[OdE Chap.6] La dispute de la caille et du lièvre

[Pwyll]

Pwyll bondit sur les talons de l'homme fuyant vers le pont, tout en courant, il cria à destination de Jazkez, mais sans se retourner :

-J'prends "de quoi", j'te laisse "merde" !

[Caeso Senjak Khan]

L'esprit de Jazkez resta suspendu un instant dans l'obscurité face à cette apparition soudaine. C'est Pwyll qui le sortit de sa torpeur en criant et en se mettant à courir. Instinctivement il se mit en chasse de l'autre individu. Alors qu'il tentait de raccourcir la distance avec le fuyard les paroles de Pwyll lui revinrent en mémoire, lui arrachant un petit rire.

[Casaïr]

Aeldred écoutait ce qu'Ergat avait à leur dire et...

"Un trésor ?"

Il regarda Madennig sans comprendre.

"De quel trésor tu parles ? Ce sont eux qui t'ont mis dans cet état ?"

[Iris]

Spoiler () :

Quelques jets plus loin... je vous laisse deviner les jets qui vont avec les descriptions : 10,10, 1, 2

J'essaie d'avancer avec une certaine simultanéité parce que ça peut être important.

Aldred et Madenig

" Un trésor ?! Où ça ?!" s'enthousiasma Madennig en même temps qu'Aeldred parlait.

Ergat toussa, et sous la pluie battante, il fallait se pencher vers lui pour l'entendre : "Ils ont cru que j'étais avec leurs rivaux, je leur ai dit que j'étais hilderin, et ... Attention !"

Deux individus arrivaient en courant, et finirent par s'arrêter à un peu moins de 5m en constatant qu'il y avait trois personnes. Ils se regardèrent, et échangèrent quelques paroles inaudibles.

Jazkez

Le chevalier hilderin s'élança avec une foulée majestueuse, et avala prestement la distance qui le séparait de sa proie. Celle-ci était justement en train de glisser sur la glaise boueuse, quand Jazkez bondit et réussit un placage bourbeux se manifestant par un immense "splatch !" dans la pénombre, tout juste éclairée par les lumières qui traversaient les fenêtres de l'auberge. Les deux hommes pataugeaient dans près de 10cm d'eau boueuse.

Ce fut à ce moment que la porte de l'auberge s'ouvrit brièvement pour laisser passer une personne qui sortait. Ladite fut tout naturellement prestement refermée.

Pwyll

Le colosse s'élançait d'une foulée régulière et puissante, mais la pluie qui l'aveuglait et les nœuds maintenant ses braies qui menaçaient de se défaire lui causaient bien du souci, de sorte que non seulement il ne gagnait pas de terrain, mais qu'il regardait un lièvre tenter de rattraper un cheval. Tout en se tenant le pantalon, Pwyll s'accrochait, et l'autre finirait bien par se fatiguer :personne ne pouvait tenir éternellement un pareil sprint !

[Casaïr]

"Madennig, calme-toi un peu, la gronda Aeldred gentiment, pense à l'état d'Ergat."

L'idée d'un trésor caché titillait pas mal la curiosité du jeune homme qui devait se faire violence pour ne pas succomber au même enthousiasme que la jeune femme, en cela l'état du hilderin l'aidait beaucoup à conserver les pieds sur terre.

Lorsque les inconnus arrivèrent, il se mit sur ses gardes, d'autant qu'il lui fut impossible d'entendre quoi que ce soit de leu petit conciliabule. La pluie n'aidait pas vraiment en la matière, pas plus que son ouïe légèrement abimée. Soupçonneux, il se contenta de chuchoter :

"Ergat, tu les as déjà vu ? Au cas où, tenez-vous prêt, au cas où ils décideraient de nous attaquer."

[NailsEater]

La barde est tranquillement attablée à discuter avec qui veut bien parler avec elle. C'est alors qu'elle a la surprise de voir un garde du domaine entrer. Il s'agit de Fraganenn avec qui elle a déjà eu l'occasion de voyager. Après un regard un peu surpris, Onall comprend bien vite que la garde non seulement semblait chercher quelqu'un mais qu'en prime, elle est vraiment très gênée de la présence de la barde.

Après lui avoir demandé poliement ce qu'elle faisait ici, afin de faire la conversation, Oanell comprend bien vite que malgré ses réponses, selon lesquelles elle venait simplement boire un verre, son comportement est particulièrement suspect. Se posant des questions et se doutant que la coïncidence est trop grande, Oanell toute sourire, propose :

"Ah ! Puisque que tu venais boire un verre et qu'on m'a visiblement laissée seule, je t'invite ! Ca nous évitera une triste soirée à toutes les deux et nous permettra de discuter un peu.

Joavan, veux-tu bien servir un verre à la dame ? puis vers Fraganenn : Tu préfères quoi ?"

Spoiler () :

Jet fait par la MJ

[Pwyll]

Pwyll serra sa prise sur ses braies et malgré tout se força à apaiser son esprit, à ouvrir sa respiration et à battre la chaussée au rythme du vent et de la pluie. Par les C'maogh, l'homme ne lui échapperait pas.

Spoiler () :

Prouesses pour course = D10+12 (9 + colosse + endurant)

[Caeso Senjak Khan]

Il rattrapa rapidement le fuyard et profita d'une maladresse de sa part pour le plaquer au sol sur le chemin detrempé. Il lança son épée un peu plus loin vers l'auberge et refermant son poing l'abattit a plusieurs reprise sur le visage de son poursuivant couvert de boue en marmonnant.

-ça c'est pour m'avoir fait courir !
-ça c'est pour m'avoir tiré dessus !
-ça c'est pour m'obliger à me salir les mains !
-ça c'est parce que t'es pas beau !
-ça c'est parce que maintenant t'es encore moins beau !
-ça c'est pour...

[Iris]

Aeldred et Madennig

Aeldred préoccupé de l'état d'Ergat profita de la lumière de la lanterne. Avec les clair-obscur, il était effrayant, mais il avait couru, donc peut-être n'était-ce pas si grave que ça ?

Il commençait à gronder Madennig, mais en fait, personne n'entendit (ou n'écouta), car Aeldred parlait très bas, que la pluie tombait fort, et qu'Ergat avait attiré l'attention de Madennig sur les deux arrivants.

Alors qu'Aeldred donnait de sages conseils sur la conduite à tenir, il constata que les deux quidams décidèrent de foncer vers la route en les contournant. Oui, les deux hommes les ignoraient.

Ergat : "Le trésor doit être transporté par la route."

Madennig se levait déjà : "On ne va pas leur laisser ! Ergat, on t'amène à l'auberge et on s'en occupe !"

Oanell -- dans le passé

Fragannen avait finalement acheté deux bouteilles et un peu de sel. Elle prétexta n'avoir été là que pour faire des courses urgentes pour le souper. Sitôt ses achats faits, elle quitta l'auberge malgré la pluie battante et la perplexité de la garde.

Jazkez sous la pluie battante

Occupé comme il l'était, Jazkez ne prit pas vraiment conscience qu'une silhouette avançait prudemment au pas derrière lui. Et restait plantée sous la pluie, perplexe. Avant de retourner à ses affaires, d'aller à l'étable et...

"Salope !"

Elle ressortit vivement, et il n'y avait toujours que Jazkez et quelqu'un qui... n'était plus bien conscient pour le moment.

" Où est mon cheval ! "

Comme si Jazkez en savait quelque chose ?

Pwyll et la course du pont

Le colosse était pour le moins impressionné : le lièvre continuait à filer comme un dératé, sur la même lancée. Mais lui, forte foulée, force de la nature détrempée aux braies facétieuses, imperturbable, ils poursuivaient.

Derrière lui, il entendait à présent deux personnes souffler et ahaner, apparemment nettement moins bon coureurs, et tenter de le suivre, plus ou moins. De qui s'agissait-t-il ?

Avec un temps comme ça, le petit ravin sous le pont accueillait toutes les eaux des alentours et ruisselait de toutes parts, jusqu'à charrier un petit torrent qui pouvait être dangereux, raison pour laquelle il n'y avait plus depuis bien longtemps de constructions. Le ravin s'était formé suite à un glissement de terrain lors d'intempéries particulièrement violentes.

Splatch - splatch - splatch !

[Caeso Senjak Khan]

La pluie battante et la gadoue rendaient les prises compliquées et ses coups de poings, quand ils ne glissaient pas sur le visage de l'individu, faisaient un petit bruit de succion à l'impact. Quand il vit que l'homme n'opposait pas de résistance et que la boue de son visage commençait à se teinter de rouge, il retint ses coups et le laissa choir, inerte sur le dos. Il secoua sa main droite en grimaçant. Évite de le tuer peut être si tu as des questions à lui poser.

Il se dégagea en reculant et se remit debout en s'ébrouant comme un animal. Il constata avec peine qu'il aurait pu se rouler dans la fange avec le même résultat et qu'il avait égaré ses gants.

" Où est mon cheval ! "

La question le surprit car il n'avait vu personne venir, tout absorbé par sa conversation avec son fuyard. Il se retourna vers son interlocuteur en se secouant un peu les mains.