[Symbaroum] Chap. 2 - Nécessité fait loi

[Thegreenthumb]

Lasifer Noirenuit... un gobelin ????

Le propos de son ami Caseo venait de littéralement scotcher l’ogre... Peinant à refermer sa bouche dont la mâchoire inférieure s'était affaissée sous l’effet de l’annonce, Nurg cherchait ses mots :

Un gobelin... le Maire de Fort Chardon ??? Capitaine Caseo est sûr ???

Nurg n’avait évidemment jamais rencontré le Maire... Mais ce dont il était sur, c’était que les gobs et les ogres avaient leur place à Noirelande... et les Humains à Fort-Chardon. Alors imaginer que le dirigeant de la ville pourrait être un cousin gobelin lui paraissait juste ahurissant...

[Edzart]

Ledros hocha la tête alors que Hub lui faisait ce récit.
"Merci, Hub. Tu as une idée, à tout hasard, d'où je pourrais trouver ce Arkel maintenant ? C'est grave, de telles allégations envers le Haut Papa."

En attendant la réponse, il jeta un regard à la baron. Bordel, c'est elle qu'il devrait aller voir ensuite.

[Caeso Senjak Khan]

Il releva la tête et souria en continuant sa route.

-Non, je ne parle pas du maire, je parle d'Idelfons, le chef gobelin de la tribu des karrabaddos, qui ont construit Fort Chardon sous les ordres de Lasifor Noirenuit. L'un des deux doit bien en savoir plus sur les souterrains de Fort Chardon. Voyons d'abord à rencontrer Lasifor, après je te laisserai nous mener à Noirelande pour rencontrer Idelfons et les siens. Si tu veux bien.

[NailsEater]

Hellebore - Ordo Magica

Hellebore se rendit compte que le temps avait filé plus vite que prévu. le début d'après-midi pointait le bout de son nez. Elle fit un tour par la bibliothèque où elle fit de nouveau une série de recherche.

Spoiler () :

Astuce d20(1) sous 14 alors ... encore une fois ... il y a un témoin

Ses recherches du matin lui avaient d'ors et déjà permis de trier les ouvrages et c'est donc avec méthode qu'elle repris où elle s'était arrêté. Après quelques pages de l'un des livres, un paragraphe attira son attention.

Les barbares furent les premiers à évoquer l’existence du Clan de la Bête— de féroces guerriers, marqués par la Corruption, attaquant tout humain et gobelin vivant dans le sud de Davokar et ne portant sur eux aucun signe d’appartenance à l’un des clans établis. Toutefois, il ne fallut pas attendre longtemps pour que les premiers témoins ambriens ne se manifestent. Le meurtre de dix hommes dans un camp de bûcherons fut ainsi attribué au Clan de la Bête, de même que le massacre d’une famille de paysans et l’incendie de leur ferme. Les spéculations allèrent bon train. S’agissait-il d’actes perpétrés par des patriotes ambriens, vêtus comme des barbares dans le but de nuire à la réputation de ces derniers ? Ou était-ce l’oeuvre de Karits déguisés, cherchant à faire fuir les sujets de Korinthia ?

J'ai cherché des jours durant des informations sur ce clan de la bête et c'est au temple du soleil que je les aies trouvé. Ce que je sais, je l'ai appris par un de leur prisonnier — un chasseur du nom de Marek. À l’en croire, lorsque les Ambriens attaquèrent les Jézites en l’an 10, une grande partie des membres du clan parvint à s’enfuir et à trouver refuge dans les grottes naturelles qui se trouvent sous la forteresse, en empruntant un passage secret qui ne fut jamais découvert par les troupes de Korinthia. Depuis, les survivants se terrent sous le Fort, bien qu’ils aient à souffrir du manque de nourriture et de l’effet corrupteur des fondations rocheuses.

Malrek fut capturé et raconta son histoire en l’an 18. Le témoignage du chasseur fut jugé peu crédible, mais suffisamment inquiétant pour être vérifié. Un groupe de Manteaux noirs suivit les indications de Malrek, mais malgré la découverte de plusieurs passages dans les Abysses, ils n’en trouvèrent aucun qui menait jusque sous la ville. Durant l’hiver de l’an 19, Lasifor Noirenuit et la Légation de la Reine furent informés de la situation et il fut décidé de confier les recherches aux Patrouilleurs de la Reine et aux éclaireurs du clan Odaïova. Celles-ci se poursuivirent pendant près de deux ans, jusqu’à il y a six mois environ, lorsque des grottes naturelles, mais vides de toute présence humaine furent découvertes sous Fort Chardon. Ces grottes n’ont jamais été entièrement cartographiées, en raison de la nature entièrement corrompue et corruptrice des profondeurs.

J'ai aussi récemment compris que ceux que l'on appel Clan de la bête ont un homonyme. Le culte de minuit s'est pendant longtemps fait passé pour le clan de la bête. Leur imputant alors les horreurs qu'ils commettaient.

Ce livre était un journal d'une chasseuse de trésors du nom de Mélina. D'après la préface, elle serait décédé il y a quelques mois.

Ledros - La planque

"Merci, Hub. Tu as une idée, à tout hasard, d'où je pourrais trouver ce Arkel maintenant ? C'est grave, de telles allégations envers le Haut Papa."

M'semble qu'il a déménagé. Il est retourné vivre chez ses vieux à Brasillaigues. C'est pas loin. Un jour en marchant. A cheval t'en a pour la demi journée.


Caseo et Nurg - En ville

Caseo se dirigeait d'un pas sur vers Sombregîte, la demeure du maire, accompagné par Nurg. Arrivés devant la première garde, ils s'arrêtèrent au portail et demandèrent une audience avec le Noirenuit.

"Le maire n'est pas disponible avec toutes ses histoires. Vous voulez prendre rendez-vous ?"

S'ils décident de prendre rendez-vous, le garde se fera un plaisir de leur en donner un dans le semaine qui suit.

[Caeso Senjak Khan]

Le capitaine accepta la proposition du garde et il nota le moment prochain où le maire serait en mesure de les recevoir. Il fit encore quelques pas avec Nurg dans le quartier notant au passage que l’atmosphère était beaucoup plus lourde qu'a son arrivée, ce qui n'avait rien d'étonnant.

-Peut être serait il temps de renter à l'auberge afin de voir ce que les autres ont trouvé ? Je t'avais dit qu'on irait à Noirelande mais vu le soleil je pense qu'il est déjà trop tard pour s'aventurer la-bas, même avec toi comme compagnon. Qu'en penses tu ?

[Iris]

Hellébore copia et nota avec soin tout ce qu'elle trouvait.

La journée était bien avancée, peut-être était-il temps désormais de retourner à l'auberge de la couturière pour faire le point sur les indices récoltés.

Spoiler () :

Métajeu : il va surtout falloir que je prenne sérieusement des notes, avec la coupure de Noël, j'ai oublié plein de trucs, faut que je ... fasse un carnet de campagne ! ... ça paraît nécessaire

[Edzart]

Ledros hocha la tête encore une fois, avant de donner une tape sur l'épaule de Hub et de le remercier. Il serra la main de Candice. Il sourit et dit rapidement :
"T'es un amour, Candice."
S'éloignant de son informatrice, le jeune homme pris son courage à deux mains et s'avança vers la Baronne. Sans ciller, il la salua bien bas :
"Salut Baronne. Comment est-ce que tu vas ?"

[NailsEater]

"Salut Baronne. Comment est-ce que tu vas ?"

La Baronne s'arrêta quelques instants sur le jeune homme semblant essayer de le remettre. Sans vraiment savoir si elle avait reussi non, Ledros la vit avancer vers lui, un papier dans la main.

Salut Fiston, qu'est ce que tu m'veux ?

Si la phrase ne elle même semblait agressive, le ton ne l'était pas plus que ça. Elle parlait comme ça, la Baronne. Elle l'avait à peine regarder avant de se replonger dans son papelar.

[NailsEater]

Le capitaine et Nurg avaient obtenu un rendez- vous pour la semaine qui suivait soit dans neufs jours. Ils furent les premiers à arriver Au repos de la couturière. L'auberge était encore calme et les tables libres ne manquaient pas. Le service de midi était terminé et celui du soir pas encore entamé. L'aubergiste s'occupait du comptoir tandis que son fils rangeait les table et balayé la salle.

Une demi-heure plus tard, Hellebore les rejoignit. Ledros et Beren quand à eux ne montraient pas encore de signe de vie.

[Iris]

En entrant, le visage d'Hellébore s'éclaira d'un sourire joyeux en découvrant la présence du capitaine, avant de revenir à sa réserve habituelle.

" Bonsoir. Enfin, ce n'est pas vraiment le soir, mais..."

Bon après-midi ça sonnait n'importe comment.

" Votre journée s'est-elle bien déroulée ?"

Une tisane pour se désaltérer, et elle était prête à discuter autant que le voudraient ses compagnons.