[AdC] Le sanatorium 1.5

[Iris]

Artémis se demandait s'il n'était pas plus prudent de laisser Louise à la bibliothèque, mais...

Elle demeura silencieuse, se contentant de suivre avec un sentiment de détresse et d'inutilité. Elle cherchait à trouver une proposition valable, mais se heurtait à ses limites. Que faire ? Elle comprenait l'impulsion de Louise de sortir la veille malgré le danger. A présent, elle aurait voulu courir jusqu'au village et au phare pour savoir ce qui s'y trouvait. Elle résista à cet élan insensé et suivit en silence.

[Amnèsya]

Blanche conduisit les investigateurs près d'une petite hutte en bois

" Les bidons sont dans la remise"
Elle montra un ancien corps de ferme passablement délabré qui se situé à une cinquantaine de mètre de la cabane d'ou exultait une odeur d'essence et d'huile.

Le générateur était dans un meilleur état que le "Monstre" mais devait avoir après le même age. Il avait certainement connu la guerre, celle de 1870 pas celle du docteur.

Le diagnostic fut assez simple même pour des néophytes... Panne d'essence... Ce qui expliquait la baisse d'éclat constatée hier.
Tournant moins vite et plus difficilement, le groupe donnait un éclairage vacillant.

En revanche, la remise en état s'annonçait plus compliqué. Il allait falloir réamorcé le moteur et probablement purger les filtres...

Spoiler () :

S'accepte
Suivant le scénario : test métier électricité , ou test connaissance à -25 %
Suivant mes propositions : Bricolage -15%, Louise peut aider à +20 % au lieu de plus 10%

[Amnèsya]

Pendant que le docteur et Louise galérait dans l'huile et le cambouis, Artemis eut un éclair de génie qui sauva la situation.
Cette durite devait probablement permettait probablement la vidange du réservoir.
Elle avait lu cela dans, elle ne savait plus trop quel livre.

Les bidons était lourd. Il y en avait une bonne vingtaine dans la remise.

Au bout d'une bonne demi heure de travail, le générateur ronronnait de nouveau.

Pour éviter de devoir refaire ce labeur salissant, il allait de nouveau falloir éviter la panne d'essence.

[Iris]

" Je suis soulagée que ce soit un défaut d'entretien plutôt qu'un sabotage. "

" Quelle heure est-il ? "

" Et surtout : courir au village et au phare ? ou organiser la défense contre une hypothétique attaque ? "

Elle réfléchit et ajouta : "Au fait ce vieux monsieur, quelqu'un s'occupe de lui ? Ce serait ... affreux qu'il finisse par mourir dans son lit sans eau ni nourriture, juste oublié de tous..."

[Caeso Senjak Khan]

Eugène essuya ses mains pleins de cambouis dans les hautes herbes attenantes au cabanon.

-Vous avez raison. Je vais commencer par donner leurs médicaments aux patients. Inutile de laisser cette partie de notre quotidien s’embraser. Nous en profiterons pour demander à Blanche à quelle fréquence ce Johnson s’occupait de la chaudière. Ensuite j’aimerais tout de même vérifier ou menaient ces traces de brûlure qui provenaient de la chambre de Harding. Je ne pense pas que nous enfermer en se bouchant les oreilles nous permettra de mieux nous protéger. Si j’ai bien appris une seule chose de ces maudites tranchées c’est bien la vertue de la mobilité. Aucun abri aussi solide soit-il ne résiste indéfiniment à un ennemi opiniâtre. Si nous voulons quitter cette île il nous faut d’abord comprendre ce qui s’y passe. Nous profiterons de la journée et de la clarté pour aller jusqu’au phare.

Il s’approcha de Louise et l’aida à rentrer jusqu’à la demeure.

[Amnèsya]

Le groupe put rentrer à la maison pour savourer un repas chaud.

Pendant que le docteur s'occupait des patients, les filles investiguèrent les traces de brûlure plus visible à l’œil nue en plein jour et en étant averti de ce que l'on cherchait. Elles les menèrent au pied de la buanderie.
La pièce contenait toutes les machines nécessaires au confort du sanatorium, gros lave linge, gros sèche linge, penderie, armoire et panier à linge.
Une machine attendait d'être étendu.

Malheureusement la préposé à la corvée ne l’achèverait jamais. Un grosse femme, potelée, est assise par terre, le dos appuyé contre la machine. es yeux sont fixes, sans expression et sa bouche est grande ouverte dans un dernier cri d'horreur et de stupeur.
Elle ne semble pas avoir reçu de blessures sur le haut du corps, mais ses jambes et ses pieds ne sont plus que des bâtons noirs et desséchés, des membres flétris dont la peau parcheminée laisse entrevoir le dessous des os.

Spoiler () :

(Perte 1:1D4+1 de san)

Les traces de brûlures continuent vers le dehors, par une porte défoncé dont il ne reste que les charnières, le reste ayant été projeté loin dans le jardin.

***

Il n'a semblé que Johnson allait voir tous les jours le groupe.

[Iris]

Spoiler () :

Jet de SAN : 72 vs. pas assez
Dégâts 1d4(1)+1-aplomb (1) = 1

SAN depuis le début : 70 => -2 (ou 3 ? Dr. Brewer) -1 (Buanderie) = 67 ?

Quelle horreur ! Que s'était-il donc passé ? Livide et médusée, Artémis ferma les yeux et retourna en titubant dans le couloir, en proie à des tremblements et une sensation de froid glacé, comme si tout le sang avait déserté sa peau.

Reprends-toi ! Reprends-toi !

Prendre sur soi, ne pas hurler, ne pas partir en courant alors que la seule chose dont elle avait envie à présent était de crier tout son sentiment d'impuissance.

[Crépuscule]

Spoiler () :

J'ai pas tout compris au test de SAN mais j'essaie de copier Iris...
1d100(10) vs #SAN Louise 65—?(je ne sais pas combien perdu depuis la découverte du Dr Brewer)

Ça m'a l'air OK, mais je suis peut être à côté de la plaque

Louise suivait les traces avec le sentiment d'avancer vers un drame, pensant fortement que ce sera un drame où Artémis ou elle seraient les victimes de l'assassin d'Allen Harding... Au final, découvrir que l'horrible tueur semblait sorti et que le drame était tombé sur quelqu'un d'autre fut un... soulagement... même temporaire.

Elle tenta de garder son contrôle en occupant ses pensées sur l'analyse de ce qu'elles découvraient.

"Ce doit être Melba Bonne si je ne me trompe. Si je ne fais pas erreur, il ne reste que Bobby Birch dont nous ignorons où il se trouve.

Je ne sais pas ce que tu en penses, si c'est moi qui devient folle à croire à des choses plus horribles qu'un détraqué sadique, mais quand je vois l'état de cette pauvre femme et la puissance qu'il a fallut pour défoncer cette porte, je me met à imaginer qu'un de "Ceux qui attendent" a été libéré et lâché ici comme un renard dans un poulailler.

Mais dans ce cas, que fait-il depuis notre arrivée ?

Remontons prévenir Eugène, et si cette folie est bien réelle, nous ferions bien d'en apprendre un maximum sur ces choses, on devrait chercher de nouveau dans le livre. "

[Iris]

" Vas-y, je reste un moment."

Artémis prit une minute pour commencer à se remettre les idées en place. Le babillage énergique de Louise l'épuisait plus qu'autre chose. Le silence de la morte...

Une inspiration, chercher des draps, couvrir la dépouille. Souffler. Reprendre ses nerfs. Prendre un peu de temps pour vérifier s'il n'y avait rien d'utile ou des indices supplémentaires.

Machinalement, elle sortit aussi le linge pour l'étendre sommairement, comme si cela avait du sens d'éviter qu'il moisisse dans son humidité.

Plus prosaïquement, elle récupéra aussi des sacs et essaya de comprendre comment le "monstre", la "chose d'ombre" procédait pour tuer.

Spoiler () :

J'ai tiré un 42 mais je n'ai que 30 en criminalistique, donc soit c'est inefficace et voué à l'échec, soit ça prendra plus de temps, au gré du MJ.

[Amnèsya]

Si cela avait pu être possible, Artemis dirrait que le corps de Melba avait été embaumé.
Les tissus étaient totalement exsangues, et pourtant il n'y avait pas de marre de sang autour d'elle. Totalement déshydraté.