[OdE Chap.7-40] Première chambre sur cour 18h55

[Madennig]

La chambre donnait sur la cour intérieure du château. Dehors, il faisait déjà très sombre et brumeux. On avait une vue sur le puits et la grande porte d'arrivée, ainsi que sur deux escaliers d'angle (nord-est et nord-ouest).

La pièce était dotée d'une petite annexe à mur en bois, avec vasque pour faire sa toilette et chaise percée. Dans la chambre proprement dite, il y avait un grand lit à baldaquin, une cheminée qui avait été allumée, mais dont le feu n'avait pas été entretenu, une fenêtre à vitraux en losange translucides, des cousièges, trois coffres au pied du lit et le long des murs, de part et d'autres de la cheminée.

Madennig laissa Ethel pénétrer la première dans la chambre qui serait au tiers la sienne cette nuit. Une fois la porte close, elle semblait déjà plus rassurée, malgré un feu de cheminée au bord de l'extinction. Elle répondit, un peu en retard :

"J'ai, aussi, beaucoup à apprendre, des féonds... Nous, avancerons ensemble, sur cette route... Dis-moi, comment t'aider ?"

Elle s'approcha du feu puis d'Ethel.

Sur le coffre au pied du lit, trônait un plateau surmonté d'un vase seulement rempli d'eau et d'une assiette avec quelques biscuits au centre. Des miettes trahissaient la présence d'autres biscuits ayant disparu !

[Amnèsya]

Ethel s'était attelée auprès du feu. Elle avait envie de se chouchouter après cette journée chaotique et cette fin de soirée pour le moins compliquée aussi.

A remuer la vase, on n'y gagne jamais rien. Ca ne fait que troubler l'eau.

Elle invita Mad à se rapprocher de la flamme.

"Tu sais, en fait c'est moi qui doit apprendre pour vous aider... De mon point de vue, je sais tout ce que je dois savoir sur les féonds... Je sais que je ne dois pas croiser leur route et je sais les éviter en prenant les bonnes décisions..

Tu comprendra facilement que partant de là, j'ai du mal à répondre à ta question.
Et je ne suis pas tout a faire sure que ce ne soit que les esprits qui soient à l'oeuvre... Je suis peut être un peut trop "perturbée" pour être réceptive.

Mais toi tu vas comment?

[Madennig]

"Perturbée ? Le mot, me va aussi. J'ai failli, devenir une, crêpe, de sang, il y moins, de 24 heures. Mais tout, ce qui, ne te tue pas... "

Elle laissa en suspens le reste du proverbe pour qu'Ethel puisse le prononcer elle-même dans sa tête.

"Je vais rebondir... Dès que mon, thorax, ne me fera plus, souffrir. En attendant, le seul, rebondissement, qui m'attend, sera dans ce lit."

"Les Feondas, c'est autre, chose, c'est sûr... Sinon tu aurais, senti leur, présence dans, la forêt... En apprendre plus, même, sans les ressentir, ça nous rendra, plus fort... Ils ont sûrement, des schémas récurrents..."

"Merci... pour le feu..."

Elle se plaça dans l'annexe de toilette, et versa de l'eau froide.

"Tu veux, commencer ?"

[Amnèsya]

Ethel y allait doucement profitant de la chaleur du feu, de la proximité de la chambre et du confort des biscuits.

"... Ne nous tue pas? ... "

Elle laissa Mad terminer.

Spoiler () :

J'utilise les caractéristiques "sensible intuitive" d'Ethel pour utiliser les didascalies que vous laissez dans vos textes. Si vous êtes contre merci de me le dire.

" Je n'ai rien contre la sagesse populaire... Au contraire, j'y trouve un certain intérêt, c'est un bon moyen de faire passer des idées simples au plus grand monde... rien de mieux qu'un bon proverbe ou une petite chanson qui reste dans la tête... j'ai toujours du mal à regarder la mer sur une falaise les jours de dépression sans entendre un refrain

"Face à la mer
J’aurais dû grandir
Face contre terre
J’aurais pu mourir
Je me relève
Je prends mon dernier rêve "

Mais c'est bien pour cela que je te poser la question... Tu sembles plus que perturbée


Elle marqua une pose... c'était dure à admettre.

"Je suis désolée de ne pas vous avoir accompagné dans cette épreuve... mais ce foutu canasson a rien voulu savoir... Si j'avais été là, tu n'aurais pas eu endurer l’épreuve qu'à du être le retour dans ton état..."

Elle marqua une nouvelle pose pour raviver un tison.

"Et je sais par expérience, que se voir mourir, peut amener les gens à se questionner au plus profond de soi... et à ressentir des inquiétudes sans forcement les comprendre. Alors si un jour tu ressent le besoin de parler... n’hésite pas.

Tu as raison il y a des schéma récurant dans chaque chose."

"Je n'ai pas trop les lits moelleux... je n'y ai pas été habituée. J’espère que le notre sera plus dur.

[Madennig]

Madennig souriait un peu dans son annexe, loin du champ de vision d'Ethel, mais elle pouvait l'entendre dans sa voix bien qu'essoufflée.

"Joli chant..."

Avant de continuer.

"Avec Dred, on dormait, parfois à la, belle étoile... Si c'est vraiment trop, mou, pour toi, vous pourrez vous, installer par terre, juste, devant la cheminée.

Elle réapparut et se mit de dos pour qu'Ethel l'aidât à délacer et retirer sa robe.

"Il fait, moins, froid à deux. Je me lave, vite, fait, et ensuite... Je t'aide... Si ça te va."

Puis elle ajouta, pensive :

"Ce qui ne, nous tue pas, nous rend, plus fort. Ce féond, aurait mieux, fait, de me tuer... Car à présent, je sais, que j'y retournerai, et cette fois, nous, les, exterminerons."

[Amnèsya]

Ethel pouffa presque...

Elle s'approcha de Mad, et délicatement, trop délicatement pour la maladresse auquel elle avait habitué ses compagnons de voyage, elle aida Mad pour lui permettre de se préparer sans souffrir le martyr


Tu ne veux pas attendre un peu avant de remettre cela?

Il y avait un ton doux-amère dans cette constations comme Ethel le fesait souvent face à quelque chose dont elle se résolvait à prendre son partie..

Mais Mad n'eut pas le temps de s'en formaliser. Des bruit inquiétants venaient du couloirs...

Attend, je vais voir ce qui se passe