OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur

[Iris]

Début de semaine très lourd, alors je vous laisse placer vos actions avant que l'environnement prenne la suite.

Si vous avez des questions sur l'environnement, le contexte, le cadre, c'est le moment.

En bas dans la vallée, des mouvements nombreux laissaient deviner des combats, de tous côtés.

Une cloche, au sommet de l'auberge, était activée. Les sentinelles, jusque là peu vigilantes avaient enfin remarqué qu'il y avait un problème.

...

[ramb]

Grirav va s'informé auprès des gardes de la situation. Ce que l'on sais, si l'on s'enferme dans la forteresse?
Qui attaque? Besoin d'aide à la rigueur?

[Avrock]

Hyponotisé par les lueurs en contre bas et l'attente d'une réponse d'Elwin, le jeune homme était resté un moment ailleurs, perdu dans ses pensées...

La cloche qui sonne, les lumieres qui approchent...

"- Espere éviter les ennuis, et les ennuis viennent a toi... Maelys, voila de la compagnie. Souhaites tu rester dans la chambre ou sortir avec nous ?" A n'en pas douter, Elwin voudrait se joindre a lui dans la defence de l'auberge, si defence il doit y avoir.
Voulant ajouter quelques mots a l'attention de Grirav, Garn se retourne trop tard et ne voit plus qu'un espace vide la ou se trouvait le chasseur. Sa témérité le perdra sans doute un jour.

"- Je crois que nous n'avons plus vraiment le choix..." Garn sort de la chambre, observe le couloir, attend son compagnon ou une injonction lui demandant de ne pas l'attendre pour se rendre a l'exterrieur.

[luciole]

Eh! Ils avaient tout deux les memes reflexions. Les grands esprits se rencontreraient ils?

Bien sur! L'Unique veille toujours sur ses fideles! Il ne faut jamais en douter Garn, même quand de nouveaux cauchemars font leur apparition il y a toujours une lueur de lumiere qui vous guide et vous protege.

Ledit compagnon de route n'est pas franchement certain d'avoir compris la demande de Garn, du moins si demande il y a eut, mais il tente une réponse vehemente. Nulle hésitation pour le coup chez Elwin. Tout comme Garn, il a porté la main à sa tunique comme pour se rassurer au contact d'un excelcis qui pendrait à son cou . Mais ce n'est pas de cela qu'il voulait verifier la position. Un regard avec le sigire.

Maelys, rester seule içi ne vous apportera pas de sécurité supplémentaire.. D'ailleurs-

La cloche sonne.

Voila, au moins l'alerte est sonnée. Vous ferez bien ce que bon vous semble mais je ne pense pas que ces murs soient vraiments... suffisants. Et que l'Unique vous garde.

Non, il ne venait pas de rever qu'ils étaient tous morts, massacrés dans cette même piece.. Alors bon, autant éviter à l'avance des annuis potentiels. Mais en même temps, si elle n'était pas capable de prendre ses décisions tout seule... il n'était pas sa mère! Depuis quand les filles bizarres ont besoin d'aide d'ailleurs?

J'arrive Garn! Non mais et l'autre suiccidaire est parti?!? Le fou!

Sortant à son tour de la piece, il s'engagea dans le couloir rapidement. Histoire de ne pas être gené quand des dormeurs à peine reveillés sortiraient de leurs propre chambre. Qui se battait? Contre qui ou contre quoi? Voila la question.
Il n'excluait pas le qui...

[Iris]

Grirav avait laissé ses compagnons pour s'informer. Il y avait deux options principales : (a) descendre du côté de la salle commune et de la cour intérieure ; (b) monter sur le toit / terrasse / chemin de ronde. Le bâtiment dans l'ensemble était une sorte de cube avec un chemin d'accès par un pont en bois soutenu de cordages. Le tout était bâti sur un pic rocheux situé à plus de 15m de la "terre ferme". A priori, pas évident de prendre d'assaut l'auberge fortifiée.

Les nouvelles sont les mêmes partout, sitôt qu'on tombe sur quelqu'un d'informé et non pas simplement d'un client ensommeillé qui cherche son chemin. Il y a des combats dans le val, il semble que ce soit une horde de feondas. Ces monstres, parfois qualifiés de démons, hybrides imprévisibles entre minéral, végétal et animal, étaient généralement solitaires ou à peu près mais on contait avec horreur les récits de cas où ils s'étaient rassemblés pour dévaster des villes entières... La nouvelle terrifiait la plupart des personnes présentes et il n'était pas impossible que ceux qui n'étaient pas choqués parvenaient simplement à mieux gérer leur stress intense que les autres.

Pour l'instant, l'essentiel de l'agitation tournait autour de l'extérieur, avec ceux qui surveillaient les chariots à l'extérieur qui demandaient instamment à entrer et se mettre à l'abri tandis qu'une minorité cupide réclamait aussi que de précieuses marchandises soient mises à l'abri. Aucun signe dans l'immédiat de feondas près de l'auberge fortifiée. Le propriétaire cherchait à calmer les gens :

" Les feonds sont inconstants, quoi qu'ils fassent à l'extérieur, ils ne nous assiègeront jamais, il suffit d'attendre, nous sommes à l'abri, autant que dans un château."

...

La confusion de l'alerte dominait, mais pour l'instant, tout semblait encore calme... pour combien de temps ? ... comment l'Ennemi se manifesterait-il ? ...

[Avrock]

Sans hésitation, Garn avance d'un pas sur et rapide, sans précipitation. Il prend la direction de la cours. En même temps qu'il avance, il fait part de ses réflexions à son ami :
"- Dans un premier temps, déscendre dans la cours. Si l'ennemi est déjà dans les murs, autant l'en faire sortir avant de faire d'autre chose. Si les choses sont calmes, nous auront toujours le temps de nous informer, de sortir, de faire fermer les portes ou encore de monter sur le chemin de ronde."

Jetant un oeil à ce qui se passe autour, estimant qu'il ne risque rien à pour en dire d'avantage à Elwin, il lui dit simplement un ton plus bas :
"- J'ai senti des choses étranges durant ma prière... Mais nous pourrons en discuter plus tard."

[Iris]

Tout était "calme", aucun ennemi dans la cour...

Ils étaient dans le val, là, l'auberge était à une distance confortable, de quoi voir venir.

...

[ramb]

Grirav monte sur les remparts, afin d'évaluer la situation plus bas.
Il regarde prudemment par dessus les rebords du mur (il ne tiens pas à trop s'exposer.)
Si il peux voir l'aubergiste et lui crier de loin :
"on pourrais rentrer ces gens en les issant avec des cordes, comme ça on n'ouvre pas la porte et ça feras plus de monde à l'intérieur en cas de besoin."

[Maëlys]

Maëlys s'était dans un premier temps rassurée de sa décision, après tout que pouvait-elle risquer dans une enceinte fortifiée comme celle-ci.

Puis les cloches se mirent à retentir, les sentinelles avaient dû remarquer les mouvements en contrebas...
Aussitôt, le chasseur quitta la pièce, ce qui mettait en application direct ses propos.

Les trois restants semblèrent interloqués l'espace d'un instant par la réaction de l'homme.
Mais au moins, eux trois resteraient ici, c'était sûr. Ils n'oseraient pas prendre de risques, ou du moins ils prendront le temps d'appréhender les choses au moins...

Étrangement Maëlys ne se serait jamais imaginée quelques jours voire même quelques heures plus tôt rester ici avec de tels compagnons, mais la curiosité à propos du groupe de "messagers" et en particulier envers Elwin semblait avoir repris le dessus. Si ils avaient quelque chose contre elle, ils auraient déjà fait quelque chose....

La jeune femme laissa un demi-sourire apparaître en repensant à ceci juste avant que Garn puis Elwin ne disent :

"Espère éviter les ennuis, et les ennuis viennent a toi... Maëlys, voila de la compagnie. Souhaites tu rester dans la chambre ou sortir avec nous ?"

"Maëlys, rester seule ici ne vous apportera pas de sécurité supplémentaire.. D'ailleurs-
Voila, au moins l'alerte est sonnée. Vous ferez bien ce que bon vous semble mais je ne pense pas que ces murs soient vraiment... suffisants. Et que l'Unique vous garde."

Prise entre deux envies, la jeune femme hésita quelques instants, juste le temps de se retrouver seule dans la pièce, avant de s'exclamer :

"Garn, Elwin, attendez-moi"

Bon, on a donc une rousse lâchée, équipée avec vêtements + armure de cuir usée + Dague dans la botte + fronde dans la sacoche !
Vraiment, je sais pas vers quoi vous nous emmenez les trois autres !

[Iris]

Grirav, moins tête brûlée que ses collègues de chambrée ne le pensent, proposa de faire rentrer les gars à l'extérieur à l'aide de cordages, proposition qui fut rapidement acceptée car elle paraissait aussi efficace que de bon sens.

Tout le monde était sur les nerfs mais le plus éprouvant durant cette sombre nuit était le fait... qu'il ne se passait rien... ici...

...

Les chariots qui n'avaient pu entrer dans la cours de l'auberge fortifiée attendaient dehors. Quelqu'un fit remarquer que si on faisait entrer les gardiens à l'aide de corde, ça impliquait de laisser les chevaux et les caernides à la merci des féondas !... Les bêtes étaient nerveuses... Dans l'obscurité uniquement ponctuellement réduite par des flambeaux, on devinait des chevaux agités. Soudain, l'un d'eux parvint à se détacher, à moins qu'un gardien ait préféré les libérer plutôt que les laisser être dévorés ? Rapidement la panique commença à se répandre et les bêtes de somme commencèrent à essayer toutes de s'éparpiller, de fuir en dépit de la nuit, en dépit du ravin entre la falaise et l'auberge. Les cris, hennissements et grognements couvraient désormais une bonne partie des conversations.

... la peur... mais toujours pas de feondas... pas ici en tous cas... mais peut-être allaient-ils monter après avoir saccagé le val ?

...