TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal
Ser Darren Risley - Orten Piète
Les évocations de Darren effacèrent le sourire d'Orten. "Vous avez encore votre père, vous..." avant d'avoir un geste de la main pour chasser le sujet et reprendre son verre pour porter un toast. "A la famille, à ses bons et ses mauvais cotés !"
Concernant le tournoi et une mystérieuse lady :
"Quoi ? Il y'aurait une lady plus séduisante que cette lady Castellane ? Allons, Darren, vous me faites marcher. Un joli minois et un bon parti, du peu que j'en sais. J'espère que cette fâcheuse affaire de duel ne vous empêchera pas de me la présenter. *rires* Bon, et s'il y'a une autre qui vaut la peine de se faire plier en tournoi, qui est-ce ? Attention toutefois à ce que je ne la recherche pas pour mon compte, hé" *rires*
Concernant le tournoi et une mystérieuse lady :
"Quoi ? Il y'aurait une lady plus séduisante que cette lady Castellane ? Allons, Darren, vous me faites marcher. Un joli minois et un bon parti, du peu que j'en sais. J'espère que cette fâcheuse affaire de duel ne vous empêchera pas de me la présenter. *rires* Bon, et s'il y'a une autre qui vaut la peine de se faire plier en tournoi, qui est-ce ? Attention toutefois à ce que je ne la recherche pas pour mon compte, hé" *rires*
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- Iris
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Aleth & le forgeron grognon
En prenant le bras de Ser Jonothor, Aleth voulait lui signifier sa sympathie et essayer un peu de le consoler de la situation embarrassante dans laquelle il s'était placé à l'égard des autres chevaliers du Val. Voyant qu'il était presque enchanté, elle estima que c'était une forme de succès.
Elle n'avait pas d'avis sur les capacités martiales de Lord Piète, Ser Béric et Ser Jonothor : elle aurait été bien en peine d'être sûre de quoi que ce soit à leur propos. Béric l'avait emporté sur Naton Piète, mais elle n'avait pas l'impression que la victoire eût été facile. Au fond d'elle-même, elle considérait les tournois comme un loisir dangereux et violent, un entraînement à la guerre -- et donc à une situation qu'elle ne souhaitait pas voir advenir.
De bonne grâce, elle eut une moue amusée quand son compagnon prétendit vouloir prendre de mauvais coups seulement pour le plaisir d'être soigné par elle. A la réflexion, cela lui rappelait vaguement quelque chose... Ah oui, Ulric le hibou ! Lui aussi avait évoqué un bobo à se faire soigner.
Mais voilà qu'ils étaient arrivés. A peine commença-t-elle à admirer la porte que déjà Ser Jonothor frappait et les faisaient entrer : "Décidément, c'est quelqu'un qui agit sans attendre une seconde !" songea-t-elle un peu étonnée. C'était un changement si radical d'avec ses proches que c'en était agréablement rafraîchissant.
L'artisan valait bien Dame Adrienne dans la manière de gérer ses affaires. Passé l'amusement de voir la mine de Ser Jonothor, elle répondit d'humeur joyeuse :
" Bonjour Messer Mott. Je suis Aleth Castellane, et viens du Bief à l'occasion du tournoi. Jétais tombée tout simplement en admiration devant votre porte. Le prétexte de ma visite est donc assez futile je l'avoue. Ser Jonothor m'a dit que vous étiez un des meilleurs maîtres forgerons de la capitale et que vos créations étaient de toute beauté."
"Pour ce qui est de passer commande..." Aleth réfléchit une seconde. " J'aurais besoin de connaître vos tarifs et le temps nécessaire pour vos créations. Je n'avais pas prévu d'achat d'importance en venant, mais si vos talents sont tels, et si ma bourse de voyage est à la hauteur, oui, je serais intéressée."
Revenir de voyage avec des cadeaux, n'étais-ce pas l'usage ? Une épée pour Jared ? Un stylet pour Lysanor ? Ou de l'équipement pour Béric ou Darren ?... Tout dépendrait de tarifs et des délais pratiqués.
Elle n'avait pas d'avis sur les capacités martiales de Lord Piète, Ser Béric et Ser Jonothor : elle aurait été bien en peine d'être sûre de quoi que ce soit à leur propos. Béric l'avait emporté sur Naton Piète, mais elle n'avait pas l'impression que la victoire eût été facile. Au fond d'elle-même, elle considérait les tournois comme un loisir dangereux et violent, un entraînement à la guerre -- et donc à une situation qu'elle ne souhaitait pas voir advenir.
De bonne grâce, elle eut une moue amusée quand son compagnon prétendit vouloir prendre de mauvais coups seulement pour le plaisir d'être soigné par elle. A la réflexion, cela lui rappelait vaguement quelque chose... Ah oui, Ulric le hibou ! Lui aussi avait évoqué un bobo à se faire soigner.
Mais voilà qu'ils étaient arrivés. A peine commença-t-elle à admirer la porte que déjà Ser Jonothor frappait et les faisaient entrer : "Décidément, c'est quelqu'un qui agit sans attendre une seconde !" songea-t-elle un peu étonnée. C'était un changement si radical d'avec ses proches que c'en était agréablement rafraîchissant.
L'artisan valait bien Dame Adrienne dans la manière de gérer ses affaires. Passé l'amusement de voir la mine de Ser Jonothor, elle répondit d'humeur joyeuse :
" Bonjour Messer Mott. Je suis Aleth Castellane, et viens du Bief à l'occasion du tournoi. Jétais tombée tout simplement en admiration devant votre porte. Le prétexte de ma visite est donc assez futile je l'avoue. Ser Jonothor m'a dit que vous étiez un des meilleurs maîtres forgerons de la capitale et que vos créations étaient de toute beauté."
"Pour ce qui est de passer commande..." Aleth réfléchit une seconde. " J'aurais besoin de connaître vos tarifs et le temps nécessaire pour vos créations. Je n'avais pas prévu d'achat d'importance en venant, mais si vos talents sont tels, et si ma bourse de voyage est à la hauteur, oui, je serais intéressée."
Revenir de voyage avec des cadeaux, n'étais-ce pas l'usage ? Une épée pour Jared ? Un stylet pour Lysanor ? Ou de l'équipement pour Béric ou Darren ?... Tout dépendrait de tarifs et des délais pratiqués.
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Clang ! Clang ! Clang !
Messer Mott trouva la jeune femme fort aimable mais comme beaucoup, elle flânait, venant renifler la marchandise. Sans être désobligeant, il avait fort à faire comme fignoler les derniers détails de commandes très importantes pour des clients très importants. Il héla l'apprenti forgeron de gauche pour qu'il vienne montrer le travail aux clients en compagnie de la jeune servante, qui elle connaissait quelques montants. Dans l'ensemble, c'était vraiment cher, à minima dix fois les prix normaux mais indéniablement d'une qualité exemplaire. Quand Jonothor tiqua sur les tarifs, le jeune homme - surement un beau garçon sous la suie et la crasse - expliqua que maître Mott était capable de cuire l'acier valyrien.

"Pff ! L'acier valyrien est indestructible, tout le monde sait ça." commenta Jonothor avant de demander d'un ton plus bas avec envie "On peut en voir une ?" Mais non, il n'y en avait pas à admirer.
La servante venant d'Essos précisa : "C'est la magie qui rend l'acier valyrien indestructible tout comme c'est la magie qui permet de lui faire changer de forme."
Si elle n'était pas un jolie brin de fille aux yeux amandes, Jonothor aurait peut-être répondu tout son scepticisme mais il se contenta d'acquiescer en haussant les sourcils. A lady Aleth, sur le ton de la confidence enjouée : "Ahem, je crois que je ne vais pas vous acheter sa porte d'entrée pour votre table de séjour."

"Pff ! L'acier valyrien est indestructible, tout le monde sait ça." commenta Jonothor avant de demander d'un ton plus bas avec envie "On peut en voir une ?" Mais non, il n'y en avait pas à admirer.
La servante venant d'Essos précisa : "C'est la magie qui rend l'acier valyrien indestructible tout comme c'est la magie qui permet de lui faire changer de forme."
Si elle n'était pas un jolie brin de fille aux yeux amandes, Jonothor aurait peut-être répondu tout son scepticisme mais il se contenta d'acquiescer en haussant les sourcils. A lady Aleth, sur le ton de la confidence enjouée : "Ahem, je crois que je ne vais pas vous acheter sa porte d'entrée pour votre table de séjour."
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On ira dans une autre boutique de souvenirs ?
Nullement vexée que le forgeron retourne à son travail -- qu'elle avait surtout dérangé par accident -- Aleth visita avec Ser Jonothor.
... au moins dix fois le prix pour le même objet en qualité courante...
Elle resta un bon moment à hésiter et évaluer... souriant à part elle à la question de la magie... elle songeait à Myrosh... apparemment en Essos, ils avaient quelque chose avec le feu...
A son compagnon de bonne humeur, elle expliqua : "Je me demande si je devrais ou non acquérir une épée pour mon frère. Et le cas échéant, comment choisir. "
" Notre aîné, Dugal est mort durant la révolte des Fer-Nés. Avant son départ, notre père avait fait forger deux épées : Honneur et Justice, respectivement pour Dugal et pour Jolan. "
" A présent, mon cadet Jared entre en âge d'assumer son rôle d'héritier et de porter l'épée."
Mais il n'avait jamais montré d'intérêt réel pour la chose... et était-ce vraiment à sa soeur de ce soucier de ce genre de symbole ? ... En même temps, Jared avait besoin de gagner en assurance, et avoir sa propre arme pouvait peut-être y contribuer -- même un peu ?
Aleth consulta Ser Jonothor du regard. S'il n'avait pas d'avis, ou si le prix était vraiment au-dessus de ses moyens, elle quitterait la boutique en expliquant avoir besoin de réfléchir -- ce qui n'était pas faux.
Une fois dehors --- et à moins qu'il ne la questionne sur quelque sujet -- elle lui demanda : "Vous saurez bientôt tout des miens et de mes soucis. Parlez-moi un peu de vous. Où se trouve le domaine des Wydman, comment est-il ? A quoi ressemble votre royaume d'origine ? Et votre famille ?... " la suspension de son énumération et son regard en coin suggéraient au chevalier de ne pas se limiter forcément à la liste, et de ne pas hésiter à se montrer prolixe.
... au moins dix fois le prix pour le même objet en qualité courante...
Elle resta un bon moment à hésiter et évaluer... souriant à part elle à la question de la magie... elle songeait à Myrosh... apparemment en Essos, ils avaient quelque chose avec le feu...
A son compagnon de bonne humeur, elle expliqua : "Je me demande si je devrais ou non acquérir une épée pour mon frère. Et le cas échéant, comment choisir. "
" Notre aîné, Dugal est mort durant la révolte des Fer-Nés. Avant son départ, notre père avait fait forger deux épées : Honneur et Justice, respectivement pour Dugal et pour Jolan. "
" A présent, mon cadet Jared entre en âge d'assumer son rôle d'héritier et de porter l'épée."
Mais il n'avait jamais montré d'intérêt réel pour la chose... et était-ce vraiment à sa soeur de ce soucier de ce genre de symbole ? ... En même temps, Jared avait besoin de gagner en assurance, et avoir sa propre arme pouvait peut-être y contribuer -- même un peu ?
Aleth consulta Ser Jonothor du regard. S'il n'avait pas d'avis, ou si le prix était vraiment au-dessus de ses moyens, elle quitterait la boutique en expliquant avoir besoin de réfléchir -- ce qui n'était pas faux.
Une fois dehors --- et à moins qu'il ne la questionne sur quelque sujet -- elle lui demanda : "Vous saurez bientôt tout des miens et de mes soucis. Parlez-moi un peu de vous. Où se trouve le domaine des Wydman, comment est-il ? A quoi ressemble votre royaume d'origine ? Et votre famille ?... " la suspension de son énumération et son regard en coin suggéraient au chevalier de ne pas se limiter forcément à la liste, et de ne pas hésiter à se montrer prolixe.
Dernière modification par Iris le 19 juil. 2017, 21:13, modifié 1 fois.
Raison : Ajout de précision : --- et à moins qu'il ne la questionne sur quelque sujet --
Raison : Ajout de précision : --- et à moins qu'il ne la questionne sur quelque sujet --
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Re: TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal
Je riais volontiers aux aimableries d'Orten avant d'aller plus loin.
"La lady que je cherche... Je dois bien avouer que je ne sais pratiquement rien d'elle, si ce n'est qu'elle m'a très certainement vu à Rubriant et qu'elle en a conçu l'envie de me retrouver par la suite. Elle s'y est d'ailleurs prise de si belle manière que maintenant il ne passe pas un jour sans que je ne songe à elle. Malheureusement, la taquine n'a bien voulu me laisser qu'un nom dont je doute qu'il soit bien le sien ; en tout cas je n'en ai pas trouvé la trace lorsque je l'ai cherché auprès d'un mestre de Hautjardin, lorsque j'y allais avec ma cousine pour racheter ma tête en partance pour le Mur. Par moment je la soupçonne d'avoir juste cherché à partager une nuit avec un vaillant chevalier qu'elle ne reverrait sans doute jamais, comme dans ces histoires d'amour douces-amères chantées par les bardes mais à d'autres, je..."
Le souvenir du baiser qu'elle plaquait contre mes lèvres avant de me quitter me hantait de nouveau, et était à lui seul la source de bien de mes interrogations la concernant. Je me pinçais l'arête du nez, un rire perplexe s'échappant de ma gorge.
"Bref, elle m'a dit s'appeler Lady Brock, et à part ça et une description quasi-parfaite de ses courbes, je ne pourrai guère vous en dire plus à son sujet. Quant à ma cousine..."
Devais-je lui dire que plus le temps passait et plus le nombre de ses prétendants semblait s'allonger comme un jour sans pain ? Préférant lui laisser le loisir de découvrir cela tout seul si d'aventure il cherchait à lui plaire (après tout, c'était aussi un défi intéressant que de sortir de la masse !), je repris :
"Elle n'est pas que jolie, elle a aussi une tête bien faite et déborde tant d'idées qu'elle en force le respect. Il n'est pas toujours aisé de l'approcher, elle semble toujours perdue dans quelques tourments, et les événements récents survenus au domaine Castellane lui ont fait perdre le sourire. Je ne suis pas certain que cela soit à moi d'en parler, mais mieux vaut cela que la rumeur : lors de la même nuit, elle fut agressée par le mestre de la famille qui chercha à l'enlever mais qui heureusement trouva la mort avant d'avoir pu conclure sa forfaiture, et perdit son ami d'enfance. Je n'imagine pas ce qu'elle peut ressentir. Tout ce que je voudrai, c'est réussir à lui rendre le sourire, mais j'ai l'impression que ce n'est pas de mon ressort.
"Sachez toutefois que c'est une jeune femme de valeur. Nul doute que lorsqu'elle se relèvera de cette épreuve, elle en sortira plus forte. Ho, et elle a les pieds sur terre, contrairement à son cousin. C'est également une personne chaleureuse, à partir du moment où vous parvenez à vous attirer sa confiance, et prête à soutenir ses amis dans l'adversité."
J'avalai mon verre d'un trait avant d'ajouter en riant à gorge déployée : "En fait, s'il n'y avait pas ce lien de parenté ni lady Brock, nous aurions pu être en concurrence ! Mais rassurez-vous, concluai-je plus sérieusement, aussi charmante et maligne que soit ma chère cousine, je n'ai aucune vue sur elle, juste sur son bonheur."
"La lady que je cherche... Je dois bien avouer que je ne sais pratiquement rien d'elle, si ce n'est qu'elle m'a très certainement vu à Rubriant et qu'elle en a conçu l'envie de me retrouver par la suite. Elle s'y est d'ailleurs prise de si belle manière que maintenant il ne passe pas un jour sans que je ne songe à elle. Malheureusement, la taquine n'a bien voulu me laisser qu'un nom dont je doute qu'il soit bien le sien ; en tout cas je n'en ai pas trouvé la trace lorsque je l'ai cherché auprès d'un mestre de Hautjardin, lorsque j'y allais avec ma cousine pour racheter ma tête en partance pour le Mur. Par moment je la soupçonne d'avoir juste cherché à partager une nuit avec un vaillant chevalier qu'elle ne reverrait sans doute jamais, comme dans ces histoires d'amour douces-amères chantées par les bardes mais à d'autres, je..."
Le souvenir du baiser qu'elle plaquait contre mes lèvres avant de me quitter me hantait de nouveau, et était à lui seul la source de bien de mes interrogations la concernant. Je me pinçais l'arête du nez, un rire perplexe s'échappant de ma gorge.
"Bref, elle m'a dit s'appeler Lady Brock, et à part ça et une description quasi-parfaite de ses courbes, je ne pourrai guère vous en dire plus à son sujet. Quant à ma cousine..."
Devais-je lui dire que plus le temps passait et plus le nombre de ses prétendants semblait s'allonger comme un jour sans pain ? Préférant lui laisser le loisir de découvrir cela tout seul si d'aventure il cherchait à lui plaire (après tout, c'était aussi un défi intéressant que de sortir de la masse !), je repris :
"Elle n'est pas que jolie, elle a aussi une tête bien faite et déborde tant d'idées qu'elle en force le respect. Il n'est pas toujours aisé de l'approcher, elle semble toujours perdue dans quelques tourments, et les événements récents survenus au domaine Castellane lui ont fait perdre le sourire. Je ne suis pas certain que cela soit à moi d'en parler, mais mieux vaut cela que la rumeur : lors de la même nuit, elle fut agressée par le mestre de la famille qui chercha à l'enlever mais qui heureusement trouva la mort avant d'avoir pu conclure sa forfaiture, et perdit son ami d'enfance. Je n'imagine pas ce qu'elle peut ressentir. Tout ce que je voudrai, c'est réussir à lui rendre le sourire, mais j'ai l'impression que ce n'est pas de mon ressort.
"Sachez toutefois que c'est une jeune femme de valeur. Nul doute que lorsqu'elle se relèvera de cette épreuve, elle en sortira plus forte. Ho, et elle a les pieds sur terre, contrairement à son cousin. C'est également une personne chaleureuse, à partir du moment où vous parvenez à vous attirer sa confiance, et prête à soutenir ses amis dans l'adversité."
J'avalai mon verre d'un trait avant d'ajouter en riant à gorge déployée : "En fait, s'il n'y avait pas ce lien de parenté ni lady Brock, nous aurions pu être en concurrence ! Mais rassurez-vous, concluai-je plus sérieusement, aussi charmante et maligne que soit ma chère cousine, je n'ai aucune vue sur elle, juste sur son bonheur."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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La forge de Tobbo Mott
La question d'une épée pour Jared souleva différents sujets intéressants et les renseignements de l'apprenti rejoignait ce que pouvait en dire ser Jonothor. L'idéal eut été que le jeune homme puisse choisir vu le nombre d'armes présentes avec des longueurs de lames différentes, des gardes et des poignées de forme différente sans parler des différences de poids. Si Jared était bien un jeune homme peu entrainés, il risquait d'être à la peine avec une arme trop lourde. L'apprenti confirma ce qui avait fait tiquer Jonothor. Maitre Mott savait lié l'acier. Simple superstition ou vraie magie ? Dure à dire ou à croire.
Jonothor ne se montra pas pressent envers la lady, se montrant même curieux des pièces qu'il voyait. Aleth se rappelait cependant qu'il avait à faire.
"Le domaine des Wydman... Et bien, notre domaine s'appelle Marquefeu. C'est dans l'est du Val au nord de Vieux Havre, niché aux coeurs des montagnes et près d'un lac saumonneux. J'ai perdu mon frère ainé Angus l'an dernier, tué par une maladie foudroyante. Peut-être que si nous avions eu un mestre... Notre château est tenu par mon père, lord Gilbrecht." Il fit un maigre sourire à la lady, comme pour dire qu'il avait dépassé la mort de son frère.
Jonothor ne se montra pas pressent envers la lady, se montrant même curieux des pièces qu'il voyait. Aleth se rappelait cependant qu'il avait à faire.
"Le domaine des Wydman... Et bien, notre domaine s'appelle Marquefeu. C'est dans l'est du Val au nord de Vieux Havre, niché aux coeurs des montagnes et près d'un lac saumonneux. J'ai perdu mon frère ainé Angus l'an dernier, tué par une maladie foudroyante. Peut-être que si nous avions eu un mestre... Notre château est tenu par mon père, lord Gilbrecht." Il fit un maigre sourire à la lady, comme pour dire qu'il avait dépassé la mort de son frère.
HRP : Tu me donneras le résultat d'un jet de Charmer/Persuasion. Je rappelle que Charmer équivaut à être apprécié(e), pas à séduire.
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Re: TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal
Orten avait entendu et écouté Darren avec sérieux quand le chevalier parla avec honnêteté de cette mystérieuse lady.
"Je me rappelle d'un barde qui chantait qu'il y'avait les femmes qu'on aimait et celle qu'on épousait. Et rarement, très rarement, celle qui était les deux à la fois..." Réfléchissant. "Par contre, la maison Brock, ça ne me dit vraiment rien du tout. Mais en cherchant un peu, on trouve toujours quelqu'un qui connait quelqu'un... Je vais voir ce que je peux dénicher. Au pire, il parait que le Grand Mestre possède un livre avec le nom de toutes les maisons et toutes les descendances mais je n'ai pas mes entrées avec les membres du Conseil Restreint."
Quand à la cousine, un peu dépité mais souriant à nouveau : "Et bien, il semble que lady Castellane soit trop bien pour moi. Mais je vais quand même être téméraire et t'accompagner à ton campement, armé de ma politesse et ta sympathie. Mon frère et ma soeur n'ont pas grand besoin de moi, elle doit encore être avec son bravosi, un profiteur de première."
C'est ainsi que, sauf avis contraire, les deux hommes prirent la direction du campement Castellane, arrivant peut-être sur le théâtre de la fin d'une rixe bien violente.
"Je me rappelle d'un barde qui chantait qu'il y'avait les femmes qu'on aimait et celle qu'on épousait. Et rarement, très rarement, celle qui était les deux à la fois..." Réfléchissant. "Par contre, la maison Brock, ça ne me dit vraiment rien du tout. Mais en cherchant un peu, on trouve toujours quelqu'un qui connait quelqu'un... Je vais voir ce que je peux dénicher. Au pire, il parait que le Grand Mestre possède un livre avec le nom de toutes les maisons et toutes les descendances mais je n'ai pas mes entrées avec les membres du Conseil Restreint."
Quand à la cousine, un peu dépité mais souriant à nouveau : "Et bien, il semble que lady Castellane soit trop bien pour moi. Mais je vais quand même être téméraire et t'accompagner à ton campement, armé de ma politesse et ta sympathie. Mon frère et ma soeur n'ont pas grand besoin de moi, elle doit encore être avec son bravosi, un profiteur de première."
C'est ainsi que, sauf avis contraire, les deux hommes prirent la direction du campement Castellane, arrivant peut-être sur le théâtre de la fin d'une rixe bien violente.
Dernière modification par DukeTogo le 21 juil. 2017, 11:16, modifié 1 fois.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
- Iris
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Aleth et l'héritier des Wydman ?
A la forge, Aleth hésitait indiscutablement, partagée entre l'importance de choisir son arme, et l'intérêt de faire une bonne surprise. Incapable de se décider pour le moment, elle opta pour prendre un peu plus de temps, et peut-être demander à Béric : après tout le maître d'armes entraînait Jared, il serait peut-être de bon conseil pour ce potentiel achat ? Quand elle prit conscience qu'elle faisait perdre du temps à Ser Jonothor, elle s'anima et se pressa un peu.
" Ser Jonothor, je flâne, j'hésite, je tergiverse, et vous avez un tournoi à préparer ! Rentrons au camp." s'excusa t-elle avec un sourire embarrassé.
Sur le chemin, elle écouta avec intérêt les histoires -- guère joyeuses -- de son compagnon. Elle tiqua à la mention d'une "maladie foudroyante" suivie de l'évocation des "mestres". Dans son esprit, les deux accolés donnaient le mot : "poison". Elle se retint de dire aussitôt ce qu'elle avait à l'esprit. Ser Jonothor n'avait pas besoin de souffrir de ses soupçons à la veille d'un tournoi.
" Je vois le mal partout." songea-t-elle.
... Corvin et Jolan... comme seuls interlocuteurs...
Renvoyant les ombres de ses morts au Bief, elle s'efforça d'arborer un sourire encourageant et réconfortant.
" Avez-vous encore de la famille ? A part votre père je veux dire."
Toujours ce démon de la curiosité. Il flairait la mort, le poison et le sang -- ou simplement l'imaginait, et cherchait à en savoir plus.
Pour alléger son propos, elle ajouta sur un ton joyeux qu'elle espérait susceptible d'égayer Ser Jonothor : "Neveux, cousins, fiancées, promises..."
" Ser Jonothor, je flâne, j'hésite, je tergiverse, et vous avez un tournoi à préparer ! Rentrons au camp." s'excusa t-elle avec un sourire embarrassé.
Sur le chemin, elle écouta avec intérêt les histoires -- guère joyeuses -- de son compagnon. Elle tiqua à la mention d'une "maladie foudroyante" suivie de l'évocation des "mestres". Dans son esprit, les deux accolés donnaient le mot : "poison". Elle se retint de dire aussitôt ce qu'elle avait à l'esprit. Ser Jonothor n'avait pas besoin de souffrir de ses soupçons à la veille d'un tournoi.
" Je vois le mal partout." songea-t-elle.
"Je suis désolée. J'imagine que cela a dû être un choc terrible, d'autant que vous paraissez avoir été proches... Je n'ai que peu de souvenir de Dugal, seulement de la longue période de deuil qui suivit. "Jet de dés a écrit :Persuasion (Charmer) : 4D = 5+5+5+6=21 (il y a eu réinitialisation du serveur, les jets d'hier soir et antérieurs ont disparu)
... Corvin et Jolan... comme seuls interlocuteurs...
Renvoyant les ombres de ses morts au Bief, elle s'efforça d'arborer un sourire encourageant et réconfortant.
" Avez-vous encore de la famille ? A part votre père je veux dire."
Toujours ce démon de la curiosité. Il flairait la mort, le poison et le sang -- ou simplement l'imaginait, et cherchait à en savoir plus.
Pour alléger son propos, elle ajouta sur un ton joyeux qu'elle espérait susceptible d'égayer Ser Jonothor : "Neveux, cousins, fiancées, promises..."
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- Mathusalem
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Re: TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal
"Foutredieu!" hurla l'écuyer insaisissable quand il pivota sur le côté, fugace et souple, pour éviter l'acharné qui persévérait, ayant craint subitement pour ses jours alors qu'il avait espéré que l'arrivée fabuleuse de Béric terrifierait le dernier de ces scélérats.
Voyant l'homme ayant mis toute sa force dans le coup frapper l'air, légèrement porté en avant par son élan, Joango tenta, en dépit de sa force qu'il savait moindre, de le faire choir en le frappant d'un fort croche-patte administrer sans ménagement droit dans le tibia de sa jambe d'appui. *** Guerrier, donne moi la force *** songea-t-il au moment où sa botte entra en contact avec la jambe du pendard.
Le voyant plonger en avant, le garçon se sentit en grâce et, tout sourire alors que l'homme heurtait maladroitement le sol par une assommante réception maxillaire, lui beugla : "A g'noux gredin! T'as pas entendu ser Béric ? Bon, maint'nant qu't'es à plat ventre, t'as qu'à rester comme ça!", et sur ces mots, Joango s'hâta de s'agenouiller à califourchon sur son dos et de lui appuyer la pointe de sa dague contre sa nuque. "Et essaie pas de jouer au malin!"
Voyant l'homme ayant mis toute sa force dans le coup frapper l'air, légèrement porté en avant par son élan, Joango tenta, en dépit de sa force qu'il savait moindre, de le faire choir en le frappant d'un fort croche-patte administrer sans ménagement droit dans le tibia de sa jambe d'appui. *** Guerrier, donne moi la force *** songea-t-il au moment où sa botte entra en contact avec la jambe du pendard.
Le voyant plonger en avant, le garçon se sentit en grâce et, tout sourire alors que l'homme heurtait maladroitement le sol par une assommante réception maxillaire, lui beugla : "A g'noux gredin! T'as pas entendu ser Béric ? Bon, maint'nant qu't'es à plat ventre, t'as qu'à rester comme ça!", et sur ces mots, Joango s'hâta de s'agenouiller à califourchon sur son dos et de lui appuyer la pointe de sa dague contre sa nuque. "Et essaie pas de jouer au malin!"
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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- Maëlys
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Re: TdF - Chap. 16 - Péril à Port Réal
L'homme était hésitant, voulant sûrement détaler ou au contraire lui foncer dessus.
L'intervention de Joango mit fin au doute de celui-ci qui s'étala par terre à cause du croche-pied. Ecoutant le jeune, le dornien se demanda s'il était aussi fougueux lors de sa jeunesse ...
Jetant un coup d'oeil circulaire, Béric se permit de baisser sa garde. Deux hommes étaient au sol, bien assommés, tandis que le troisième était maintenu par Joango, à qui il dit au passage :
"Très bien Joango, maintiens-le."
Il récupéra des cordes juste à côté puis aida ensuite son nouvel écuyer à entraver les assaillants en commençant par le seul encore conscient.
Une fois ceci fait, il se retourna vers celui-ci, s'approchant à quelques dizaines de centimètres, pour lui intimer :
"On va avoir à parler tous les deux, et je jure que tu as intérêt à répondre à mes questions."
Il regarda ensuite Joango :
"Il faudra alerter la garde. Mais pour l'instant, il nous faut des réponses."
Puis se tournant vers son garde à terre, il regarda dans quel état il était.
L'intervention de Joango mit fin au doute de celui-ci qui s'étala par terre à cause du croche-pied. Ecoutant le jeune, le dornien se demanda s'il était aussi fougueux lors de sa jeunesse ...
Jetant un coup d'oeil circulaire, Béric se permit de baisser sa garde. Deux hommes étaient au sol, bien assommés, tandis que le troisième était maintenu par Joango, à qui il dit au passage :
"Très bien Joango, maintiens-le."
Il récupéra des cordes juste à côté puis aida ensuite son nouvel écuyer à entraver les assaillants en commençant par le seul encore conscient.
Une fois ceci fait, il se retourna vers celui-ci, s'approchant à quelques dizaines de centimètres, pour lui intimer :
"On va avoir à parler tous les deux, et je jure que tu as intérêt à répondre à mes questions."
Il regarda ensuite Joango :
"Il faudra alerter la garde. Mais pour l'instant, il nous faut des réponses."
Puis se tournant vers son garde à terre, il regarda dans quel état il était.