[OdE Chap. 7-58] Explorations matinales | 8h05

[Madennig]

Elle savoura sa chance encore quelques minutes, contemplant ce paysage à cette hauteur pleine d'audace. Mais le temps était frais, et un frisson lui rappela son état. Elle noua un peu mieux sa cape et rebroussa chemin, pour ne pas se perdre en prenant le mauvais escalier, puis descendit, descendit... Jusqu'à se rendre au rez-de-chaussée. Elle imaginait y trouver des lieux communs décorés somptueusement.

[Iris]

Madennig avait rebroussé chemin jusqu'à l'escalier en colimaçon précédemment emprunté. De là, elle arriva sur un seuil : une porte menait vers la cour ; une porte vers les salles du rez-de-chaussée (donc deux niveaux en dessous de leurs chambres ; et il y avait une autre porte plus petite, peut-être pour aller à une cave ou quelque chose du genre.

[Madennig]

Devant ces issues, elle choisit celle qui menait aux salles du rez-de-chaussée. La plus petite porte avait des allures plus secrètes, et elle voulait la garder pour plus tard...

[Iris]

Madennig constata rapidement que le rez-de-chaussée était occupé par des espaces communs et utilitaires : réserves, cuisines, atelier, etc. Certaines portes étaient fermées à clef, notamment toutes celles menant aux réserves.

Les activités salissantes ou liées aux troupes étaient dans la première cour ; dans la seconde se trouvait véritablement le cœur du château. Celui-ci, pourvu de plusieurs tours, était bâti tout en hauteur. Les bureaux, les appartements, les salles de réception étaient en hauteur, et bénéficiaient de lumière. La cour au niveau du sol était en revanche sombre.

[Madennig]

Quoi de mieux pour visiter un tel édifice qu'après en avoir vu les cimes, en visiter les fondations. Madennig n'en perdait pas une miette, anonyme parmi le flux des fourmis travaillant au bon fonctionnement du château, elle se faufilait, s'excusait quand elle risquait de gêner, saluait quand on la dévisageait un peu trop longtemps.
Il lui restait encore deux étages à visiter... Elle décida qu'elle avait encore assez de force pour continuer.

Elle se mit en quête d'un escalier pour rejoindre et visiter le premier étage.

[Iris]

Spoiler () :

Gambader au froid et partout comme une souris enthousiaste : Vigueur 10+d10(4)-1 = 13

Madennig commençait à fatiguer. Elle s'assit un moment, et constata qu'un homme, sans doute un chevalier, allait à sa rencontre :

" ça va ?"

[Madennig]

Elle avait décidément trop forcé. Cependant, même si son escapade l'avait épuisée, elle avait au moins gagné des vues magnifiques à se remémorer.
Elle plissa les yeux en direction de la voix qui s'adressait à elle. Il ne lui sembla pas la reconnaître. Elle ne reconnut pas non plus celui à qui elle appartenait.
Alors, dans le doute, il valait mieux faire bonne figure.

"Oui. Je vais, bien, merci."

Même si cela n'était pas visiblement le cas.

"Et vous ?"

L'importance de la politesse...

[Iris]

La jeune homme était blond cendré, les yeux clairs, plutôt bien bâti, le muscle assez rond.

" Bien, merci. Laissez-moi vous guider ailleurs où vous pourrez vous reposer. Souhaitez-vous que je fasse préparer une tisane ?" s'enquit l'inconnu tout en lui tendant le bras pour l'emmener à un endroit de son choix.

[Madennig]

Madennig n'étant pas vraiment une dame, ni même vraiment une femme à qui on tend le bras habituellement, se demanda un instant ce qu'il voulait faire avec elle dans cette posture.
Enfin, cela fit le tour, et elle comprit qu'il cherchait à l'aider !

Elle se mit donc en mouvements, pour s'approcher de l'inconnu. Était-ce mal poli de ne pas accepter un bras tendu pour faire la fière et marcher seule ? Oanell n'était pas là pour lui répondre... Dans le doute, elle accepta d'égratigner son ego et prit appui sur lui. Son souffle restait trop court pour parler avec aisance.

"D'accord. Une tisane, c'est une, bonne idée. Où pourriez-vous, m'emmener ? Il y a d'autres, endroits, que sa propre, chambre pour se, reposer ici ?"

[Iris]

L'homme capta l'attention d'une servante qui paraissait un peu âgée et demanda d'amener une tisane dans la salle commune, puis offrit son bras à Madennig qu'il soutint de manière consciencieuse pour sortir des cuisines. Il guida la jeune femme vers un escalier de la cour, en bois, montant jusqu'à la salle.

" Il y a de nombreux salons ; la salle commune doit être tranquille à cette heure je pense."

Et puis ce n'était pas loin des cuisines, de sorte que la tisane ne ferait pas un long trajet avant d'arriver à destination.