[Symbaroum] Introduction - Et sonne le tocsin

[Wamba]

"C'est l'moment où vaut mieux dire oui les gens !"
dit-il haut et fort

"Sinon l'Ogre rentre en transe et, la dernière fois que j'ai vu ça il a fallu 13 gardes pour calmer la bête..."
se dirige vers le centre et l'ogre en levant les bras au ciel

"Allons boire un coup si c'est la jeune femme qui offre !"

[Rouge]

Ledros :
"C'est vraiment dommage que vous vous soyez décidé à me poursuivre dans toute la ville. Nous nous trouvions tout à l'heure à deux pas des salons. Complètement au nord, l'ami... l'ami ? Moi c'est Ledros. Ledros Lemerle. On m'appelle parfois Chapeau Rouge."

La bourse est rattrapée d'une main. Sans bouger la tête, coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite. Il y a un petit moment de flottement.
La montagne sur patte s'en va. L'odeur avec il faut bien le dire. Protecteur avec ses amis, mais point de méchanceté, apparemment. Il aurait bien discerné son ombre avec sa Vision, pour mieux appréhender le personnage, mais ça va se voir.
Et puis les ogres sont de nature plutôt tranquille.
Le Maître lui a appris à être rusé, mais aussi à ne pas délaisser ses valeurs, ces principes qui font de lui ce qu'il est. Et avec ou sans l'ogre, si Beren Le Rouge a quelque chose à dire, il le dit.
Ce Ledros Lemerle s'est bien foutu de sa gueule. En même temps c'est bien fait : Beren n'avait qu'à être plus attentif. Et puis ce n'est qu'une boutade. *Tu cogites trop mon vieux*
"Petit blagueur ! dit Le Rouge, un peu vexé ... mais sans pouvoir s'empêcher un petit sourire en coin ...
Bon merci pour le tuyau Ledros Lemerle au Chapeau Rouge, désolé d'avoir dérangé cette compagnie. Tu peux m'appeler Beren Le Rouge, à la revoyure."
*Eren tu te fais trop remarquer. Bon il faut sortir de là. Au nord hein ? Merde quoi, j'y étais ...*

En partant, et en nouant un nœud bien solide à sa bourse, il passe à proximité de la petite mage, du capitaine et du chevalier. Dans sa marche et s'adressant d'un air poli à la frêle jeune fille, femme ? (hein ? petite hésitation) :
"Mes excuses pour vous avoir coupé dans votre conversation, apprentie."
Voilà "apprentie", au moins c'est neutre, pas de problème.

[Iris]

Le manteau noir se rapprochait et leur parlait. Il fallait peut-être partir du principe qu'il était compris dans les destinataires de la lettre.

" Monsieur"

Il fallait parler plus fort. Hellébore prit une inspiration pour lancer presque sa voix : "Je crois que cette lettre s'adresse aussi à vous."

Il n'allait pas comprendre.

" L'auteur me demande avec insistance de me rendre à l'auberge de la Fougère avec mes amis. Mais ..." elle n'allait pas répéter l'explication "Je pense que ça s'adresse en fait aux personnes ici présentes." Et donc au manteau noir autant qu'à Ledros.

Elle regarda les gens autour d'elle, incertaine de leur désir d'être qualifiés d'amis. Au moins Wamba et Nurg étaient-ils contents, c'était déjà ça.

Plus qu'à y aller et laisser ceux qui hésitaient décider de leur statut : "ami" ou pas.

[Rouge]

"A l'auberge de la Fougère, vous êtes bien sympathique mais ce n'est pas ..."
gggrrrrouuuuaaa grrrrrroouuuuu
Un ventre qui gargouille très fort.
*Non ... Il faut que j'aille au nord de la ville aux Salons de Symbaroum ... Oui ... Ca peut attendre je viens à peine d'arriver en ville ... Non ... Il faut la jouer discret ... Mais si ! ... Je n'ai pas mangé depuis 2 jours ... Non ! Je ne connais pas ces gens ... Ouiiii ! Un bon gigot et une bière brune ...*
A cette pensée, un nouveau gargouillis, plus fort que le précédent.
*Amis ? Je n'ai jamais eu d'amis ma ptite dame. Mais j'ai faim et soif bon sang*

"Ecoutez, j'ai peut-être quelques petites choses à faire dans ce coin-là alors ... pourquoi pas" rétorque Beren en feignant une indifférence mal dissimulée, pensant naïvement que personne n'a bien entendu son estomac qui réclame.

[Wamba]

Wamba se retourne sur la mage lorsqu'elle parle un peu plus fort et ajoute

"Qu'la plus grosse pustule passe devant !"

Voyant le regard interrogateur de toute l'assemblée il se corrige après réflexion.

"Dans vot'coin j'crois qu'ça s'traduit par: qui m'aime me suive !"

[Caeso Senjak Khan]

Caseo Senjak Khan avait assisté à toute la scène sans y prêter vraiment attention. Il sembla réfléchir un instant puis dit à Hellébore.

-Je ne pense pas que cette missive s'adresse à tout le monde ici présent en effet. Néanmoins j'ai cru comprendre lors de nos précédentes conversations que vous comptiez vous rendre en Davokar pour y récupérer des plantes c'est bien ça ? Le capitaine de la garde m'a signalé que les environs de fort chardon étaient plus agités que d'habitude et de ce fait plus dangereux pour les voyageurs. Je dois m'y rendre afin d'évaluer ce qu'il en est exactement. Je pense que nous bénéficierons mutuellement des la présence des uns et des autres.

Caeso observa les membres présents. Un gobelin et un ogre. Un manteau noir. un nobliau. une apprentie et son chevalier servant.

-Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je resterai avec vous le temps de tirer cette histoire au clair.

Sans vraiment attendre de réponse, il se détourne de la jeune femme et interpelle un garçon d'auberge.

-Petit ! Va préparer mon cheval. Je m'en vais.

[Edzart]

A l'annonce du manteau noir d'accepter l'invitation quelque peu... maladroite, de l'herboriste, Ledros sourit et, théâtralement, se fendit d'un joyeux :
"Le chapeau et le Rouge étaient faits pour se rencontrer, je l'ai toujours soupiré."
Le capitaine héla alors le garçon d'auberge et, à ces mots, Ledros sembla se souvenir de quelque chose d'urgent.
"Mmh. Bien, nous nous mettons en route ? dit-il en se plaçant à côté de la jeune femme, espérant pouvoir tirer un peu plus d'elle que son éternel silence et regard perdu."

[Iris]

Hellébore se mit en marche, sans précipitation ni lenteur. Ledros était à côté d'elle, mais lui avait demandé silencieusement de se taire à son propos. Elle attendait donc. S'il voulait parler, il le ferait.

[NailsEater]

Le trajet jusqu'à la taverne de la fougère avait été l'un des plus spécial que le petit groupe avait vécu. Personne ne se sentait encore à sa place et personne ne savait exactement pourquoi il était là. Heureusement, Wamba et Nurg faisaient montre d'un enthousiasme qui finissait invariablement par calmer les uns les autres. Les passants regardaient, étonnées, la compagnie se déplacer dans les rues du fort. Il était vrai que celle-ci était parfaitement hétéroclite et donnait une image étrange en cette douce matinée de marché.

La taverne de La Fougère se trouvait au centre du pâté de maisons situé au nord de la Route d’Ynédar, à l’ouest de la Promenade. L’établissement était au niveau inférieur d’un bâtiment de trois étages et la taverne elle-même était juste assez grande pour abriter six tables rondes avec quatre chaises autour de chacune d’elles. Dans l’entrebâillement, les personnes à l'avant peuvent observerla décoration intérieure sobre — les seuls objets remarquables étant les chandeliers de bronze disposés sur les tables. Assise à une table au fond de la taverne, illuminée par la flamme vacillante d’une bougie, une silhouette isolée patiente en se curant les ongles à l’aide d’un couteau. Surement une femme vêtue d’une simple tunique en laine de couleur ivoire et d’un manteau brun foncé. De l'autre côté de la pièce, un duo discute à voix basse : un homme ambrien assez âgé et un jeune barbare. Le vieil homme montre un bout de papier au second avec un air insistant. Le reste de la taverne est vide, excepté le gérant qui est occupé à ranger son comptoir.

[Thegreenthumb]

Arrivé devant la devanture de la Taverne Nurg reprit brusquement ses réflexes de paria. Un regard, le visage inquiet, au travers de la vitrine pour observer l'intérieur puis il sembla rassuré devant l'absence d'une foule gênante pour lui.

Installant sa charette contre un mur extérieur, il en profita surtout pour laisser passer les autres membres du groupe et ne pénètrer dans l'auberge qu'en dernier, fermant la marche...