[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Viril et velu ?!
Aeldred jeta un regard perplexe à Pwyll alors qu'il devisait gaiement avec Oanell. S'il y avait bien une partie dépourvue de pilosité sur son corps, c'était bien son torse. Pas faute d'avoir... Mais à quoi je pense, moi ?!
"Tu as fini avec tes bêtises, oui ?!" lança le jeune homme, rouge de gêne tandis que son ami parlait maintenant de... cabrioles ?
Il rougit d'avantage en comprenant de quoi Pwyll parlait et lui aurait bien allongé une taloche s'il n'avait pas eu peur d'ouvrir d'avantage ses plaies. Toutefois, la lueur vengeresse dans son regard indiquait bien qu'il ne perdait rien pour attendre. Son esprit retourna rapidement à l'origine de ses blessures, aidé en cela par les propos que son benêt d'ami tenait à son propos, et il soupira lourdement.
"Tu sais, c'était... étrange. On aurait dit mon rêve, sauf que je suis arrivé avant qu'il ne... Mais si au début ça ressemblait à papa, à la fin, ce n'était qu'une créature de ténèbres, avec une haine ardente à l'encontre de maman. Et de moi, j'imagine, puisqu'il s'ingéniait à vouloir me tuer." Il fit une pause, le temps que Pwyll applique une bonne dose de son cataplasme de fortune avant de refaire un bandage propre puis reprit. "Maman m'a dit quelque chose avant de partir : ce n'était pas sa faute -ce dont je me doutais un peu au final, depuis que j'ai trouvé ce bracelet-, et il y aurait d'autres créatures comme celle que nous venons de rencontrer. Et... j'ai eu une sensation de déjà-vu quand la créature est morte. Comme si j'en avais déjà rencontré une auparavant, mais... c'est impossible, non ?..."
Le regard du jeune homme était interrogatif, sans trace de son habituel pessimisme. Un peu comme si cette rencontre, ce combat, avait retiré un lourd fardeau sur ses épaules. Il était difficile de savoir s'il était "guéri" de ses anciennes manies, mais il semblait malgré tout en bien meilleure forme mentale que physique en ce moment.
Aeldred jeta un regard perplexe à Pwyll alors qu'il devisait gaiement avec Oanell. S'il y avait bien une partie dépourvue de pilosité sur son corps, c'était bien son torse. Pas faute d'avoir... Mais à quoi je pense, moi ?!
"Tu as fini avec tes bêtises, oui ?!" lança le jeune homme, rouge de gêne tandis que son ami parlait maintenant de... cabrioles ?
Il rougit d'avantage en comprenant de quoi Pwyll parlait et lui aurait bien allongé une taloche s'il n'avait pas eu peur d'ouvrir d'avantage ses plaies. Toutefois, la lueur vengeresse dans son regard indiquait bien qu'il ne perdait rien pour attendre. Son esprit retourna rapidement à l'origine de ses blessures, aidé en cela par les propos que son benêt d'ami tenait à son propos, et il soupira lourdement.
"Tu sais, c'était... étrange. On aurait dit mon rêve, sauf que je suis arrivé avant qu'il ne... Mais si au début ça ressemblait à papa, à la fin, ce n'était qu'une créature de ténèbres, avec une haine ardente à l'encontre de maman. Et de moi, j'imagine, puisqu'il s'ingéniait à vouloir me tuer." Il fit une pause, le temps que Pwyll applique une bonne dose de son cataplasme de fortune avant de refaire un bandage propre puis reprit. "Maman m'a dit quelque chose avant de partir : ce n'était pas sa faute -ce dont je me doutais un peu au final, depuis que j'ai trouvé ce bracelet-, et il y aurait d'autres créatures comme celle que nous venons de rencontrer. Et... j'ai eu une sensation de déjà-vu quand la créature est morte. Comme si j'en avais déjà rencontré une auparavant, mais... c'est impossible, non ?..."
Le regard du jeune homme était interrogatif, sans trace de son habituel pessimisme. Un peu comme si cette rencontre, ce combat, avait retiré un lourd fardeau sur ses épaules. Il était difficile de savoir s'il était "guéri" de ses anciennes manies, mais il semblait malgré tout en bien meilleure forme mentale que physique en ce moment.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Ils avaient terminé de marcher... pour l’instant. Mais Dubthach n’en était pas plus rassuré pour autant. Lorsqu’Ethel leur dit qu’elle allait devoir se mettre à part et que personne ne devrait intervenir quoiqu’il arrive, Dubthach n’en était que plus tendu. Des annonces comme ça appelaient les problèmes. Il hocha de la tête pour signifier son entendement, mais n’était pas tranquille.
Il acquiesca également la demande du colosse de surveiller les environs pendant que lui-même soignerait Aeldred. Dubthach marcha donc sur la moitié de leur ébauche de campement, Burgred sur l’autre moitié, surveillant les alentours, ses dagues de lancer à la main. Il jeta très régulièrement des regards vers Ethel, tant par inquiétude que par intérêt... Elle était quand même belle à voir.
Il acquiesca également la demande du colosse de surveiller les environs pendant que lui-même soignerait Aeldred. Dubthach marcha donc sur la moitié de leur ébauche de campement, Burgred sur l’autre moitié, surveillant les alentours, ses dagues de lancer à la main. Il jeta très régulièrement des regards vers Ethel, tant par inquiétude que par intérêt... Elle était quand même belle à voir.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Maintenant que la pression retombait un peu... Je fus frappé par l'évidence. Une fois de plus je marchais complètement en dehors du chemin... Ironique compte tenu de la situation. On ne savait pas où l'on et, où l'on allait, voire même de la réalité du monde... Et une fois de plus je me retrouvais en dehors du monde, du chemin, à me bercer d'illusions...
J'avais été touchée de la facilité avec laquelle j'avais été introduite, intégrée au groupe...
Mais tout cela n'était qu'illusions. Le fruit de la nécessité. Maintenant je ressentais la méfiance de la barde, le fait que l'autre garde ne n'avait pas adressé la parole... Enfin ça rigolait et plaisantait entre soit. Et ça me suffisait quelques soit la situation les gens la supportait encore...
...
C'était pas tous cela mais j'avais du pain sur la planche si je vous essayez d'y voir clair... Et c'était pas ce genre de pensée qui allait faire avancer le schmilblick.. Après c'était ma voie. Celle que j'avais choisie
.. Enfin...
...
Je m'étais éloignée et avait choisi un charmant petit rocher comme perchoir pour ma méditation... J'attendais pas forcément grand-chose de l'essai. En fait c'était plutôt un test in situ, pour tâter le terrain. comme je l'avais dit à Pwill, sans ancre, sans repère, je ne pouvais compter que sur la bonne volonté des esprits, et ma chance...(tousse)...En revanche, j'avais énormément d'espoir si l'on atteignais la maison de ce fameux Aodren. En revanche, avec ce pays bizarre... Une petite immersion pour tâter le terrain... avant d'attaquer le vif du sujet, me semblait pas une mauvaise idée.
Sauf si j'y laissé de la résistance mental, ou que j'en revenais complètement confuse...
Allez au boulot... Je fis le vide intérieurement.
J'avais été touchée de la facilité avec laquelle j'avais été introduite, intégrée au groupe...
Mais tout cela n'était qu'illusions. Le fruit de la nécessité. Maintenant je ressentais la méfiance de la barde, le fait que l'autre garde ne n'avait pas adressé la parole... Enfin ça rigolait et plaisantait entre soit. Et ça me suffisait quelques soit la situation les gens la supportait encore...
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C'était pas tous cela mais j'avais du pain sur la planche si je vous essayez d'y voir clair... Et c'était pas ce genre de pensée qui allait faire avancer le schmilblick.. Après c'était ma voie. Celle que j'avais choisie
.. Enfin...
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Je m'étais éloignée et avait choisi un charmant petit rocher comme perchoir pour ma méditation... J'attendais pas forcément grand-chose de l'essai. En fait c'était plutôt un test in situ, pour tâter le terrain. comme je l'avais dit à Pwill, sans ancre, sans repère, je ne pouvais compter que sur la bonne volonté des esprits, et ma chance...(tousse)...En revanche, j'avais énormément d'espoir si l'on atteignais la maison de ce fameux Aodren. En revanche, avec ce pays bizarre... Une petite immersion pour tâter le terrain... avant d'attaquer le vif du sujet, me semblait pas une mauvaise idée.
Sauf si j'y laissé de la résistance mental, ou que j'en revenais complètement confuse...
Allez au boulot... Je fis le vide intérieurement.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
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Ethel cherchait le calme et la paix dans cette étrange nuit d'encre dansante, comme si une seiche avait craché dans un milieu aquatique constituant toute la substance brumeuse qui les entourait et les enveloppait. Elle voulait trouver la vérité, trouver le cœur du mystère. Elle percevait un fil ténu, s'y accrochait et cherchait à lui donner plus de substance.Bande son a écrit : https://soundcloud.com/forestswords/theweightofgold

Aeldred, Pwyll, Oanell, Dubhacht et Burgred voyaient autour d'eux la toile se déliter, se dissoudre, se recomposer. Le paysage restait campagnard, mais il était différent désormais : ils étaient ailleurs, par une journée d'automne, à la sortie d'un bois sombre d'où ils devinaient des champs et des haies.
Encart technique a écrit :Aeldred regagner 2pts de Santé et Burgred 1pt

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Ethel
Ethel ferma les libéra ses cheveux pour plonger dans le vents et s'immerger dans les brumes d'encre. Telle une plongée dans la mer, elle se retrouva dans ce milieu hostile, mais qui l'emmerveillait toujours... Profitant des odeurs, des courants, des va-et-vient de ces multiples forme... Elle prit son temps pour retrouver son équilibre. De se sentir chez elle avec cette atmosphère d'étrange autour...
Puis elle se mit à chercher , à remonter le fil ténu du courant.
...
Combien de temps elle passa hors de sa conscience, elle n'aurait su le dire. En revanche, elle avait acquis deux certitudes : En dépit des bizarreries, elle pouvait toujours communiquer, et on était toujours pas trop loin de son point de départ.
Elle retourna vers le groupe et lorsqu'on l'interrogea sur les résultats :
" La bonne nouvelle est qu'on est toujours dans les environs de Louarn."
La mauvaise c'est l'environnement où nous évoluions est toujours lié à quelqu'un qui le marque mais aussi qu'il y a un lien... ou plusieurs"
Puis elle se mit à chercher , à remonter le fil ténu du courant.
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Combien de temps elle passa hors de sa conscience, elle n'aurait su le dire. En revanche, elle avait acquis deux certitudes : En dépit des bizarreries, elle pouvait toujours communiquer, et on était toujours pas trop loin de son point de départ.
Elle retourna vers le groupe et lorsqu'on l'interrogea sur les résultats :
" La bonne nouvelle est qu'on est toujours dans les environs de Louarn."
La mauvaise c'est l'environnement où nous évoluions est toujours lié à quelqu'un qui le marque mais aussi qu'il y a un lien... ou plusieurs"
Dernière modification par Iris le 06 sept. 2016, 13:07, modifié 2 fois.
Raison : (Post terminé ^^)
Raison : (Post terminé ^^)
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Pwyll écarquilla les yeux en constatant l'évolution du paysage alentours. Tournant la tête vers Ethel, il s'exprima ainsi : "Ethel, je comprends riens à ce que tu dis. Bon. Maintenant on a ces champs en face de nous. Si on cherche des gens en rapport avec tous ces problèmes, je suppose qu'ils seront dans cette direction plutôt que dans la forêt. Avançons pour en apprendre plus." Pour conclure, Pwyll saisit son maillet et se mit en marche, l'air à la fois curieux et décidé.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Ethel fit une moue boudeuse... et un un narquoise...
"Vous savez quoi... Maitre Pwill, ca ne m'étonne même pas!!!"
En même temps, ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement... Hors moi même je nageais en plein océan de doute du reste.
Pourtant, il y a des choses qui sont clairs... Ceci est l'oeuvre de volonté, de quelques formes que cela soit,... Qu'elle oeuvre activement pour maintenir cette atmosphère... Ce qui augmente de nos chances de remonter jusqu'à elle... Et qu'il, ou elle, ou "ce" s'appuit sur des liens avec notre réalité...
Et qu'enfin on est qu'à quelques jours de marche de votre point de départ... Ce qui veux dire que notre perception du temps et de l'espace est altérée puisqu'on est censé avoir tous juste marcher quelques heures...
Je repris mon souffle.
Est-ce plus clair... A défaut d'être plus constructif? Car je le confesse nous n'avons guerre d'autre choix que d'avancer.
"Vous savez quoi... Maitre Pwill, ca ne m'étonne même pas!!!"
En même temps, ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement... Hors moi même je nageais en plein océan de doute du reste.
Pourtant, il y a des choses qui sont clairs... Ceci est l'oeuvre de volonté, de quelques formes que cela soit,... Qu'elle oeuvre activement pour maintenir cette atmosphère... Ce qui augmente de nos chances de remonter jusqu'à elle... Et qu'il, ou elle, ou "ce" s'appuit sur des liens avec notre réalité...
Et qu'enfin on est qu'à quelques jours de marche de votre point de départ... Ce qui veux dire que notre perception du temps et de l'espace est altérée puisqu'on est censé avoir tous juste marcher quelques heures...
Je repris mon souffle.
Est-ce plus clair... A défaut d'être plus constructif? Car je le confesse nous n'avons guerre d'autre choix que d'avancer.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell aida Pwyll de son mieux et se surpris à sourire à ses remarques et ... à l'air embarrassé d'Aeldred. Au moins, il reprenait des couleurs ! Elle écouta sa tirade, ses questions.
- Je ... ne sais pas. Mais si tu sens mieux, pour moi c'est le principal. Et ... peut-être en saura-ton plus quand nous comprendrons ce qu'il se passe ici.
Elle afficha un sourire encourageant, du moins essaya-t-elle. Tout en réfléchissant à ses questions, elle jeta un oeil du côté d'Ethel. La jeune femme semblait entrer dans une sorte de ... transe ?
Ce qui se passa ensuite laissa la barde sans voix. Que se passait-il encore ? Où étaient-ils ?
Elle avait pris la parole sans vraiment y prendre garde. Son ton était clair mais un peu perturbé. Elle fixait Ethel. Espérant qu'elle ait une piste, un indice, un quelque chose à quoi se raccrocher.
- Je ... ne sais pas. Mais si tu sens mieux, pour moi c'est le principal. Et ... peut-être en saura-ton plus quand nous comprendrons ce qu'il se passe ici.
Elle afficha un sourire encourageant, du moins essaya-t-elle. Tout en réfléchissant à ses questions, elle jeta un oeil du côté d'Ethel. La jeune femme semblait entrer dans une sorte de ... transe ?
Ce qui se passa ensuite laissa la barde sans voix. Que se passait-il encore ? Où étaient-ils ?
Toujours ? Louarn ? Mais ... et ... Swelbecky ? Oanell commençait à être prise d'un léger vertige. Nous n'avons marché que quelques heures ... Faisant le tour d'elle-même, elle observa les alentours, les champs, les haies, tout ce qui n'était pas là l'instant d'avant. Et pour couronner le tout, Pwyll qui commence à avancer comme si de rien n'était. La barde commençait à se demander si elle était la seule à se poser des questions. Elle se tourna vers son compagnon, espérant qu'il aurait une idée ? une explication ? ou au moins une parole rassurante." La bonne nouvelle est qu'on est toujours dans les environs de Louarn."
Comment ... allons nous savoir de qui il s'agit ? Nous ne savons même pas où ni quand nous sommes.Ceci est l'oeuvre de volonté, de quelques formes que cela soit
Elle avait pris la parole sans vraiment y prendre garde. Son ton était clair mais un peu perturbé. Elle fixait Ethel. Espérant qu'elle ait une piste, un indice, un quelque chose à quoi se raccrocher.
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Bordel, je crois que le GPS déconne...
Aeldred sourit gentiment à Oanell mais il se figea quand le paysage se transforma à nouveau. Plusieurs choses le frappèrent : tout d'abord, ses blessures le faisaient moins souffrir et... ils étaient sur la route de Louarn ? Et Ethel ne semblait pas s'en émouvoir...
"C'est impossible qu'on soit près de Louarn, on n'a pas pu parcourir... Je veux dire, Swelbecky n'est pas vraiment à côté..."
Il était désorienté et commençait même à éprouver une certaine appréhension. Et c'était quoi cette histoire de volonté et de liens ? C'était peut-être clair pour la jeune femme nouvellement accueillie dans leur groupe, mais pour lui c'était très très loin d'être le cas ! Soupirant, Aeldred se releva, testant ainsi son équilibre et pu confirmer ses premières impressions : ses blessures avaient commencé à se refermer. Toujours pas prêt pour une folle course, mais c'est toujours mieux que rien.
"Avancer ? lâcha-t-il en ramassant son paquetage, un rien circonspect. Je suis d'accord, mais pour où ?" Puis il vit l'air effarée de la barde et il lui prit la main dans un geste rassurant. "Ne t'en fais pas, on finira bien par comprendre et par trouver qui se joue de nous de la sorte."
"C'est impossible qu'on soit près de Louarn, on n'a pas pu parcourir... Je veux dire, Swelbecky n'est pas vraiment à côté..."
Il était désorienté et commençait même à éprouver une certaine appréhension. Et c'était quoi cette histoire de volonté et de liens ? C'était peut-être clair pour la jeune femme nouvellement accueillie dans leur groupe, mais pour lui c'était très très loin d'être le cas ! Soupirant, Aeldred se releva, testant ainsi son équilibre et pu confirmer ses premières impressions : ses blessures avaient commencé à se refermer. Toujours pas prêt pour une folle course, mais c'est toujours mieux que rien.
"Avancer ? lâcha-t-il en ramassant son paquetage, un rien circonspect. Je suis d'accord, mais pour où ?" Puis il vit l'air effarée de la barde et il lui prit la main dans un geste rassurant. "Ne t'en fais pas, on finira bien par comprendre et par trouver qui se joue de nous de la sorte."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Dubthach était de plus en plus crispé et se dit que cela ne pouvait continuer. Il n'était plus simplement en alerte, il avait dépassé ce stade depuis longtemps. Dans son état il risquerait encore d'attaquer un ami à cause d'un réflexe mal placé.
Il se força donc à ranger ses armes et alluma sa pipe pour se calmer. Les décors changeants, la nuit le jour, le jour la nuit, tout cela n'avait plus d'importance. Du moins se força-t-il à se le dire. Il ne pouvait décemment plus se comporter de manière rationnelle, le monde dans lequel ils évoluaient n'étant plus rationnel lui-même. Il devait prendre chaque instant comme il se présentait à lui, évaluer chaque circonstance à part et non plus comme conséquence du passé. Les règles habituelles n'avaient plus lieu d'être, chaque instant était isolé dans son propre espace-temps.
Les nerfs calmés, la main gauche sur sa pipe, il garda néanmoins la main droite sur la garde de son épée, bien que rangée dans son fourreau, pour être prêt au cas où. On n'est jamais assez prudent.
Il prit encore le temps régulièrement d'observer la nouvelle venue. Elle ne finissait plus de l'intriguer... Et ne sortait plus de sa tête.
Il se força donc à ranger ses armes et alluma sa pipe pour se calmer. Les décors changeants, la nuit le jour, le jour la nuit, tout cela n'avait plus d'importance. Du moins se força-t-il à se le dire. Il ne pouvait décemment plus se comporter de manière rationnelle, le monde dans lequel ils évoluaient n'étant plus rationnel lui-même. Il devait prendre chaque instant comme il se présentait à lui, évaluer chaque circonstance à part et non plus comme conséquence du passé. Les règles habituelles n'avaient plus lieu d'être, chaque instant était isolé dans son propre espace-temps.
Les nerfs calmés, la main gauche sur sa pipe, il garda néanmoins la main droite sur la garde de son épée, bien que rangée dans son fourreau, pour être prêt au cas où. On n'est jamais assez prudent.
Il prit encore le temps régulièrement d'observer la nouvelle venue. Elle ne finissait plus de l'intriguer... Et ne sortait plus de sa tête.