Le secondes étaient longues.
[OdE Chap 8-30] Losgadh - 17e ceitean / 06 juin - matinée
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Silence pesant (toujours)
Madien ne paraissait pas accorder de sympathie particulière au colosse qui se coinçait à terre à lui tenir
Le secondes étaient longues.
La barque se mit silencieusement en mouvement, vers l'entrée du défilée d'où Pwyll était venu. Le fugitif ne voyait pratiquement rien de ce qui se passait hors de l'espace étroit de la barque.
Le secondes étaient longues.
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Re: [OdE Chap 8-30] Losgadh - 17e ceitean / 06 juin - matinée
Pwyll passait la tête juste au-dessus du "bastingage" de part et d'autre pour tenter d'éviter une entourloupe et de repérer la présence d'éventuels patrouilleurs... la peur le tenaillait et il sentait encore son sang couler doucement au côté, au travers de l'osier de son plastron.
Il déglutit péniblement et chassa l'eau et la sueur qui perlaient dans ses yeux.
Mad, je suis obligé de m'éloigné, j'ai tout raté, tiens le coup, pitié, tiens le coup...
Il déglutit péniblement et chassa l'eau et la sueur qui perlaient dans ses yeux.
Mad, je suis obligé de m'éloigné, j'ai tout raté, tiens le coup, pitié, tiens le coup...
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
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Incertitude
Pwyll n'était sûr de rien.
Le suivait-on à distance ? Ces gens connaissaient les marais.
Étaient-ils là, quelque part ? Avaient-ils renoncé à le suivre ?
Du peu que Pwyll discernait de la lumière du jour, il semblait ne pas aller vers le soleil. L'embarcation avançait lentement. Était-ce une idée qu'il se faisait?
La soif le tenaillait, l'humidité était pénible.
Le suivait-on à distance ? Ces gens connaissaient les marais.
Étaient-ils là, quelque part ? Avaient-ils renoncé à le suivre ?
Du peu que Pwyll discernait de la lumière du jour, il semblait ne pas aller vers le soleil. L'embarcation avançait lentement. Était-ce une idée qu'il se faisait?
La soif le tenaillait, l'humidité était pénible.
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Re: [OdE Chap 8-30] Losgadh - 17e ceitean / 06 juin - matinée
"Accélère, Maden, me prends pas pour un con."
Pwyll chercha du regard une gourde. Il éloigne éventuellement le couteau, mais tiens toujours le nocher à la jambe en se méfiant d'une tentative de plongeon ou de coup de perche..."
Pwyll chercha du regard une gourde. Il éloigne éventuellement le couteau, mais tiens toujours le nocher à la jambe en se méfiant d'une tentative de plongeon ou de coup de perche..."
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18h30 ? 19h00 ?
Drapé dans sa dignité d'otage aux muscles raides et au visage imprégné de tension, de peur et d'animosité, Madien garda le silence. Ses gestes étaient un peu plus amples et puissants, mais cela n'avait que peu à voir avec la formidable course de vitesse entreprise plus tôt par Pwyll pour fuir Losgadh.
Immobile, devant constamment se rappeler de bien serrer la main sur son otage pour ne pas prendre le risque de le voir filer, et ce au risque de finir par avoir des crampes, Pwyll fouillait tant bien que mal la barque.
Manteaux court de pluie. Gourdes. Carquois. Une petite réserve de nourriture façon mini casse-croûte composé de petites galettes fourrées avec une pâte bizarre à base de poisson et d'herbes ?
Immobile, devant constamment se rappeler de bien serrer la main sur son otage pour ne pas prendre le risque de le voir filer, et ce au risque de finir par avoir des crampes, Pwyll fouillait tant bien que mal la barque.
Manteaux court de pluie. Gourdes. Carquois. Une petite réserve de nourriture façon mini casse-croûte composé de petites galettes fourrées avec une pâte bizarre à base de poisson et d'herbes ?
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Re: [OdE Chap 8-30] Marais, vers 19h
Pwyll se désaltéra avec un profond soulagement. La soif était déjà présente auparavant, mais, depuis le combat de l'îlot, il avait vraiment besoin d'eau.
Il prévient ensuite Maden : "Je vais te lâcher la cheville, mais pas longtemps, je te garde à l’œil et j'ai encore la hachette qui me démange."
Pwyll retira tout couteau qui serait visible sur Maden (si cela n'avait été déjà fait, de manière assez évidente), il fouilla aussi, au cas où l'homme porterait une arme cachée.
Ensuite, il se dit qu'une corde d'arc détachée devrait bien faire l'affaire pour attacher la jambe de Maden à la sienne et empêcher concrètement toute forme de fuite souple et rapide. Pwyll entreprit cette tâche avant de parler de nouveau.
"Si on coule, c'est tous les deux. Continue vers le nord et fais-nous sortir au plus vite des territoires des Mac Lormel du sud. Pour la suite, tu aurais une idée d'un endroit assez sûr pour que je t'y laisse sans que tu y meures, qu'on puisse t'y récupérer et sans qu'il y ait de gardes pour essayer de me faire la peau ?"
Tout en surveillant le moindre mouvement qui tirerait sur sa propre jambe, Pwyll entreprit d'ôter son armure pour nettoyer ses blessures.
Il prévient ensuite Maden : "Je vais te lâcher la cheville, mais pas longtemps, je te garde à l’œil et j'ai encore la hachette qui me démange."
Pwyll retira tout couteau qui serait visible sur Maden (si cela n'avait été déjà fait, de manière assez évidente), il fouilla aussi, au cas où l'homme porterait une arme cachée.
Ensuite, il se dit qu'une corde d'arc détachée devrait bien faire l'affaire pour attacher la jambe de Maden à la sienne et empêcher concrètement toute forme de fuite souple et rapide. Pwyll entreprit cette tâche avant de parler de nouveau.
"Si on coule, c'est tous les deux. Continue vers le nord et fais-nous sortir au plus vite des territoires des Mac Lormel du sud. Pour la suite, tu aurais une idée d'un endroit assez sûr pour que je t'y laisse sans que tu y meures, qu'on puisse t'y récupérer et sans qu'il y ait de gardes pour essayer de me faire la peau ?"
Tout en surveillant le moindre mouvement qui tirerait sur sa propre jambe, Pwyll entreprit d'ôter son armure pour nettoyer ses blessures.
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Tir aux dés.
Madien se raidit à la mention d'un lien, mais laissa son ravisseur agir tout en poursuivant son avancée vers le nord -- avec un trajet sinueux, ralenti par les racines et les nénuphars.
Pwyll fit le point sur sa situation : sa dague, celle de Madien, sa hachette ; son armure était trempée, sècherait difficilement, serait aussi difficile à enlever et sans doute encore plus à remettre -- sans compter que la protection qu'elle offrait s'érodait. Le fugitif n'avait aucun matériel normal pour soigner sa blessure et ne pouvait y avoir accès tant qu'il avait son armure: il lui fallait faire un choix. Laisser la blessure telle quelle pour garder l'armure, ou risquer de perdre cette protection.
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Re: [OdE Chap 8-30] Losgadh - 17e ceitean / 06 juin - matinée
Installé sur les fesses, adossé aux maigres bagages, la jambe attaché à celle de Madien bien tendue et le regard sur le dos du nocher, Pwyll entreprit de défaire les attaches de son armure, quitte à les trancher au poignard.
Il avait dû abandonner avec son sac son petit nécessaire de soins de base. Restait le contenu des gourdes. Y avait-il de l'alcool dans l'une d'elles ?
Pwyll réfléchit aux types de plantes qui pourraient aider à réduire les risques d'infection et qu'il pourrait trouver dans les environs. Fallait-il s'arrêter sur les grands îlots par exemple ou plutôt scruter les rives ?
Au minimum, il pourrait nettoyer à l'eau et appliquer une pression pour aider la blessure la plus sérieuse à se refermer. Peut-être découper un bandage de fortune dans un manteau de pluie.
"Allez, du nerf, un bon rythme. Plus vite tu iras, plus vite tu seras débarrassé de moi. Tu as réfléchi à ma question sur un lieu neutre ? Peut-être une endroit de halte connu des nochers qui voyagent du sud au nord du marais."
Pwyll ne se fit pas prier pour engloutir un des casse-croûte.
Il avait dû abandonner avec son sac son petit nécessaire de soins de base. Restait le contenu des gourdes. Y avait-il de l'alcool dans l'une d'elles ?
Pwyll réfléchit aux types de plantes qui pourraient aider à réduire les risques d'infection et qu'il pourrait trouver dans les environs. Fallait-il s'arrêter sur les grands îlots par exemple ou plutôt scruter les rives ?
Au minimum, il pourrait nettoyer à l'eau et appliquer une pression pour aider la blessure la plus sérieuse à se refermer. Peut-être découper un bandage de fortune dans un manteau de pluie.
"Allez, du nerf, un bon rythme. Plus vite tu iras, plus vite tu seras débarrassé de moi. Tu as réfléchi à ma question sur un lieu neutre ? Peut-être une endroit de halte connu des nochers qui voyagent du sud au nord du marais."
Pwyll ne se fit pas prier pour engloutir un des casse-croûte.
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Crépuscule -1h
Pwyll était enveloppé dans son armure. La plaie sur le côté se trouvait sous une épaisse couche de vêtement et une cuirasse de roseau étroitement nouée autant que renforcée. Il n'y avait rien à nettoyer tant qu'il restait protégé. Gonflée et raidie d'humidité, sa précieuse armure pouvait toujours amortir les coups, mais avec le temps qui passait, cela pourrait finir par être au risque de sa rapidité -- et si ce n'était que cela, il pourrait s'estimer chanceux.
La flore des marais lui était moins familière que celle de la "terre ferme". Sans doute qu'en se promenant et en fouillant dans sa mémoire, il pourrait établir des parallèles. Pour l'heure, il se rappelait qu'il était possible de faire des remèdes à partir de saule, mais sans mortier ou de quoi faire une infusion, à quoi bon ? La médecine naturelle ne proposait aucun baume prêt à cueillir, et même à supposer qu'il eût de quoi, il faudrait changer le pansement tous les jours. Pwyll n'avait pas de quoi fabriquer de bandages dignes de ce nom. Il pouvait toujours se résigner à utiliser des vêtements réduits en charpie, mais là aussi cela demandait une véritable halte et du temps dédié aux soins.
Impossible d'examiner sa blessure autrement qu'en la tâtant de ses doigts (sales) sans se déshabiller.
Impossible de soigner la blessure correctement sans halte.
Impossible d'avoir des remèdes sans halte.
L'insistance de Pwyll à poser des questions lui valut finalement une réponse donnée de mauvaise grâce :
" Il fera nuit dans une bonne heure. Les seuls îlots où repartir facilement, ce sont les habitations de pêcheurs et les villages."
La flore des marais lui était moins familière que celle de la "terre ferme". Sans doute qu'en se promenant et en fouillant dans sa mémoire, il pourrait établir des parallèles. Pour l'heure, il se rappelait qu'il était possible de faire des remèdes à partir de saule, mais sans mortier ou de quoi faire une infusion, à quoi bon ? La médecine naturelle ne proposait aucun baume prêt à cueillir, et même à supposer qu'il eût de quoi, il faudrait changer le pansement tous les jours. Pwyll n'avait pas de quoi fabriquer de bandages dignes de ce nom. Il pouvait toujours se résigner à utiliser des vêtements réduits en charpie, mais là aussi cela demandait une véritable halte et du temps dédié aux soins.
Impossible d'examiner sa blessure autrement qu'en la tâtant de ses doigts (sales) sans se déshabiller.
Impossible de soigner la blessure correctement sans halte.
Impossible d'avoir des remèdes sans halte.
L'insistance de Pwyll à poser des questions lui valut finalement une réponse donnée de mauvaise grâce :
" Il fera nuit dans une bonne heure. Les seuls îlots où repartir facilement, ce sont les habitations de pêcheurs et les villages."
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