[OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
"C'est la meilleure infusion d'ma vie", avait-il dit en retrouvant un peu le sourire. Hélas, ils avaient dû retraverser la salle de la taverne pour repartir, et repasser devant les gens avait été particulièrement difficile car il avait honte de ses blessures.
Le soleil était à son zénith lorsqu'ils pénétrèrent dans les rues de Llewellen. Calés entre les sacs de la charrette ils cachaient leurs visages sous les couvertures. Même au moment de descendre, et alors qu'il transportait Nolwenn dans ses bras, il fit de son mieux pour ne pas être découverts.
Une fois dans la chambre verte il déposa Nolwenn sur le lit et aussitôt il s'écroula, tordu de douleur car l'infusion ne faisait plus effet. Il agrippa le bras de la petite dame, Noalig l'amie du médecin... Ses yeux fiévreux plongèrent en elle.
Hhhh...Du..chesse.. Du..chesse.. attention..
Son visage était d'une pâleur à faire peur tandis qu'il répétait ces mots délirants : Duchesse attention.
Le soleil était à son zénith lorsqu'ils pénétrèrent dans les rues de Llewellen. Calés entre les sacs de la charrette ils cachaient leurs visages sous les couvertures. Même au moment de descendre, et alors qu'il transportait Nolwenn dans ses bras, il fit de son mieux pour ne pas être découverts.
Une fois dans la chambre verte il déposa Nolwenn sur le lit et aussitôt il s'écroula, tordu de douleur car l'infusion ne faisait plus effet. Il agrippa le bras de la petite dame, Noalig l'amie du médecin... Ses yeux fiévreux plongèrent en elle.
Hhhh...Du..chesse.. Du..chesse.. attention..
Son visage était d'une pâleur à faire peur tandis qu'il répétait ces mots délirants : Duchesse attention.
Le cancre
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Noalig avait sommairement posé les sacs dans la cage d'escalier et avait aidé les deux jeunes gens à gravir les marches jusqu'au palier supérieur.
Quand elle les fit entrer, Kiddle et Nolwenn purent admirer une belle pièce en longueur, décorée de peintures encadrées, de tapisseries, de meubles cirés, de tapis de laine et une horloge pendule bruyante.
Il y avait quelques fauteuils d'abord, deux petites tables à leurs cotés. Plus loin une grande table longue de deux mètres était entourée de chaises aux assises paillées. A coté, se tenait un vaisselier massif et bien rempli.
De ce salon, pouvaient s'ouvrir trois portes. Deux sur la gauche, avant et après le vaisselier. Et une au fond. Deux fenêtres bordaient le mur de droite.
Noalig les fit passer par la seconde porte de gauche. Là s'y trouvait un bureau large et des armoires. Un lit rudimentaire, drapé de lin propre, devait sûrement accueillir les patients pour leur auscultation. Enfin, ils passèrent une autre porte, qui donnait sur une chambre, avec un lit assez large recouvert d'un édredon aux teintes vert amande, brodé de dessins de fleurs. Il y avait aussi deux fauteuils, un coffre et une petite table avec une lampe.
La dame leur ouvrit le lit, pour y déposer Nolwenn, et lorsqu'elle voulut aller leur chercher des tuniques propres, Kiddle eut une poussée de fièvre.
Noalig, prise au dépourvu, ne savait pas trop quoi faire... Le jeune homme semblait en plein délire, il lui fallait tout de suite un remède ! Mais la doctoresse n'était pas encore revenue.
"Asseyez-vous, Monsieur Kiddle, asseyez vous sur le fauteuil. Vous êtes en sécurité ici, chez Madame Maoilriain. C'est un médecin compétent, elle a sauvé ma fille de la fièvre jaune un jour ! Elle va bien s'occuper de vous... Je vous apporte de l'eau fraîche ! Pour vous deux ! Attendez ici, Monsieur Kiddle."
En même temps qu'elle lui parlait pour le rassurer, elle l'attirait vers un des fauteuils pour que Kiddle s'y repose. Elle alla fermer la fenêtre de la chambre, et elle ajouta avant de quitter la pièce en laissant la porte ouverte :
"Je ramène une bouillotte pour la petite aussi !"
...
Lorsque Kiddle reprit connaissance, il se trouva dans le lit au chaud, dans la chambre vert et dans une tunique fraîche qui n'était pas la sienne. Il avait été lavé. De même pour Nolwenn qui dormait à coté de lui dans le lit, presque paisiblement. Elle restait pâle et sa peau encore parsemée de petites blessures. Sa main avait été bandée. Une odeur de plantes embaumait la pièce. Il pouvait entendre du bruit dans les pièces voisines, quelqu'un s'y affairait. Il faisait encore jour...
Quand elle les fit entrer, Kiddle et Nolwenn purent admirer une belle pièce en longueur, décorée de peintures encadrées, de tapisseries, de meubles cirés, de tapis de laine et une horloge pendule bruyante.
Il y avait quelques fauteuils d'abord, deux petites tables à leurs cotés. Plus loin une grande table longue de deux mètres était entourée de chaises aux assises paillées. A coté, se tenait un vaisselier massif et bien rempli.
De ce salon, pouvaient s'ouvrir trois portes. Deux sur la gauche, avant et après le vaisselier. Et une au fond. Deux fenêtres bordaient le mur de droite.
Noalig les fit passer par la seconde porte de gauche. Là s'y trouvait un bureau large et des armoires. Un lit rudimentaire, drapé de lin propre, devait sûrement accueillir les patients pour leur auscultation. Enfin, ils passèrent une autre porte, qui donnait sur une chambre, avec un lit assez large recouvert d'un édredon aux teintes vert amande, brodé de dessins de fleurs. Il y avait aussi deux fauteuils, un coffre et une petite table avec une lampe.
La dame leur ouvrit le lit, pour y déposer Nolwenn, et lorsqu'elle voulut aller leur chercher des tuniques propres, Kiddle eut une poussée de fièvre.
Noalig, prise au dépourvu, ne savait pas trop quoi faire... Le jeune homme semblait en plein délire, il lui fallait tout de suite un remède ! Mais la doctoresse n'était pas encore revenue.
"Asseyez-vous, Monsieur Kiddle, asseyez vous sur le fauteuil. Vous êtes en sécurité ici, chez Madame Maoilriain. C'est un médecin compétent, elle a sauvé ma fille de la fièvre jaune un jour ! Elle va bien s'occuper de vous... Je vous apporte de l'eau fraîche ! Pour vous deux ! Attendez ici, Monsieur Kiddle."
En même temps qu'elle lui parlait pour le rassurer, elle l'attirait vers un des fauteuils pour que Kiddle s'y repose. Elle alla fermer la fenêtre de la chambre, et elle ajouta avant de quitter la pièce en laissant la porte ouverte :
"Je ramène une bouillotte pour la petite aussi !"
...
Lorsque Kiddle reprit connaissance, il se trouva dans le lit au chaud, dans la chambre vert et dans une tunique fraîche qui n'était pas la sienne. Il avait été lavé. De même pour Nolwenn qui dormait à coté de lui dans le lit, presque paisiblement. Elle restait pâle et sa peau encore parsemée de petites blessures. Sa main avait été bandée. Une odeur de plantes embaumait la pièce. Il pouvait entendre du bruit dans les pièces voisines, quelqu'un s'y affairait. Il faisait encore jour...
Maden(n)ig. OdE - La Forêt Engloutie
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Il émergea très lentement le temps de prendre conscience de la situation. Songer qu'il était de retour à Llewellen le fit pleurer en silence, la tête entre les mains il se recroquevilla dans le lit.
Le jour où Blodwen devant tous les membres de la délégation les avait envoyé questionner du côté des fermes isolées espérant bien ne jamais les revoir pour avoir été inobéissants et insolents, le jour où ils étaient partis avec Ethel enquêter sur la présence feonde, c'était hier... Et aujourd'hui les feondas se déchaînent par centaines, demain ils seront des millions, Duchesse a vu l'entrée de leur grotte ! se lamentait-il.
L'ambiance douillette et calmante de la chambre, d'entendre la respiration presque apaisée de Nolwenn pelotonnée sous l'édredon, plus tous les soins apportés... Toutes ces choses lui firent reprendre un peu d'allant. Assis au bord du lit, sans précipitation mais avec beaucoup de précautions il se mit debout. Il se dirigea doucement vers la porte, il se tenait aux fauteuils pour ne pas tomber. Il sortit en tunique de nuit et pieds nus à la recherche de Tuilelaith Maoilriain, un pas après l'autre et de meuble en meubles dans toutes les pièces de la maison. C'était aujourd'hui qu'il lui fallait trouver un messager.
Le jour où Blodwen devant tous les membres de la délégation les avait envoyé questionner du côté des fermes isolées espérant bien ne jamais les revoir pour avoir été inobéissants et insolents, le jour où ils étaient partis avec Ethel enquêter sur la présence feonde, c'était hier... Et aujourd'hui les feondas se déchaînent par centaines, demain ils seront des millions, Duchesse a vu l'entrée de leur grotte ! se lamentait-il.
L'ambiance douillette et calmante de la chambre, d'entendre la respiration presque apaisée de Nolwenn pelotonnée sous l'édredon, plus tous les soins apportés... Toutes ces choses lui firent reprendre un peu d'allant. Assis au bord du lit, sans précipitation mais avec beaucoup de précautions il se mit debout. Il se dirigea doucement vers la porte, il se tenait aux fauteuils pour ne pas tomber. Il sortit en tunique de nuit et pieds nus à la recherche de Tuilelaith Maoilriain, un pas après l'autre et de meuble en meubles dans toutes les pièces de la maison. C'était aujourd'hui qu'il lui fallait trouver un messager.
Le cancre
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Tuilelaith était assise à son bureau. Kiddle n'eut pas beaucoup à marcher pour la trouver. Elle se tourna aussitôt vers lui, avec un sourire accueillant, bien qu'un peu confus. Elle se leva, pour l'aider à avancer.
"Vous... euh Tu... as besoin d'un pot ? J'en ai mis sous votre lit... Je peux te le chercher. Tu peux encore rester te reposer. Ça me dérange pas."
Ses traits étaient un peu tirés, la fatigue sûrement.
"Si tu es assez en forme, je veux bien que tu me dises ce qu'il vous est arrivé... Je n'ai pas bien compris ce que les Hilderins m'ont dit..."
"Vous... euh Tu... as besoin d'un pot ? J'en ai mis sous votre lit... Je peux te le chercher. Tu peux encore rester te reposer. Ça me dérange pas."
Ses traits étaient un peu tirés, la fatigue sûrement.
"Si tu es assez en forme, je veux bien que tu me dises ce qu'il vous est arrivé... Je n'ai pas bien compris ce que les Hilderins m'ont dit..."
Maden(n)ig. OdE - La Forêt Engloutie
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
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Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Merci mais.. c'est pas un pot que je cherche… C'est.. c'est grave Dame Tuilelette. Je.. je cherche quelqu'un pour porter un message au château. Je dois prévenir des personnes là bas que.. que..
Il faut trouver… Aeldred.. au château, ou.. Madennig, oui elle.. elle doit y être, elle est blessée.
Il n'avait pas pris le temps de s'asseoir.
J'ai encore besoin de votre aide, s'il-vous-plaît.. il faut leur dire que je suis revenu…
Il faut trouver… Aeldred.. au château, ou.. Madennig, oui elle.. elle doit y être, elle est blessée.
Il n'avait pas pris le temps de s'asseoir.
J'ai encore besoin de votre aide, s'il-vous-plaît.. il faut leur dire que je suis revenu…
Le cancre
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Leur hote eut un moment de silence et de réflexion. Le jeune homme semblait perturbé, accablé par la lourdeur de responsabilités qu'elle ne saisissait pas bien.
"Viens t'asseoir... "
Elle l'attira sur son propre fauteuil sur lequel elle était assise, pour lui permettre de reprendre un peu de couleurs. Elle referma doucement le livre posé sur le bureau, avec soin, puis posa un genou au sol à Kiddle, pour s'adresser à lui.
"...Il y a l'armée du Roi, là-bas. Tu n'as pas à t'inquiéter, ils se chargeront de prévenir les autorités du château. Tu dois d'abord te reposer. De plus, je ne peux pas vous laisser seuls, et je ne connais personne pour m'y faire entrer. Remettons cela à demain. Nous pourrons parler aux gardes demain matin, Noalig vient de bonne heure, et elle pourra garder Nolwenn."
Elle l'observait tout en parlant d'une voix rassurante, essayait de deviner si ses paroles parvenaient à l'apaiser.
"Tu peux me parler. Je peux tout entendre. Et je ne dirai rien à personne."
"Viens t'asseoir... "
Elle l'attira sur son propre fauteuil sur lequel elle était assise, pour lui permettre de reprendre un peu de couleurs. Elle referma doucement le livre posé sur le bureau, avec soin, puis posa un genou au sol à Kiddle, pour s'adresser à lui.
"...Il y a l'armée du Roi, là-bas. Tu n'as pas à t'inquiéter, ils se chargeront de prévenir les autorités du château. Tu dois d'abord te reposer. De plus, je ne peux pas vous laisser seuls, et je ne connais personne pour m'y faire entrer. Remettons cela à demain. Nous pourrons parler aux gardes demain matin, Noalig vient de bonne heure, et elle pourra garder Nolwenn."
Elle l'observait tout en parlant d'une voix rassurante, essayait de deviner si ses paroles parvenaient à l'apaiser.
"Tu peux me parler. Je peux tout entendre. Et je ne dirai rien à personne."
Maden(n)ig. OdE - La Forêt Engloutie
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
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Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Installé tout raide dans le fauteuil, il lançait des regards douloureux à la table de bureau, à la porte, aux meubles... Ce qu'il avait vécu le hantait sans relâche depuis la veille. Il n'avait pu trouver le repos de l'esprit, il voyait dans les boiseries des monstres tordus, des griffes… Des scènes de cauchemar ressurgissaient. Il entendait les paroles de Tuilelaith, il la sentait proche de lui. Il cligna des yeux pour effacer momentanément ces visions d'horreur et lui tourna son visage de traumatisé. Elle semblait être la personne la plus bienveillante qu'il eut jamais croisé dans sa vie, il lui adressa un petit sourire de remerciement. Il se pencha vers elle, et lentement mais avec certitude, il lui expliqua.
Il existe un endroit dans la forêt où se trouvent les pires choses que t'imagines même pas... C'est un lieu difficile, personne ne peut y entrer sans en sortir fou, ou mourir. Je m'y suis approché. J'étais pas seul, Duchesse… Ethel m'accompagnait. Mais elle a voulu retourner là-bas, parce qu'elle est Eisdeach. Tu as dû la voir, au village, elle aussi est blessée... De cet endroit, sortent les feondas à tête de cochon et au corps de scarabée, ils sont capables de faire des bonds, mais…
Ce qu'il faut savoir…
C'est que quelque chose de plus terrible se trame... Ethel.. nous a prévenu que des forces maléfiques agissent derrière tout ça... Ce secret je peux pas le dire à n'importe qui… Mais alors, qu'est-ce que j'peux faire Tuilelaith ?
Il existe un endroit dans la forêt où se trouvent les pires choses que t'imagines même pas... C'est un lieu difficile, personne ne peut y entrer sans en sortir fou, ou mourir. Je m'y suis approché. J'étais pas seul, Duchesse… Ethel m'accompagnait. Mais elle a voulu retourner là-bas, parce qu'elle est Eisdeach. Tu as dû la voir, au village, elle aussi est blessée... De cet endroit, sortent les feondas à tête de cochon et au corps de scarabée, ils sont capables de faire des bonds, mais…
Ce qu'il faut savoir…
C'est que quelque chose de plus terrible se trame... Ethel.. nous a prévenu que des forces maléfiques agissent derrière tout ça... Ce secret je peux pas le dire à n'importe qui… Mais alors, qu'est-ce que j'peux faire Tuilelaith ?
Le cancre
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Tuilelaith s'apercevait que Kiddle avait l'air confus et encore choqué. Le regard du jeune homme se perdait au hasard dans la pièce, avec angoisses. Elle lui saisit les deux mains pour qu'il oublie les fantômes qui rodaient autour de lui et s'adressa à lui avec conviction.
"Kiddle, la dame dont tu me parles, l'Eisdeach... Elle est, si j'ai bien compris, avec une troupe de 40 Hilderins venus spécialement pour assainir l'endroit. Jamais les Hilderins n'iraient à la mort... Si ils s'aperçoivent qu'ils risquent une défaite sanglante, ils sauront rebrousser chemin."
"Je n'ai pas à te donner d'ordre, mais en tant que médecin, je peux te conseiller. Tu es trop faible pour sortir, tu as besoin de laisser ton corps dormir, pour qu'il absorbe les malheureux souvenirs... Ton corps, mais aussi, ton esprit. Je ne veux pas te donner de drogue pour rendre artificiel ton sommeil. Cela doit venir de toi."
"Et ta précieuse amie aura certainement besoin de toi, quand elle rentrera de la forêt. Elle sera heureuse si elle voit que tu vas mieux."
Renouvelant la pression sur les mains maintenues, Tuilelaith continue :
"Si tu arrives à dormir cette nuit, je te propose dès demain matin, de t'accompagner au château."
"Kiddle, la dame dont tu me parles, l'Eisdeach... Elle est, si j'ai bien compris, avec une troupe de 40 Hilderins venus spécialement pour assainir l'endroit. Jamais les Hilderins n'iraient à la mort... Si ils s'aperçoivent qu'ils risquent une défaite sanglante, ils sauront rebrousser chemin."
"Je n'ai pas à te donner d'ordre, mais en tant que médecin, je peux te conseiller. Tu es trop faible pour sortir, tu as besoin de laisser ton corps dormir, pour qu'il absorbe les malheureux souvenirs... Ton corps, mais aussi, ton esprit. Je ne veux pas te donner de drogue pour rendre artificiel ton sommeil. Cela doit venir de toi."
"Et ta précieuse amie aura certainement besoin de toi, quand elle rentrera de la forêt. Elle sera heureuse si elle voit que tu vas mieux."
Renouvelant la pression sur les mains maintenues, Tuilelaith continue :
"Si tu arrives à dormir cette nuit, je te propose dès demain matin, de t'accompagner au château."
Maden(n)ig. OdE - La Forêt Engloutie
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
Verema. Symbaroum - Le Courroux du Gardien
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
Son regard se perdit dans le vide, il était ailleurs… Sa voix se fit le faible échos de cet au-delà.
Tu sais…je comprends de mieux en mieux Ethel…
Il se refermait en lui-même dans le fauteuil, se sentant accablé un peu à la façon d'Ethel, comme si leur sort avait été tiré d'avance.
Puis il se redressa.
Merci Tuilelaith… je.. tu as déjà fait beaucoup pour nous, je peux pas t'en demander plus. Je.. je vais pas te faire la promesse de bien dormir, déjà que.. que je dormais pas beaucoup avant.
Résigné à attendre, dépossédé de ses forces vives, il lâcha les mains de Tuilelaith pour se rediriger vers sa chambre de grand convalescent.
Tu sais…je comprends de mieux en mieux Ethel…
Il se refermait en lui-même dans le fauteuil, se sentant accablé un peu à la façon d'Ethel, comme si leur sort avait été tiré d'avance.
Puis il se redressa.
Merci Tuilelaith… je.. tu as déjà fait beaucoup pour nous, je peux pas t'en demander plus. Je.. je vais pas te faire la promesse de bien dormir, déjà que.. que je dormais pas beaucoup avant.
Résigné à attendre, dépossédé de ses forces vives, il lâcha les mains de Tuilelaith pour se rediriger vers sa chambre de grand convalescent.
Le cancre
Re: [OdE Chap.7-74] La rumeur de la mort
La jeune femme, sûrement de 10 ans son aînée, se leva pour le laisser passer. Le voir retourner dans sa chambre était rassurant, mais la doctoresse ne pouvait s'empêcher de ressentir.
Elle le suivit, à pas silencieux. Elle devait avoir une paire de pantoufles de laine bouillie aux pieds, cachée sous ses jupons. Sa tête seule passa l'encadrement de la porte pour observer le jeune homme. Elle ne voulait pas être intrusive. Elle ne souhaitait qu'être là. Elle lui offrit un sourire peiné, mais bienveillant.
"Si tu as du mal à te rendormir, je serai encore quelques heures dans mon bureau." murmura-t-elle.
Dans le lit, la petite fée à la main brisée dormait encore. Elle marmonna quelques syllabes dans son sommeil agité...
Elle le suivit, à pas silencieux. Elle devait avoir une paire de pantoufles de laine bouillie aux pieds, cachée sous ses jupons. Sa tête seule passa l'encadrement de la porte pour observer le jeune homme. Elle ne voulait pas être intrusive. Elle ne souhaitait qu'être là. Elle lui offrit un sourire peiné, mais bienveillant.
"Si tu as du mal à te rendormir, je serai encore quelques heures dans mon bureau." murmura-t-elle.
Dans le lit, la petite fée à la main brisée dormait encore. Elle marmonna quelques syllabes dans son sommeil agité...
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