3.1 - Pénitence et Rédemption
Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Suite à la défaite de la créature, il faut quelques instant à Garn pour reprendre un semblant d'humanité. Ses nerfs sont encore légèrement crispé du combat lorsqu'il remarque l'état lamentable dans lequel se trouve son compère.
Il essuie brièvement ses armes avant de les remettre aux fourreaux et se précipite vers son compagnon.
"- Elwin, assied-toi, calme-toi, et laisse moi voir..."
L'élu se concentre, prend de longue inspiration, appose ses mains sur le membre brisé de son ami et commence sa prière :
"- Puissant Créateur, Esprit Unique, puisses-tu entendre mes prières et la douleur de ton fidèle serviteur. Accorde moi tes pouvoirs afin de le sauver (encore une fois)."
Cette fois, nulle brise pour dissipé la brume de ce lieu maudit, seulement une légère lueur bleutée enrobe les mains du jeune homme et se propage dans le corps meurtri d'Elwin. Les blessures ouvertes se referme à vue d’œil, les os brisés se ressoudent en place. Après quelques instants, Elwin se sent déjà mieux, alors que lui, Garn, se sent fatigué. Sans doute l'adrénaline ou le contre coup du miracle.
HRP : Dommage, pas de pub...
Il essuie brièvement ses armes avant de les remettre aux fourreaux et se précipite vers son compagnon.
"- Elwin, assied-toi, calme-toi, et laisse moi voir..."
L'élu se concentre, prend de longue inspiration, appose ses mains sur le membre brisé de son ami et commence sa prière :
"- Puissant Créateur, Esprit Unique, puisses-tu entendre mes prières et la douleur de ton fidèle serviteur. Accorde moi tes pouvoirs afin de le sauver (encore une fois)."
Cette fois, nulle brise pour dissipé la brume de ce lieu maudit, seulement une légère lueur bleutée enrobe les mains du jeune homme et se propage dans le corps meurtri d'Elwin. Les blessures ouvertes se referme à vue d’œil, les os brisés se ressoudent en place. Après quelques instants, Elwin se sent déjà mieux, alors que lui, Garn, se sent fatigué. Sans doute l'adrénaline ou le contre coup du miracle.
HRP : Dommage, pas de pub...
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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comme d'hab...
Il s'était perdu dans la fureur, seul moyen trouvé de tenir la douleur à l'écart et de ne pas s'effondrer au sol. Ca n'avait pas été propre. Si Garn s'était concentré sur la technique, la précision, avait geré son adversaire en professionnel, Elwin avait massacré le sien. Il n'y avait pas d'autres mots. Il ne savait plus très bien si c'était de son sang qu'il était recouvert ou de celui de Surimi.
L'adrenaline l'avait quitté alors que le démon s'écroulait. Il n'avait pas lâché son épée, plus par réflexe et parce sa main lui semblait de plomb. Au moins il la sentait encore... Parce que l'autre... Il tituba, pris d'un vertige soudain. La souffrance se faisait connaitre, prenant sa revanche.
Le jeune homme, se tourna maladroitement, cherchant à vérifier l'état de la situation.. Garn venait de terminer son adversaire, quelques instants apres lui et s’avançait vers le dernier... Maelys l'avait gardé à l'écart. Sa vision commençait à se brouiller, s'assombrir.. Maelys, Ambre?
Il vacilla. La relique rajoutait sa petite touche personnelle à la scène, tel un chien pret à se lancer à la curée.
Tait toi! Mais tait toi! Je... crèverais pas... les autres.. non plus...
Il tomba à genoux. La perte de sang prenait son du et il ne pouvait pas se concentrer sur rester debout.
T'a perdu.. J'te relach'rais pas... J'mourrais pas..
J'vais t'nir crevure...y sont... protégés... alors tait toi...
Il rata donc complétement le brillant combat trop classe de Garn et de Surimi number two. Sa vaillance sans faille et sans defaut, son comportement sans peur et sans reproche... etc. Lui il donnait dans le beaucoup plus humain, moins classe. L'avantage -parce qu'il en faut bien- à être occupé à repondre à une relique maudite c'est qu'on ne gemit pas sous la douleur vu qu'on fait autre chose. La derniere fois qu'il avait ressentit ça... qu'il s'était senti mourir... c'était dans la tempete, à Helefr
Elwin, assied toi, calme toi et laisse moi voir...
Cette voix? Il connait cette voix. Kean? Non, ce n'est pas Keanan cette fois qui l'appelle.. Garn. Le rouquin releva les yeux. Il sent des mains sur la pulpe qui a été son épaule.. retient au dernier moment un cris de douleur.
Le miracle s'accomplis de nouveau.
Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Parce que là... La position de miraculé, il veut bien la tenir une fois, pourquoi pas deux, mais plus....? Il n'y aurait pas d'autres volontaires? Parce que sinon on va finir par croire qu'il est suicidaire à se retrouver dans ce genre de situation. Ca rajoute un poids sur l'ardoise qu'il dois à Garn...
L'adrenaline l'avait quitté alors que le démon s'écroulait. Il n'avait pas lâché son épée, plus par réflexe et parce sa main lui semblait de plomb. Au moins il la sentait encore... Parce que l'autre... Il tituba, pris d'un vertige soudain. La souffrance se faisait connaitre, prenant sa revanche.
Le jeune homme, se tourna maladroitement, cherchant à vérifier l'état de la situation.. Garn venait de terminer son adversaire, quelques instants apres lui et s’avançait vers le dernier... Maelys l'avait gardé à l'écart. Sa vision commençait à se brouiller, s'assombrir.. Maelys, Ambre?
Il vacilla. La relique rajoutait sa petite touche personnelle à la scène, tel un chien pret à se lancer à la curée.
Tait toi! Mais tait toi! Je... crèverais pas... les autres.. non plus...
Il tomba à genoux. La perte de sang prenait son du et il ne pouvait pas se concentrer sur rester debout.
T'a perdu.. J'te relach'rais pas... J'mourrais pas..
J'vais t'nir crevure...y sont... protégés... alors tait toi...
Il rata donc complétement le brillant combat trop classe de Garn et de Surimi number two. Sa vaillance sans faille et sans defaut, son comportement sans peur et sans reproche... etc. Lui il donnait dans le beaucoup plus humain, moins classe. L'avantage -parce qu'il en faut bien- à être occupé à repondre à une relique maudite c'est qu'on ne gemit pas sous la douleur vu qu'on fait autre chose. La derniere fois qu'il avait ressentit ça... qu'il s'était senti mourir... c'était dans la tempete, à Helefr
Elwin, assied toi, calme toi et laisse moi voir...
Cette voix? Il connait cette voix. Kean? Non, ce n'est pas Keanan cette fois qui l'appelle.. Garn. Le rouquin releva les yeux. Il sent des mains sur la pulpe qui a été son épaule.. retient au dernier moment un cris de douleur.
Le miracle s'accomplis de nouveau.
Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Parce que là... La position de miraculé, il veut bien la tenir une fois, pourquoi pas deux, mais plus....? Il n'y aurait pas d'autres volontaires? Parce que sinon on va finir par croire qu'il est suicidaire à se retrouver dans ce genre de situation. Ca rajoute un poids sur l'ardoise qu'il dois à Garn...
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
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Et maintenant ?
Temps mort dans l'exploration. Brisciu était un peu soulagé de voir que les ennemis n'allaient pas surgir de suite à nouveau et se tourna vers Garn, perplexe :
" ... Messire ? Garn... alors vous êtes un Élu ? Vous n'êtes pas talkéride, si ? De quel ordre relevez-vous ? Pourquoi voyager incognito en dissimulant vos couleurs ? "
" En tous cas, c'est un soulagement, ce miracle, j'aurais été bien contrits de perdre... Messire ? Elwin ? ... Vous êtes également un religieux incognito ? "
... et voilà, Garn & Elwin pouvaient se dire une chose : laisser le temps à quelqu'un pour réfléchir, même un manuel terre à terre comme Brisciu, ça aboutissait immanquablement à des questions gênantes.
" ... Messire ? Garn... alors vous êtes un Élu ? Vous n'êtes pas talkéride, si ? De quel ordre relevez-vous ? Pourquoi voyager incognito en dissimulant vos couleurs ? "
" En tous cas, c'est un soulagement, ce miracle, j'aurais été bien contrits de perdre... Messire ? Elwin ? ... Vous êtes également un religieux incognito ? "
... et voilà, Garn & Elwin pouvaient se dire une chose : laisser le temps à quelqu'un pour réfléchir, même un manuel terre à terre comme Brisciu, ça aboutissait immanquablement à des questions gênantes.
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Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Garn se relève et prend une profonde inspiration, puis sur un ton clair et direct il répond à Brisciu :
"- Je suis Sigire. Elwin le savait déjà, mais en ce qui le concerne, il n'est qu'un croyant comme tu l'es par moment. Nos routes se sont croisées et se concourent pour ce voyage. Le fait d'être un investigateur ou un chasseur ne m'apporte aucune sympathie lors d'une première rencontre, c'est alors un détail que je tais volontiers. Si tu veux nous pourrons en discuter ce soir en préparant la soupe de hareng."
Il se retourne alors vers Maëlys et s'adresse à elle sur le même ton :
"- Demoiselle Maëlys. Si vous faites un bout de chemin en notre compagnie, je vous serez grès de ne pas divulguer l'information que vous venez d'entendre. De plus, un petit rattrapage sur les techniques vues pendant votre service d'Ost ne vous ferait pas de mal. Je reste à votre disposition si vous le souhaitez."
Puis s'adressant à tous, il prend un ton plus directif :
"- Puisqu'il ne règne ici que choas et mort, nous ferions bien de nous en retourner au navire le plus vite possible !"
Joignant le geste à la parole, il tend une main amicale à son compagnon de voyage pour l'aider à se relever et invite le jeune femme et le marin a prendre la direction de l'esquif.
"- Je suis Sigire. Elwin le savait déjà, mais en ce qui le concerne, il n'est qu'un croyant comme tu l'es par moment. Nos routes se sont croisées et se concourent pour ce voyage. Le fait d'être un investigateur ou un chasseur ne m'apporte aucune sympathie lors d'une première rencontre, c'est alors un détail que je tais volontiers. Si tu veux nous pourrons en discuter ce soir en préparant la soupe de hareng."
Il se retourne alors vers Maëlys et s'adresse à elle sur le même ton :
"- Demoiselle Maëlys. Si vous faites un bout de chemin en notre compagnie, je vous serez grès de ne pas divulguer l'information que vous venez d'entendre. De plus, un petit rattrapage sur les techniques vues pendant votre service d'Ost ne vous ferait pas de mal. Je reste à votre disposition si vous le souhaitez."
Puis s'adressant à tous, il prend un ton plus directif :
"- Puisqu'il ne règne ici que choas et mort, nous ferions bien de nous en retourner au navire le plus vite possible !"
Joignant le geste à la parole, il tend une main amicale à son compagnon de voyage pour l'aider à se relever et invite le jeune femme et le marin a prendre la direction de l'esquif.
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Voix ?
Pour autant qu'Elwin et Garn aient pu jusqu'ici en juger, les voix qu'ils avaient entendues ne venaient pas des feondas.
... N'étaient-ce pas d'autres murmures ? ... dans la brume ?...
Brisciu : "Messire Sigire, même si je ne suis pas très rassuré d'être sur cet ilot démoniaque, il ne nous reste que quelques pas à faire pour vérifier s'il y a bien eu naufrage ou pas. Je vais voir ce qu'il en est. Hors de question de laisser un malheureux encore ici... Enfin... vous voyez l'idée... Je vais juste faire quelques pas pour voir... Quelqu'un m'accompagne ? "
Le marin comptait à peu de chose près escalader et avancer sur une dizaine à quinzaine de mètres en restant en hauteur pour avoir une meilleure vue de la situation et surtout de l'autre côté de l'ilot.
Il appela depuis derrière la butte. Silence. Appela. Silence. Fut sans doute sur le point de repartir... quand :
" Je vous entends, vous êtes là, dans ce puits ? Je vais vous lancer une corde, attachez-là autour de vous."
...
... N'étaient-ce pas d'autres murmures ? ... dans la brume ?...
Brisciu : "Messire Sigire, même si je ne suis pas très rassuré d'être sur cet ilot démoniaque, il ne nous reste que quelques pas à faire pour vérifier s'il y a bien eu naufrage ou pas. Je vais voir ce qu'il en est. Hors de question de laisser un malheureux encore ici... Enfin... vous voyez l'idée... Je vais juste faire quelques pas pour voir... Quelqu'un m'accompagne ? "
Le marin comptait à peu de chose près escalader et avancer sur une dizaine à quinzaine de mètres en restant en hauteur pour avoir une meilleure vue de la situation et surtout de l'autre côté de l'ilot.
Il appela depuis derrière la butte. Silence. Appela. Silence. Fut sans doute sur le point de repartir... quand :
" Je vous entends, vous êtes là, dans ce puits ? Je vais vous lancer une corde, attachez-là autour de vous."
...
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Jeanne et ses grillades : on reste dans le thème.
Les chairs ouvertes s'étaient refermées, Le sang taris. Soulagement, la douleur qui se calme.
Merci...
Il ne savait pas bien s'il remerciait Garn ou bien le Seigneur de cette guérison miraculeuse (mais pas complétement inespérée). La main tendue est saisie, et il se relève, ramassant l'épée qu'il nettoie en quelques geste avant de la remettre au fourreau.
Merci vieux...
repete il, plus bas, pour Garn.
Le temps de se reprendre, Brisciu, ni aveugle ni sourd avait souligné diplomatiquement qu'ils venaient de perdre une partie de leur couverture. Heureusement pour les deux hommes, l'hypothese que cela arrive avait deja été évoqué à leur dernière étape. Elwin, toujours trop expressif à son gout avait esquissé une petite moue, un soupir. Il fit un signe de denegation.
Contrairement à mon ami, je ne suis qu'un humble croyant qui suit la voie de l'Unique.
Ce qui pouvait dire tout et n'importe quoi. Ou presque. Au moins il ne se mouillait pas trop. Et puis on pouvait jouer sur les mots. Croyant plutôt que fidèle qui renvoyait d'une certaine manière au Temple officiel. Garn faisait son numéro de sigire, officiel, formel.
Et lui recommençait à penser. Avec de la chance, cette diversion aurait fait oublier ses propres divagations. Sans compter que la demoiselle était toujours aussi louche. Il préférait éviter son regard. Si elle était également une religieuse en goguette, la révélation de Garn pourrait la pousser à confier au sigire sa véritable identité. Si elle ne l'était pas... la présence et la protection d'un sigire assurait normalement à Elwin l'absence de soupçons, ou du moins le bénéfice du doute. Et sinon bah... Elle serait prudente et ne s'intéresserait plus à eux. Ou alors curieuse au contraire. Avec de la chance son attention se porterait alors sur l'Elu... mouais, s'il avait été veinard, ça se saurait! Quoique le fait d'etre en vie est aussi considéré comme de la chance souvent...
Les voix... ce n'était pas parce qu'ils étaient tombés dans une embuscade qu'ils devaient en oublier les voix. Apres tout, c'était pour elles qu'ils avaient fait tout ça... Pas pour aller exterminer des démons et manquer de finir en dessert pour leurs camarades.
Le marin était déjà reparti à leur recherche et...
Les avait trouvé.
Elwin croisa le regard de Garn et lui désigna l'endroit d'où venait la voix de Briscui. Ce n'est pas comme s'ils avaient réellement le choix.
Terminons ça rapidement. Plus vite nous serons revenus à bord du navire, mieux ça vaudra. Les démons sont bien trop à leur aise ici et je doute qu'ils désirent autre chose que notre mort et notre damnation éternelle.
Tous les démons... pas juste ceux qu'ils venaient abattre. Et en fait non, il ne doutait pas.
Merci...
Il ne savait pas bien s'il remerciait Garn ou bien le Seigneur de cette guérison miraculeuse (mais pas complétement inespérée). La main tendue est saisie, et il se relève, ramassant l'épée qu'il nettoie en quelques geste avant de la remettre au fourreau.
Merci vieux...
repete il, plus bas, pour Garn.
Le temps de se reprendre, Brisciu, ni aveugle ni sourd avait souligné diplomatiquement qu'ils venaient de perdre une partie de leur couverture. Heureusement pour les deux hommes, l'hypothese que cela arrive avait deja été évoqué à leur dernière étape. Elwin, toujours trop expressif à son gout avait esquissé une petite moue, un soupir. Il fit un signe de denegation.
Contrairement à mon ami, je ne suis qu'un humble croyant qui suit la voie de l'Unique.
Ce qui pouvait dire tout et n'importe quoi. Ou presque. Au moins il ne se mouillait pas trop. Et puis on pouvait jouer sur les mots. Croyant plutôt que fidèle qui renvoyait d'une certaine manière au Temple officiel. Garn faisait son numéro de sigire, officiel, formel.
Et lui recommençait à penser. Avec de la chance, cette diversion aurait fait oublier ses propres divagations. Sans compter que la demoiselle était toujours aussi louche. Il préférait éviter son regard. Si elle était également une religieuse en goguette, la révélation de Garn pourrait la pousser à confier au sigire sa véritable identité. Si elle ne l'était pas... la présence et la protection d'un sigire assurait normalement à Elwin l'absence de soupçons, ou du moins le bénéfice du doute. Et sinon bah... Elle serait prudente et ne s'intéresserait plus à eux. Ou alors curieuse au contraire. Avec de la chance son attention se porterait alors sur l'Elu... mouais, s'il avait été veinard, ça se saurait! Quoique le fait d'etre en vie est aussi considéré comme de la chance souvent...
Les voix... ce n'était pas parce qu'ils étaient tombés dans une embuscade qu'ils devaient en oublier les voix. Apres tout, c'était pour elles qu'ils avaient fait tout ça... Pas pour aller exterminer des démons et manquer de finir en dessert pour leurs camarades.
Le marin était déjà reparti à leur recherche et...
Les avait trouvé.
Elwin croisa le regard de Garn et lui désigna l'endroit d'où venait la voix de Briscui. Ce n'est pas comme s'ils avaient réellement le choix.
Terminons ça rapidement. Plus vite nous serons revenus à bord du navire, mieux ça vaudra. Les démons sont bien trop à leur aise ici et je doute qu'ils désirent autre chose que notre mort et notre damnation éternelle.
Tous les démons... pas juste ceux qu'ils venaient abattre. Et en fait non, il ne doutait pas.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Maëlys
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Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Maëlys s'était précipitée vers Elwin, la dague au poing, espérant sauver d'un destin funeste le Talkéride.
De longues estafilades sillonnent son bras, du coude jusqu'à l'épaule, forçant l'homme a laisser son bras pendre sur le côté.
Mais à peine s'était elle placée à ses côtés qu'il s’élança vers le monstre de gauche, l'épée tenue fermement, pointée vers la gorge de l'être infâme.
La seconde d'après, de multiples gouttes de sang s'écrasèrent sur la tunique de la jeune femme, la teintant de pourpre de l'aine gauche jusqu'à l'épaule droite.
Un instant plus tard, l'autre Talkéride s'avança froidement vers la dernier, attirant son attention, puis le réduisit à l'état de morceaux de chairs d'un seul coup.
Maëlys serrait sa dague à s'en pâlir les jointures, son regard se perdait sur la scène sans pouvoir en saisir la nature, les deux autres hommes s'étaient rapprochés d'Elwin qui semblait avoir de plus en plus de mal à tenir debout. Garn et Elwin semblaient tous les deux teintés d'une étrange teinte rougeâtre, cela semblait bizarre.
Et puis, Garn avait essuyé puis rangé ses deux armes avant d'aider son ami à s'asseoir.
Le regard de Maëlys s'était posé sur ces deux hommes lorsqu'un mélange de sons parvint à ses oreilles, au même moment elle vit une étrange lueur bleuté parcourir les mains de Garn puis le bras du rouquin. Ébahie, elle vit le bras retrouver un angle correct puis les longues plaies se refermer les unes après les autres, les chairs recouvrant une forme normale, laissant seulement les lacérations sur les vêtements pour rendre compte de la blessure.
Plusieurs longues secondes après, la jeune femme comprit enfin ce qui venait de se passer et elle regarda avec incrédulité les deux hommes.
La main toujours crispée sur son arme, elle ne réussissait pas à réagir, absolument stupéfaite par ce qui venait de se jouer sous ses yeux.
Ainsi celui qui se dénommait Garn était un Sigire...
Les lèvres de Brisciu se mirent à bouger, mais la jeune femme n'entendit qu'un bredouillement lointain.
Garn se releva puis sa voix ramena Maëlys à la réalité.
"- Je suis Sigire. Elwin le savait déjà, mais en ce qui le concerne, il n'est qu'un croyant comme tu l'es par moment. Nos routes se sont croisées et se concourent pour ce voyage. Le fait d'être un investigateur ou un chasseur ne m'apporte aucune sympathie lors d'une première rencontre, c'est alors un détail que je tais volontiers. Si tu veux nous pourrons en discuter ce soir en préparant la soupe de hareng."
Puis il se tourna vers elle et ajouta :
"- Demoiselle Maëlys. Si vous faites un bout de chemin en notre compagnie, je vous serez grès de ne pas divulguer l'information que vous venez d'entendre. De plus, un petit rattrapage sur les techniques vues pendant votre service d'Ost ne vous ferait pas de mal. Je reste à votre disposition si vous le souhaitez."
La jeune femme n'avait même pas réagit, se contentant de hocher la tête faiblement pour éviter d'avoir à ouvrir la bouche, craignant de ne pas contrôler sa voix.
Pour la première fois, elle était mise face à face avec la religion de l'Unique pour de vrai, et elle ne savait plus quoi en penser.
Le Sigire proposa de repartir vers la barque mais Brisciu fit remarquer que les voix ne venaient pas des feondas mais bien d'une personne sûrement naufragée sur l'île, et joignant le geste à la parole il partit vers une petite proéminence rocheuse.
Souhaitant s'éloigner des deux hommes, Maëlys le suivit.
De longues estafilades sillonnent son bras, du coude jusqu'à l'épaule, forçant l'homme a laisser son bras pendre sur le côté.
Mais à peine s'était elle placée à ses côtés qu'il s’élança vers le monstre de gauche, l'épée tenue fermement, pointée vers la gorge de l'être infâme.
La seconde d'après, de multiples gouttes de sang s'écrasèrent sur la tunique de la jeune femme, la teintant de pourpre de l'aine gauche jusqu'à l'épaule droite.
Un instant plus tard, l'autre Talkéride s'avança froidement vers la dernier, attirant son attention, puis le réduisit à l'état de morceaux de chairs d'un seul coup.
Maëlys serrait sa dague à s'en pâlir les jointures, son regard se perdait sur la scène sans pouvoir en saisir la nature, les deux autres hommes s'étaient rapprochés d'Elwin qui semblait avoir de plus en plus de mal à tenir debout. Garn et Elwin semblaient tous les deux teintés d'une étrange teinte rougeâtre, cela semblait bizarre.
Et puis, Garn avait essuyé puis rangé ses deux armes avant d'aider son ami à s'asseoir.
Le regard de Maëlys s'était posé sur ces deux hommes lorsqu'un mélange de sons parvint à ses oreilles, au même moment elle vit une étrange lueur bleuté parcourir les mains de Garn puis le bras du rouquin. Ébahie, elle vit le bras retrouver un angle correct puis les longues plaies se refermer les unes après les autres, les chairs recouvrant une forme normale, laissant seulement les lacérations sur les vêtements pour rendre compte de la blessure.
Plusieurs longues secondes après, la jeune femme comprit enfin ce qui venait de se passer et elle regarda avec incrédulité les deux hommes.
La main toujours crispée sur son arme, elle ne réussissait pas à réagir, absolument stupéfaite par ce qui venait de se jouer sous ses yeux.
Ainsi celui qui se dénommait Garn était un Sigire...
Les lèvres de Brisciu se mirent à bouger, mais la jeune femme n'entendit qu'un bredouillement lointain.
Garn se releva puis sa voix ramena Maëlys à la réalité.
"- Je suis Sigire. Elwin le savait déjà, mais en ce qui le concerne, il n'est qu'un croyant comme tu l'es par moment. Nos routes se sont croisées et se concourent pour ce voyage. Le fait d'être un investigateur ou un chasseur ne m'apporte aucune sympathie lors d'une première rencontre, c'est alors un détail que je tais volontiers. Si tu veux nous pourrons en discuter ce soir en préparant la soupe de hareng."
Puis il se tourna vers elle et ajouta :
"- Demoiselle Maëlys. Si vous faites un bout de chemin en notre compagnie, je vous serez grès de ne pas divulguer l'information que vous venez d'entendre. De plus, un petit rattrapage sur les techniques vues pendant votre service d'Ost ne vous ferait pas de mal. Je reste à votre disposition si vous le souhaitez."
La jeune femme n'avait même pas réagit, se contentant de hocher la tête faiblement pour éviter d'avoir à ouvrir la bouche, craignant de ne pas contrôler sa voix.
Pour la première fois, elle était mise face à face avec la religion de l'Unique pour de vrai, et elle ne savait plus quoi en penser.
Le Sigire proposa de repartir vers la barque mais Brisciu fit remarquer que les voix ne venaient pas des feondas mais bien d'une personne sûrement naufragée sur l'île, et joignant le geste à la parole il partit vers une petite proéminence rocheuse.
Souhaitant s'éloigner des deux hommes, Maëlys le suivit.
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Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Métajeu a écrit : Rien à rajouter de mon côté, je suis Brisciu :p
Re: 3.1 - Pénitence et Rédemption
Le jeune homme observe le marin continuer les recherches. Il n'est pas sur que tout danger est écarté, mais ne peut aller contre la volonté de ce dernier.
Il rejoins donc Maëlys et Brisciu sur le piton rocheux, prêt à aider.
Il rejoins donc Maëlys et Brisciu sur le piton rocheux, prêt à aider.
Et on peut passer à la suite...
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