[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
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22 Damhar 909 - Jazkez & Blodwen
Jazkez essayait de faire bonne figure mais commençait à faiblir après de longues explications. Il articulait un peu moins bien, son débit était moins fluide et il avait besoin de faire plus de pauses pour chercher ses idées, reprenant parfois ses phrases quand elles lui paraissaient trop décousues.
Le hilderin n'avait pas l'ombre d'une explication quant à sa résistance à la psychose ambiante, en tous cas aucune explication qui lui paraissait pouvoir être valablement développée devant le seigneur de Terfynisel et un gradé de son ordre. A l'entendre les vieux et les enfants étaient largement touchés, les adolescents aussi. C'était peut-être une question de vigueur, mais il n'était pas vraiment sûr. Il était incapable de voir en quoi ses habitudes différaient de celles des autres habitants.
Blodwen en insistant méthodiquement et point par point, finit par identifier des différences : les hilderins avaient des réserves alimentaires distinctes (celles de la forteresse) ; ils n'étaient quotidiennement en contact qu'avec Aeldred au chat (et encore, si on comparait avec la promiscuité dans les fermes, c'était modique) ; les hilderins étaient parti dans les marais avant le gros du développement "épidémique" ; Jazkez étant seul, il s'était contenté de patrouiller un peu à cheval sur les principaux sentier de Swelbecky (plus pour s'occuper qu'autre chose) ; il avait visité brièvement les fermiers et constaté que cette maladie du sommeil était répandue jusqu'à des fermes installées non loin de la vieille route du sel (reliant Louarn à Ostreach, et constituant approximativement la limite nord du domaine Terfynisel). Beaucoup d'enfants restaient dans la maison des dàmàthairs, mais c'était plus par habitude qu'autre chose, car les lieux n'étaient pas épargnés.
Les premiers symptômes étaient difficiles à dater, les gens dans les fermes ne passaient pas leur temps à raconter aux autres leur état de santé. Jazkez avait tendance à penser que la maladie avait dû être ramenée par un des enfants, les écoles étant toujours des nids à poux et maladies enfantines, mais c'était plus une conviction qu'autre chose.
Le hilderin n'avait pas l'ombre d'une explication quant à sa résistance à la psychose ambiante, en tous cas aucune explication qui lui paraissait pouvoir être valablement développée devant le seigneur de Terfynisel et un gradé de son ordre. A l'entendre les vieux et les enfants étaient largement touchés, les adolescents aussi. C'était peut-être une question de vigueur, mais il n'était pas vraiment sûr. Il était incapable de voir en quoi ses habitudes différaient de celles des autres habitants.
Blodwen en insistant méthodiquement et point par point, finit par identifier des différences : les hilderins avaient des réserves alimentaires distinctes (celles de la forteresse) ; ils n'étaient quotidiennement en contact qu'avec Aeldred au chat (et encore, si on comparait avec la promiscuité dans les fermes, c'était modique) ; les hilderins étaient parti dans les marais avant le gros du développement "épidémique" ; Jazkez étant seul, il s'était contenté de patrouiller un peu à cheval sur les principaux sentier de Swelbecky (plus pour s'occuper qu'autre chose) ; il avait visité brièvement les fermiers et constaté que cette maladie du sommeil était répandue jusqu'à des fermes installées non loin de la vieille route du sel (reliant Louarn à Ostreach, et constituant approximativement la limite nord du domaine Terfynisel). Beaucoup d'enfants restaient dans la maison des dàmàthairs, mais c'était plus par habitude qu'autre chose, car les lieux n'étaient pas épargnés.
Les premiers symptômes étaient difficiles à dater, les gens dans les fermes ne passaient pas leur temps à raconter aux autres leur état de santé. Jazkez avait tendance à penser que la maladie avait dû être ramenée par un des enfants, les écoles étant toujours des nids à poux et maladies enfantines, mais c'était plus une conviction qu'autre chose.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La barde avait écouté les explications d’Aeldred, concentrée. Pour Joavan, je dois pouvoir aider et je pourrais peut-être avoir l’avis de Maelor … quand il sera mieux disposé, ajoute-t-elle après un instant de réflexion.
Elle fit alors remarquer à Aeldred le garde qui dépareillait dans la pièce. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il réagisse aussi vivement.
Elle fit alors remarquer à Aeldred le garde qui dépareillait dans la pièce. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il réagisse aussi vivement.
Ils se connaissaient ? Et Aeldred avait l’air heureux et … amical ? Oanell était de nouveau perdue, son regard passant de son ami à l’inconnu, attendant la réaction de ce dernier."P... Pwyll ? C'est toi ?"
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Blodwen remercia Sire Jazkez pour son aide avant de le laisser se reposer.
Une fois dans la pièce d'à côté, elle s'entretint brièvement avec le commandeur Hafnir et le chevalier Leuferin.
D'après les premiers renseignements obtenus auprès de Jazkez, l'hypothèse d'une épidémie se précisait. Or -et elle insista lourdement sur ce point-, armes et armures étaient totalement inefficaces pour combattre une épidémie : il fallait leur substituer la prudence, la connaissance, la logique et l'observation.
C'est pourquoi elle suggérait d'attendre d'avoir eu davantage d'informations de la part de Cendres et de Roparz, et de déjà prendre des dispositions préventives pour Terfinysel ainsi que pour l'expédition de secours : prévoir suffisamment de nourriture et de boissons pour être autonomes le temps de la mission, faire passer le mot d'éviter tout contact physique entre les membres de l'expédition de secours et les habitants de Swelbecky, se couvrir le nez et la bouche d'un linge imbibé d'éther, se laver les mains à l'alcool et se préparer à mettre Swelbecky en quarantaine si nécessaire.
Enfin, elle suggéra de se montrer prudent avec sire Jazkez : limiter les visites, éviter les contacts physiques, ne pas partager sa nourriture et sa vaisselle (ou au minimum la désinfecter à l'alcool et au feu), et se nettoyer à chaque visite. S'il ne semblait pas souffrir des symptômes de la maladie, rien n'indiquait qu'il n'en soit pas porteur, ou qu'il n'ait pas contracté une variante latente, et potentiellement plus virulente, du mal dont souffraient les habitants de Swelbecky.
Une fois ces considérations évoquées, elle alla se désinfecter conformément à ses recommandations, en invitant tous ceux qui avaient eu contact avec sire Jazkez de faire de même.
Une fois dans la pièce d'à côté, elle s'entretint brièvement avec le commandeur Hafnir et le chevalier Leuferin.
D'après les premiers renseignements obtenus auprès de Jazkez, l'hypothèse d'une épidémie se précisait. Or -et elle insista lourdement sur ce point-, armes et armures étaient totalement inefficaces pour combattre une épidémie : il fallait leur substituer la prudence, la connaissance, la logique et l'observation.
C'est pourquoi elle suggérait d'attendre d'avoir eu davantage d'informations de la part de Cendres et de Roparz, et de déjà prendre des dispositions préventives pour Terfinysel ainsi que pour l'expédition de secours : prévoir suffisamment de nourriture et de boissons pour être autonomes le temps de la mission, faire passer le mot d'éviter tout contact physique entre les membres de l'expédition de secours et les habitants de Swelbecky, se couvrir le nez et la bouche d'un linge imbibé d'éther, se laver les mains à l'alcool et se préparer à mettre Swelbecky en quarantaine si nécessaire.
Enfin, elle suggéra de se montrer prudent avec sire Jazkez : limiter les visites, éviter les contacts physiques, ne pas partager sa nourriture et sa vaisselle (ou au minimum la désinfecter à l'alcool et au feu), et se nettoyer à chaque visite. S'il ne semblait pas souffrir des symptômes de la maladie, rien n'indiquait qu'il n'en soit pas porteur, ou qu'il n'ait pas contracté une variante latente, et potentiellement plus virulente, du mal dont souffraient les habitants de Swelbecky.
Une fois ces considérations évoquées, elle alla se désinfecter conformément à ses recommandations, en invitant tous ceux qui avaient eu contact avec sire Jazkez de faire de même.
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Blodwen et psychose
Blodwen, fort inquiète et imaginant déjà le pire, se rendit dans la salle commune après s'être lavée. Le chevalier Leuferin ne paraissait pour sa part que modérément impressionné ou inquiet mais accepta volontiers de ne pas foncer à Swelbecky compte-tenu de la situation. Le commandeur Hafnir suggéra qu'il pût s'agir d'une question relevant plus des esprits que des corps et donc qu'Ultana la demorthèn serait possiblement de bon conseil.Métajeu a écrit :La distillation n'est pas une pratique courante à Terfynisel : il n'y a pas l'ombre d'un alambic à moins de XX km. Par ailleurs, l'éther est aussi un produit de la chimie... et donc pas plus disponible. Une désinfection selon des normes sanitaires magientistes n'est donc pas envisageable(à vrai dire, même le savon en pavé n'est pas exactement courant)
Par ailleurs... mettre un hameau en quarantaine implique, pour que la mesure soit autre chose qu'une déclaration, de surveiller les allées et venues de tout le monde, dans le village mais aussi les fermes isolées tout autour... autant dire qu'un contrôle effectif est quasi infaisable sans y mettre des moyens considérables. Ou alors il faut rassembler les présumés malades dans un centre... construit pour l'occasion, car aucune structure n'est disponible en l'état pour accueillir autant de monde dans de bonnes conditions.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Blodwen approuva l'idée d'emmener Ultana, d'autant plus que la démorthèn possédait peut-être également des connaissances des simples qui pourraient se révéler utiles.
Elle envoya donc la première personne qui lui tomberait sous la main pour aller la chercher.
Elle communiqua ensuite (par l'intérmédiaire d'une autre personne susceptible de servir ses ordres) l'ordre de ne pas pénétrer dans la chambre de sire Jazkez à moins d'en avoir reçu l'invitation expresse. Cet ordre ne s'appliquait évidemment pas aux Hilderins et Ronces, qui étaient autonomes et devraient prendre leurs responsabilités en la matière, ni à Nevéna qui devait le soigner.
Elle attendit ensuite le retour de Cendres et Roparz.
Elle envoya donc la première personne qui lui tomberait sous la main pour aller la chercher.
Elle communiqua ensuite (par l'intérmédiaire d'une autre personne susceptible de servir ses ordres) l'ordre de ne pas pénétrer dans la chambre de sire Jazkez à moins d'en avoir reçu l'invitation expresse. Cet ordre ne s'appliquait évidemment pas aux Hilderins et Ronces, qui étaient autonomes et devraient prendre leurs responsabilités en la matière, ni à Nevéna qui devait le soigner.
Elle attendit ensuite le retour de Cendres et Roparz.
MJ vénérée, fais ton choix pour les deux portes-parole!
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
En entendant son nom, Pwyll sursauta et dévisagea celui qui venait de l'interpeller. Les pensées se bousculèrent dans sa tête alors même qu'il était en train de se demander ce qu'il fichait là dans cet accoutrement de garde ridicule et trop serré. Avait-on bien compris sa demande ? Ce visage... ces vêtements... un forestier ? Mais au fait, avait-il le droit de parler en tant que garde ? ... Ce regard, prêt à s'illuminer à la moindre proposition de blague...
"AELDRED !"
Tout en poussant ce cri du cœur, Pwyll fit un grand geste et vint percuter du poing une pièce d'armoiries décoratives qui étaient accrochées au mur et qu'il envoya voler à l'autre bout de la pièce, sur le pied du deuxième garde de faction.
Pwyll fit deux pas en direction d'Aeldred avant de prendre conscience de son geste et de se retourner, paniqué. "Oh, je suis vraiment désolé, pas trop de dégâts ???"
"AELDRED !"
Tout en poussant ce cri du cœur, Pwyll fit un grand geste et vint percuter du poing une pièce d'armoiries décoratives qui étaient accrochées au mur et qu'il envoya voler à l'autre bout de la pièce, sur le pied du deuxième garde de faction.
Pwyll fit deux pas en direction d'Aeldred avant de prendre conscience de son geste et de se retourner, paniqué. "Oh, je suis vraiment désolé, pas trop de dégâts ???"
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Il y a des choses qui ne changent pas tant que ça, on dirait, songea Aeldred en grimaçant, devant le barouf de son ami. Il ne put cependant retenir un éclat de rire devant la gêne de Pwyll.
"Oanell, dit-il à la jeune fille dont il tenait toujours la main, je te présente un vieil ami, Pwyll. Pwyll, voici Oanell. Pwyll est..."
Des rouages dans son esprit mirent en lumière l'incohérence de la situation, notamment quant à la présence de l'homme ici, surtout en tenue de garde !
"... est... censé être... Mais qu'est-ce que tu fais ici, et depuis quand tu es devenu garde ? De ce que je me souviens, ce n'était pas franchement ce que tu voulais faire ! Encore un de ces fameux concours de circonstances ?"
Il se tourna vers Oanell et lui expliqua : "Pwyll et moi, on avait l'habitude des mauvaises blagues pendant les fêtes de village. Mais c'est lui qui m'entrainait, mentit-il rapidement, rougissant devant son amie. Enfin, parfois. C'était un peu un grand frère quand j'étais petit. Un grand frère un peu poissard", dit-il dans un clin d’œil adressé à Pwyll.
"Oanell, dit-il à la jeune fille dont il tenait toujours la main, je te présente un vieil ami, Pwyll. Pwyll, voici Oanell. Pwyll est..."
Des rouages dans son esprit mirent en lumière l'incohérence de la situation, notamment quant à la présence de l'homme ici, surtout en tenue de garde !
"... est... censé être... Mais qu'est-ce que tu fais ici, et depuis quand tu es devenu garde ? De ce que je me souviens, ce n'était pas franchement ce que tu voulais faire ! Encore un de ces fameux concours de circonstances ?"
Il se tourna vers Oanell et lui expliqua : "Pwyll et moi, on avait l'habitude des mauvaises blagues pendant les fêtes de village. Mais c'est lui qui m'entrainait, mentit-il rapidement, rougissant devant son amie. Enfin, parfois. C'était un peu un grand frère quand j'étais petit. Un grand frère un peu poissard", dit-il dans un clin d’œil adressé à Pwyll.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell avait suivi la scène, un peu en retrait, voir Aeldred parler à quelqu’un avec autant de motivation et d’engouement était assez rare pour qu’elle préfère l’observer. Ledit Pwyll semblait assez maladroit et les dires d’Aeldred confirmèrent cette thèse.
Faisant un clin d’œil à Aeldred, elle lâcha sa main afin de dire bonjour à Pwyll.
- Enchantée, je suis ravie de rencontrer un ami d’Aedred. Qui plus est, un vieil ami.
Elle lui sourit gentiment, espérant que cet homme maladroit fasse ressortir le côté joyeux de son ami.
- Je te rappel que je te connaissais petit, je sais ta tendance aux bêtises et aux mauvaises blagues."Pwyll et moi, on avait l'habitude des mauvaises blagues pendant les fêtes de village. Mais c'est lui qui m'entrainait,mentit-il rapidement, rougissant devant son amie. Enfin, parfois. C'était un peu un grand frère quand j'étais petit. Un grand frère un peu poissard", dit-il dans un clin d’œil adressé à Pwyll.
Faisant un clin d’œil à Aeldred, elle lâcha sa main afin de dire bonjour à Pwyll.
- Enchantée, je suis ravie de rencontrer un ami d’Aedred. Qui plus est, un vieil ami.
Elle lui sourit gentiment, espérant que cet homme maladroit fasse ressortir le côté joyeux de son ami.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Rassuré par le regard furibond du garde se massant les orteils, Pwyll se tourna vers les deux jeunes avec un petit sourire gêné qui s'élargit rapidement.
"Tout le plaisir est pour moi, Oanell ! N'écoutez pas Aeldred je ne suis pas du tout poissard, la preuve, voilà que je retrouve ce petit garnement par hasard. J'ai pensé à toi souvent Aeldred. On se retrouvait presque chaque année pendant les fêtes, notamment pour l'Earrach Feis, puis tout à coup, tu n'es plus venu... et je... enfin au bout d'un moment j'ai appris ce qui s'était produit... j'aurais dû venir te voir, je suis... c'est impardonnable. Tu dois m'en vouloir." finit-il en fixant le sol d'un air penaud.
"Tout le plaisir est pour moi, Oanell ! N'écoutez pas Aeldred je ne suis pas du tout poissard, la preuve, voilà que je retrouve ce petit garnement par hasard. J'ai pensé à toi souvent Aeldred. On se retrouvait presque chaque année pendant les fêtes, notamment pour l'Earrach Feis, puis tout à coup, tu n'es plus venu... et je... enfin au bout d'un moment j'ai appris ce qui s'était produit... j'aurais dû venir te voir, je suis... c'est impardonnable. Tu dois m'en vouloir." finit-il en fixant le sol d'un air penaud.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"T'en vouloir ?"
Aeldred ne comprit pas tout de suite et puis il réalisa de quoi il parlait. Il observa, étonné, son ami. Sans doute un de ses plus vieux amis en y repensant. Et même s'ils ne s'étaient pas vus depuis des années, bon gré mal gré, cette amitié était restée intacte. Il se sentit reconnaissant envers Pwyll et ses émotions ressurgirent vivement sur son visage.
"Comment je pourrais t'en vouloir ? Alors que tous les autres se sont détournés de moi, tu es sans doute l'un des seuls à me considérer encore comme un ami après tout ce temps. Mieux vaut tard que jamais comme on dit, et je te suis vraiment reconnaissant d'apparaitre maintenant, au moment où je remonte enfin la pente."
Il jeta un regard heureux et amoureux à Oanell avant de revenir à son ami, reprenant le fil de ses pensées.
"Tu ne m'as toujours pas dit ce que tu fais ici, tu habites Terfynisel maintenant ?"
Aeldred ne comprit pas tout de suite et puis il réalisa de quoi il parlait. Il observa, étonné, son ami. Sans doute un de ses plus vieux amis en y repensant. Et même s'ils ne s'étaient pas vus depuis des années, bon gré mal gré, cette amitié était restée intacte. Il se sentit reconnaissant envers Pwyll et ses émotions ressurgirent vivement sur son visage.
"Comment je pourrais t'en vouloir ? Alors que tous les autres se sont détournés de moi, tu es sans doute l'un des seuls à me considérer encore comme un ami après tout ce temps. Mieux vaut tard que jamais comme on dit, et je te suis vraiment reconnaissant d'apparaitre maintenant, au moment où je remonte enfin la pente."
Il jeta un regard heureux et amoureux à Oanell avant de revenir à son ami, reprenant le fil de ses pensées.
"Tu ne m'as toujours pas dit ce que tu fais ici, tu habites Terfynisel maintenant ?"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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