[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

[Casaïr]

Eisdeach ?... Des visions ?...

Le terme ne disait strictement rien au jeune homme mais il ne voulait pas harceler Ethel immédiatement sur ce que cela signifiait. Il se promit toutefois d'en discuter avec elle quand ils auraient compris ce qu'il se passait ici, d'autant qu'elle aurait peut-être des réponses à des questions qu'il se posait depuis des années ! Il ne parvint pas à masque son intérêt pour la chose alors qu'il se relevait, refermant ce qu'il restait de chemise sur ses bandages et resserrant sa lourde veste de cuir qui faisait elle aussi triste mine.

La douleur était toujours présente mais, grâce à l'appui procuré par sa branche, il pouvait se déplacer sans trop souffrir. Récupérant ses affaires, il fit aux autres qu'il était temps de se remettre en route et, peut-être, de tenter de rattraper la cohorte maintenant plutôt loin devant.

"Je ne sais pas si on pourra discuter avec ces gens, pas plus que je ne sais si on est... aujourd'hui ou hier ou un autre jour, mais on doit comprendre ce qu'il se passe."

Et sauver Gillean.

[NailsEater]

Oanell suivit le groupe sans mot dire ; la tête pleine de doute. Que se passait-il dehors ? Que se passait-il dedans ? Elle commença à descendre l’échelle, sourcils froncés, sans prendre garde à ce qui l’entourait. Quand enfin, elle leva les yeux, c’est subjugué qu’elle observa ce nouveau monde qui l’étreignait.
Ils marchèrent sous ce paysage à la fois magnifique et déstabilisant pendant un temps qui semblait se jouer d’eux et de leur perception humaine de leur entourage. Oanell essayait de graver chaque détail de ce lieu si particulier dans son esprit. Les couleurs, les sons et l’histoire qui s’en dégageait.

Ce n’est que lorsqu’Aeldred disparut d’un coup que la jeune barde sortie de sa transe lyrique pour s’inquiétait à nouveau de ce qui l’entourait. Elle se précipita à la suite de Burgred et écouta ses directives en se rongeant les sangs. Pourquoi Aeldred ne répondait pas au signal ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il se mette dans des situations pareilles !
Elle attendait, fixant désespérément la corde. Le temps semblait s’étirait à n’en plus finir. Depuis combien de temps Burgred était-il descendu ? Que fallait-il faire s’il ne donnait pas signe de vie ? La jeune femme n’eut pas besoin de répondre à cette question. Les trois coups du garde arrivèrent enfin, donnant le signal qu’elle attendait.

Pwyll mit du temps à descendre et Oanell ne cacha pas son impatience. Elle s’inquiétait. Elle descendit aussi vite que faire se peut en robe. Et fut soulagée de voir que Dubthach mettait un point d’honneur à être plus prompt que le colosse. Quand le garde avança dans la … forêt ? Mais… comment avait-il bien pu arriver dans une forêt depuis… la cave de la maison ? La jeune femme s’arrêta un instant… sans comprendre. Puis voyant les autres continués à avancer, se hâta pour rattraper son retard.
Dubthach s’était mis à courir et Oanell voyait mal ce qu’il y avait devant. Pwyll semblant rester aussi à distance, elle avança plus lentement, attendant un signe quelconque du garde. Quand il revint vers eux, elle écouta à moitié ses bégaiements comprenant qui était la personne allongée là.

Sans prendre le temps de réfléchir, elle se précipita, dépassant le garde, laissant Pwyll ahurit derrière elle.

« Dred »

Elle courut jusqu’à arriver, au bord des larmes, auprès de son aimé. S’agrippant à lui, elle laissa aller ces heures d’angoisses et d’inquiétude en versant quelques larmes.

« Ça va aller, ne t’en fais pas. »

Oanell s’agrippa plus fort encore au chasseur, ne parlant pas pour ne pas éclater en sanglots. Profitant des bras réconfortant qui l’enlaçait. Elle oublia l’espace d’un instant leur situation, juste soulagée qu’Aeldred aille « bien ».

"Tu peux dire merci à Dubthach, rit-il en tirant la langue à demi, ses pansements sont très bien, vu les circonstances"

Elle relâcha quelque peu sa prise, souriant comme elle le pouvait à Aeldred avant de reculer, glissant doucement sa main sur le visage de son ami. Ami ? Chassant cette pensée de sa tête, elle se retourna vers Dubthach, lui offrant un sourire te déposant amicalement un baiser sur sa joue. C’était sa façon à elle de le remercier. C’était bien peu mais elle saurait compléter ses remerciements plus tard, quand ils retourneraient à la maison.

« Ils se dirigent vers Swelbecky, dit-il à ses camarades, le souffle un peu court. Je crois qu’on ne perdra rien à les suivre, peut-être même qu’on découvrira l’origine de tout ça une fois arrivés à destination. »

Oanell regarda la procession puis observa ses camarades, tous usés par la fatigue, la peur voire les blessures. Espérant que chacun tiendrait, elle les suivit quand ils reprirent leur marche à la suite du cortège. Voyant Aeldred défaillir, elle se précipita à ses côtés, essayant de le soutenir comme elle le pouvait. Elle chercha une branche qui peut l’aider à se déplacer plus facilement et attrapa son autre bras pour qu’il puisse prendre appui autant que possible.

" Bonjour... Il semble que vous ayez vécu une mésaventure. Vous allez bien ? Qu'est qui vous est arrivés ?

Oanell se retourna et observa l’inconnue. D’abord méfiante, elle se contenta d’écouter les échanges entre Aeldred et elle. Quelque chose la dérangeait chez cette jeune femme sans pour autant lettre le doigt dessus. Peut-être était-ce la facilité avec laquelle Aeldred lui avait parlé. Lui si réticent il n’y a pas si longtemps à même lui dire bonjour.

Ce n’est pas le moment pour de la jalousie mal placé !Se morigénant elle-même, elle se mordit l’intérieur de la joue, alors qu’elle réfléchissait à l’impact que pouvait avoir Ethel sur leur petit groupe. Elle ne put s’empêcher de reprendre sa place au bras d’Aeldred quand elle la vit s’avancer pour le faire, mais s’en voulu un peu de sa réaction excessive. Repensant à la discussion qu’ils avaient eut avant de partir de Terfynisel, elle se sentit d’autant plus mal. Comment pouvait-elle lui faire la leçon et quelque temps plus tard… faire une crise de jalousie… Puis… ce n’était vraiment pas le moment pour ce genre de considération ! Elle essaya de ce concentré à nouveau sur la discussion, mais une part de son esprit continuait de surveiller la jolie vagabonde.

[Iris]

Le groupe se remit sur pied et prêt à partir en direction de Swelbecky (du passé, du futur, du présent...).

La procession devait déjà être bien loin après une pause soin, repas, discussion et mise au clair -- toute relative.

La marche fut longue et ils ne rattrapèrent pas les inconnus. En revanche, la chance leur sourit sous la forme d'une piste de pétales. On avait dû porter des fleurs ou jeter des pétales ?... En tous cas il était plus facile ainsi de garder la bonne direction.

Ils arrivèrent à un établissement plus cossu que le Swelbecky qu'ils connaissaient -- pour ceux qui le connaissaient -- au point qu'Aeldred ne reconnût pas les lieux. En revanche, Burgred identifia une sorte de villa à étage (dans un style comparable à celles de Merieren pour Oanell) qui se trouvait à peu près à l'emplacement actuel de la tour Hilderin. La Maison des Dàmàthairs était d'ailleurs une angarde associée à d'autres constructions en bois. Dans l'ensemble, la qualité du bâti était bonne, bien meilleure. Le tout faisait penser à une demeure noble dominé par une villa avec un arrière pays agricole sous sa dépendance.

Les lieux étaient déserts.

Par chance, la piste pouvait encore être suivie.

[Casaïr]

C'était de plus en plus étrange, l'endroit semblait tellement différent du village qu'il connaissait qu'il ne put être certain d'être à Swelbecky autrement qu'en déterminant sa position approximative à partir de la route y menant, celle-ci n'étant -heureusement- pas si différente.

Aeldred fit un petit signe à Oanell pour lui signifier qu'il allait un peu mieux (même si c'était très relatif) pour s'avancer sur la route empruntée par le cortège, dépassant de seulement quelques pas ses compagnons, manifestement désorienté.

"La piste continue, doit-on poursuivre notre route ?"

La question était plus d'ordre rhétorique qu'autre chose, le village semblant vide pour le moment, mais n'étant qu'un guide parmi d'autre, il préféra demander confirmation aussi bien à Burgred qu'à Oanell. tout en attendant la réponse, il chercha des repères connus lui indiquant si, par hasard, la route qu'ils s'apprêtaient à suivre ne les ramèneraient pas vers cette étrange ferme où avait démarré leur périple. Si d'ailleurs c'était le cas, Aeldred se dit que c'en serait presque logique. S'appuyant sur sa lourde branche pour se reposer, il se demanda dans quel but ils vivaient une telle histoire...

[grayfoxliquid]

Dutbthach écoutait la nouvelle arrivante parler avec le garçon. Se connaissaient-ils pour parler autant ensemble ? Des amis d’enfance peut-être ? Une ancienne romance ? Cela expliquerait pourquoi la barde semblait vexée…

Enfin ils se mirent en route. Ils avaient déjà perdu bien assez de temps. Trop de temps.
Dubthach était clairement nerveux. Non content qu’il y ait une deuxième jolie fille dans le groupe, qu’il put continuer d’observer après avoir repris son poste arrière durant la marche, les voilà arrivés dans ce qui semblait être un village fantôme. Complètement à cran, il avait une dague de lancer prête dans chaque main, avait une posture défensive et scrutait avec attention chaque endroit, chaque cachette possible.

[HRP]Dubthach est complètement en alerte. S’il y a un signe de danger, il se prépare à lancer, voire lance s’il se sent attaqué (ou le groupe)[/HRP]

[Amnèsya]

Si Oanell laissa paraître quoi que se soit d'une éventuelle "Hostilité" envers Ethel, celle-ci n'en remarqua absolument rien. Absorbée par la situation, elle était focalisée sur d'autre problématique.
Elle était plus habitué à être rejeté, après tous elle avait été rejeté par sa propre famille, et à mettre les gens mal à l'aise par son comportement... un peu trop "Carpe Diem" si l'expression avait été inventé en Esteren...

Pour tout dire, elle luttait un peu intérieurement... Il y avait bien une partie d'elle qui exaltait... Maintenant, elle en avait la certitude, elle était passé au travaux pratiques, et elle était en présence d'un nouveau phénomène... qui pouvais lui apprendre beaucoup... Et dans sa situation, plus elle arriverais à comprendre les ténèbres, plus elle avait de chance de voir demain se lever...

Une application réelle du vielle adage... "Ce qui ne nous tus pas, nous rends plus fort"... Plus elle comprendrait sur ces phénomènes, plus elle aurait d'arme pour combattre la folie qui s'emparait d'elle....

Cependant,elle n'en menait pas large... En fait, elle souhaitait de toute son âme que ceux soit un unique et simple rêve ou un truc comme cela... Elle avait déjà affronté des situation bizarre, des rêves étranges... mais elle l'avait toujours fait seule où à la rigueur accompagnée de sa mentor...
Jamais en compagnie de pecnots lambda... Elle se sentait un peu responsable de ses êtres qu'elle venait de rencontrer... Du peu qu'elle en avait constaté, c'était clair il s'était aventuré dans un monde qui n'était pas le leur... leur certitudes de fer et d'acier ne leur serait d'aucun secours ici... Seule elle avait les connaissances pour les sortir d'affaire...

Et elle ne comprenait franchement rien à ce qui ce passait... Elle responsable de sa vie, ok... mais être responsable de la vie de 4 personnes même si c'était la fatalité qui les avaient mis en sa présence... c'était autre chose...

Et elle ne se sentait pas à la hauteur de la tache... Si elle avait évidemment et définitivement décidé que sa vie décousue serait le prix à payer pour servir elle ne se sentais pas prête... maintenant...

Or les esprits des vents et de la mer avait selon toute vraisemblance décidé de la mettre à l'épreuve...

Aussi elle s'était portée en avant de la colonne... Et heureusement que les autres était plutôt en mauvais état... Elle aurait probablement eu du mal à suivre le rythme en d'autre circonstance...

Sur le qui vive des perturbations et des sentiments, elle ne percevait pour le moment, que la tension du garde aux deux épées...
A tord ou a raison, elle se méfiait des émotions intenses... Elle savait qu'elles pouvaient être traîtres... voires bien pire...

Aussi, sans chercher à convaincre et sans non plus chercher à reduire sa vigilence à tous signes ou symboles qui pourrait lui permettre de comprendre la situation, elle entreprit d'essayer de calmer le guerrier... Elle savait que son apparence, de vagabonde décharnée, ses yeux vairons verts et jaune... ne pouvait que l'effrayer... mais visiblement lui non plus était pas forcément "comme tout le monde", même si elle en ignorait complètement l'origine... c'était en revanche marqué sur son visage pour qui savait lire... Elle misait sur cette différence pour briser la glace.

Elle fit semblant de reprendre son souffle par une pause... (semblant, elle essayait de s'en persuader) et lorsque la fin de la colonne l'ai dépassé et essaya d'engager la conversation...
" Je crois que votre nom est Dutbtbach... Vous devez beaucoup apprécier Aeldred pour l'avoir suivi jusqu'ici..

[Iris]

A la question d'Aeldred tout le groupe s'était arrêté, ce qui permettait aux moins endurants et aux blessés de souffler. Personne ne prenait de décision.

Dubhacht était sur les nerfs prêt à se battre, mais le silence ne fut rompu que par la question d'Ethel.

[grayfoxliquid]

Le groupe s’était arrêté pour reprendre son souffle et décider de la prochaine direction. Dubthach ne lâchait pas les environs des yeux, la suspicion le gardant à fleur de peau. Il ne remarquait pas Ethel qui s’était approchée de lui. Ce n’était qu’après avoir balayé l’arrière, d’où ils étaient venus, du regard, qu’il la vit en tournant la tête. Sa formation militaire lui permit de garder un semblant de sang-froid et de ne montrer sa surprise, mais sa prise sur ses dagues se renforça, les phalanges devenant momentanément blanches sous la pression. Ces yeux… Sans le remarquer il se fit à nouveau absorber un instant par eux, avant que la question de l’inconnue ne l’en ressorte violemment.

" Je crois que votre nom est Dutbtbach... Vous devez beaucoup apprécier Aeldred pour l'avoir suivi jusqu'ici..

Sachant qu’il n’allait pas pouvoir éviter la question, lui étant directement adressée, il devenait à nouveau rouge. Il détourna alors le regard, surveillant encore les alentours. Cela lui donnait une bonne excuse pour ne pas confronter le regard de son interlocutrice. D’ailleurs, pourquoi lui parlait-elle ? Pourquoi s’intéressait-elle à lui ? Il n’a jamais été bon à rien à part se battre et cultiver ses champs. Certains lui ont déjà dit qu’il était un très bel homme, mais il n’y croyait pas, n’y voyant que des compliments pour essayer de remonter son moral. Ce ne pouvait donc pas être ça ! Et surtout… D’où venait-elle ? Étaient-ils tous dans un rêve ? En était-elle un aussi ? Quelque part en son for intérieur, sans vouloir se l’avouer, Dubthach espérait que non, qu’elle soit belle et bien réelle et qu’elle ne disparaisse pas une fois ces hallucinations terminées.

"Je… Oui… C’est… C’est mon nom…"

C’est donc vrai ! Le garçon s’appelle Aeldred.

"Je… Je ne connais pas vraiment Aeldred… Je fais surtout mon devoir…"

Parlant autant à cette belle inconnue lui coupait le souffle. Il avait du mal à parler de manière audible et il commençait un peu à trembler.

[Pwyll]

Pwyll avait écouté avec attention et observé longuement ses camarades. C'est avec un certain sentiment de fierté qu'il dut se rendre à l'évidence : sa personnalité semblait avoir déteint sur tout ce petit monde pour le meilleur. Il y a quelques heures à peine, à n'en pas douter, on aurait eu droit à des inquiétudes et jérémiades en pagaille.

Maintenant, personne ne s'inquiétait outre mesure de se retrouver à la surface en passant par le sous-sol ou encore dans le passé d'un lieu qu'ils venaient de quitter au présent. Pwyll s'en félicita. Voilà l'esprit ! Pourquoi s'inquiéter ou chercher à comprendre un monde de toute évidence incompréhensible, tel que les C'maogh l'avaient voulu ?

Ethel, semblait être partie de nulle-part, un bon départ quand au final on arrive n'importe où. L'état d'esprit de la jeune femme plaisait bien à Pwyll également. C'était bon signe. Même Burgred commençait à accepter cette plongée corps et âme dans le surnaturel le plus farfelu. Restait plus qu'à détendre Dutbthach... peut-être que la frêle et sympathique clocharde saurait y faire.

Certes, la situation ne manquait pas de piquant. Par contre, ces histoires de griffes des brumes, de griffes d'ombre et de griffes d'ours, ça commençait à faire beaucoup de griffes. Beaucoup trop même. S'ils étaient là, c'était sans doute pour limer tout ce bazar et, plus concrètement, sauver les gosses et ce pauvre Gillean.

"Bon les gens, on va pas non plus faire un pique-nique à chaque carrefour. Personnellement, on ne m'avait jamais fait un tapis de roses. Quand la vie vous fait une fleur, il faut savoir en profiter et puis j'aimerais quand même qu'on ne rate pas l'enterrement, ce ne serait pas très poli. Grouillez-vous ! Madame Ethel, vous avez besoin que je vous porte pour qu'on active le pas ? C'est offert de bon cœur, donc hésitez pas."

[Casaïr]

"Bon les gens, on va pas non plus faire un pique-nique à chaque carrefour. Personnellement, on ne m'avait jamais fait un tapis de roses. Quand la vie vous fait une fleur, il faut savoir en profiter et puis j'aimerais quand même qu'on ne rate pas l'enterrement, ce ne serait pas très poli. Grouillez-vous ! Madame Ethel, vous avez besoin que je vous porte pour qu'on active le pas ? C'est offert de bon cœur, donc hésitez pas."

Si, un peu plus tôt, le comportement de son ami l'avait exaspéré au plus haut point, Aeldred fut cette fois pris d'un éclat de rire impossible à retenir et qui lui arracha aussi un ou deux petits cris de douleur, ses hoquets de joie n'étant visiblement pas du goût de son corps meurtri.

"Tu changeras jamais ! lui lança-t-il, en se tenant les côtes comme s'il avait peur qu'elles tombent. Et tu t'essaies même à la drague d'auberge, alors que je n'ai pas souvenir que ça ait jamais été ton point fort !"

Reprenant peu à peu son sérieux, il regarda son ami avec reconnaissance avant d'attendre la décision des chefs de leur groupe, mettant à profit chaque seconde de pause pour récupérer un peu de force.