[Artland-Chap.7] L'île

[Kenny]

En passant près d'une cabane, elle constata qu'elle était vide, elle s'y infiltra et regarda ce qu'il y avait à l'intérieur... Emporta peut être un indice et décida de retourner avec prudence auprès des autres afin de raconter ce qu'elle avait vu ou entendu...

[Iris]

Les cabanes vides étaient pleines de... matériel, du genre utile pour défricher, creuser, construire. Matériel artlandais.

S'il y avait des indices plus explicites, ils devaient être dans des documents, lesquels n'étaient pas entreposés dans des cabanes vides de présence humaine. Pour en savoir plus il faudrait continuer de chercher : soit il y avait une demeure du chef (et donc des éléments plus pertinents pour s'informer), soit sur le bateau. Bien sûr, ces deux options impliquaient une prise de risque plus conséquente.

Eulalie, hésitante, retourna en arrière pour faire le point avec ses amis... mais découvrit qu'ils n'étaient plus là.

En cherchant un peu, à l'aide de ses sens affûtés, elle put retrouver leur trace et se rendre compte que Joe cherchait un chemin vers un objectif, suivi de Matthew Rainhorm.

[ramb]

Matthew préfère le bateau pour le coté pratique, de plus son camarade est un marin.
autant utiliser le plus pratique.
Une fois de plus dans cette situation il s'en remet à Joe pour évaluer la situation.

[Crépuscule]

Joe proposa de contourner pour rester discret puis de nager discretement pour aller jusqu'à un canot et le faire glisser doucement jusqu'à ses compagnons. Puis amener tout le monde au bateau en ramant en silence.

[Iris]

Précautionneusement Joe se faufila le plus discrètement possible et nagea jusqu'à l'embarcadère pour détacher une barque, espérant que dans l'obscurité, le mouvement de celle-ci n'attirerait pas l'attention.

Matthew et Eulalie guettaient ses avancées avec un espoir mêlé d'anxiété. Ils s'avancèrent sur le rivage, plus loin, pour être certains d'être hors de vue, et purent monter à bord. Joe était trempé et assez refroidi. Il en avait vu d'autre, mais ce n'était pas tout confort : fatigue, humidité, fraîcheur nocturne, brise.

Le trio avait décidé de visiter le mystérieux bateau pour comprendre ce qui se tramait.

Après un certain temps à ramer aussi silencieusement et efficacement que possible, ils atteignirent le voilier, retenu à sa position à l'aide de deux ancres.

[Kenny]

Eulalie se demandait "et maintenant ?", haussa les épaules et les mains vers le ciel pour savoir ce que comptait faire Joe maintenant...

[Crépuscule]

Joe n'aimait pas l'idée mais c'était un homme pragmatique, il savait la jeune fille bien plus discrète que lui, mais il ne pouvait la laisser y aller seule. Mais il était trempé et ne pourrait que laisser trace de son passage ce que ne manquerait pas de réperer un vrai matelot.

Une fois les rames délicatement déposées dans la barque, par dépit il montra du doigt lui Couette puis le pont du supérieur. Puis il montra le Doc , puis pointa son index et son majeur vers ses yeux puis les retourna vers la jeune fille.

[Kenny]

Eulalie fit oui de la tête avant de repartir en grimpant le long de l’amarre, elle marqua une pause juste avant d'aller sur le pont pour regarder s'il était vide...Et bascula à l’intérieur du bateau... Là, elle avança sans bruit, une pensée fugitive vers son entrainement durant l'enfance...Elle cherchait à savoir s'il y avait du monde dans le bateau, s'il y avait des cabines vers le poupe, ou bien s'il fallait descendre dans les entrailles du bateau...

[ramb]

Matthew grimpe donc à son tour et surveille Eulalie et surtout la plage

[Iris]

Les deux intrus montèrent en grimpant par l'une des ancres. Il aurait bien sûr pu y avoir une échelle de corde, mais elle était remontée tant qu'elle ne devait pas servir. Joe restait dans la barque qui flottait doucement, balloté par de petites vagues paisibles.

Première impression : le bateau était bien entretenu.

Seconde impression : il y avait une porte menant à des cabines à l'arrière et une trappe permettant de descendre vers le ventre du bateau. En se penchant par là, Eulalie remarqua qu'il y avait une lampe à huile avec une veilleuse, plus loin. Impossible d'en savoir plus sans descendre. En s'approchant des cabines de la poupe, il apparut à Eulalie qu'il fallait ouvrir une première porte, laquelle menait à un couloir étroit distribuant quatre portes fermées. A clef ? Il fallait essayer de les ouvrir pour être fixée. Y'avait-il du monde ? Possible. En allant sur le pont arrière et en se donnant du mal pour se pencher, peut-être pourrait-elle voir des rideaux aux écoutilles ? Ce n'était pas sûr non plus comme technique.

Dans tous les cas, il fallait agir en cambrioleuse si elle voulait en savoir plus dès à présent. En venant jusqu'ici elle avait déjà opté pour l'action plutôt que l'attente.

Première porte à droite : fermée.
Seconde porte à droite : ouverte. Prudemment, Eulalie l'ouvrit et découvrit une salle à manger.
Seconde porte à gauche : fermée.
Première porte à gauche: fermée.

Pourquoi ces portes étaient-elles fermées ? Quelqu'un y dormait ou bien le propriétaire habituel de la pièce ne voulait pas que ceux qui restaient sur le bateau pussent le voler.