[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers

[Iris]

Gladys restait à distance, prudemment.

Quand elle vit Robert, elle alla vers lui : " Il va vraiment falloir qu'on y aille à ces pierres levées, on va pas en parler pendant des jours en attendant la horde. Pav' a l'air d'accord. Tu en es ?"

[Casaïr]

En sortant de chez lui avec Joliesse, Robert vit Léonie partir vers les écuries, ce qui n'avait aucune importance en soi si l'on exceptait la couronne de flammes au dessus de sa tête. Hypnotisé par le phénomène, c'est tout juste s'il se rendit compte de l'arrivée de Gladys, jusqu'à ce qu'elle lui parle.

"Mmm ? Oui, oui, bien sûr mais dis-moi, que se passe-t-il avec elle ?"

[Iris]

"Bah, y'a un taré qui voulait la tuer en disant que c'était une sorcière, à cause d'un incendie à Würtbad."

" Alors de base, la magie c'est pas un truc avec lequel j'aime fricoter, mais elle est efficace..."

" Je sais pas ce qu'elle fiche, elle a toujours été un peu dans la lune. Du moment qu'elle crame des monstres, moi je vais pas chercher plus loin."

[Kenny]

Ulfang avait suivi tout le monde dans l'auberge, après avoir ajouté à Faldia d'un ton calme et l’œil serieux : "Vous savez, si nous avons des arcs et des flèches, ce n'est pas pour faire de la couture !"

Dans l'auberge, Ulfang demanda un peu de vin, plutôt qu'une bière s'il y avait. Quand tous s'énervèrent en quelques secondes, Ulfang désarmé se préparait à esquiver et balancer quelques coups de poing, avant d'être consterné par la magie de Léonie... qu'il laissa repartir sans pouvoir bouger... L'admiration était lisible dans son regard... Le feu pourrait surement purifier cette marrée de non-morts !!! pensa-t-il...

Puis reprenant ses esprits, à mesure que Gladys exprimait son désir d'aller aux Pierres levées : "J'aimerai vous accompagner, si vous avait besoin d'une lame."

[Iris]

" Ah ben moi je veux bien éviter de mourir dézinguée par un fantôme de druide, hein !"

" Je pense qu'il faudrait pas tarder à partir si on veut pas être coincés par la horde."

[Crépuscule]

Gunter interpella Léonie qui se dirigeait vers l'écurie. Il gardait une attitude prudente, et s'arrêta à distance de Léonie, lui en retrait de la statue (prêt à s'y mettre à couvert) tandis qu'elle arrivait près d'une des portes de l'écurie, cette dernière ouverte ne lui barra pas le passage.
"Arrêtez vous Léonie ! Par tous les dieux ! Qu'est ce que vous aller faire ? Vous ne pouvez pas entrer ainsi dans l'écurie sans y mettre le feu, et à pied, vous n'irez pas loin...Kraemer! Pas un pas de plus ! Merde Meyer aider moi, je ne veux pas d'insubordination ! "

L'autorité de Gunter avait fait arrêté Kraemer, qui après un échange de regard avec Nicodemus était resté en place. Léonie s'était aussi arrêtée devant la porte de l'écurie, et s'était retournée.

"Venez avec moi, je vais vous mettre dans un endroit où vous ne risquerez rien, et nous réglerons cette histoire sans incident, laissez moi juste un peu de temps. Tout ce que je veux, c'est sauver ce village, si nous jugeons que votre présence est trop dangereuse, nous vous donnerons un cheval et des vivres et vous pourrez partir, mais Gladys a raison, votre aide peut nous être aussi très précieuse. S'il v... "

Une flèche fusa non loin de la tête de Gunter, venant de derrière, elle vient se planter au dessus de la porte de l'écurie... Pavlina avait vu Vogel se mettre à tirer et avait pousser son coude pour lui faire dévier son tir. Il lui lança un regard meurtrier.

Mais avant que quiconque ne réagisse, Léonie s'effondra, laissant apparaître dans son dos Claudia, l'épée en main, venant visiblement de l'assommer avec le pommeau. Elle était tâchée de sang.

"Pas le temps de négocier avec des sorcières, il y a un groupe de non-mourants qui arrivent à l'ouest, ils seront peut être là avant la nuit."

[Casaïr]

La scène qui se passait sous les yeux de Robert était surréaliste et éclipsa tout le reste.

"Êtes-vous tous devenus fous ?!" tempêta-t-il, rouge de colère, courant presque pour se rapprocher. "Vous, dit-il en se tournant vers les nouveaux venus, vous n'êtes pas là depuis deux heures que vous commencez à faire votre loi ici en tirant sur tout ce qui bouge ? Avec tout ce qui se passe dehors ? Vous préférez sans doute y retourner vu votre comportement !"

Sans laisser le temps aux mercenaires de répondre il se dirigea vers Gunther, tout aussi furieux d u geste de Claudia.

"Ce que je viens de dire vaut pour toi aussi. Ce n'est pas en agissant de la sorte qu'on pourra rester uni et survivre ! Bon sang, à quoi est-ce que vous jouez, tous !"

Il s'agenouilla près de Léonie, vérifiant la plaie qui semblait de prime abord superficielle.

"Je l'emmène chez moi, et le premier qui m'en empêche verra que je peux être aussi insensé que vous. Gladys ! File préparer un lit chez moi avec Irina."

Le ton de Robert ne souffrait aucune réplique alors qu'il soulevait la jeune femme pour l'emmener. Avec ce qui s'était passé peu avant avec Joliesse et des souvenirs désagréables remontant à la surface, ses nerfs étaient à fleur de peau.

[Iris]

Gladys n'avait rien à dire : ne sachant pas se battre et étant une étrangère, son instinct de survie lui dictait de ne pas chercher d'ennuis supplémentaires.

Elle obtempéra donc sans faire d'histoire.

[darkbaron]

Joliesse observait et écoutait sans vraiment comprendre tout ce qui se tramait. Cette couronne de flammes, ces histoires de sorcellerie et de non-mourants et cette violence la laissaient sans voix.

En outre, c'était beaucoup d'informations à assimiler d'un coup... Et voilà qu'une personne en assumait une autre comme ça ! Le père Robert avait raison : étaient-ils tous fous pour en arriver là ?

Tout en songeant à cela, elle fit ce qui était le plus logique pour elle, à savoir suivre son nouveau mentor.

[Amnèsya]

Pav ne desserra sa vigilance que lorsqu'elle fut sure que robert avait repris les choses en mains.
Elle se tenait vigilente des fois qu'un malin eu l'envie de faire un coup en traite à robert.

Elle avait du mal à se comprendre.
Elle trouvais qu'il fallait arrêté le gachie, mais elle trouvais aussi qu'avec des attitudes pareils, ces villageois allaient clairement mérité lors sort et qu'il ne pouvait s'en prendre qu'à eux même...

lorsque tout serait détruit...

Avec cette histoire, je suppose qu'il n'y a plus grand monde de motivé pour aller discuter avec les druides... Ulfang?