[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

[Iris]

Pwyll avait allumé une torche de son équipement, les flammes faisant danser des ombres fantomatiques sur les murs. Le crépitement des résines embrasées accompagnait ses pas. Progressivement, il ouvrit quelques volets et surtout, la porte.

Dehors, point de glorieuse lumière solaire. Le crépuscule étirait les ombres et les ténèbres ne seraient bientôt plus guère différentes entre l'intérieur de la maison et l'extérieur.

Qu'allaient faire Oanell et Pwyll ? Chercher leurs camarades, ou poursuivre leurs investigations sur place ?

[Pwyll]

Un peu livide, le visage de Pwyll s'illumina pourtant d'un sourire sincère en retrouvant le regard vert et interrogateur d'Oanell.

"Ouhlà, le soir est tombé bien vite. C'est un peu lugubre là-dedans et pour l'instant je n'ai vu personne."

Offrant son bras à la jeune femme, Pwyll ajouta, d'un air qu'il voulait léger : "Vous avez toujours rêvé de visiter une maison hantée, suivez le guide !"

Avant d'aller plus loin, il s'arrêta tout net, un peu penaud, et dit "Enfin, je te dis ça, mais c'est vous la chef. Vous souhaitez qu'on attende les deux tendus du bulbe ?"

[NailsEater]

Depuis quelques minutes, Oanell tournait en rond devant la porte. Elle avait suivi l’ascension de Pwyll puis avait attendu. Les deux autres ne revenaient pas et la jeune femme n'était pas très rassurée seule dans le noir, au vue des circonstance. Au bout d'un moment certain, des bruits de pas se firent entendre, elle entendit puis vit les volets s'ouvrir et enfin la porte.

Interrogeant son compagnon du regard, elle constata son malaise ... et le vide derrière lui.

"Ouhlà, le soir est tombé bien vite. C'est un peu lugubre là-dedans et pour l'instant je n'ai vu personne.Vous avez toujours rêvé de visiter une maison hantée, suivez le guide !"

Elle attrapa en souriant le bras qu'il lui tendait et marqua un temps d'arrêt suivit par Pwyll :

"Enfin, je te dis ça, mais c'est vous la chef. Vous souhaitez qu'on attende les deux tendus du bulbe ?"

- Peut être serait-il mieux de se coordonnées. Je propose que nous éclairions la salle autant que faire se peut et nous poursuivrons les investigations avec les autres. Ils ne doivent pas être allé bien loin ...

Joignant le geste à la parole, d'un regard elle fit un tour rapide des lieux.

- Tout est fermé de l'interieur ... j'ai beau y réfléchir, je ne comprend pas. J'espère qu'il n'est pas arrivé malheur à ces pauvres gens.

Perdant petit à petit son sourire, la jeune femme semblait perdue, inquiète.

- Dame Blodwen et les autres auront peut être des informations, en tout cas je le souhaite.

[Iris]

La pièce que découvrait Oanell était le principal lieu de vie, avec de l'espace, une longue table flanquée de deux bancs, des bassines pour se laver, une cheminée éteinte. De là, on devinait le coin cuisine, un escalier étroit en bois montant vers les étages, et une ouverture couverte d'un rideau, menant à une autre pièce. Le sol était de terre battue.

[Sandy.Julien]

Un étau d'ombre cerclait le crâne de Fragan. La reconnaissance n'avait rien donné et il ressentait au bout de ses doigts un fourmillement caractéristique. Il respira à fond et s'exhorta mentalement au calme. Aeldred avait raison : pas la peine de s'attarder ici quand tomberait la nuit.
"Vous avez raison. Espérons que les autres ont trouvé les gosses et les dàmàthairs... Ils ne se sont tout de même pas évaporés sans laisser de trace !"
Dépité et inquiet, Fragan suivit le chasseur. Il brûlait de remonter le chemin menant aux fermes isolées, mais mieux valait se rassembler auparavant, et après tout, il se faisait peut-être du souci pour rien.
Mais le fourmillement au bout de ses doigts ne cessa pas.

[Casaïr]

L'inquiétude de Fragan était palpable, même pour Aeldred qui n'avait jamais été réellement capable de deviner les sentiments des autres. Cependant, le soldat ne semblait pas prêt à craquer, ce qui arrangeait bien le chasseur qui ne se voyait pas jouer les nounous dans un endroit pareil, surtout dans des circonstances pareilles.

"Il faut prendre le peu qu'on sait comme une bonne nouvelle,fit-il dans une tentative pour le rassurer. Pas d'intrusions d'animaux sauvages autre que quelques sangliers, et pas plus de quelques individus. Pas de loups, d'ours, ou autres bêtes invraisemblables. Et si on prend le problème dans l'autre sens, pas traces de chaussures se dirigeant vers ou quittant la maison des dàmàthairs."

Il ne savait pas si ses mots toucheraient Fragan, d'autant qu'il n'était pas vraiment doué dans cet exercice. Une pensée lui traversa l'esprit : était-il déjà comme ça quand ils étaient enfants ? Chassant l'idée aussi vite qu'elle s'était manifestée, cherchant à garder la tête froide, il fit signe à son compagnon du moment de hâter le pas afin de vite rejoindre les autres, partant au petit trot sur le chemin du retour.

[NailsEater]

Oanell et Pwyll firent le tour de la pièce assez rapidement. Le silence des lieux et la tension qui l'accompagnait mettait la jeune femme mal à l'aise. Elle observa rapidement l'escalier, déduisant que Pwyll avait du descendre par là, puis s'approcha du rideau afin d'inspecter la pièce suivante.

Depuis qu'ils étaient arrivés, la barde ne se sentait pas très bien. L’inquiétude qu'elle avait aperçu chez Aeldred et Fragan, le visage de Pwyll quand il lui ouvrit la porte, l'angoisse de ses amis s'insinuaient dans l'esprit d'Oanell. Elle jeta un coup d'oeil à Pwyll pour se rassurer, avisant qu'il était toujours là.

- Je vais voir ce qu'il y a à côté, prévint-elle avant de tirer le rideau.

[Iris]

La jeune femme s'avança dans la pièce sombre. Il s'agissait de latrines.

Perception 7 + D10(7) = 14

Quelque chose clochait... l'espace ?... Ce panneau en bois ?... hum... mal fixé, non ?...

En fouinant un peu, Oanell découvrit le point de départ d'un tunnel permettant de fuir la maison des dàmàthairs !

[NailsEater]

Quand Oanell tire le rideau et se retrouve dans les latrines, sa première réaction est de se sentir un peu bête. Peur et Angoisse sont souvent des amies traîtres. Par acquis de conscience, elle détaille quand même la petite pièce. Elle l'observait et ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose n'allait pas. Le panneau de bois face à elle semblait ... mal mis ? Au point où j'en suis !

Elle retroussa ses manches et essaya de retirer le panneau. SI celui-ci ne se laissa pas faire au début, la persévérance et la volonté de la jeune fille arrivèrent à bout du morceau de bois qui lui tenait tête !

Quand elle réussit enfin à l'arraché, elle se retrouva face à ... un tunnel ?

- PWYLL ! J'ai trouvé quelque chose ! Va chercher les deux autres, s'il te plait !

Ainsi, il y avait bien une sortie. Rassurée qu'il y ait une explication et inquiète en pensant au enfant, Oanell inspira afin de retrouver un peu de calme. Elle sortit de la petite pièce afin d'attendre ses compagnon.

[Pwyll]

Pwyll jeta un œil à l'intérieur de la petite pièce et vit le passage secret à moitié découvert. Il se demanda immédiatement ce qui aurait pu pousser les damathairs à faire évacuer les enfants de la sorte alors que le bâtiment ne portait aucun stigmate d’agression extérieure. La menace devait être plus insidieuse que des pillards ou des feondas déchaînés...

"Très bien, je vais les chercher. Ne devrait-on pas prévenir quelqu'un de la troupe avant de nous enfoncer là-dedans ?"