TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
- Ser Walton Dulver
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
De son côté Ser Walton en est à se faire sangler dans les couches de son gambison noir. Les sangles de cuir se trouvent sur son flan gauche et une à une l'écuyer les serre en les passant dans leurs boucles métalliques. Il faut que cela tienne bien, mais que cela ne coupe pas le sang. Le réglage est vite vu, il est connu depuis longtemps et de faites les lanières ont chacunes un de leurs trous qui est particulièrement plus usé que les autres.
Pour ce qui est des jambes, pas d'ouvertures sur le côté, on enfile la chausse matelassée comme un pantalon, puis on l'accroche grâce à des crochets au gambison du torse.
Ser Walton dispose lui même la cale sur son crane qui permettra d'amortir le contact du heaume.
Cette étape terminée Walton est d'un moelleux à toute épreuve. Il pourrait se jeter contre un mur qu'il rebondirait presque...
Pour ce qui est des jambes, pas d'ouvertures sur le côté, on enfile la chausse matelassée comme un pantalon, puis on l'accroche grâce à des crochets au gambison du torse.
Ser Walton dispose lui même la cale sur son crane qui permettra d'amortir le contact du heaume.
Cette étape terminée Walton est d'un moelleux à toute épreuve. Il pourrait se jeter contre un mur qu'il rebondirait presque...
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Que fait-on...
Aleth eut un sourire plus désabusé. Les alliés... y croyait-elle ? ... Une aide ponctuelle...
"Rien n'est fait. J'ignore par exemple si Orten aura fait les frais de la mauvaise humeur de son frère hier soir à mon égard."
" Quant à ce qui peut être fait... en savoir plus sur l'histoire des Piète ne pourrait pas nuire, cela pourrait nous éviter de mauvaises surprises."
Les mains posées sur les genoux, Aleth réfléchissait.
" Vous êtes devenue un homme par nécessité ou commodité, mais vous y avez aussi gagné une liberté que vous perdriez à redevenir une femme. Songez à tous les endroits où vous pouvez aller sans que personne ne vous pose de questions ou ne cherche à s'attirer brutalement -- ou non -- vos faveurs. "
" Si j'avais le choix, je ne crois pas que j'hésiterais longtemps avant de devenir un homme, et je ne vois pas quelle femme sensée peut préférer notre genre dans une société où patrimoine, armes et autorité sont concentrés entre de mâles mains."
Avec un demi-sourire ironique :
" Si vous préférez être une femme, j'étais justement en train de me demander comment trouver une chambrière plus digne de confiance..."
"Rien n'est fait. J'ignore par exemple si Orten aura fait les frais de la mauvaise humeur de son frère hier soir à mon égard."
" Quant à ce qui peut être fait... en savoir plus sur l'histoire des Piète ne pourrait pas nuire, cela pourrait nous éviter de mauvaises surprises."
Les mains posées sur les genoux, Aleth réfléchissait.
" Vous êtes devenue un homme par nécessité ou commodité, mais vous y avez aussi gagné une liberté que vous perdriez à redevenir une femme. Songez à tous les endroits où vous pouvez aller sans que personne ne vous pose de questions ou ne cherche à s'attirer brutalement -- ou non -- vos faveurs. "
" Si j'avais le choix, je ne crois pas que j'hésiterais longtemps avant de devenir un homme, et je ne vois pas quelle femme sensée peut préférer notre genre dans une société où patrimoine, armes et autorité sont concentrés entre de mâles mains."
Avec un demi-sourire ironique :
" Si vous préférez être une femme, j'étais justement en train de me demander comment trouver une chambrière plus digne de confiance..."
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Gylehan se leva et commença à faire le tour de la tente.
Il est vrai qu'êtreun homme est pratique et permet de ne pas s'encombrer de beaucoup question. Je comprend que vous pensiez cela, d'autant plus après vous avoir côtoyer depuis si longtemps. Mais, il y a aussi certains avantages à être une Lady.
Devant l'entrée, elle jeta un oeil rapide à l'exterieur, puis autant pour elle que pour Aleth, ajouta :
Dites moi, peut-on en devenir une de Lady ? Si, admettons une jeune femme sans famille ni statut, aimait un chevalier avec des terres et nom à honorer. Comment cette histoire pourrait-elle bien se finir ?
Se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, elle se laissa aller à rire franchement avant de changer de sujet :
"En tout cas, je vais voir ce que je peux obtenir comme informations sur notre Orten Piete ! Et je réfléchis à votre proposition qui est une fois de plus très généreuse. Merci beaucoup Lady Aleth. Pour tout.
Si vous permettez, je vais me préparer à suivre la grande mêlée, je pense que nos cher compagnons sont tout feu tout flammes et qu'il serait dommage de rater ça ! "
Sur ces paroles, Gyles ressorti de la tente, rejoignant les hommes en questionnement sur le feu du camp.
"Tu devrais arrêter de réfléchir, Darren. Je vois que ton joli minois a du mal avec le principe."
Il est vrai qu'êtreun homme est pratique et permet de ne pas s'encombrer de beaucoup question. Je comprend que vous pensiez cela, d'autant plus après vous avoir côtoyer depuis si longtemps. Mais, il y a aussi certains avantages à être une Lady.
Devant l'entrée, elle jeta un oeil rapide à l'exterieur, puis autant pour elle que pour Aleth, ajouta :
Dites moi, peut-on en devenir une de Lady ? Si, admettons une jeune femme sans famille ni statut, aimait un chevalier avec des terres et nom à honorer. Comment cette histoire pourrait-elle bien se finir ?
Se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, elle se laissa aller à rire franchement avant de changer de sujet :
"En tout cas, je vais voir ce que je peux obtenir comme informations sur notre Orten Piete ! Et je réfléchis à votre proposition qui est une fois de plus très généreuse. Merci beaucoup Lady Aleth. Pour tout.
Si vous permettez, je vais me préparer à suivre la grande mêlée, je pense que nos cher compagnons sont tout feu tout flammes et qu'il serait dommage de rater ça ! "
Sur ces paroles, Gyles ressorti de la tente, rejoignant les hommes en questionnement sur le feu du camp.
"Tu devrais arrêter de réfléchir, Darren. Je vois que ton joli minois a du mal avec le principe."
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Du mal avec le... ?
"On voit que ce n'est pas toi qui cherche à comprendre des signes abscons dans un simple feu de camp ! Sans vouloir te vexer, Myrosh."
Je me retournais vers Gylehan, un brin inquiet.
"Alors, cela s'est bien passé ? Tu... tu lui as tout dis ?"
J'écoutais sa réponse sans savoir si je devais être ravi, soulagé ou inquiet. Cela devait d'ailleurs se voir à mon visage. Je décidais d'enchainer rapidement.
"Vu que je suis moins en forme que prévu, je doute de faire des étincelles dans la lice aujourd'hui. Mais une fois un peu plus reposé, je te promets que Blount paiera le prix fort. Je devrais penser à envoyer mes remerciements à lord Baelish."
Un temps de réflexion.
"Tu ne trouves pas que ce feu sent un peu le lard grillé ? Oublie, je me fais des idées. Il faut que je finisse de me préparer."
Je lui décochais un clin d'œil canaille avant de me tourner une dernière fois vers Myrosh puis de me hâter vers ma tente où m'y attendait déjà ma prison de métal. En vérité, la joute n'avait plus aucune espèce d'importance pour moi. Je ne rêvais que d'une chose : terrasser Boros Blount.
"On voit que ce n'est pas toi qui cherche à comprendre des signes abscons dans un simple feu de camp ! Sans vouloir te vexer, Myrosh."
Je me retournais vers Gylehan, un brin inquiet.
"Alors, cela s'est bien passé ? Tu... tu lui as tout dis ?"
J'écoutais sa réponse sans savoir si je devais être ravi, soulagé ou inquiet. Cela devait d'ailleurs se voir à mon visage. Je décidais d'enchainer rapidement.
"Vu que je suis moins en forme que prévu, je doute de faire des étincelles dans la lice aujourd'hui. Mais une fois un peu plus reposé, je te promets que Blount paiera le prix fort. Je devrais penser à envoyer mes remerciements à lord Baelish."
Un temps de réflexion.
"Tu ne trouves pas que ce feu sent un peu le lard grillé ? Oublie, je me fais des idées. Il faut que je finisse de me préparer."
Je lui décochais un clin d'œil canaille avant de me tourner une dernière fois vers Myrosh puis de me hâter vers ma tente où m'y attendait déjà ma prison de métal. En vérité, la joute n'avait plus aucune espèce d'importance pour moi. Je ne rêvais que d'une chose : terrasser Boros Blount.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
[...] tandis que sous la tente Dulver on passe à l'étape métallique.
Celle-ci débute par le simple enfilage d'une côte de maille qui lui couvre le torse et les bras. On y ajoute une capuche de mâle qui commence à alourdir la cale molletonnée.
En allant du bas vers le haut l'écuyer place ensuite des plaques d'acier articulés, teintées d'une couleur cuivrée, qui se referment sur l'arrière du corps pour ne pas laisser de parties découvertes et qui se sanglent à chaque fois sur le côté. Viennent donc dans l'ordre les solerets et les jambières, puis la pansière, et le plastron.
A ce stade on marque un arrêt des hostilités. Ser Walton se sert un verre d'eau fraîche pour se désaltérer. On enfile ensuite un tabar noir marqué du Blason Dulver : De gueule au marteau minier noir. Ainsi tout de rouge et noir paré on reprend la suite des installations métalliques.
On installe ainsi un gorgerin qui vient bloquer entre celui-ci et le plastron le haut du tabar. Viennent ensuite les spalières sculptées. La gauche est couverte de motifs floraux rappelant l'allégeance Tyrell, la droite représente un décors de montagnes et reprend le symbole du marteau Dulver.
Les bras sont ensuite enchassés dans des brassards qui se terminent par deux gantelets de maillets couverts de plaques d'aciers articulées.
Celle-ci débute par le simple enfilage d'une côte de maille qui lui couvre le torse et les bras. On y ajoute une capuche de mâle qui commence à alourdir la cale molletonnée.
En allant du bas vers le haut l'écuyer place ensuite des plaques d'acier articulés, teintées d'une couleur cuivrée, qui se referment sur l'arrière du corps pour ne pas laisser de parties découvertes et qui se sanglent à chaque fois sur le côté. Viennent donc dans l'ordre les solerets et les jambières, puis la pansière, et le plastron.
A ce stade on marque un arrêt des hostilités. Ser Walton se sert un verre d'eau fraîche pour se désaltérer. On enfile ensuite un tabar noir marqué du Blason Dulver : De gueule au marteau minier noir. Ainsi tout de rouge et noir paré on reprend la suite des installations métalliques.
On installe ainsi un gorgerin qui vient bloquer entre celui-ci et le plastron le haut du tabar. Viennent ensuite les spalières sculptées. La gauche est couverte de motifs floraux rappelant l'allégeance Tyrell, la droite représente un décors de montagnes et reprend le symbole du marteau Dulver.
Les bras sont ensuite enchassés dans des brassards qui se terminent par deux gantelets de maillets couverts de plaques d'aciers articulées.
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Si une jeune fille...
Aleth n'eut pas le loisir de répondre à la question de Gyles qu'il-elle était déjà parti-e.
Dites moi, peut-on en devenir une de Lady ? Si, admettons une jeune femme sans famille ni statut, aimait un chevalier avec des terres et nom à honorer. Comment cette histoire pourrait-elle bien se finir ?
Elle se rappelait avoir incité son ami d'enfance, Jolan Hastwyck, à ne pas faire de promesses intenables à Bénédicte Tor, la fille de l'aubergiste, mais les deux étaient désormais morts. C'était une manière d'éviter les complications et les peines d'amour, mais combien elle était insatisfaisante !
Songeuse, Aleth se coupa une tranche de melon et la dégusta précautionneusement.
Était-il possible qu'une telle histoire se terminât bien ? Les probabilités et la société étaient indiscutablement contre le couple. A partir de la nécessité de trouver une solution, des plans s'esquissaient ... guère brillants.
Elle déposa sa serviette sur la table et appela Hostella pour débarrasser et demander une tisane. Ah oui, il faudrait aussi se préparer pour le tournoi... Papier, tournoi, Ser Walton. Alors comme ça, il aimait la poésie ? Une telle qualité l'inclinait à avoir une meilleure opinion de son soupirant. Et puis il lui avait proposé une leçon d'escrime, c'était également à porter à son crédit. Mais ce n'était pas le sujet du moment.
Peut-on devenir une lady ?
Bientôt attablée avec sa boisson, Aleth réfléchissait aux options. Elle en voyait trois. Le plus simple consistait à attendre la mort de Lord Risley : Darren ferait ce qu'il voudrait, pour le meilleur et pour le pire. Si Gyles pouvait devenir horriblement riche, à la manière du marchand Flowers, elle pourrait compenser sa basse extraction. Des nobles épousaient bien des citoyennes d'Essos ! La dernière solution consistait à créer une nouvelle fausse identité, cette fois de cadette noble désargentée venant de très loin... Compliqué et source d'embêtements sans fin en cas de révélation.
Sinon, il restait la solution la plus simple d'entre toutes : Gyles comme maîtresse et avoir une épouse à côté. Ce n'était pas élégant ni correct, mais c'était banal. Restait que Darren -- car il s'agissait probablement de lui -- allait déjà avoir du mal à se marier s'il n'y mettait pas plus d'entrain et de force de conviction.
Darren qui ne faisait rien pour se marier, tout le contraire de Walton, qui pourtant pourrait obtenir facilement la main de n'importe quelle lady du Bief ou d'ailleurs au regard de sa prestance, de sa richesse et de son statut. Les gens étaient compliqués. Elle sourit avec dérision : elle était bien placée en la matière !
Dites moi, peut-on en devenir une de Lady ? Si, admettons une jeune femme sans famille ni statut, aimait un chevalier avec des terres et nom à honorer. Comment cette histoire pourrait-elle bien se finir ?
Elle se rappelait avoir incité son ami d'enfance, Jolan Hastwyck, à ne pas faire de promesses intenables à Bénédicte Tor, la fille de l'aubergiste, mais les deux étaient désormais morts. C'était une manière d'éviter les complications et les peines d'amour, mais combien elle était insatisfaisante !
Songeuse, Aleth se coupa une tranche de melon et la dégusta précautionneusement.
Était-il possible qu'une telle histoire se terminât bien ? Les probabilités et la société étaient indiscutablement contre le couple. A partir de la nécessité de trouver une solution, des plans s'esquissaient ... guère brillants.
Elle déposa sa serviette sur la table et appela Hostella pour débarrasser et demander une tisane. Ah oui, il faudrait aussi se préparer pour le tournoi... Papier, tournoi, Ser Walton. Alors comme ça, il aimait la poésie ? Une telle qualité l'inclinait à avoir une meilleure opinion de son soupirant. Et puis il lui avait proposé une leçon d'escrime, c'était également à porter à son crédit. Mais ce n'était pas le sujet du moment.
Peut-on devenir une lady ?
Bientôt attablée avec sa boisson, Aleth réfléchissait aux options. Elle en voyait trois. Le plus simple consistait à attendre la mort de Lord Risley : Darren ferait ce qu'il voudrait, pour le meilleur et pour le pire. Si Gyles pouvait devenir horriblement riche, à la manière du marchand Flowers, elle pourrait compenser sa basse extraction. Des nobles épousaient bien des citoyennes d'Essos ! La dernière solution consistait à créer une nouvelle fausse identité, cette fois de cadette noble désargentée venant de très loin... Compliqué et source d'embêtements sans fin en cas de révélation.
Sinon, il restait la solution la plus simple d'entre toutes : Gyles comme maîtresse et avoir une épouse à côté. Ce n'était pas élégant ni correct, mais c'était banal. Restait que Darren -- car il s'agissait probablement de lui -- allait déjà avoir du mal à se marier s'il n'y mettait pas plus d'entrain et de force de conviction.
Darren qui ne faisait rien pour se marier, tout le contraire de Walton, qui pourtant pourrait obtenir facilement la main de n'importe quelle lady du Bief ou d'ailleurs au regard de sa prestance, de sa richesse et de son statut. Les gens étaient compliqués. Elle sourit avec dérision : elle était bien placée en la matière !
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Par la suite on passe une épaisse ceinture de cuir autour de la taille de Walton. Celle ci ceint sa silhouette et coupe son tabar en deux, le laissant légèrement blouser au dessus, tandis qu'il tombe droit entre ses jambes par en dessous. A à la dite ceinture un baudrier est accroché. Dans celui-ci l'épée du Ser est passée, battant sur son flan gauche, prête à être dégainée si le combat se poursuit au sol. Walton jette un oeil alors à son heaume, posée sur une table. C'est la touche finale à son habillement. Tout d'acier cuivré comme le reste de l'armure, il ne s'ouvre sur le devant que d'une seule tente au niveau des yeux, tandis que la bouche est couverte d'un couvercle rabattu aérés de petits trous pour faciliter la respiration. Sur le dessus une crête festonnée de plumes rouges et noires descend avec opulence jusque dans la nuque. Assurément ainsi tout harnaché et du haut de sa taille de géant, le Ser Walton aura fière allure. Finalement il s'extrait de la contemplation de son heaume et avance vers son scriptorium.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser les chevaliers médiévaux sont tout à fait capable de se mouvoir. Certes ce que porte Ser Walton sur lui est lourd, mais le poids est tellement admirablement bien réparti qu'avec un entrainement de chevalier on peut bouger, s'asseoir, s'allonger, se lever sans trop de difficultés. C'est donc sans peine particulière qu'il traverse sa tente, pour se pencher sur ses parchemins. Là, il contemple ses propres écrits, les relie, les ratures à coup de plume et semble se perdre en méditation.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser les chevaliers médiévaux sont tout à fait capable de se mouvoir. Certes ce que porte Ser Walton sur lui est lourd, mais le poids est tellement admirablement bien réparti qu'avec un entrainement de chevalier on peut bouger, s'asseoir, s'allonger, se lever sans trop de difficultés. C'est donc sans peine particulière qu'il traverse sa tente, pour se pencher sur ses parchemins. Là, il contemple ses propres écrits, les relie, les ratures à coup de plume et semble se perdre en méditation.
Dernière modification par Ser Walton Dulver le 29 nov. 2017, 00:49, modifié 1 fois.
Campement Castellane
"Si le dieu de la Lumière sait qui sont ces personnes, il ne me donne pas leurs noms."
Il fallut un moment pour Darren pour comprendre que le prêtre rouge répondait à la question qu'il avait déjà oublié faute de réponse.
"Les signes sont ce qui est, ce qui fut et qui sera. J"ai entrevue des silhouettes, des ombres, nos ombres je crois. L'une d'elle était petite et trapu."
Myrosh avait un talent indéniable pour mettre une ambiance délicieuse. Il se leva en regardant Gyles. "Je ne te blâme pas. J'ai moi-même dissimulé que je fus Reswald Hastwyck. En renaissant en tant que Myrosh d'Asshaï, j'ai cru à tort que mon passé n'était plus. Tu auras mon aide. J'ai perdu un frère et je refuse que tu perde ta soeur."
"Moi, j'en ai pas." C'était Tom le Bref qui contrastait en larmoyant avec le magnétisme du prêtre rouge. "Non, ni frère ni soeur, rien." A Gyles. "Je me demandais aussi pourquoi tu pissais jamais debout depuis qu'on est parti de Waterford."
Il fallut un moment pour Darren pour comprendre que le prêtre rouge répondait à la question qu'il avait déjà oublié faute de réponse.
"Les signes sont ce qui est, ce qui fut et qui sera. J"ai entrevue des silhouettes, des ombres, nos ombres je crois. L'une d'elle était petite et trapu."
Myrosh avait un talent indéniable pour mettre une ambiance délicieuse. Il se leva en regardant Gyles. "Je ne te blâme pas. J'ai moi-même dissimulé que je fus Reswald Hastwyck. En renaissant en tant que Myrosh d'Asshaï, j'ai cru à tort que mon passé n'était plus. Tu auras mon aide. J'ai perdu un frère et je refuse que tu perde ta soeur."
"Moi, j'en ai pas." C'était Tom le Bref qui contrastait en larmoyant avec le magnétisme du prêtre rouge. "Non, ni frère ni soeur, rien." A Gyles. "Je me demandais aussi pourquoi tu pissais jamais debout depuis qu'on est parti de Waterford."
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Campement Dulver
Walton avait attiré l'attention de badauds avec toute sa préparation bien en amont du tournoi. C'est alors que se fit entendre le son du cor, annonçant les préparatifs du tournoi. Il y'aurait des artistes, des jongleurs. La foule s'amassera, les nobles aussi. Walton serait fin près, peut-être même le premier sur place. Il endurerait le soleil écrasant, il endurerait chaque combat sous la bénédiction du Guerrier et la sagesse de l'Aïeule.
Au campement Castellane, les gardes remarquèrent que Béric n'était pas encore revenu et aussi que Joango n'était pas présent quand le premier son du cor se fit entendre. Ils avaient encore le temps de se préparer mais il ne faudra pas trop trainer. Pour Darren, il valait mieux se préparer dès à présent vu son état d''éveil.
Au campement Castellane, les gardes remarquèrent que Béric n'était pas encore revenu et aussi que Joango n'était pas présent quand le premier son du cor se fit entendre. Ils avaient encore le temps de se préparer mais il ne faudra pas trop trainer. Pour Darren, il valait mieux se préparer dès à présent vu son état d''éveil.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Ah bah, même Tom le Bref avait deviné...
Avant de partir me préparer, j'eus une idée et me redirigeais vers Myrosh.
"Dis-moi, y a-t-il moyen que tu connaisses quelque chose qui puisse me permettre de me reposer suffisamment après la joute pour que je me prépare correctement à la grande mêlée ? Je dois porter les salutations de Gyles à l'un des participants et je ne voudrai pas être discourtois. Qui plus est, ce sera peut-être un moyen de briller aux yeux de Lady Brock, si elle ne manque pas tout le spectacle, bien entendu."
Ce n'était qu'une petite pique mais j'avais envie de la taquiner un peu. Un prêté pour un rendu en somme. Toutefois, malgré mon sourire, je ne regardais pas Gylehan en disant cela ; passe encore qu'ils aient deviné qu'elle était une femme en réalité, mais je préférais éviter qu'ils ne découvrent tout le pot aux roses alors qu'il pouvait y avoir des oreilles indiscrètes partout. Je devais préserver son secret coûte que coûte tant qu'elle n'aurait pas décidé quoi en faire. Et si je connaissais la discrétion de Myrosh, cet âne bâté de Tom pouvait tout aussi bien aller le claironner au sommet du Donjon Rouge.
J'allais partir mais j'ajoutais : "Après tout, tu me dois bien ça, non ?"
Je souriais d'un air narquois, attendant sa réponse puis filais à toute jambes pour m'équiper.
"Dis-moi, y a-t-il moyen que tu connaisses quelque chose qui puisse me permettre de me reposer suffisamment après la joute pour que je me prépare correctement à la grande mêlée ? Je dois porter les salutations de Gyles à l'un des participants et je ne voudrai pas être discourtois. Qui plus est, ce sera peut-être un moyen de briller aux yeux de Lady Brock, si elle ne manque pas tout le spectacle, bien entendu."
Ce n'était qu'une petite pique mais j'avais envie de la taquiner un peu. Un prêté pour un rendu en somme. Toutefois, malgré mon sourire, je ne regardais pas Gylehan en disant cela ; passe encore qu'ils aient deviné qu'elle était une femme en réalité, mais je préférais éviter qu'ils ne découvrent tout le pot aux roses alors qu'il pouvait y avoir des oreilles indiscrètes partout. Je devais préserver son secret coûte que coûte tant qu'elle n'aurait pas décidé quoi en faire. Et si je connaissais la discrétion de Myrosh, cet âne bâté de Tom pouvait tout aussi bien aller le claironner au sommet du Donjon Rouge.
J'allais partir mais j'ajoutais : "Après tout, tu me dois bien ça, non ?"
Je souriais d'un air narquois, attendant sa réponse puis filais à toute jambes pour m'équiper.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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