[OdE - Chap. 8-52 ] Payer ses dettes - Le chemin

[Caeso Senjak Khan]

-Non je pense que ce que Dame Perreg veut dire c'est qu'elle aura plus de chance de trouver un employeur aisé et des conditions de travail acceptables avec l'appui de son père. Il y a certes pas mal d'opportunités pour un homme d'arme à Osta-baille mais il existe aussi beaucoup d’endroits mal famés. Etre recommandée par quelqu'un comme le père de Rozen lui évitera pas mal d’écueil.

[Casaïr]

"C'est ce que je lui souhaite en effet, confirma Rozenn d'un signe de tête. Reprenons-nous notre route ? Il serait malséant de faire attendre davantage notre hôte."

[Iris]

Spoiler () :

Pour faciliter le métajeu, pour les PJ qui n'ont pas de place à table, une ellipse est lancée Je pose juste les premiers jalons et accélération par morceaux ^^

Tiens, j'ai trouvé ça : https://throwingmuses.bandcamp.com/track/dark-blue

Les voyageurs n'étaient pas spécialement attendus, mais suffisamment de gens au domaine avaient entrevu le groupe pour que la nouvelle atteignît le château et qu'on envoyât l'homme à tout faire : le chevalier Efflam Mac Elowan, flanqué de son écuyère Shinéid Mac Kell.

Au premier abord, il pouvait paraître simplement un jeune homme assez musclé, sans grâce ni défaut particulier. Dans un style moins baroque et virevoltant que Jazkez Mac Rhidian, il maniait pourtant aussi la pique. C'était lui par exemple qui avait pointé à Llewellen la faiblesse sérieuse des yeux d'Oanell, mettant sa position d'héritière en difficulté. C'était encore lui qui avait été envoyé à Terfynisel pour récolter le paiement dû à Gloada, salant sa prestation de quelques remarques faussement anodines.

Il était un cadet, avec pour ainsi dire rien à gagner de la bonne fortune de sa famille. Il la servait efficacement, mais avec une certaine désinvolture moqueuse. Beaucoup semblaient convaincus qu'il était un bon chien de garde, dépourvu d'ambitions et s'en prenant aux personnes en état de faiblesse, prioritairement les cibles désignées par les siens.

Il se présenta en respectant les formes jusqu'à l'absurde : bonjour ; comment allez vous ; ah mon écuyère se demandait justement comment allait sa sœur à Terfynisel, tout va bien par chez vous... Sans paraître se rendre compte de la présence d'un prisonnier surveillé, alors que son écuyère avait les yeux ronds comme des assiettes devant la situation et trépignait, impatiente d'en savoir plus. Au lieu de lui donner satisfaction, arborant toujours un air presque bovin, Efflam poursuivit sur : Ah mais comment va votre sympathique osfei Madennig, bien remise de ses blessures ?

Spoiler () :

Quelles que soient les réponses, le groupe est bien évidemment invité à passer la nuit au château ; le prisonnier aura sa cellule en prison ; les gardes assignés pourront patienter avec les autres gardes (il y a une salle de repos où ils pourront dîner, jouer, boire, à leur convenance).

Pour l'ellipse suivante, me prévenir si certains optent pour "je me couche le plus tôt possible" ou "je traîne à table parce que c'est fun" (par exemple) et qui est à table

[Casaïr]

L'obséquiosité excessive d'Efflam aurait sans doute, en temps normal, surpris Rozenn. Le peu qu'elle avait appris des Mac Elowan l'y avait un peu préparée et elle comprit en partie d'où pouvait venir leur mauvaise réputation. Cependant, il n'était pas dit qu'elle se complairait à user des mêmes cordes et opta pour un salut poli et non moins sincère et exprima sa gratitude pour leur accueil. Au premier coup d'œil, il était difficile de trouver l'homme intelligent, surtout si l'on se fiait à son comportement, mais il pouvait également jouer la comédie et de cette façon endormir leur méfiance --ou du moins la sienne.

"Madennig va très bien, répondit-elle au chevalier avec un sourire, le médecin que je suis peut en attester. Rozenn Perreg, pour vous servir. Vos terres sont magnifiques, on voit tout le soin que les vôtres y portent au moindre coup d'œil."

Spoiler () :

Tentative de carressage dans le sens du poil

[Iris]

Efflam regarda mieux Rozenn, et parut se rendre compte de la beauté rare de la jeune femme raffinée.

" Une médecine ? Que nous vaut le plaisir de votre visite ? "

Spoiler () :

En gros, jet positif de Rozenn pour donner bonne impression et susciter l'intérêt

[Casaïr]

"J'accompagne ser Jazkez et son prisonnier jusque Dèas afin de m'assurer de la santé de ce dernier, répondit obligeamment la jeune femme. Il a passé près d'un an dans les profonds marais de la Forêt Engloutie et je dois faire en sorte qu'il arrive à la forteresse hilderine vivant afin de répondre de ses actes et qu'il raconte tout ce qui a bien pu lui arriver pendant tout ce temps de désertion."

Elle chuchota, d'un air de conspiratrice :

"De vous à moi, et bien que j'aime mon métier, j'avoue que c'est bien la première fois que je m'occupe d'un prisonnier au point de voyager avec lui, et si je n'avais pas cette mission, j'aurai volontiers profité de mon séjour ici afin de recueillir les différents savoirs de vos guérisseurs, notamment en herbologie." D'un ton plus normal, elle poursuivit : "Je cherche de nouvelles façons de soigner maladies et blessures, et je me suis laissée dire que l'environnement de la Forêt Engloutie était particulièrement propice aux plantes étranges aux vertus inconnues qui ne demandent qu'à ne plus l'être."

Elle s'interrompit une seconde, eut un petit rire gêné.

"Je suis navrée, je vous parle d'un sujet qui ne vous intéresse sans doute pas, mais ne vous inquiétez pas, j'en connais peut-être qui vous siéront davantage."

[Caeso Senjak Khan]

Jazkez ne releva pas la réponse de Rozenn à propos de Madennig qu'il trouvait tout a fait adapté.

-Bonjour Shinéid. Efflam. Ecoute ta sœur va bien, en tout cas elle allait bien la dernière fois que je l'ai vu, ce dont par contre je ne me rappelle plus bien quand c'était. Sans vouloir abuser de votre hospitalité, nous souhaiterions demander le gite et le couvert pour cette nuit. Si les temps sont un peu durs, je comprendrais que vous refusiez et ne t'en tiendrai pas rigueur.

[Iris]

" Allons Osfer Jazkez, je ne vais pas vous planter là avec un prisonnier. Je croyais que c'était clair : le prisonnier passe la nuit dans nos geôles ; vos auxiliaires peuvent dormir avec nos gardes et partager leur salle de repos ; vous pouvez dîner à table ou avoir mal à la tête et rester dans votre chambre."

" ... Medecine Rozenn, j'espère que vous accepterez de dîner. Nous avons tout à gagner à la présence d'une si charmante érudite. "

[Pwyll]

La présence du chevalier Efflam s'accompagnait apparemment de démangeaisons chez Pwyll, avec une forme urticante dont la dénomination savante était "poing dans la gueule".

Hochant vaguement la tête pour lui-même au fur et à mesure de cette intéressante observation, l'auxiliaire spécialisé en problème de voisinage et en estimation de défenses militaires amies écoutait avec un certain amusement les minauderies de Rozenn. Elle en faisait beaucoup. Était-ce une façade ou la présence d'Efflam pouvait-elle provoquer d'autres types de symptômes ?

L'énigme en resta là, pour le moment.

L'intervention de Jazkez rappela à Pwyll que Shinéid était la... sœur d'Ethel ? Il y aurait bien des choses à lui dire, mais ce n'était certainement pas à eux de le faire.

[Amnèsya]

Il semblait avoir de l'eau dans le gaz. Même Divemèria était capable de s'en rendre compte.
Mais le bon coté c'était qu'elle serait affecté à la salle de garde...

Et si la bière des hilderiens ne valait pas grand chose, au moins il en était pas trop radin en général.