3.1 - Pénitence et Rédemption
Sieste et lymbes
Les heures s'enchainaient...
La tempête ne se calmait pas et il n'y avait rien a faire d'autre qu'attendre... Descendre aux nouvelles n'avait rien apporté de spécial.
Elwin soupira... bon... une journée de retrait forcé.. il n'y avait pas QUE des mauvais cotés à la situation. Par exemple, au moins, il retardait d'autant le moment de repasser à un régime à base de poisson.
Et puis l'ire de la foule s'était calmée...
Un bon point ça...
Relevant la tête, il regarda alternativement Garn et Merle.
Dites, j'ai pensé à un truc.. Oui oui ça m'arrive parfois, de penser je veux dire. Si jamais il m'arrivais quelque chose, il serait utile que l'un de vous deux au moins soit familiarisé avec la façon de faire pour le 'Truc'. Comment le gerer sans devenir dingue...Savoir lutter contre les lymbes dans leur territoire, s'y 'deplacer' par l'esprit en s'en protegeant. Fin... si ça vous intéresse... Cairell me l'avait enseigné et ce n'est pas un apprentissage facile ou réjouissant mais je ne croit pas que ce soit ça qui vous fasse peur vu ce dans quoi on s'est engagé.
Bien sur c'était prendre un risque que de leur dévoiler ça, mais il le fallait. Qu'un des deux soit capable de prendre sa suite. Juste au cas où.
S'installant plus confortablement sur un lit, il ferma les yeux.
Time to siester.
Autant en profiter d'être reposé et au calme pour informer Cairell de l'avancée et lui demander s'il savait si l'hysterie collective à propos de la maison avait un sens...
La tempête ne se calmait pas et il n'y avait rien a faire d'autre qu'attendre... Descendre aux nouvelles n'avait rien apporté de spécial.
Elwin soupira... bon... une journée de retrait forcé.. il n'y avait pas QUE des mauvais cotés à la situation. Par exemple, au moins, il retardait d'autant le moment de repasser à un régime à base de poisson.
Et puis l'ire de la foule s'était calmée...
Un bon point ça...
Relevant la tête, il regarda alternativement Garn et Merle.
Dites, j'ai pensé à un truc.. Oui oui ça m'arrive parfois, de penser je veux dire. Si jamais il m'arrivais quelque chose, il serait utile que l'un de vous deux au moins soit familiarisé avec la façon de faire pour le 'Truc'. Comment le gerer sans devenir dingue...Savoir lutter contre les lymbes dans leur territoire, s'y 'deplacer' par l'esprit en s'en protegeant. Fin... si ça vous intéresse... Cairell me l'avait enseigné et ce n'est pas un apprentissage facile ou réjouissant mais je ne croit pas que ce soit ça qui vous fasse peur vu ce dans quoi on s'est engagé.
Bien sur c'était prendre un risque que de leur dévoiler ça, mais il le fallait. Qu'un des deux soit capable de prendre sa suite. Juste au cas où.
S'installant plus confortablement sur un lit, il ferma les yeux.
Time to siester.
Autant en profiter d'être reposé et au calme pour informer Cairell de l'avancée et lui demander s'il savait si l'hysterie collective à propos de la maison avait un sens...
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
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Cairell
La "sieste" d'Elwin était efficace et le jeune homme parvint à entrer en contact avec son mentor, percevant que ce dernier cherchait à s'isoler là où il était pour améliorer la communication, surtout ses possibilités de "répondre". Cairell reçut l'image de la maison de la veuve, enfin, l'idée que s'en faisait Elwin. Et puis bientôt la réponse, Cairell avait pu se mettre au calme.Encart technique a écrit :
- Difficulté : 11 + Cible Adepte du Temple (0) + Cible éveillée (3) + Cible pratiquant la discipline (0) + Cible "proche" (-3) = 11
- Jet :Idéal (3) + Marcheur des Limbes (7) + D10 (7) = 17
" Je ne connais pas bien Gorm Caladh, mais j'ai entendu parler de cette demeure. Il y a des lieux étrangement proches des limbes, par lesquels il est possible d'y tomber physiquement. Ces légendes de brumes, souvent, ne sont pas très éloignées de ce monde terrible... De ce que tu me dis de la destruction... elle peut être accidentelle, ou intentionnelle. Il n'est pas impossible que l'un des nôtres ait voulu faire cesser l'abomination des exécutions par lesquelles on jette des malheureux dans ces non-lieux. Si tel est le cas, je ne crois pas qu'il ou elle ait pris le risque de faire s'échapper des démons, mais c'est impossible d'en être certain d'ici. Notre savoir de Marcheur des Limbes n'est pas le seul de notre communauté, certains apprennent à exorciser, purifier... Je ne connais pas bien ces savoirs rares... Fais surtout attention à toi, tu ne peux pas lutter sur plusieurs fronts simultanément... "
... La maison était donc bien connue des "hérétiques" comme étant un lieu maléfique à purifier si possible...
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Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Maëlys continue à penser dans sa chambre en attendant que "l'ouragan" cesse.
De plus elle ne compte pas aller voir les trois "talkérides" après la réaction d'Elwin lors de la matinée.
Donc de mon côté, je suis prêt à avancer jusqu'à ce qu'il cesse de pleuvoir (à moins que je retourne un peu plus tard à la pêche aux infos dans l'auberge...)
- Iris
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SOIR !
Ce fut une journée fraîche et humide autant qu'interminable.
Le soir dans la salle commune, le repas était en cours de préparation, certains buvaient une pinte, certains jouaient aux cartes ou aux dés, tandis que les odeurs d'une soupe à bouillon léger envahissait tout l'espace, s'insinuant jusque dans les étages.
Un grattement à la porte, quelqu'un ouvrit et laissa entrer un chien détrempé qui se secoua et doucha toutes les personnes à proximité, provoquant les plaintes des mouillés, les rires des autres, un coup de pied dans l'arrière train du bâtard à poil ras qui alla se réfugier près de la cheminée.
Le repas pouvait être servi et mangé par qui avait faim quand un quatuor d'hommes en armes, des soldats de la ville, menés par un sergent, entrèrent dans l'auberge, avec un manteau de cuir ciré qui les couvrait complètement et dont ils se dégagèrent un peu en prenant place dans la salle commune, de petites flaques se formant à leurs pieds :
" A tous ceux qui sont ici, Salut ! "
" Nous apportons des nouvelles."
" La maison de la veuve a été intentionnellement détruite, par une femme inconnue qui s'est échappée par l'est, dans les bois. Il s'agit là de l’œuvre d'une hérétique et nos hauts dignitaires du Temple vont prendre des mesures pour châtier ces misérables qui cherchent à saper l'harmonie qui règne dans notre beau pays. "
" Nous appelons chacun à la plus extrême vigilance à l'égard des voyageurs et de ne pas hésiter à venir signaler aux autorités toute présence ou comportement suspect."
" Un courrier va être envoyé à Ard-Amrach pour solliciter des mesures énergiques à l'encontre de ces éléments subversifs. "
" Bonne soirée à tous."
Et il repartit avec ses hommes... laissant aux "Talkérides" méditer sur le fait qu'ils allaient voyager dans un climat de plus en plus hostile et suspicieux... l'orthodoxie religieuse allait être plus que jamais attendue, escomptée et on pouvait craindre le pire en cas de soupçon...
Le lendemain, le Roxane était prêt à partir sous une pluie fine et persistante, une petite bâche sur le pont offrant un abri bien précaire aux voyageurs qui se réfugieraient dessous.
Le soir dans la salle commune, le repas était en cours de préparation, certains buvaient une pinte, certains jouaient aux cartes ou aux dés, tandis que les odeurs d'une soupe à bouillon léger envahissait tout l'espace, s'insinuant jusque dans les étages.
Un grattement à la porte, quelqu'un ouvrit et laissa entrer un chien détrempé qui se secoua et doucha toutes les personnes à proximité, provoquant les plaintes des mouillés, les rires des autres, un coup de pied dans l'arrière train du bâtard à poil ras qui alla se réfugier près de la cheminée.
Le repas pouvait être servi et mangé par qui avait faim quand un quatuor d'hommes en armes, des soldats de la ville, menés par un sergent, entrèrent dans l'auberge, avec un manteau de cuir ciré qui les couvrait complètement et dont ils se dégagèrent un peu en prenant place dans la salle commune, de petites flaques se formant à leurs pieds :
" A tous ceux qui sont ici, Salut ! "
" Nous apportons des nouvelles."
" La maison de la veuve a été intentionnellement détruite, par une femme inconnue qui s'est échappée par l'est, dans les bois. Il s'agit là de l’œuvre d'une hérétique et nos hauts dignitaires du Temple vont prendre des mesures pour châtier ces misérables qui cherchent à saper l'harmonie qui règne dans notre beau pays. "
" Nous appelons chacun à la plus extrême vigilance à l'égard des voyageurs et de ne pas hésiter à venir signaler aux autorités toute présence ou comportement suspect."
" Un courrier va être envoyé à Ard-Amrach pour solliciter des mesures énergiques à l'encontre de ces éléments subversifs. "
" Bonne soirée à tous."
Et il repartit avec ses hommes... laissant aux "Talkérides" méditer sur le fait qu'ils allaient voyager dans un climat de plus en plus hostile et suspicieux... l'orthodoxie religieuse allait être plus que jamais attendue, escomptée et on pouvait craindre le pire en cas de soupçon...
Le lendemain, le Roxane était prêt à partir sous une pluie fine et persistante, une petite bâche sur le pont offrant un abri bien précaire aux voyageurs qui se réfugieraient dessous.
Métajeu a écrit :Si tout le monde est OK, départ pour étape suivant du voyage. J'attends que les plus bavards & prompts à réagir se manifestent![]()
Dernière modification par Iris le 22 oct. 2011, 14:01, modifié 1 fois.
Raison : Mise en page
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- Maëlys
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Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
La pluie continuait incessamment de battre les murs de l'auberge, produisant un son lourd et régulier qui berçait la jeune Gwidrite.
Même si le bruit était reposant, Maëlys ne pouvait pas s'arrêter de penser, et à chaque fois ses pensées la ramenaient à une seule et unique personne : Erin.
Erin la mystérieuse, cette femme qui ne parlait pas d'elle, ne s'étendant pas sur ses origines, ni ses buts, pas plus que sur sa vie en général.
Une femme qui, dès que l'on s'intéressait à elle, essayait d'éluder la question.
Celle qui surtout semblait détenir une douleur sans limite, tant sa voix et son regard semblent graves dès que l'on parle de son compagnon.
Tant de questions pouvaient se poser à propos de cette femme. Qui était-elle réellement, quelles avaient étaient ses intentions en venant dans cette ville, ce qu'elle comptait faire par la suite.
Mais bien sûr aucunes réponses ne viendront désormais.
Tout en réfléchissant, Maëlys continuait à tailler le bout de bois qui ressemblait de plus en plus au visage d'Erin.
....
Les heures passèrent, la figurine prit forme peu à peu, pour se finaliser en fin d'après-midi.
Le temps continuait à se déchainer sur les murs de l'auberge, tandis que l'heure avançait lentement mais sûrement.
Le soleil déclina peu à peu, laissant la ville dans une demi-obscurité.
A l'étage du dessous, une rumeur de plus en plus forte naissait peu à peu, prenant le pas sur le bruit de l'eau percutant les murs.
Une agréable odeur de soupe s'insinua également à travers la porte, ce qui réveilla la faim de Maëlys.
Le repas du midi avait été frugal, constitué par les restes du repas donné la veille. Elle n'avait pas voulu descendre, apeurée par les hommes qui l'attendaient en bas.
Maëlys ramassa les fragments de bois tombés sur la paillasse où elle s'était assise puis les fourra dans le petit sac dans sa besace avant que la faim ne prenne le dessus.
Elle se leva, vérifia que sa dague était bien cachée dans sa botte et que sa bourse était bien en place, puis ouvrit la porte.
Les rumeurs de la salle s'amplifièrent et la jeune femme referma correctement sa porte avant de descendre l'escalier, la peur au ventre.
La salle était bondée, bruyante et chaude. En tout endroit, des hommes étaient attablés, jouant aux cartes, aux dés ou bien buvant leur pinte ou leur bouillon.
L'arrivée de la jeune femme passa entièrement inaperçu, ce qui la rassura, elle qui s'attendait à ce qu'un calme horrible s'installe quand elle poserait un pied dans la salle.
Elle se rapprocha de l'aubergiste pour manger un bouillon.
Elle eut à peine le temps de s'asseoir lorsqu'un quatuor d'hommes en armes firent irruption dans le bâtiment.
Quatre hommes vêtus de manteaux en cuir ciré dégoulinant d'eau, dont ils se dégagèrent prestement, laissant ainsi leur uniforme de garde la ville en évidence.
L'un des hommes s’avança, le cœur de Maëlys se mit à battre la chamade, s'attendant à ce que l'homme flanque son regard dans le sien puis tende un doigt vindicatif vers elle. Puis il posa son regard sur la foule avant de déclamer :
" A tous ceux qui sont ici, Salut ! Nous apportons des nouvelles.
La maison de la veuve a été intentionnellement détruite, par une femme inconnue qui s'est échappée par l'est, dans les bois. Il s'agit là de l’œuvre d'une hérétique et nos hauts dignitaires du Temple vont prendre des mesures pour châtier ces misérables qui cherchent à saper l'harmonie qui règne dans notre beau pays.
Nous appelons chacun à la plus extrême vigilance à l'égard des voyageurs et de ne pas hésiter à venir signaler aux autorités toute présence ou comportement suspect.
Un courrier va être envoyé à Ard-Amrach pour solliciter des mesures énergiques à l'encontre de ces éléments subversifs.
Bonne soirée à tous."
L'esprit de Maëlys s'emballa lorsque l'homme parla, s'attendant à chaque instant que l'un des hommes se lève et la désigne. Mais au contraire, les hommes semblaient abasourdis par le discours du garde et ils le laissèrent repartir sans aucun geste.
Elle finit rapidement son repas avant de repartir vers sa chambre pour s'y enfermer.
Une fois installé sur sa paillasse,elle laissa la peur qui lui broyait le cœur s'exprimer, tandis que son esprit divaguait :
*Ça ne peut être qu'Erin ! Une femme inconnue... ça ne peut être qu'elle ! Et elle s'est enfuie, au moins une nouvelle bonne pour elle, mais je ne sais pas pour moi.
Les gardes l'ont considéré comme une hérétique.. et surtout... ils veulent *elle déglutit difficilement* châtier toutes les personnes qui cherchent à saper l'harmonie du pays. Une jeune femme qui s'intéresse un peu trop à ce dont elle ne devrait pas... est-ce que cela peut être considéré comme un acte hérétique?
Dans quoi me suis-je embarqué, dois-je encore partir demain ? Ôh Erwan pardonne moi... j'ai peur de ce que je vais rencontrer en partant vers le nord.
Je désire tellement te revoir, mais si ils châtient chaque personne qui ne croit pas convenablement en l'Unique...
Pourquoi ai-je voulu partir vers Ard-Amrach...
Peut-être que si je réussis à atteindre cette ville avant le messager... peut-être que si je réussis je pourrais te revoir Erwan pour repartir ensuite vers les montagnes...
Pourquoi ai-je voulu me rapprocher ainsi de la capitale, moi qui ne partage pas cette croyance profonde que chaque homme a...
Erwan... pourquoi es tu parti si loin de moi.... *
Lentement mais sûrement, le sommeil s'empara des craintes de Maëlys pour la laisser rejoindre un sommeil très léger...
Même si le bruit était reposant, Maëlys ne pouvait pas s'arrêter de penser, et à chaque fois ses pensées la ramenaient à une seule et unique personne : Erin.
Erin la mystérieuse, cette femme qui ne parlait pas d'elle, ne s'étendant pas sur ses origines, ni ses buts, pas plus que sur sa vie en général.
Une femme qui, dès que l'on s'intéressait à elle, essayait d'éluder la question.
Celle qui surtout semblait détenir une douleur sans limite, tant sa voix et son regard semblent graves dès que l'on parle de son compagnon.
Tant de questions pouvaient se poser à propos de cette femme. Qui était-elle réellement, quelles avaient étaient ses intentions en venant dans cette ville, ce qu'elle comptait faire par la suite.
Mais bien sûr aucunes réponses ne viendront désormais.
Tout en réfléchissant, Maëlys continuait à tailler le bout de bois qui ressemblait de plus en plus au visage d'Erin.
....
Les heures passèrent, la figurine prit forme peu à peu, pour se finaliser en fin d'après-midi.
Le temps continuait à se déchainer sur les murs de l'auberge, tandis que l'heure avançait lentement mais sûrement.
Le soleil déclina peu à peu, laissant la ville dans une demi-obscurité.
A l'étage du dessous, une rumeur de plus en plus forte naissait peu à peu, prenant le pas sur le bruit de l'eau percutant les murs.
Une agréable odeur de soupe s'insinua également à travers la porte, ce qui réveilla la faim de Maëlys.
Le repas du midi avait été frugal, constitué par les restes du repas donné la veille. Elle n'avait pas voulu descendre, apeurée par les hommes qui l'attendaient en bas.
Maëlys ramassa les fragments de bois tombés sur la paillasse où elle s'était assise puis les fourra dans le petit sac dans sa besace avant que la faim ne prenne le dessus.
Elle se leva, vérifia que sa dague était bien cachée dans sa botte et que sa bourse était bien en place, puis ouvrit la porte.
Les rumeurs de la salle s'amplifièrent et la jeune femme referma correctement sa porte avant de descendre l'escalier, la peur au ventre.
La salle était bondée, bruyante et chaude. En tout endroit, des hommes étaient attablés, jouant aux cartes, aux dés ou bien buvant leur pinte ou leur bouillon.
L'arrivée de la jeune femme passa entièrement inaperçu, ce qui la rassura, elle qui s'attendait à ce qu'un calme horrible s'installe quand elle poserait un pied dans la salle.
Elle se rapprocha de l'aubergiste pour manger un bouillon.
Elle eut à peine le temps de s'asseoir lorsqu'un quatuor d'hommes en armes firent irruption dans le bâtiment.
Quatre hommes vêtus de manteaux en cuir ciré dégoulinant d'eau, dont ils se dégagèrent prestement, laissant ainsi leur uniforme de garde la ville en évidence.
L'un des hommes s’avança, le cœur de Maëlys se mit à battre la chamade, s'attendant à ce que l'homme flanque son regard dans le sien puis tende un doigt vindicatif vers elle. Puis il posa son regard sur la foule avant de déclamer :
" A tous ceux qui sont ici, Salut ! Nous apportons des nouvelles.
La maison de la veuve a été intentionnellement détruite, par une femme inconnue qui s'est échappée par l'est, dans les bois. Il s'agit là de l’œuvre d'une hérétique et nos hauts dignitaires du Temple vont prendre des mesures pour châtier ces misérables qui cherchent à saper l'harmonie qui règne dans notre beau pays.
Nous appelons chacun à la plus extrême vigilance à l'égard des voyageurs et de ne pas hésiter à venir signaler aux autorités toute présence ou comportement suspect.
Un courrier va être envoyé à Ard-Amrach pour solliciter des mesures énergiques à l'encontre de ces éléments subversifs.
Bonne soirée à tous."
L'esprit de Maëlys s'emballa lorsque l'homme parla, s'attendant à chaque instant que l'un des hommes se lève et la désigne. Mais au contraire, les hommes semblaient abasourdis par le discours du garde et ils le laissèrent repartir sans aucun geste.
Elle finit rapidement son repas avant de repartir vers sa chambre pour s'y enfermer.
Une fois installé sur sa paillasse,elle laissa la peur qui lui broyait le cœur s'exprimer, tandis que son esprit divaguait :
*Ça ne peut être qu'Erin ! Une femme inconnue... ça ne peut être qu'elle ! Et elle s'est enfuie, au moins une nouvelle bonne pour elle, mais je ne sais pas pour moi.
Les gardes l'ont considéré comme une hérétique.. et surtout... ils veulent *elle déglutit difficilement* châtier toutes les personnes qui cherchent à saper l'harmonie du pays. Une jeune femme qui s'intéresse un peu trop à ce dont elle ne devrait pas... est-ce que cela peut être considéré comme un acte hérétique?
Dans quoi me suis-je embarqué, dois-je encore partir demain ? Ôh Erwan pardonne moi... j'ai peur de ce que je vais rencontrer en partant vers le nord.
Je désire tellement te revoir, mais si ils châtient chaque personne qui ne croit pas convenablement en l'Unique...
Pourquoi ai-je voulu partir vers Ard-Amrach...
Peut-être que si je réussis à atteindre cette ville avant le messager... peut-être que si je réussis je pourrais te revoir Erwan pour repartir ensuite vers les montagnes...
Pourquoi ai-je voulu me rapprocher ainsi de la capitale, moi qui ne partage pas cette croyance profonde que chaque homme a...
Erwan... pourquoi es tu parti si loin de moi.... *
Lentement mais sûrement, le sommeil s'empara des craintes de Maëlys pour la laisser rejoindre un sommeil très léger...
Ready pour la suite !
- Iris
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Nuit et ... en route !
Pour Elwin la nuit lui laissa le souvenir de la vision d'une arrivée par une mer démontée à Ard-Amrach totalement aux couleurs noir & blanc des sigires, comme s'ils étaient les maîtres de la cité, une rousse à son bras qui se collait à lui et lui qui voyait déjà le bûcher qui les attendaient, païens et hérétiques, traités de la même manière... Heureusement, malgré l'intensité des visions, il parvenait à garder un brin de conscience et de lucidité, suffisant pour s'en extraire, se réveiller, se retourner un peu secoué, et se rendormir d'un sommeil sans rêve.Encart technique a écrit :Pour les dormeurs porteurs d'objets maudits, chaque nuit est une épreuve...
- Jet de "Marcheur des Limbes" : idéal (3) + Discipline (7) +D10 (4) = 14 versus difficulté 14... ça passe tout juste !
- Jet de Santé Mentale : 9 + D10 (inutile) = ...
...
Au petit matin assez sombre du fait des nuages qui déversaient une pluie fine et persistante, les voyageurs devaient se lever et prendre place sur le navire. Le bateau tanguait plus que sur le début du voyage et entre le vent du large et l'humidité, rester sur le pont était vraiment pénible. Pauvre Maëlys ! condamnée à dormir sous la bâche sur le pont le temps de s'assurer que son estomac tenait le coup...
Bonne nouvelle au moins pour Maëlys, son estomac tenait le coup en dépit de la nouveauté du milieu pour elle. Par contre, il faisait humide... et elle savait qu'elle allait vers des lieux peu accueillants pour retrouver son amour...Voyage en bateau a écrit :
- 5 daols par jour pour un confort rudimentaire
- compter 2 jours pour joindre Gorm Caladh
- 1 jour et demi pour Aimliu (payé 2 jours, y'a pas de petites économies !)
- 2 jours pour Ard-Amrach où il faudra changer de bateau
- 1 jour pour Gouvran
- 3 jours pour Fionnfuar à cause des courants (même si ça va plus vite, ça coûte aussi cher)
- Faire les comptes !
- Si des voyageurs partagent la même chambre sommaire à l'auberge, c'est 2 daols pour tout le monde
- Nourriture : 2 daols par jour hors bateau
- Compte de ce qui est déjà fait : Tulg Naom : 2 (auberge) + 2 (nourriture) + bateau vers Gorm Caladh (2 x 5) + deux nuits à terre (2 x 2) + une journée de nourriture à terre (2) = 20 daols.
- j'invite chacun à faire un encart chaque jour de jeu pour ses comptes ou après chaque étape... histoire que j'ai pas à gérer vos porte-monnaie respectifs
- Mal de Mer
- jet de vigueur ! ... difficulté ? 12
- Maëlys : base (10) + D10 (5) = 15
Garn et Elwin, deux anciens sigires, savaient qu'en cas de crise, on réclamait tout d'abord la capacité de réciter les ordonnances sans douter, ainsi que les principales prières, et cela pouvait prendre des proportions telles qu'un examen théologique sommaire pouvait être installé à des péages ou des points de passage. Il était également possible que se développe l'obligation de circuler avec un laisser-passer dûment contresigné et portant le sceau d'une autorité au-dessus de tout soupçon.
Métajeu a écrit :Je vous laisse discuter & faire connaissance si vous le souhaitez, ou décrire vos attitudes face au milieu, aux nouvelles rumeurs, aux annonces etc., sinon, je poste la suite descriptive du voyage après le premier post signalant un Joueur "prêt".
Au programme de la journée : vie à bord d'un petit bateau, soupe de poisson, temps qui s'éclaircit un peu pour rester au gris avec vent frais d'embruns, puis nuit près du rivage, puis second jour de voyage vers Aimliu. Vous pouvez bien sûr questionner les marins sur ce coin et je vous ferai le point sur l'état des connaissances de l'équipage de la Roxane sur cette étape qui ne devrait être que relativement brève.
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Journée Grise
A son réveil après sa 'sieste' Elwin avait eut l'impression d'un peu mieux comprendre ce qui avait pu se passer, et il espérait qu'effectivement, celui ou celle qui avait détruit la maison, un collègue peut-être, avait fait les choses de manière à empecher le mal de se répandre. Heureux néanmoins de voir qu'il n'était pas le seul à avoir trouvé la perspective jeter des condamnés à mort, même criminels, dans les lymbes révoltante. Un peu rasseneré.
Mais Cairell avait raison sur un point : il devait connaitre ses propres limites. La connaissance de soi passait aussi par la reconnaissance de ce qu'on pouvait faire, ou ne pas faire. Il menait deja son propre combat pour le moment.
Il réouvrit les yeux.
Combien de temps exactement avait il passé? En tout cas, le jeune roux et ses camarades finirent par redescendre dans la salle commune pour le diner. Il évitait de regarder du coté de Maelys. La gène de ne pas avoir réagit precedement, même s'il savait qu'il n'aurait rien pu faire, sinon attirer également la suspicion. Ce qu'ils ne pouvaient pas se permettre... Pfff. La fuite dans l'autre sens avait été éprouvante oui, difficile, avec la crainte d'être rattrapés et certains y étaient restés mais au moins, il n'y avait pas eut ce questionnement. Ils étaient bien trop sous pression pour se questionner.
Un regard est échangé avec Garn et Merle à l'annonce. Elwin est heureux que son banc tourne le dos à la porte. Et qu'il ai au coté le poids familier d'une lame.
Le gwydrite ressentit une bouffée de fierté pour cette femme qui avait agit. Il espérait qu'elle s'en tirerait.. Heretique peut-être selon eux, mais femme de courage et de foi d'après lui.
Il soupira.
S'ils avaient de la chance, ils arriveraient un peu avant le courrier. Sinon... tout serait question de savoir qui voyagerait le plus vite. En attendant, vivement qu'ils aient mis les pieds hors de cette ville de malheur!
La nuit ne fut pas des plus reposante et c'est le coeur au bord des lèvres qu'il finit par se réveiller... Soit contacter son mentor plus tot dans la journée l'avait fatigué et affaibli, soit la relique avait trouvé une approche plus efficace sur lui, plus subtile que ses fantasmes de luxure et de débauche. Jouer sur la crainte de perdre ceux auxquels il tenait, ce vers quoi ils se dirigeaient peut-être. Ard-Amrach, la capitale... Les buchers... Les sigires... Non, il ne serait pas reconnu tenta il de se calmer. Une rouquine, SA rouquine qu'il entrainait dans sa perte. Il ne se souvenait plus de son visage dans le rêve.
C'est difficilement qu'il finit par s'endormir pour un sommeil sans rêves.
Le depart se fit silencieusement, sous une pluie fine et grise.
Alors qu'ils vogaient de nouveau sur la mer agité, il se tourna vers Garn...
Au fait, tu disait que tu avais un.. protecteur c'est ça, à Ard- Amrach? Pense tu qu'il soit suffisement fiable et qu'il tienne assez à toi pour qu'il nous fournisse si besoin un laisser passer? Juste si les choses virent au pire....
Une chose encore le taraudait et il finit par traverser le pont pour aller directement parler à Maelys. Il tenait à... vérifier certaines choses.
Maelys? Pas trop gênée par la pluie? Tu as l'air de plutôt tenir le coup...
Pas franchement facile d'engager comme ça la conversation... Oh et puis, zut, il laissa transparaitre son inquietude. De toute maniere, son visage l'avait sans doute trahit.
Ca va?
Reference aux evenements de la veille.
Mais Cairell avait raison sur un point : il devait connaitre ses propres limites. La connaissance de soi passait aussi par la reconnaissance de ce qu'on pouvait faire, ou ne pas faire. Il menait deja son propre combat pour le moment.
Il réouvrit les yeux.
Combien de temps exactement avait il passé? En tout cas, le jeune roux et ses camarades finirent par redescendre dans la salle commune pour le diner. Il évitait de regarder du coté de Maelys. La gène de ne pas avoir réagit precedement, même s'il savait qu'il n'aurait rien pu faire, sinon attirer également la suspicion. Ce qu'ils ne pouvaient pas se permettre... Pfff. La fuite dans l'autre sens avait été éprouvante oui, difficile, avec la crainte d'être rattrapés et certains y étaient restés mais au moins, il n'y avait pas eut ce questionnement. Ils étaient bien trop sous pression pour se questionner.
Un regard est échangé avec Garn et Merle à l'annonce. Elwin est heureux que son banc tourne le dos à la porte. Et qu'il ai au coté le poids familier d'une lame.
Le gwydrite ressentit une bouffée de fierté pour cette femme qui avait agit. Il espérait qu'elle s'en tirerait.. Heretique peut-être selon eux, mais femme de courage et de foi d'après lui.
Il soupira.
S'ils avaient de la chance, ils arriveraient un peu avant le courrier. Sinon... tout serait question de savoir qui voyagerait le plus vite. En attendant, vivement qu'ils aient mis les pieds hors de cette ville de malheur!
La nuit ne fut pas des plus reposante et c'est le coeur au bord des lèvres qu'il finit par se réveiller... Soit contacter son mentor plus tot dans la journée l'avait fatigué et affaibli, soit la relique avait trouvé une approche plus efficace sur lui, plus subtile que ses fantasmes de luxure et de débauche. Jouer sur la crainte de perdre ceux auxquels il tenait, ce vers quoi ils se dirigeaient peut-être. Ard-Amrach, la capitale... Les buchers... Les sigires... Non, il ne serait pas reconnu tenta il de se calmer. Une rouquine, SA rouquine qu'il entrainait dans sa perte. Il ne se souvenait plus de son visage dans le rêve.
C'est difficilement qu'il finit par s'endormir pour un sommeil sans rêves.
Le depart se fit silencieusement, sous une pluie fine et grise.
Alors qu'ils vogaient de nouveau sur la mer agité, il se tourna vers Garn...
Au fait, tu disait que tu avais un.. protecteur c'est ça, à Ard- Amrach? Pense tu qu'il soit suffisement fiable et qu'il tienne assez à toi pour qu'il nous fournisse si besoin un laisser passer? Juste si les choses virent au pire....
Une chose encore le taraudait et il finit par traverser le pont pour aller directement parler à Maelys. Il tenait à... vérifier certaines choses.
Maelys? Pas trop gênée par la pluie? Tu as l'air de plutôt tenir le coup...
Pas franchement facile d'engager comme ça la conversation... Oh et puis, zut, il laissa transparaitre son inquietude. De toute maniere, son visage l'avait sans doute trahit.
Ca va?
Reference aux evenements de la veille.
Bourse des 'messagers talkerides' : 120 daol au depart de Gorm Caladh
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
HRP : Je sais que je réponds tardivement, mais bon, j'ai une grosse dose de travail : taff et maison...
Voilà ce que j'aurais fait.
Malgrés le temps, Garn n'a pas hésité à braver la pluie pour se rendre au temple principal de Gorm Caladh. Une fois dans l'édifice, il cherche un prêtre (ou une prêtresse). Une fois qu'il à trouvé un membre du clergé, il s'adresse alors simplement à lui :
"- Bonjour mon Père. Afin de sauver l'âme d'une jeune femme que la mort emportait, je me suis séparé de mon excelsis afin que l'Unique la reconnaisse. Je sait qu'Il la gardera, mais je me sens depuis eseulé, la présence du Créateur me manque. Pouvez vous me donner un excelsis ?"
Le jeune homme ne ressent plus le besoin de porter l'excelsis pour se sentir proche de l'Unique, mais son propre ressenti importerai peu s'il veniat à devoir justifier ses croyances face à des membres du Temple.
Il profite aussi de sa visite, pour prier à nouveau dans un lieu saint.
Suite à ses prières, il se renseigne à nouveau auprés du maitre des lieux, mais sur un sujet beaucoup plus sensible. Néanmoins, il prend l'air du croyant apeuré et sincère, celui cherchant les lumières de l'Unique et de ses représentants :
"- Mon Père, j'aimerai pouvoir vous demander autre chose. J'ai entendu d'étranges rumeurs ce matin à l'auberge. Des rumeurs concernant une maison plongeant des hommes dans les lymbes. Comment de tels endroits peuvent exister ? Comment les reconnaitres ? Que pouvez vous m'apprendre sur ces endroits maudits ?
Puisque cette maison a été détruite la nuit dernière, j'ai profité de mes prières pour demander à l'Unique qu'il vous envoit des chevaliers Lames et des Sigires afin qu'ils protègent la population des dangers qui étaient enfermés dans cette demeure."
HRP 2 : Quand à la question d'Elwin, Garn lui répond par l'affirmative. Enfin, je ne sais pas trop quand la question à été posée, donc je répond dans le HRP...
Voilà ce que j'aurais fait.
Malgrés le temps, Garn n'a pas hésité à braver la pluie pour se rendre au temple principal de Gorm Caladh. Une fois dans l'édifice, il cherche un prêtre (ou une prêtresse). Une fois qu'il à trouvé un membre du clergé, il s'adresse alors simplement à lui :
"- Bonjour mon Père. Afin de sauver l'âme d'une jeune femme que la mort emportait, je me suis séparé de mon excelsis afin que l'Unique la reconnaisse. Je sait qu'Il la gardera, mais je me sens depuis eseulé, la présence du Créateur me manque. Pouvez vous me donner un excelsis ?"
Le jeune homme ne ressent plus le besoin de porter l'excelsis pour se sentir proche de l'Unique, mais son propre ressenti importerai peu s'il veniat à devoir justifier ses croyances face à des membres du Temple.
Il profite aussi de sa visite, pour prier à nouveau dans un lieu saint.
Suite à ses prières, il se renseigne à nouveau auprés du maitre des lieux, mais sur un sujet beaucoup plus sensible. Néanmoins, il prend l'air du croyant apeuré et sincère, celui cherchant les lumières de l'Unique et de ses représentants :
"- Mon Père, j'aimerai pouvoir vous demander autre chose. J'ai entendu d'étranges rumeurs ce matin à l'auberge. Des rumeurs concernant une maison plongeant des hommes dans les lymbes. Comment de tels endroits peuvent exister ? Comment les reconnaitres ? Que pouvez vous m'apprendre sur ces endroits maudits ?
Puisque cette maison a été détruite la nuit dernière, j'ai profité de mes prières pour demander à l'Unique qu'il vous envoit des chevaliers Lames et des Sigires afin qu'ils protègent la population des dangers qui étaient enfermés dans cette demeure."
HRP 2 : Quand à la question d'Elwin, Garn lui répond par l'affirmative. Enfin, je ne sais pas trop quand la question à été posée, donc je répond dans le HRP...

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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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- Maëlys
- Vénérable
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- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Tout au long de la nuit, la jeune femme s'était réveillé en sursauts, ramenée à la conscience par le bruit de volets claquants ou de grincements graves.
A chaque fois, elle se relevait hâtivement, le coeur battant la chamade, les yeux rivés sur la porte dont elle attendait l'ouverture avec terreur.
Des hommes avaient dû parler, c'était sûr... Il fallait quitter cette ville au plus vite pour s'éloigner de ceci.
Puis le calme se réinstallait et la gwidrite se laissait retomber dans un sommeil des plus légers.
......
Au matin, le départ se fit sans encombre, dans le plus grand silence et la plus grande torpeur pour la jeune femme. La crainte de voir des gardes surgir et l'emmener dans les prisons l'étouffait quasiment.
La pluie fine et grise s'abattait sans relâche sur le port lorsqu'elle monta à bord du Roxane, saluant brièvement le capitaine.
Ne sachant pas trop quoi faire à bord, Maëlys s'installa à l'avant du navire, le regard vague, attendant que l'embarcation prenne le large.
Le roulis ne tarda pas à se présenter mais étrangement le mal de mer ne vint pas avec, cela était même quasiment agréable de voyager ainsi,ce qui permettait de laisser divaguer son esprit vers tout ce qui s'était passé depuis la veille.
La jeune femme repassa dans son esprit l'altercation dans l'auberge, le visage du Talkéride lors de l'altercation puis l'annonce le soir...
Lorsque soudain une voix la ramena à la réalité.
La jeune femme sursauta, se retourna brusquement puis se figea en voyant l'homme qui lui faisait face. Elwin..
Le même qui la veille avait exprimé tout ce dont il pensait d'elle en une seule expression.
Le coeur battant la chamade, la jeune femme essaya rapidement de cacher sa peur à l'égard de l'homme.
-"Maëlys? Pas trop gênée par la pluie? Tu as l'air de plutôt tenir le coup...
*Vite, il ne faut surtout pas qu'il se doute de quelque chose... Il va sûrement te demander vis à vis d'hier.. Trouve quelque chose.. Ne panique pas... Ne panique surtout pas.. Tu sais ce qu'il pense de toi, ne parle pas trop.*
Elle laissa couler quelques secondes avant de répondre :
-"La pluie ne me gène pas, j'ai l'habitude de marcher dessous, c'est juste différent de rester immobile. Et je m'attendais à pire pour le mal de mer, cela remue juste un peu le ventre mais ce n'est pas intenable.
-Ça va?
Le visage du rouquin avait pris une expression étrange lorsqu'il avait posé ces deux derniers mots, comme s'il s'en souciait réellement, mais Maëlys se dégagea lentement de son regard, reportant son attention vers la mer, espérant ainsi cacher sa propre réaction.
-"Oui" Répondit-elle uniquement.
*Tu vas maintenant être sur ce bateau pendant quatre jours avec ces trois hommes qui pensent que tu es une hérétique... Il faut sembler naturelle, ou juste empêcher tout contact pour ne pas qu'ils te posent de questions..*
Le regard posé ainsi sur l'océan, Maëlys espérait de tout coeur que sa réponse allait décourager le "talkéride" de poser les autres questions qu'elle redoutait tant.
A chaque fois, elle se relevait hâtivement, le coeur battant la chamade, les yeux rivés sur la porte dont elle attendait l'ouverture avec terreur.
Des hommes avaient dû parler, c'était sûr... Il fallait quitter cette ville au plus vite pour s'éloigner de ceci.
Puis le calme se réinstallait et la gwidrite se laissait retomber dans un sommeil des plus légers.
......
Au matin, le départ se fit sans encombre, dans le plus grand silence et la plus grande torpeur pour la jeune femme. La crainte de voir des gardes surgir et l'emmener dans les prisons l'étouffait quasiment.
La pluie fine et grise s'abattait sans relâche sur le port lorsqu'elle monta à bord du Roxane, saluant brièvement le capitaine.
Ne sachant pas trop quoi faire à bord, Maëlys s'installa à l'avant du navire, le regard vague, attendant que l'embarcation prenne le large.
Le roulis ne tarda pas à se présenter mais étrangement le mal de mer ne vint pas avec, cela était même quasiment agréable de voyager ainsi,ce qui permettait de laisser divaguer son esprit vers tout ce qui s'était passé depuis la veille.
La jeune femme repassa dans son esprit l'altercation dans l'auberge, le visage du Talkéride lors de l'altercation puis l'annonce le soir...
Lorsque soudain une voix la ramena à la réalité.
La jeune femme sursauta, se retourna brusquement puis se figea en voyant l'homme qui lui faisait face. Elwin..
Le même qui la veille avait exprimé tout ce dont il pensait d'elle en une seule expression.
Le coeur battant la chamade, la jeune femme essaya rapidement de cacher sa peur à l'égard de l'homme.
-"Maëlys? Pas trop gênée par la pluie? Tu as l'air de plutôt tenir le coup...
*Vite, il ne faut surtout pas qu'il se doute de quelque chose... Il va sûrement te demander vis à vis d'hier.. Trouve quelque chose.. Ne panique pas... Ne panique surtout pas.. Tu sais ce qu'il pense de toi, ne parle pas trop.*
Elle laissa couler quelques secondes avant de répondre :
-"La pluie ne me gène pas, j'ai l'habitude de marcher dessous, c'est juste différent de rester immobile. Et je m'attendais à pire pour le mal de mer, cela remue juste un peu le ventre mais ce n'est pas intenable.
-Ça va?
Le visage du rouquin avait pris une expression étrange lorsqu'il avait posé ces deux derniers mots, comme s'il s'en souciait réellement, mais Maëlys se dégagea lentement de son regard, reportant son attention vers la mer, espérant ainsi cacher sa propre réaction.
-"Oui" Répondit-elle uniquement.
*Tu vas maintenant être sur ce bateau pendant quatre jours avec ces trois hommes qui pensent que tu es une hérétique... Il faut sembler naturelle, ou juste empêcher tout contact pour ne pas qu'ils te posent de questions..*
Le regard posé ainsi sur l'océan, Maëlys espérait de tout coeur que sa réponse allait décourager le "talkéride" de poser les autres questions qu'elle redoutait tant.
- Iris
- Grand Ancien
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Sur un même bateau
1. Ganr dans le Temple
Un excelsis peut se trouver de facture sommaire dans les temples, à acheter contre une modeste obole d'un daol... ou une version plus élégante chez des artisans orfèvres, pour des tarifs variables qui sont comparables à ceux des bijoux. Il n'était donc pas difficile pour Garn d'acquérir un excelsis "qualité humble croyant" et béni du prêtre local... en revanche, les sigires en service portent plutôt des modèles plus "chics"... (En laissant donc Garn réfléchir à ces questions)
Le prêtre remercia son croyant-pèlerin pour ses prières, mais ne sut répondre précisément à ses questions :
" La vérité est que nous ignorons ce qui se passait dans la maison de la veuve. Quelqu'un a dit que les criminels y allaient directement dans les Limbes, mais des sigires sont venus constater le phénomène et n'ont rien observé d'étrange. La position du Temple au sujet de ce phénomène est donc réservée. "
" Je crains de ne pas être un véritable érudit, il faudrait voir plus sage que moi pour en apprendre davantage sur les légendes des brumes car il semble bien qu'il y ait d'autres récits assez semblables, dans les montagnes ou des gouffres... Les brumes, les ombres semblent être nécessairement présents, et nous prions pour les chasser et nous garder de la souillure, de l'obscurité et de la confusion dans nos prières. Les lieux désolés, sauvages ou marqués par les crimes semblent les plus dangereux. Les démons feondas sont un signe évident de la manifestation du Mal... mais si vous cherchez des réponses plus fines, je ne peux vous aider. "
2. Sur le bateau
...
...
Un excelsis peut se trouver de facture sommaire dans les temples, à acheter contre une modeste obole d'un daol... ou une version plus élégante chez des artisans orfèvres, pour des tarifs variables qui sont comparables à ceux des bijoux. Il n'était donc pas difficile pour Garn d'acquérir un excelsis "qualité humble croyant" et béni du prêtre local... en revanche, les sigires en service portent plutôt des modèles plus "chics"... (En laissant donc Garn réfléchir à ces questions)
Le prêtre remercia son croyant-pèlerin pour ses prières, mais ne sut répondre précisément à ses questions :
" La vérité est que nous ignorons ce qui se passait dans la maison de la veuve. Quelqu'un a dit que les criminels y allaient directement dans les Limbes, mais des sigires sont venus constater le phénomène et n'ont rien observé d'étrange. La position du Temple au sujet de ce phénomène est donc réservée. "
" Je crains de ne pas être un véritable érudit, il faudrait voir plus sage que moi pour en apprendre davantage sur les légendes des brumes car il semble bien qu'il y ait d'autres récits assez semblables, dans les montagnes ou des gouffres... Les brumes, les ombres semblent être nécessairement présents, et nous prions pour les chasser et nous garder de la souillure, de l'obscurité et de la confusion dans nos prières. Les lieux désolés, sauvages ou marqués par les crimes semblent les plus dangereux. Les démons feondas sont un signe évident de la manifestation du Mal... mais si vous cherchez des réponses plus fines, je ne peux vous aider. "
2. Sur le bateau
La jeune fille parvenait à assez bien maîtriser ses émotions, ou bien... c'était juste Elwin qui était nul pour comprendre les autres ! ...Encart technique a écrit :
- Maëlys cherche à cacher ses émotions : Créativité (pour ne justement pas laisser passer ses émotions, 4) + Relation (3) + D10 (6) = 13
- Elwin observe, attentif : Empathie (1) + Relation (1) + Charismatique (ça n'aide pas à comprendre, mais à rendre nerveuse Maëlys, donc ça revient au même, 1) + D10 (5) = 8
...
Au cours de l'après-midi la couverture nuageuse se déchira pour laisser tomber sur la mer des pluies de rayons lumineux qui faisaient étinceler la mer au travers de ces crevures de ciel bleu éclatant tandis que de nombreux oiseaux de mer de toutes tailles planaient dans les environs pour chasser des bancs de poissons qui nageaient en masse non loin. Il suffisait de passer au travers et jeter un filet pour ramasser des kilos de poissons frétillants ! ...Métajeu a écrit :Je vous laisse la possibilité d'interagir, vous questionner, questionner sur la suite du voyage (vous informer sur l'étape suivante) etc. avant de passer concrètement à la suite.
Si rien de particulier d'ici demain (ou validation par un ou deux Joueurs que c'est OK), je passerais à "quelques heures plus tard"![]()
...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
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