OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur

[ramb]

Grirav hésitais, il sortirais bien récupérer son équipement, et ensuite les guidé jusqu'à la grotte.
Mais d'un autre coté sortir serait presque du suicide. Que faire, que choisir.

Il retourne à la chambre avec un morceau de pain et de fromage pour le rouquin tout blanc. Il ne se nourris pas assez celui là.

[Maëlys]

Pendant plusieurs minutes, la jeune femme avait laissé porter son regard sur le rideau entre le Talkéride et elle, embuée dans les idées qui venaient de se former dans son esprit.
Elle ne comprenait toujours pas pourquoi ils avaient essayé de l'informer sur ce qu'ils étaient, à moins que cela ne soit bien trop simple et que la réalité n'était que tout autre, mais quand même on pouvait dire que c'était sacrément étrange !

Au bout de quelques longues minutes, la jeune femme détourna finalement le regard du rideau pour se reconcentrer sur l'oiseau de proie en bois qui lui donnait plus de mal que prévu. Après tout c'était du bois de chauffage donc le bois avait beaucoup de fil.

Après s'être lavé puis avoir lavé ses vêtements, le jeune rouquin était allé s'étendre sur le lit, où le chasseur était déjà bien installé. La jeune femme n'en revenait toujours pas qu'il pouvait ainsi se reposer sans penser à ce qui se passait actuellement, ne sentait-il pas le tension qui oppressait l'auberge...
Son travail avançait convenablement, même si son doigt la ralentissait quand même. Elle ne savait pas exactement pourquoi elle façonnait cette figure, mais cela l'apaisait, comme si il imaginait être cet animal et pouvoir s'enfuir de ce piton rocheux.

De l'autre côté du rideau, la voix du chasseur avait fusé :
"Ca ne va pas ? tu veux que j'aille quérir ton compagnon? tu as l'air livide. tu ne t'es pas remis de cette nuit? Tu veux manger?"

Le jeune homme n'avait pas demandé son reste et était parti la seconde d'après, une autre manie qu'on pourrait lui coller sur le dos à celui-là...

Il ne restait donc plus que le rouquin et la rouquine dans la pièce, ce qui commençait à devenir une habitude !

Maëlys se leva lentement et maladroitement, ses jambes étant engourdies, puis se rapprocha du lit.

"Ca va Elwin ? Tu m'excuses de m'inquiéter, mais à chaque fois que tu n'allais pas très bien il s'est passé quelque chose d'étrange à côté donc... je m'interroge.
Enfin, tu n'es pas obligé de me répondre, tout comme tu n'es pas obligé d'être franc."

"J'ai juste envie de savoir si je pourrais un jour fermer l’œil en te sachant à moins de 10 lieues d'où je suis" ajouta-t-elle en souriant.

[luciole]

Avant même qu'il ai pu répondre et déclarer que ce n'était qu'un simple rêve... Que les évenements precedents devaient l'avoir plus atteint qu'il ne le pensait... et donc qu'il n'y avait pas lieu de s'inquieter et que ça passerait, le chasseur avait abbandonné les lieux.
Soit.

Pressé celui là.

S'asseyant sur le lit, il passa une main sur son visage, repoussant en arriere les longues meches qui lui tombaient sur la figure.
Seule Maelys restait avec lui dans la piece tiede. Sa silhouette se découpait à contre jour du rideau, éclairée par la lumiere du poele. Il la vit passer le rideau et se rapprocher du lit, lentement. Elwin la regarda approcher. Mefiant, un peu, et fatigué. Qu'est ce qu'elle voulait encore? Lui rappeler qu'il ne se debarrasserait pas d'elle?

Elle lui parle, lui sourit. Il se detends un peu. Apres tout, ils ne sont que tout les deux dans cette piece, donc sauf oreilles indiscretes, il n'y a pas grand danger.

Ca va... juste.. le contrecoup de tout à l'heure. La serenité risque d'être compliquée à atteindre.

D'adossant plus confortablement au dossier du lit, il leva une main comme pour preciser un detail. Le rouquin s'est laissé allé à un soupir dramatique.
Et moi qui ai cru que tu t'inquietait réélement pour moi. Quelle deception! Je ne m'en remettrait jamais... en fait si. Je croit que j'arriverais à y survivre.

On peut voir ça differament. A chaque fois que je ... n'était pas au mieux de ma forme, tu t'es tirée relativement bien d'un probleme potentiel. Donc, je te sert de porte bonheur. Voila c'est décidé, ce sera dorénavant mon titre officiel, Porte Bonheur. Lieu d'affectation : les basques d'une charmante et butée tête brulée. Ceci dit, même si je serait ravi que nos destins soient ce point liés que mon bien être te préoccupe, c'est reducteur de faire un rapprochement là où il n'y a que des coincidences.

Ca lui faisait du bien de dire des bêtises...
Redevenant plus serieux.

En fait comme je suis fondamentalement gentil, je vais même te donner un indice sur la situation actuelle... quelque chose me souffle que ce n'est pas complement terminé. Cet endroit pue. Alors garde un oeuil ouvert tant que la caravane ne nous aura pas emmené hors de cette vallée.. Je ne pense pas que le sommeil serait tres réparateur.

Et que le Prophete aurait peut-être besoin d'aide. Face au péril qu'il allait affronter.

L'Unique envera sans doute à son Elu un indice sur ce qu'il faut faire.

Appelez moi Indice. Il se redressa, comme s'il s'appretait à se lever. Où donc était passé le Garn? Encore sur les rempart...?

Heu... j'ai dormi combien de temps?

[Iris]

L'heure qu'il était ? Difficile à dire... Le soleil était invisible, pas d'horloge... C'était sans doute le matin, milieu de matinée ? ... ? ...

... mais surtout, ... et maintenant ?


...

[Avrock]

La porte de la chambre s'ouvre à nouveau. Garn rentre dans la pièce, toujours aussi propre qu'il ai put l'être aprés le combat.
Il ne perçoit que les derniers mots de son compagnons : "- ... dormi combien de temps ?"

D'un regard il balai la pièce, puis jugeant la situation comme neutre, il se met à parler :
"- Malheureusement, je ne saurait te dire combien de temps tu as dormis. D'ailleurs avec cette brumes, impossible de dire comment s'écoule le temps.
Cela me rappel les dires des marins que l'on a secourru sur l'ilot peu avant Aimliu. Selon eux, ils avaient passé des semaines sur l'ilot alors qu'ils devaient y être rester 3 ou 4 jours tout aux plus.
Nous avons tout les trois posé les pieds sur cet ilot dans les brumes. J'ai le pré-sentiment que nous sommes commes les marins coincés sur ce pic rocheux entourré de brumes. Nous devons faire quelques choses avant dêtre dans un sacré nid de guèpes !"

Garn fait le tour de la pièce. Il finit accoudé au rebord de la fenêtre, le regard perdu dans la brume.
"- J'ai entendu dire qu'il y avait dans la forêt avoisinnante d'anciennes pierres païennes et des grottes. Je pense que la source de la brumes et de nos problèmes vient de là. D'ailleurs notre compagnons de chambré, en tant que chasseur, disait ressentir par là bas une sensation de danger.
Je pense que nous devrions tenté une sortie dans la brumes, même si cela comporte des risques..."

[Maëlys]

Maëlys s'était mise à sourire en entendant le Talkéride commencer sa tirade, même si cela ne devenait un peu ridicule sur la fin.

Étonnement, elle n'aurait pas pensé que cet homme aurait réussi à lui arracher un sourire, surtout en cette période dans une auberge qui risquait à chaque instant de tomber sous les coups d'une horde de monstrueux féonds qui n'attendent qu'une opportunité pour attaquer.

Mais il s'était effacé dès qu'il était devenu plus sérieux, surtout au sujet de ce qu'il pressentait. Ce n'était qu'un pressentiment mais la gwidrite réussissait à jauger sans soucis les évènements que le rouquin pouvait ressentir.

.....

"Heu... j'ai dormi combien de temps?"

La jeune femme eut à peine le temps d'ouvrir la bouche que le Sigire Garn était entré, captant les derniers mots de la phrase et répondant dans la foulée :

"Malheureusement, je ne saurait te dire combien de temps tu as dormis. D'ailleurs avec cette brumes, impossible de dire comment s'écoule le temps.
Cela me rappel les dires des marins que l'on a secouru sur l'ilot peu avant Aimliu. Selon eux, ils avaient passé des semaines sur l'ilot alors qu'ils devaient y être rester 3 ou 4 jours tout aux plus.
Nous avons tout les trois posé les pieds sur cet ilot dans les brumes. J'ai le pré-sentiment que nous sommes comme les marins coincés sur ce pic rocheux entouré de brumes. Nous devons faire quelques choses avant d'être dans un sacré nid de guêpes !"

La jeune femme regarda à tour de rôle les deux hommes, elle était restée au milieu de la pièce sans réagir, elle réfléchissait doucement. Oui certes il faudrait faire quelque chose mais quoi ? De toute façon ils étaient bloqués ici jusqu'à ce que cette dense et inquiétante brume disparaisse.
Garn se déplaça peu à peu dans la pièce, se rapprochant du bord de la fenêtre comme quelques heures plus tôt, lorsque les feux venaient tout juste d'apparaître à l'orée de la forêt. Au bout de plusieurs longues secondes, il ajouta :

"J'ai entendu dire qu'il y avait dans la forêt avoisinante d'anciennes pierres païennes et des grottes. Je pense que la source de la brumes et de nos problèmes vient de là. D'ailleurs notre compagnons de chambré, en tant que chasseur, disait ressentir par là bas une sensation de danger.
Je pense que nous devrions tenté une sortie dans la brumes, même si cela comporte des risques..."

La jeune femme mit plusieurs secondes pour comprendre, quelque chose ne clochait pas dans ce qu'ils disaient, ce n'était pas possible... Finalement, elle ajouta :

"Rassurez-moi, vous n'êtes pas sérieux là? Vous êtes au courant que sortir surtout avec ce qui vient de se passer ça équivaut à un suicide ?!
En plus, vous parlez du chasseur, mais je sais pas pour vous, mais moi je ne lui ferai clairement pas confiance ! Surtout pas pour une telle sortie.
Attendez au moins que la brume se soit dissipée, de toute façon si vous voulez sortir il faudra trouver un moyen de reconstruire le pont, ou du moins d'en faire un simple pour passer le gouffre. Je doute que vous souhaitiez aller jusqu'au fond de l'aplomb rocheux... Surtout avec ce qui doit se trouver au fond."

Désolé pour le temps mis pour faire la réponse, mais je ne savais pas du tout comment aborder le sujet, surtout qu'en addition, je ne pense pas que la petite Maëlys suive en l'état les trois suicidaires.
Petite aide MJ ? :p
J'ai bien une piste, mais je ne sais pas si elle serait exploitable (Reconstruction d'un pont de singe et l'artisane se retrouve du mauvais côté) après un cordage ca peut casser très facilement pour X ou Y raison...

[Iris]

Même pour Maëlys, ou peut-être surtout pour Maëlys, il devait être clair que le brouillard restait là depuis longtemps, et qu'il dégageait quelque chose d'une intensité particulière qu'elle n'avait ressenti que sur l'îlot maléfique...

... Alors certes, elle pouvait penser que son refuge était sûr... mais ne trouvait-elle pas que les gens ici, dans l'auberge commençaient à devenir nerveux ? ... dangereusement nerveux et soupçonneux ? ... que penseraient-ils si elle était la seule qui restait d'une chambrée ? ...

... le calme était trompeur, il n'y avait rien de serein, seulement une habitude, l'impression que ça "ressemblait" à la veille...

... mais tout était différent en dépit de cette apparence...

...

Qui était vraiment suicidaire ?

... Celui qui tente d'agir avant d'avoir été trop physiquement et mentalement affaibli ?

... Ou celui qui reste dans un huis-clos étouffant, à la merci de la folie des hommes ?


... (ça va comme prise de conscience - perche ? )

[Maëlys]

Je vais à la convention H2J6, histoire de faire enfin dédicasser mon ouvrage donc je ne répondrais que ce soir ! (À part si j'enchaîne 2 parties d'Esteren de 4 heures dans la journée :p.

[Avrock]

Garn réfléchit à la manière d'amener Maëlys à penser un peu plus rationnelle. Il lui suggère alors cela :
"- Maëlys, comment crois tu que cela va se passer ici lorsque les gens vont se rendre compte que la lumière ne vient pas, qu'ils sont enfermés ici ? Il y a toutes les chances qu'ils agissent comme des loups captifs affamés, qu'ils s'entre-dévorent lorsqu'ils verront la fin arriver. Je n'ai pas envie d'en faire partie et je crois honnêtement qu'il faut couper le mal à sa racine. Sortir est donc la seule solution viable, même si elle comporte de trés grands risques.
Quand au chasseur, penses-tu qu'il tenterait de nous faussé compagnie lorsque nous seront au milieu de nulle part ? Il risquerait bien plus que nous s'il part seul dans la brume.

Il se tourne vers Elwin.
"- Et toi, qu'en penses tu ?"

[Maëlys]

Maëlys s'était indignée dès que les hommes avaient émis la possibilité de partir du refuge. Elle s'était ensuite rapprochée de la porte puis s'était adossée au mur.
Les deux hommes n'avaient pas réagis immédiatement, ce qu'elle aurait voulu à vrai dire car désormais c'était un lourd silence qui s'était posé sur la pièce.

Elle ne savait pas pourquoi mais la jeune femme s'était immédiatement sentie impliquée dans la discussion des deux hommes, même si elle ne faisait pas parti de leur groupe, même si elle ne le souhaitait pas tout comme ils ne le souhaitaient pas. Peut-être étais-ce car ils parlaient ainsi dans la pièce alors qu'elle était présente, mais non elle ne se serai pas sentie aussi concernée...
Une fois de plus, elle regarda l'un puis l'autre, faisant passer son regard rapidement entre les deux hommes très différent physiquement mais si proches à cause du secret qu'ils partageaient. Secret qui se dévoilait peu à peu sous les yeux de la gwidrite, secret qui semblait s'étendre au fur et à mesure autour d'elle, terrible secret.

Elle réfléchit rapidement, elle ne voulait pas les laisser partir ainsi, et d'un côté ils avaient raison sur un point... Cette brume ne faisait de plus en plus oppressante autour de l'auberge comme un nuage de vapeurs qui rendait chacun nerveux.
Elle ne semblait pas vouloir bouger cette brume, et qui sait le temps qu'il faudrait pour que chacun se sente à cran. Les vivres ne dureraient pas éternellement, l'eau non plus. Et les féonds peuvent revenir à chaque instant. Qui était le plus fou finalement entre celui qui veut rester et celui qui veut espérer mettre fin à tout ceci ?

Tout ceci avait duré moins d'une dizaine de secondes, même si pour elle une éternité s'était écoulée. Elle prit une longue respiration, le choix semblait insensé mais c'était sûrement le meilleur. Mais juste avant qu'elle ne parle, Garn lança :

"Maëlys, comment crois tu que cela va se passer ici lorsque les gens vont se rendre compte que la lumière ne vient pas, qu'ils sont enfermés ici ? Il y a toutes les chances qu'ils agissent comme des loups captifs affamés, qu'ils s'entre-dévorent lorsqu'ils verront la fin arriver. Je n'ai pas envie d'en faire partie et je crois honnêtement qu'il faut couper le mal à sa racine. Sortir est donc la seule solution viable, même si elle comporte de très grands risques.
Quand au chasseur, penses-tu qu'il tenterait de nous faussé compagnie lorsque nous seront au milieu de nulle part ? Il risquerait bien plus que nous s'il part seul dans la brume."

Elle déglutit un petit peu bruyamment avant d'ajouter :

"Je retire ce que j'ai dis... À l'heure actuelle cet endroit est peut-être le plus sûr, mais il ne le restera pas à l'avenir. En plus si vous voulez quitter l'auberge je pense qu'il vous faudra mon aide, j'aurai bien une ou deux idées pour éviter d'avoir à descendre le ravin...
Donc d'accord, je vous accompagne, laissez-moi juste le temps de préparer mes affaires, on va reparler de ce que nous faisons ensuite je suppose."