta qu'il était là pour informer Blodwen au sujet de Jazkez, aussi rejoignit-elle le groupement dans le petit bureau.
Elle écouta le jeune homme résumer les événements et confirma les informations. Quand il eut finit, elle ajouta tout simplement qu'Elwigg était lui aussi présent à la rosace quand elle en était partie.
N'ayant rien à ajouter, elle attendit les directives de Blodwen, s'attelant à ne pas regarder Aeldred. Pourquoi faut-il qu'on se croise encore ?
Elle écouta le jeune homme résumer les événements et confirma les informations. Quand il eut finit, elle ajouta tout simplement qu'Elwigg était lui aussi présent à la rosace quand elle en était partie.
N'ayant rien à ajouter, elle attendit les directives de Blodwen, s'attelant à ne pas regarder Aeldred. Pourquoi faut-il qu'on se croise encore ?
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Blodwen regarda Aeldred, puis Oanell, et poussa un profond soupir. Au vu des évènements de la journée et de leur comportement actuel, il n'était pas bien difficile de deviner dans les grandes lignes la situation.
"Cela ne me regarde pas vraiment, mais je pense qu'il faudra que vous vous parliez, tous les deux. Il n'est jamais bon de laisser du venin dans une blessure, et il n'est pire venin que le silence pour une blessure de l'âme. La vôtre, bien sûr, mais aussi celle de ce que vous aviez peut-être commencé à construire ensemble."
Tout en donnant ces conseils, elle avait fini de préparer ses affaires, et s'apprêtait maintenant à sortir.
"Bien, vous pouvez me suivre chez le commandant Hafnir si vous le souhaitez."
S'attendant à une nouvelle protestation d'Aeldred, ou d'Oanell, elle ajouta :
"Je suis le seigneur de Terfinysel à présent, ce qui signifie que j'ai entre autres la responsabilité de la sécurité de ce domaine, et des gens qui y vivent. C'est également à moi que revient la tâche de coordonner les forces et actions militaires sur ces terres, parce que je suis la seule à pouvoir prendre des décisions globales. Ce devoir n'est ni celui des Ronces, ni celui des Hilderins, et je ne forcerai aucun d'entre eux à prendre la délicate décision d'outrepasser ses compétences parce que je n'assume pas ma charge.
Actuellement, ma tâche consiste à prendre connaissance de la situation, afin de décider des actions à entreprendre. Et à côté de cela, je peux apporter mon aide à ce malheureux, car je n'oublie pas ma vocation première."
Quittant son air solennel, elle sourit gentiment avant d'ajouter d'une voix plus douce :
"Et puis... vous vous êtes acquittés avec diligence et efficacité de votre tâche en venant me chercher, il serait dommage que je reste inactive maintenant, non?"
Et sans attendre de réponse à sa question rhétorique, elle sortit d'un pas décidé.
"Cela ne me regarde pas vraiment, mais je pense qu'il faudra que vous vous parliez, tous les deux. Il n'est jamais bon de laisser du venin dans une blessure, et il n'est pire venin que le silence pour une blessure de l'âme. La vôtre, bien sûr, mais aussi celle de ce que vous aviez peut-être commencé à construire ensemble."
Tout en donnant ces conseils, elle avait fini de préparer ses affaires, et s'apprêtait maintenant à sortir.
"Bien, vous pouvez me suivre chez le commandant Hafnir si vous le souhaitez."
S'attendant à une nouvelle protestation d'Aeldred, ou d'Oanell, elle ajouta :
"Je suis le seigneur de Terfinysel à présent, ce qui signifie que j'ai entre autres la responsabilité de la sécurité de ce domaine, et des gens qui y vivent. C'est également à moi que revient la tâche de coordonner les forces et actions militaires sur ces terres, parce que je suis la seule à pouvoir prendre des décisions globales. Ce devoir n'est ni celui des Ronces, ni celui des Hilderins, et je ne forcerai aucun d'entre eux à prendre la délicate décision d'outrepasser ses compétences parce que je n'assume pas ma charge.
Actuellement, ma tâche consiste à prendre connaissance de la situation, afin de décider des actions à entreprendre. Et à côté de cela, je peux apporter mon aide à ce malheureux, car je n'oublie pas ma vocation première."
Quittant son air solennel, elle sourit gentiment avant d'ajouter d'une voix plus douce :
"Et puis... vous vous êtes acquittés avec diligence et efficacité de votre tâche en venant me chercher, il serait dommage que je reste inactive maintenant, non?"
Et sans attendre de réponse à sa question rhétorique, elle sortit d'un pas décidé.
Dernière modification par Arthus le 26 nov. 2015, 19:32, modifié 1 fois.
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A la rosace
Les gardes à l'entrée du château, voyant Blodwen sortir, lui demandèrent si elle voulait une escorte.
...
A la rosace tout était calme. La zone humide dans l'entrée n'avait pas encore totalement séché, et vu les conditions climatiques, cela durerait sans doute encore un peu.
Hafnir était dans son bureau ; Nevena était au chevet de Jazkez ; Cendres & Roparz étaient partis.
...
A la rosace tout était calme. La zone humide dans l'entrée n'avait pas encore totalement séché, et vu les conditions climatiques, cela durerait sans doute encore un peu.
Hafnir était dans son bureau ; Nevena était au chevet de Jazkez ; Cendres & Roparz étaient partis.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred savait que Blodwen avait raison, sur tous les points. Il regarda une seconde dans la direction d'Oanell avant d'abandonner en soupirant. Il avait l'impression d'avoir tout gâché, d'avoir échoué à construire quoi que ce soit. Il ne voulait pas se laisser aller à sa déprime permanente, mais sur l'instant, il lui sembla que ses sirènes avaient quelque chose de presque réconfortant. Lorsque son amie décida de se rendre malgré tout à la rosace, Aeldred ne put rien faire d'autre qu'opiner de la tête, et préféra s'attacher à fermer la marche jusque là-bas.
***
Lorsqu'une fois sur place il aperçut de nouveau la trace humide sur le sol, il stoppa net, encore. Seulement cette fois, il ne se sentait plus assez fort mentalement pour lutter contre les visions qui se superposaient à la réalité. Il se revoyait, frottant le sol de sa maison à l'en user pour tenter de faire disparaitre le sang. Même s'il avait fini par remplacer le plancher à cet endroit, aujourd'hui encore il lui arrivait de le nettoyer maniaquement...
"Je.... Je vais vous attendre dehors, si vous le voulez bien..."
Sa voix tremblait tant il perdait le contrôle, bloqué entre ce qu'il voyait et les réminiscences de son passé. Il dut faire un effort de volonté terrible pour quitter des yeux la flaque d'eau, s'efforçant de penser qu'il n'y avait pas de sang par terre, et pourtant...
Reculant de quelques pas, il tourna le dos à ses visions en cherchant à reprendre le contrôle de lui-même.
***
Lorsqu'une fois sur place il aperçut de nouveau la trace humide sur le sol, il stoppa net, encore. Seulement cette fois, il ne se sentait plus assez fort mentalement pour lutter contre les visions qui se superposaient à la réalité. Il se revoyait, frottant le sol de sa maison à l'en user pour tenter de faire disparaitre le sang. Même s'il avait fini par remplacer le plancher à cet endroit, aujourd'hui encore il lui arrivait de le nettoyer maniaquement...
"Je.... Je vais vous attendre dehors, si vous le voulez bien..."
Sa voix tremblait tant il perdait le contrôle, bloqué entre ce qu'il voyait et les réminiscences de son passé. Il dut faire un effort de volonté terrible pour quitter des yeux la flaque d'eau, s'efforçant de penser qu'il n'y avait pas de sang par terre, et pourtant...
Reculant de quelques pas, il tourna le dos à ses visions en cherchant à reprendre le contrôle de lui-même.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell écouta Blodwen mais ne répondit pas. Parler tous les deux… bien sûr, elle en avait conscience, mais pour dire quoi ? Ce qu’on a commencé à construire… ensemble ? L’apprentie barde regardait Blodwen préparer ses affaires, l’air absent, essayant de comprendre ce que la guérisseuse voulait dire par là.
Oanell n’avait pas vraiment son mot à dire et n’aurais de toute façon aucunement tenté d’arrêter Dame Blodwen. Elle entendu néanmoins son explication et acquiesça, avant de la suivre jusqu’à la rosace, toujours silencieuse. Ce fut seulement quand elle perçut le malaise d’Aeldred qu’elle semblât réagir, haussant un sourcil, fixant le jeune homme. Elle se reprit cependant et suivit Blodwen à l’intérieur.Bien, vous pouvez me suivre chez le commandant Hafnir si vous le souhaitez.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Blodwen accepta l'escorte d'un garde (qu'elle choisit en fonction de la sincérité de ses traits, et dont elle demanda aimablement le nom, gravant son visage dans sa mémoire), et se rendit à la rosace accompagnée d'Aeldred et d'Oanell. Les deux jeunes gens semblaient en proie à des tourments intérieurs, mais ce n'était ni le lieu, ni le moment pour aborder le sujet. Blodwen elle-même savait qu'elle ne pouvait pas grand'chose pour eux s'ils ne se tournaient pas d'eux-mêmes vers elle : il est impossible d'aider quelqu'un qui ne souhaite pas s'aider lui-même.
Une fois parvenus à la rosace, elle demanda au garde de l'attendre dans l'antichambre qui constituait l'entrée du bâtiment : de cette manière, elle évitait qu'il ne puisse voir sire Jazkez, même par inadvertance, tout en pouvant faire appel à lui si elle estimait nécessaire de faire chercher le capitaine de la garde du château suite à ses discussions avec Hafnir.
Elle S'adressa ensuite aimablement à Oanell :
"Oanell, pourrais-tu annoncer ma visite au commandeur Hafnir?"
Elle souhaitait en effet respecter un minimum de protocole dans le cas où cette affaire prendrait par la suite une tournure plus officielle.
Ce n'est qu'une fois cela fait qu'elle se rendit compte du trouble d'Aeldred. Visiblement, le jeune chasseur semblait très mal à l'aise. Elle lut de la terreur dans son regard fixe, et comprit que la réaction de son ami ne venait probablement pas de sa relation avec Oanell, quelle qu'elle fut. Elle connaissait bien cette expression, pour l'avoir souvent adoptée elle-même après les évènements qui l'avaient menée à Terfinysel : c'était celle des fantômes du passé, et de la peur.
Elle n'avait pas beaucoup de temps à lui consacrer, mais elle posa néanmoins une main réconfortante sur son épaule, avant de le forcer doucement à se tourner vers elle.
"Ca va aller, Aeldred. Tu n'es pas obligé de rester ici si tu ne le souhaite pas..."
Elle fouilla sa besace, et en sortit une petite bourse en cuir dont elle receuillit une poignée de feuilles séchées.
"Pourquoi n'irais-tu pas te préparer quelque chose de chaud, pour le partager avec le garde à l'entrée? Tiens, voici de quoi faire une casserole de tisane qui vous fera sûrement du bien à tous les deux."
Elle ne pouvait guère faire plus pour le moment, aussi alla-t-elle se présenter devant le bureau d'Hafnir en attendant qu'Oanell vienne la chercher pour lui indiquer que le commandeur était libre de la recevoir.
Une fois parvenus à la rosace, elle demanda au garde de l'attendre dans l'antichambre qui constituait l'entrée du bâtiment : de cette manière, elle évitait qu'il ne puisse voir sire Jazkez, même par inadvertance, tout en pouvant faire appel à lui si elle estimait nécessaire de faire chercher le capitaine de la garde du château suite à ses discussions avec Hafnir.
Elle S'adressa ensuite aimablement à Oanell :
"Oanell, pourrais-tu annoncer ma visite au commandeur Hafnir?"
Elle souhaitait en effet respecter un minimum de protocole dans le cas où cette affaire prendrait par la suite une tournure plus officielle.
Ce n'est qu'une fois cela fait qu'elle se rendit compte du trouble d'Aeldred. Visiblement, le jeune chasseur semblait très mal à l'aise. Elle lut de la terreur dans son regard fixe, et comprit que la réaction de son ami ne venait probablement pas de sa relation avec Oanell, quelle qu'elle fut. Elle connaissait bien cette expression, pour l'avoir souvent adoptée elle-même après les évènements qui l'avaient menée à Terfinysel : c'était celle des fantômes du passé, et de la peur.
Elle n'avait pas beaucoup de temps à lui consacrer, mais elle posa néanmoins une main réconfortante sur son épaule, avant de le forcer doucement à se tourner vers elle.
"Ca va aller, Aeldred. Tu n'es pas obligé de rester ici si tu ne le souhaite pas..."
Elle fouilla sa besace, et en sortit une petite bourse en cuir dont elle receuillit une poignée de feuilles séchées.
"Pourquoi n'irais-tu pas te préparer quelque chose de chaud, pour le partager avec le garde à l'entrée? Tiens, voici de quoi faire une casserole de tisane qui vous fera sûrement du bien à tous les deux."
Elle ne pouvait guère faire plus pour le moment, aussi alla-t-elle se présenter devant le bureau d'Hafnir en attendant qu'Oanell vienne la chercher pour lui indiquer que le commandeur était libre de la recevoir.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La jeune femme acquiesça."Oanell, pourrais-tu annoncer ma visite au commandeur Hafnir?"
Elle marqua une hésitation quand Blodwen s'occupa d'Aeldred, inquiéte pour celui - ci, elle laissa néanmoins la Dame se charger de lui. Après ils étaient amis et Blodwen semblait comprendre mieux qu'Oanell de quoi il retourner. Elle se mit donc en marche, afin d'annoncer au commandeur Hafnir que Dame Blodwen souhaiterait une entrevue.
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Hafnir reçut immédiatement Blodwen, indifférent à la présence ou à l'absence d'Oanell
" Dame Blodwen." fit-il en présentant un siège pour le cas où elle souhaiterait s'asseoir.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"M... Merci..."
C'était tout ce qu'avait pu dire Aeldred à cet instant sans craquer pour de bon. Pourquoi fallait-il que ce genre d'images le torture maintenant ? Cela faisait des années qu'il n'y avait plus pensé (si l'on exceptait le plancher de sa maison qui n'avait pas tenu une semaine avant qu'il arrache jusqu'au moindre clou souillé), et là.... Il se sentit misérable et ne put ravaler ses larmes qu'à grand peine.
S'inclinant, il partit, tremblant, préparer la tisane pour lui et le garde, essayant de penser à autre chose.
C'était tout ce qu'avait pu dire Aeldred à cet instant sans craquer pour de bon. Pourquoi fallait-il que ce genre d'images le torture maintenant ? Cela faisait des années qu'il n'y avait plus pensé (si l'on exceptait le plancher de sa maison qui n'avait pas tenu une semaine avant qu'il arrache jusqu'au moindre clou souillé), et là.... Il se sentit misérable et ne put ravaler ses larmes qu'à grand peine.
S'inclinant, il partit, tremblant, préparer la tisane pour lui et le garde, essayant de penser à autre chose.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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