TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
- Ser Walton Dulver
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Des yeux comme des soucoupes, la bouche bée : voilà la tête que fait Walton devant la tournure des évènements. Cette face de circonstance commence à se composer au moment de la décapitation et s’étire encore plus au moment de la réaction du Roi.
Voilà que ce noble chevalier semble plongé dans une abîme de perplexité, presque malgré lui il laisse échapper :
- "Mais c'est un meurtre!"
De fait cette protestation est faites assez fort pour être entendue. De tous? Du Roi? Peut-être que oui, peut-être que non. Walton ne s'en rend pas du tout compte en le disant en tout cas.
Voilà que ce noble chevalier semble plongé dans une abîme de perplexité, presque malgré lui il laisse échapper :
- "Mais c'est un meurtre!"
De fait cette protestation est faites assez fort pour être entendue. De tous? Du Roi? Peut-être que oui, peut-être que non. Walton ne s'en rend pas du tout compte en le disant en tout cas.
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Crispation au premier rang
Aleth serra les poings sur ses genoux, ferma les yeux et prit une profonde inspiration pour faire passer le dégoût. Mais au-delà de la violence intolérable du duel -- à même de faire passer Naton Piète pour un homme angélique et chevaleresque --, le roi n'avait rien fait. Oh certes, il avait exclu Gregor Clegane, mais quel camouflet pour l'autorité du souverain ! Elle se rappelait qu'hier il buvait beaucoup, tout le long du tournoi. Régnait-il seulement ? Cet homme avait peut-être des qualités, et au moins n'était pas un dément sadique à l'instar de son prédécesseur détrôné, mais il était faible.
... Faible et entouré d'intrigants en pleine possession de leurs moyens. A voir l'insulte que constituait le combat de Clegane, et sa quasi impunité, le parti Lannister était assurément puissant. Le Grand Argentier n'avait-il pas ourdi l'enlèvement d'Alyse Hastwyck pour complaire à la reine ?
De tout ce qui s'était passé jusqu'à présent, cet événement lui paraissait de très mauvais augure. Au vu de la comédie du pouvoir jouée par les membres des plus éminentes familles... Le Roi déclinait dangereusement, même s'il avait encore de la force, elle était crépusculaire. Or le Bief était proche du Roi, et cherchait à lui plaire. En face, l'Ouest et les Lannister. Il y avait enfin Dorne, à part, avec ses propres objectifs.
Jusqu'où cela irait-il ?
Walton avait eu l'audace de dire les choses telles qu'elles étaient. Pour cela, il avait son plein soutien.
... Faible et entouré d'intrigants en pleine possession de leurs moyens. A voir l'insulte que constituait le combat de Clegane, et sa quasi impunité, le parti Lannister était assurément puissant. Le Grand Argentier n'avait-il pas ourdi l'enlèvement d'Alyse Hastwyck pour complaire à la reine ?
De tout ce qui s'était passé jusqu'à présent, cet événement lui paraissait de très mauvais augure. Au vu de la comédie du pouvoir jouée par les membres des plus éminentes familles... Le Roi déclinait dangereusement, même s'il avait encore de la force, elle était crépusculaire. Or le Bief était proche du Roi, et cherchait à lui plaire. En face, l'Ouest et les Lannister. Il y avait enfin Dorne, à part, avec ses propres objectifs.
Jusqu'où cela irait-il ?
Walton avait eu l'audace de dire les choses telles qu'elles étaient. Pour cela, il avait son plein soutien.
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Du point de vue de Gyles, les émotions se succédèrent dans une échelle descendante infernale. D'abord l'amusement de charrier Darren au vu et su de tous. Puis la tristesse de le voir essuyer une défaite. Mais quand vint le combat suivant, la joie des joutes laissa place à une horreur sans nom.
Le cadavre de Noircroix passa non loin de lui et c'est avec l'estomac retourné et l'âme outrée que le ménestrel entendit les paroles du roi. Ainsi c'était tout ? Finalement la justice n'était bonne ni pour les riches ni pour les pauvres. Naturellement, Le troubadour se retourna vers ses compagnons, Darren, Aleth, Béric. ce qui venait de se passer laissé tout le monde vide de mot. Sauf Ser Walton. Un meurtre. C'était le mot juste.
Le cadavre de Noircroix passa non loin de lui et c'est avec l'estomac retourné et l'âme outrée que le ménestrel entendit les paroles du roi. Ainsi c'était tout ? Finalement la justice n'était bonne ni pour les riches ni pour les pauvres. Naturellement, Le troubadour se retourna vers ses compagnons, Darren, Aleth, Béric. ce qui venait de se passer laissé tout le monde vide de mot. Sauf Ser Walton. Un meurtre. C'était le mot juste.
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Le spectacle doit reprendre !
Alors que la rumeur sourdait toujours quant à la « sanction » infligée à Gregor Clegane, propagée comme un incendie depuis que le mot de « meurtre » avait retenti, la reine Cersei se leva et tendit une main pour intimer le silence. Elle jeta un regard à la foule qui attendait ce qu’elle avait à dire mais les paroles qu’elle prononça ne rassurèrent guère son auditoire.
« Nobles gens, vous qui fûtes les témoins outrés de cette scène, soyez certains que le cas de Gregor Clegane sera observé dès la fin de ces festivités. Mon époux et moi-même sommes désireux de rendre justice et ce sera chose faite. Toutefois, il nous faudra également décider du dédommagement que recevra la famille Norcroix et nous préférons prendre le temps de la réflexion afin que celui-ci soit juste et convenable. Il n’effacera jamais la mort d’un aussi noble chevalier dans de telles circonstances, mais nous espérons malgré tout pouvoir adoucir l’amertume qui en a découlé. Du moins en partie. »
Pendant ce temps les terrassiers avaient entièrement camouflé le sang qui souillait le sol de la lice et pour tout ceux présents, cela signifiait : il ne s’est rien passé, continuez vos vies, tant que vous en avez encore une. Et ce n’était pas le sourire satisfait de la reine en se rasseyant qui les empêcherait de penser autrement.
C’est dans un silence délétère que le héraut annonça les adversaires suivants : Oberyn Martell et Béric Kardalt dit Le Droit.
Soucieux de briser la chappe de plomb qui régnait désormais, les gardes Castellane encouragèrent autant qu’ils le pouvaient leur chevalier et maître d’armes, tandis que la délégation dornienne, pincée, se contentait d’applaudissement polis.
Lorsque le prince dornien fit face à Béric, il lui dit simplement : « ne m’en veuillez pas pour ce qui va suivre, ce n’est nullement contre vous. »
« Nobles gens, vous qui fûtes les témoins outrés de cette scène, soyez certains que le cas de Gregor Clegane sera observé dès la fin de ces festivités. Mon époux et moi-même sommes désireux de rendre justice et ce sera chose faite. Toutefois, il nous faudra également décider du dédommagement que recevra la famille Norcroix et nous préférons prendre le temps de la réflexion afin que celui-ci soit juste et convenable. Il n’effacera jamais la mort d’un aussi noble chevalier dans de telles circonstances, mais nous espérons malgré tout pouvoir adoucir l’amertume qui en a découlé. Du moins en partie. »
Pendant ce temps les terrassiers avaient entièrement camouflé le sang qui souillait le sol de la lice et pour tout ceux présents, cela signifiait : il ne s’est rien passé, continuez vos vies, tant que vous en avez encore une. Et ce n’était pas le sourire satisfait de la reine en se rasseyant qui les empêcherait de penser autrement.
C’est dans un silence délétère que le héraut annonça les adversaires suivants : Oberyn Martell et Béric Kardalt dit Le Droit.
Soucieux de briser la chappe de plomb qui régnait désormais, les gardes Castellane encouragèrent autant qu’ils le pouvaient leur chevalier et maître d’armes, tandis que la délégation dornienne, pincée, se contentait d’applaudissement polis.
Lorsque le prince dornien fit face à Béric, il lui dit simplement : « ne m’en veuillez pas pour ce qui va suivre, ce n’est nullement contre vous. »
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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- Ser Walton Dulver
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Aux mots prononcés par la Reine, Ser Walton se calme un peu... un infime petit peu.... c'est donc la mâchoire toujours crispée et la main serrée sur la garde de son épée qu'il regarde la nouvelle joute qui s'avance.
On sent encore beaucoup de tensions chez ce géant là. Lui qui semble décidé à symboliser une montagne florale de beauté et d'art, peut-être un jour aura t'il à affronter la pure aberration qu'est cette montagne de laideur et de brutalité.
Assurément ce serait un choc de titans que de voir ces deux là valser une danse d'acier. Mais même avec toute l'aide des 7, il n'est pas dit que Ser Walton sorte vivant de ce combat là.
On sent encore beaucoup de tensions chez ce géant là. Lui qui semble décidé à symboliser une montagne florale de beauté et d'art, peut-être un jour aura t'il à affronter la pure aberration qu'est cette montagne de laideur et de brutalité.
Assurément ce serait un choc de titans que de voir ces deux là valser une danse d'acier. Mais même avec toute l'aide des 7, il n'est pas dit que Ser Walton sorte vivant de ce combat là.
Dernière modification par Ser Walton Dulver le 07 déc. 2017, 21:14, modifié 1 fois.
- Iris
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Balance tout !
Aleth entendit comme tout le monde les paroles lénifiantes -- et peu rassurantes de la reine.
Donc non seulement le roi ne s'impose pas, mais la résolution de crise est entre les mains de la maîtresse de ce monstre ? Lequel monstre n'avait aucun intérêt à la joute et semble n'avoir attendu que l'occasion de massacrer un concurrent ?
Elle était assise et sans personne à qui faire part de ses pensées. Il ne lui restait qu'à attendre.
Béric le dornien face à Oberyn Martel... Au moins aucun ne reprochera à l'autre d'être un fourbe.
Donc non seulement le roi ne s'impose pas, mais la résolution de crise est entre les mains de la maîtresse de ce monstre ? Lequel monstre n'avait aucun intérêt à la joute et semble n'avoir attendu que l'occasion de massacrer un concurrent ?
Elle était assise et sans personne à qui faire part de ses pensées. Il ne lui restait qu'à attendre.
Béric le dornien face à Oberyn Martel... Au moins aucun ne reprochera à l'autre d'être un fourbe.
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Durant toutes les premières phases du tournoi, le dornien était resté le plus imperturbable possible.
Même avant d'arriver sur la lice, il s'était douté de la réaction du public. Il n'avait pas été apprécié des nobles à Rubriant et n'espérait pas mieux cette fois-ci, bien qu'il soit désormais chevalier.
C'est donc avec le plus grand calme et détachement qu'il s'était présenté devant l'assemblée, emprisonné dans son armure des plus sobres, sur son destrier qui n'avait aucune fioritures. Il avait laissé aux autres le droit de scander toutes leurs paroles, lui n'en avait que faire, celle vers qui ses pensées étaient tournées n'était pas là.
Il se contenta donc de scander la devise qu'il avait fait sienne : "Plus d'honneur que d'honneurs !" avant de revenir en arrière.
Dans la foule, quelques voix firent écho à la sienne mais par dessus tout ceci, c'était la méfiance et les sifflements qui régnaient. Même si l'intervention d'Aleth Castellane lui fit chaud au coeur, malgré son statut, elle n'hésitait pas à soutenir sa maison devant tout Westeros, elle qui restait discrète par le passé. Voilà qu'elle avait bien changé.
C'était injuste de se voir accuser ainsi mais ce n'était pas en vociférant à tout va qu'il n'y était pour rien que cela allait arranger la situation.
Il eut ainsi tout loisir d'écouter la déclaration de Ser Walton Dulver, ou celle de Loras Tyrell.
Calme, il observa chacun des combattants lors des joutes :
Il vit Thoros de Myr tomber lors de la première lance.
Puis il regarda avec attention Barristan le Hardi, cette légende, faire tomber Robar Royce.
Et puis ... Il grinça des dents en entendant le nom de Darren être tiré pour faire face à Jaime Lanister ... Même si il avait toute confiance en lui, cela semblait dur. Mais à la fois, personne n'avait parié sur le dornien à Rubriant, tout était possible, surtout quand on avait de quoi se motiver, comme par exemple une déclame proférée par Gyles, ou plutôt Lady Brock, suivant le moment où on lui parlait. Malgré la nuit courte qu'il avait passé, il y avait moyen qu'il s'en sorte ou défende son honneur.
Le résultat fut néanmoins sans appel, Jaime Lanister le désarçonna au premier passage. Aucune faute commise par Darren, juste être tombé contre un adversaire que beaucoup redoutaient.
Enfin, la Montagne arriva. Et tout comme les autres personnes présentes dans la lice, il resta sans réaction devant le meurtre perpétré. Comment une telle chose pouvait avoir lieu sans que la justice ne soit pas donnée immédiatement ?
Même la réponse qui était donnée par la reine lui semblait totalement insuffisante. Mais ce n'était pas à lui d'en décider. Surtout lorsque son nom fut appelé par l'arbitre.
***** La suite dans quelques instants *****
Même avant d'arriver sur la lice, il s'était douté de la réaction du public. Il n'avait pas été apprécié des nobles à Rubriant et n'espérait pas mieux cette fois-ci, bien qu'il soit désormais chevalier.
C'est donc avec le plus grand calme et détachement qu'il s'était présenté devant l'assemblée, emprisonné dans son armure des plus sobres, sur son destrier qui n'avait aucune fioritures. Il avait laissé aux autres le droit de scander toutes leurs paroles, lui n'en avait que faire, celle vers qui ses pensées étaient tournées n'était pas là.
Il se contenta donc de scander la devise qu'il avait fait sienne : "Plus d'honneur que d'honneurs !" avant de revenir en arrière.
Dans la foule, quelques voix firent écho à la sienne mais par dessus tout ceci, c'était la méfiance et les sifflements qui régnaient. Même si l'intervention d'Aleth Castellane lui fit chaud au coeur, malgré son statut, elle n'hésitait pas à soutenir sa maison devant tout Westeros, elle qui restait discrète par le passé. Voilà qu'elle avait bien changé.
C'était injuste de se voir accuser ainsi mais ce n'était pas en vociférant à tout va qu'il n'y était pour rien que cela allait arranger la situation.
Il eut ainsi tout loisir d'écouter la déclaration de Ser Walton Dulver, ou celle de Loras Tyrell.
Calme, il observa chacun des combattants lors des joutes :
Il vit Thoros de Myr tomber lors de la première lance.
Puis il regarda avec attention Barristan le Hardi, cette légende, faire tomber Robar Royce.
Et puis ... Il grinça des dents en entendant le nom de Darren être tiré pour faire face à Jaime Lanister ... Même si il avait toute confiance en lui, cela semblait dur. Mais à la fois, personne n'avait parié sur le dornien à Rubriant, tout était possible, surtout quand on avait de quoi se motiver, comme par exemple une déclame proférée par Gyles, ou plutôt Lady Brock, suivant le moment où on lui parlait. Malgré la nuit courte qu'il avait passé, il y avait moyen qu'il s'en sorte ou défende son honneur.
Le résultat fut néanmoins sans appel, Jaime Lanister le désarçonna au premier passage. Aucune faute commise par Darren, juste être tombé contre un adversaire que beaucoup redoutaient.
Enfin, la Montagne arriva. Et tout comme les autres personnes présentes dans la lice, il resta sans réaction devant le meurtre perpétré. Comment une telle chose pouvait avoir lieu sans que la justice ne soit pas donnée immédiatement ?
Même la réponse qui était donnée par la reine lui semblait totalement insuffisante. Mais ce n'était pas à lui d'en décider. Surtout lorsque son nom fut appelé par l'arbitre.
***** La suite dans quelques instants *****
- Maëlys
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Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Le dornien sentit immédiatement la pression monter lorsque le nom d'Oberyn Martel tomba.
Le petit chevalier adopté par le Bief allait jouter contre un prince de Dorne.
C'était un véritable honneur, même si pour lui, cet adversaire était de la trempe de Jaimie Lanister. La réputation de la "Vipère" n'était plus à faire depuis les années. Et même si il arrivait au sol, son adversaire n'en serait que plus dangereux...
Un calme irréel flottait sur la lice après l'épisode de la Montagne. Et le dornien s'avança sous les quelques encouragements des Castellane en direction de l'arbitre, tandis que le Prince s'avançait sous les applaudissements de son clan. Alors que l'arbitre expliquait une énième fois les mêmes choses, Béric ne pouvait que comparer son équipement des plus sommaires avec celui du prince, d'une finesse sans nom. De même pour leurs montures qui n'avaient rien à voir.
Mais en dehors de tout ceci, c'est les paroles du Prince qui le firent douter.
"Ne m'en veuillez pas pour ce qui va suivre, ce n'est nullement contre vous."
Que voulait-il dire ? Le jeune chevalier revint à son côté de la lice plein d'interrogations.
Puis une fois en place, il prit quelques secondes pour souffler et se vider l'esprit avant de faire un signe à Joango de lui apporter sa lance tout en décrochant le bouclier pendant le long de sa selle. Nul n'importait plus que d'être calme et concentré pour aborder le combat.
Armé, il se présenta face à son adversaire, situé de l'autre côté de la lice. Au signal, le dornien piqua des deux, lançant sa monture au galop tout en commençant à abattre sa lance.
Enfin ça, c'est ce qu'il avait prévu, car en face, le Prince avait lancé sa monture ... Au pas.
A croire que l'affaire Piète se déroulait à nouveau...
Le dornien calma donc sa monture, l'arrêtant non loin du milieu tandis qu'Oberyn le rejoignait puis se détournait de la lice, relevant sa visière et s'apprétait à s'exprimer face à la tribune.
Le petit chevalier adopté par le Bief allait jouter contre un prince de Dorne.
C'était un véritable honneur, même si pour lui, cet adversaire était de la trempe de Jaimie Lanister. La réputation de la "Vipère" n'était plus à faire depuis les années. Et même si il arrivait au sol, son adversaire n'en serait que plus dangereux...
Un calme irréel flottait sur la lice après l'épisode de la Montagne. Et le dornien s'avança sous les quelques encouragements des Castellane en direction de l'arbitre, tandis que le Prince s'avançait sous les applaudissements de son clan. Alors que l'arbitre expliquait une énième fois les mêmes choses, Béric ne pouvait que comparer son équipement des plus sommaires avec celui du prince, d'une finesse sans nom. De même pour leurs montures qui n'avaient rien à voir.
Mais en dehors de tout ceci, c'est les paroles du Prince qui le firent douter.
"Ne m'en veuillez pas pour ce qui va suivre, ce n'est nullement contre vous."
Que voulait-il dire ? Le jeune chevalier revint à son côté de la lice plein d'interrogations.
Puis une fois en place, il prit quelques secondes pour souffler et se vider l'esprit avant de faire un signe à Joango de lui apporter sa lance tout en décrochant le bouclier pendant le long de sa selle. Nul n'importait plus que d'être calme et concentré pour aborder le combat.
Armé, il se présenta face à son adversaire, situé de l'autre côté de la lice. Au signal, le dornien piqua des deux, lançant sa monture au galop tout en commençant à abattre sa lance.
Enfin ça, c'est ce qu'il avait prévu, car en face, le Prince avait lancé sa monture ... Au pas.
A croire que l'affaire Piète se déroulait à nouveau...
Le dornien calma donc sa monture, l'arrêtant non loin du milieu tandis qu'Oberyn le rejoignait puis se détournait de la lice, relevant sa visière et s'apprétait à s'exprimer face à la tribune.
Re: TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute
Oberyn Martell, tout sourire (mais un sourire froid, sans joie aucune) laissa son regard s'attarder sur l'assemblée, jusqu'à ce que le roi, excédé, ne se lève de son siège.
"Lord Martell, vous attendez peut-être qu'on pourrisse sur place avant de nous ébahir de vos prouesses martiales ?"
"Non, votre majesté, j'attire votre attention sur le fait que je me retire de la compétition."
Le tollé provoqué par les propos de la Vipère Rouge entraina de vives réclamations un peu partout dans les gradins.
"Quelle mouche vous a encore piqué ? Le sable de Dorne vous aurait-il à ce point abêti ?!"
"Le sable, non. Ma vengeance, c'est cela qui fait que je suis ici aujourd'hui, et vous m'en privez, une fois de plus ! Et si je ne peux affronter Clegane en ce jour, alors ce tournoi n'a plus aucune forme d'intérêt pour moi !"
Le dornien n'attendait visiblement aucune réponse car il se retira immédiatement après sa diatribe, saluant une nouvelle fois Beric et l'assurant de son amitié renouvelée : "Entre dornien il faut bien se soutenir dans ce nid de scorpions, n'est-ce pas ?", accompagné tantôt par des vivats, tantôt par des huées mais le prince n'en avait cure.
Il fallut attendre quelques minutes que le calme ne se fasse, alors que la délégation dornienne se retirait à son tour, pour que le héraut puisse appeler les concurrents suivants :
"Ser Jonothor Wydman et ser Boros Blount !"
"Lord Martell, vous attendez peut-être qu'on pourrisse sur place avant de nous ébahir de vos prouesses martiales ?"
"Non, votre majesté, j'attire votre attention sur le fait que je me retire de la compétition."
Le tollé provoqué par les propos de la Vipère Rouge entraina de vives réclamations un peu partout dans les gradins.
"Quelle mouche vous a encore piqué ? Le sable de Dorne vous aurait-il à ce point abêti ?!"
"Le sable, non. Ma vengeance, c'est cela qui fait que je suis ici aujourd'hui, et vous m'en privez, une fois de plus ! Et si je ne peux affronter Clegane en ce jour, alors ce tournoi n'a plus aucune forme d'intérêt pour moi !"
Le dornien n'attendait visiblement aucune réponse car il se retira immédiatement après sa diatribe, saluant une nouvelle fois Beric et l'assurant de son amitié renouvelée : "Entre dornien il faut bien se soutenir dans ce nid de scorpions, n'est-ce pas ?", accompagné tantôt par des vivats, tantôt par des huées mais le prince n'en avait cure.
Il fallut attendre quelques minutes que le calme ne se fasse, alors que la délégation dornienne se retirait à son tour, pour que le héraut puisse appeler les concurrents suivants :
"Ser Jonothor Wydman et ser Boros Blount !"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Darren - Bonbonbon, chouette ambiance, hein ?
"Ce tournoi est en train de virer à la masquarade", sifflais-je entre mes dents, agacé devant une telle succession de comportements indécents.
Toutefois, je pouvais comprendre la réaction du prince dornien. J'en venais même à me demander si Gregor n'avait pas fait exprès de se faire exclure pour ne pas risquer de se retrouver face à Oberyn au tour suivant. Cela était somme toute logique, le contentieux entre les deux hommes était bien connu et il était clair qu'un affrontement ici aurait tourné au règlement de compte et à la mort certaine de l'un des deux.
J'avais pu noter la réaction auparavant de Walton et je ne comprenais que trop bien le sentiment qui l'animait. Je me rapprochais de lui pour lui souffler dans l'oreille de se calmer.
"Je sais bien ce que vous pensez, ce Clegane est juste un tueur avec un titre mais gardez-vous bien de faire quoi que ce soit de stupide, aujourd'hui ou demain. Même si Oberyn ne vous en tiendrait pas nécessairement rigueur, je pense que ses attentes dépassent les vôtres de loin. Nous ne pouvons qu'espérer qu'un jour la justice rattrape la Montagne et ne la fasse s'écrouler pour de bon."
Toutefois, je pouvais comprendre la réaction du prince dornien. J'en venais même à me demander si Gregor n'avait pas fait exprès de se faire exclure pour ne pas risquer de se retrouver face à Oberyn au tour suivant. Cela était somme toute logique, le contentieux entre les deux hommes était bien connu et il était clair qu'un affrontement ici aurait tourné au règlement de compte et à la mort certaine de l'un des deux.
J'avais pu noter la réaction auparavant de Walton et je ne comprenais que trop bien le sentiment qui l'animait. Je me rapprochais de lui pour lui souffler dans l'oreille de se calmer.
"Je sais bien ce que vous pensez, ce Clegane est juste un tueur avec un titre mais gardez-vous bien de faire quoi que ce soit de stupide, aujourd'hui ou demain. Même si Oberyn ne vous en tiendrait pas nécessairement rigueur, je pense que ses attentes dépassent les vôtres de loin. Nous ne pouvons qu'espérer qu'un jour la justice rattrape la Montagne et ne la fasse s'écrouler pour de bon."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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