OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur
- Iris
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:-P
... "Directement par les grottes" ... avec un tout petit crochet "équipement caché" ?
... ou " Voir tes copains"... "ceux qui ont dû faire face au gros de l'assaut de monstre" ? ...
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... ou " Voir tes copains"... "ceux qui ont dû faire face au gros de l'assaut de monstre" ? ...
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Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Garn avait gardé les yeux ouvert a l'arrivée de l'autre coté. Il juge la distance a laquelle il peut voir, sans doute pas assez pour utiliser l'arc. Il dégaine son épée, le danger est palpable alors autant etre pret.
A la remarque du chasseur, le sigire retorque :
"- Il n'y a aucun intéret a aller au village, on se ferait requisitionner. Etre sigire ne signifie pas etre grader et faire ce que l'on veut.
Je n'ai qu'une fonction de chasseur de demon et je compte faire le necessaire pour detruire le mal qui se cache au fond de ces bois !"
Le jeune homme jauge d'un coup d'oeil ses compagnons.
"- Si vous etes tous pret, allons-y. Et que l'Unique nous garde !"
Il jette un dernier regard vers l'auberge et met le groupe en route.
A la remarque du chasseur, le sigire retorque :
"- Il n'y a aucun intéret a aller au village, on se ferait requisitionner. Etre sigire ne signifie pas etre grader et faire ce que l'on veut.
Je n'ai qu'une fonction de chasseur de demon et je compte faire le necessaire pour detruire le mal qui se cache au fond de ces bois !"
Le jeune homme jauge d'un coup d'oeil ses compagnons.
"- Si vous etes tous pret, allons-y. Et que l'Unique nous garde !"
Il jette un dernier regard vers l'auberge et met le groupe en route.
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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Pont de singe
Bon ben... sous les directives du chasseur et de la jeune fille ils avaient noués les corddes ensemble, soigneusement, comme si leur vies en dependaient -et curieusement ça allait etre le cas-. Autant dire qu'il s'était rarement autant appliqué. Parce qu'une chute comme ça... il preferait éviter, merci bien, il laissait la place à ceux que le vol libre avait toujours tenté.
Et ça y est. C'était fait. En place.
Il realisa bettement qu'il allait vraiment falloir traverser suspendu à ce bout de ficelle... Par l'Unique... qu'il veille sur eux hein. Non parce qu'il y tenait à sa peau d'heretique. Enfin, advienne que pourras. Non il n'avait pas le vertige, c'était une réaction saine. Il savait prendre sur lui mais quand même. Il n'était pas obligé d'aimer ça. Voila. N'empeche qu'Elwin ne dessera pas les dents au cours de la traversée de Garn... Pas plus qu'au cours de la sienne. Une main. Puis l'autre. Une main. Puis l'autre. Et la respiration. Controler la respiration.
Est il necessaire de decrire le soulagement de toucher à nouveau le plancher des vaches? Dut il y avoir des démons à la place des vaches. Il restait à la jeune femme à traverser.
Garn avait dégainé son épée. Grirav son arc... Bien... Lui même laissa sa main descendre jusqu'à la garde de sa lame. D'un oeuil il surveillait l'avancée de la rouquine, de l'autre, la foret.
Je te suit Garn. De toute maniere... nous n'avons aucune idée de l'état dans lequel est le village. Inutile de prendre le risque de se faire tirer dessus par d'eventuels survivants. Plus vite nous parvenons à la source, plus vite... tout reviendras dans l'ordre.
Il lanca un regard à son compagnon. Appuyant ses mots. Le Prophete qui luttait deja... il faudrait le lui dire, et il aurait à admettre deux trois details aux autres. Mais quand il n'y aurais plus de possibilité de faire demi tour. Quand ils se seraient enfoncés dans la foret..
Et ça y est. C'était fait. En place.
Il realisa bettement qu'il allait vraiment falloir traverser suspendu à ce bout de ficelle... Par l'Unique... qu'il veille sur eux hein. Non parce qu'il y tenait à sa peau d'heretique. Enfin, advienne que pourras. Non il n'avait pas le vertige, c'était une réaction saine. Il savait prendre sur lui mais quand même. Il n'était pas obligé d'aimer ça. Voila. N'empeche qu'Elwin ne dessera pas les dents au cours de la traversée de Garn... Pas plus qu'au cours de la sienne. Une main. Puis l'autre. Une main. Puis l'autre. Et la respiration. Controler la respiration.
Est il necessaire de decrire le soulagement de toucher à nouveau le plancher des vaches? Dut il y avoir des démons à la place des vaches. Il restait à la jeune femme à traverser.
Garn avait dégainé son épée. Grirav son arc... Bien... Lui même laissa sa main descendre jusqu'à la garde de sa lame. D'un oeuil il surveillait l'avancée de la rouquine, de l'autre, la foret.
Je te suit Garn. De toute maniere... nous n'avons aucune idée de l'état dans lequel est le village. Inutile de prendre le risque de se faire tirer dessus par d'eventuels survivants. Plus vite nous parvenons à la source, plus vite... tout reviendras dans l'ordre.
Il lanca un regard à son compagnon. Appuyant ses mots. Le Prophete qui luttait deja... il faudrait le lui dire, et il aurait à admettre deux trois details aux autres. Mais quand il n'y aurais plus de possibilité de faire demi tour. Quand ils se seraient enfoncés dans la foret..
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Grirav pesais le pour et le contre. Il pouvait les conduire directement au grotte, ou bien faire son petit détour, cela ne rajouterais qu'une heure de trajet environ, mais il serait lui beaucoup plus fort, il pourrais récupérer certaine de ses petites embouts de flèches détonnant ou encore une partie de son matériel d'analyse.
"Honnêtement Garn, je vais faire un détour, vers mon sac, je te le dis pour être honnête et que tu ne te retrouve pas devant le fat accomplis. J'y trouverais de quoi nous aider, et de quoi combattre pour moi. Et cela te permettra d'en comprendre bien plus sur moi que de simple mots. Cela te donneras un secret sur moi, qui contrebalancera le tien.
"Honnêtement Garn, je vais faire un détour, vers mon sac, je te le dis pour être honnête et que tu ne te retrouve pas devant le fat accomplis. J'y trouverais de quoi nous aider, et de quoi combattre pour moi. Et cela te permettra d'en comprendre bien plus sur moi que de simple mots. Cela te donneras un secret sur moi, qui contrebalancera le tien.
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
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- Iris
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Secrets contres secrets
Encart technique a écrit :Voici une règle improvisée pour rendre l'aspect trouble et émotionnel de l'environnement autour de vous... Il s'agit d'une mise à l'épreuve automatique et régulière de vos voies les plus importantes, et surtout celles liées à des travers...
Mise à l'épreuve de l'empathie pour bien commencer :
- Grirav :
- Phobie de l'eau. Résistance mentale 6 + D10
- Raison 5
- Garn :
- Amour tragique
- Seul
- Idéal 5
- Elwin
- Combativité 5
- Ennemis
- Porteur de relique
- Marcheur des Limbes à 10+D10
- Résistance mentale à 9+D10
- Maëlys
- Empathie 5 (réceptive + émotive)
- Résistance mentale 6+D10
- Maëlys : D10 (2) versus 5.
- Elwin: D10 (2) versus 1
- Garn : D10 (10) versus 2
- Grirav : D10 (6)
Elwin commençait à percevoir qu'à mesure qu'ils avançaient la substance de l'environnement devenait de plus en plus... semblable à celle des cauchemars et des rêves qu'il affrontait sans cesse... Il savait que les faiblesses de chacun allaient être mises à rude épreuve...
Maëlys tout d'abord commençait à paraître bien plus fragile que d'habitude, il lui venait des envies de pleurer sans vraiment comprendre pourquoi... Elle était submergée...
Alors que le groupe avançait pour monter jusqu'à la forêt, ils découvrirent une clairière un peu étrange, qui avait quelque chose de montagneux. Des murmures semblaient venir de toutes parts, presque semblables à du vent, imperceptible, une brise à peine...
Pour la jeune fille c'était comme si elle se retrouvait chez elle, et une forme se détacha des limbes pour venir à elle...
C'était son père !
... son père adoptif... il parlait, mais il était difficile de l'entendre, seule Maëlys percevait les paroles de cette chose brumeuse aux couleurs délavées, cet esprit, ce spectre, ce fantôme ? ... Il allait vers elle : "Ma chérie, pardonne-moi, je t'aimais tant et à présent nous sommes réunis. Viens, ta mère est là, et tous nos amis..."
Tous voyaient qu'une présence parlait à Maëlys, elle était la seule à entendre... mais elle restait étonnamment lucide malgré l'émotion. Cet homme était mort, son passé à elle était mort aussi...Encart technique a écrit :Jet de résistance mentale pour la principale concernée :
6+D10(10) = 16+.
Réussite, et hop, un point d'endurcissement.
Précision a écrit :Le fantôme n'a pas d'action hostile, il se contente de parler, essayer de toucher, bref, il est perturbateur, rien de plus. Passé la clairière étrange, le chemin redevient presque normal... brumeux... forestier...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
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Se.. secrets?
Les feuilles craquaient sous leurs pieds. Les volutes de brouillard se formaient et se deformaient. Qu'est ce qui était réel et qu'est ce qui n'était qu'imaginé. Le rouquin percevait l'humidité de l'air, et surtout cette sensation presque oppressante qui avait finit par lui devenir familliere. A chaque pas plus importantes. Plus ils s'enfoncaient dans la foret, plus il le sentait.
Elwin ne pensait pas à faire demi tour, et il n'était même pas sur que cela eut pu etre possible. Derriere eux, les ombres se refermaient étouffant toutes traces de leur passage.
Il esperait que le chasseur savait bien où ils allaient...
Parce que ce n'était deja plus completement le même endroit.
Et que les regles n'étaient plus les mêmes. Les lymbes ici, allaient s'attaquer à eux tous, comme elles le faisaient dans son esprit chaque nuit. Et il ne pouvait pas proteger les autres... Sauf peut-être en leurs donnant les clés de ce qui se passait? Maelys paraissait la plus affectée de tous. Mouais, elle était sans doute la plus sensible... la plus vulnérable. Helas...
Alors qu'il se demandait comment formuler ça sans provoquer d'involontaire crise de panique, ils parvinrent jusqu'à une clairiere.... même lui qui n'était pas un tres grand adepte de la vie en milieu sauvage pouvait se rendre compte que quelque chose clochait. Peut être les bruits...? Bruits? Ca murmurait... Du vent.
Impossible de se taire plus longtemps. Il fallait - Là c'était leurs vies à tous qui serait menacées si l'un d'eux se faisait submerger par ses propres peurs. Et les siennes de peurs? Il repoussa violement cette pensée. Il y a des choses auquel, même maintenant, il preferait éviter.
Garn!
Le jeune guerrier avait saisit le bras du sigire comme pour insister sur ce qu'il aurait à lui dire, le poussant à laisser les deux autres quelques pas devant. Et lacha à voix basse -non, il ne parlerait pas volontairement fort dans ce genre d'endroit! Hors de question! mais on sent l'inquietude d'Elwin dans les mots. Leur coté pressant:
Garn, tu sent comme moi non? Nous sommes à mi chemin entre les lymbes et chez nous. Et nous nous y enfoncons. Nous passons la frontiere... A moins que tu n'ai un excellent argument, je vais prevenir les deux autres. Ils doivent savoir ce qu'ils risquent d'y croiser. Je ne peut rien bloquer ici... Nous allons tous etre confronté à nous même et -
Les yeux se sont détournés et il ne finit pas sa phrase, fixé sur la silhouette fantomatique qui s'approche de Maelys.
Merde!
Elwin ne pensait pas à faire demi tour, et il n'était même pas sur que cela eut pu etre possible. Derriere eux, les ombres se refermaient étouffant toutes traces de leur passage.
Il esperait que le chasseur savait bien où ils allaient...
Parce que ce n'était deja plus completement le même endroit.
Et que les regles n'étaient plus les mêmes. Les lymbes ici, allaient s'attaquer à eux tous, comme elles le faisaient dans son esprit chaque nuit. Et il ne pouvait pas proteger les autres... Sauf peut-être en leurs donnant les clés de ce qui se passait? Maelys paraissait la plus affectée de tous. Mouais, elle était sans doute la plus sensible... la plus vulnérable. Helas...
Alors qu'il se demandait comment formuler ça sans provoquer d'involontaire crise de panique, ils parvinrent jusqu'à une clairiere.... même lui qui n'était pas un tres grand adepte de la vie en milieu sauvage pouvait se rendre compte que quelque chose clochait. Peut être les bruits...? Bruits? Ca murmurait... Du vent.
Impossible de se taire plus longtemps. Il fallait - Là c'était leurs vies à tous qui serait menacées si l'un d'eux se faisait submerger par ses propres peurs. Et les siennes de peurs? Il repoussa violement cette pensée. Il y a des choses auquel, même maintenant, il preferait éviter.
Garn!
Le jeune guerrier avait saisit le bras du sigire comme pour insister sur ce qu'il aurait à lui dire, le poussant à laisser les deux autres quelques pas devant. Et lacha à voix basse -non, il ne parlerait pas volontairement fort dans ce genre d'endroit! Hors de question! mais on sent l'inquietude d'Elwin dans les mots. Leur coté pressant:
Garn, tu sent comme moi non? Nous sommes à mi chemin entre les lymbes et chez nous. Et nous nous y enfoncons. Nous passons la frontiere... A moins que tu n'ai un excellent argument, je vais prevenir les deux autres. Ils doivent savoir ce qu'ils risquent d'y croiser. Je ne peut rien bloquer ici... Nous allons tous etre confronté à nous même et -
Les yeux se sont détournés et il ne finit pas sa phrase, fixé sur la silhouette fantomatique qui s'approche de Maelys.
Merde!
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Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Grirav, sentais bien que quelque chose clochait.
Cette brume n’étais pas naturelle ni provoquer par le flux fossile.
Un sentiment de danger plainait ici.
Grirav continuais donc d'aller vers son sac, quand le groupe tomba sur une apparition, destiné à la jeune femme.
Heureusement celle-ci ne semblait pas atteinte par ce qu'elle voyait.
Cette brume n’étais pas naturelle ni provoquer par le flux fossile.
Un sentiment de danger plainait ici.
Grirav continuais donc d'aller vers son sac, quand le groupe tomba sur une apparition, destiné à la jeune femme.
Heureusement celle-ci ne semblait pas atteinte par ce qu'elle voyait.
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Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Garn avance en tête avec le chasseur. Les arbres se découpent et se fondent dans la brume. Tout est étouffé : les bruits, l'environnement alentour, l'atmosphère générale. Le jeune homme s'attendait à quelque chose mais pas vraiment à cela.
L'instinct du jeune homme ne l'avait pas trompé. Quelque chose de puissant et de mauvais se tère par ici...
Alors qu'ils entrent dans la clairière, des bruits, des murmures peut être, le vent se font entendre.
Son fidèle compagnon l'attrape, le retient un instant, lui parle. Le sigire comprend rapidement où veut en venir Elwin. Il acquiesse d'un geste de tête mais comment l'expliquer rapidement aux autres ?
L'interjection d'Elwin coupe ses réflexions.
Garn se relache de l'étreinte de son ami et pose sa main libre sur l'épaule de la jeune femme. Il est prêt à la tirer vers l'arrière pour passer devant si la situation l'exige. Il se contente pour l'instant de demander :
"- Maëlys ?!"
L'instinct du jeune homme ne l'avait pas trompé. Quelque chose de puissant et de mauvais se tère par ici...
Alors qu'ils entrent dans la clairière, des bruits, des murmures peut être, le vent se font entendre.
Son fidèle compagnon l'attrape, le retient un instant, lui parle. Le sigire comprend rapidement où veut en venir Elwin. Il acquiesse d'un geste de tête mais comment l'expliquer rapidement aux autres ?
L'interjection d'Elwin coupe ses réflexions.
Garn se relache de l'étreinte de son ami et pose sa main libre sur l'épaule de la jeune femme. Il est prêt à la tirer vers l'arrière pour passer devant si la situation l'exige. Il se contente pour l'instant de demander :
"- Maëlys ?!"
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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- Maëlys
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Radio-sensation Maëlys bonjour !
Après avoir jeté un rapide coup d’œil dans la cour, la jeune artisane s'était rapidement mise au travail. Cherchant des cordages, les liant entre eux.Métajeu a écrit : J'ai bien du mal à trouver le sommeil donc désolé pour la qualité de ce texte qui n'est sûrement pas du niveau de nombre d'entre vous. On va dire qu'il s'agit de ces quelques textes que l'on écrit en pleine nuit quand on se sent seul, éveillé, fiévreux avec le cerveau en pleine ébullition.
Le seul soucis, c'est que je me suis endormi alors que je croyais l'avoir posté cette nuit à 4 heures mais ce n'était pas le cas. Donc vous ne l'avez que maintenant !
Au bout de quelques minutes, Garn ainsi que les différents autres membres de l'expédition avaient rejoint la rouquine, l'aidant dans sa tâche comme ils pouvaient.
Maëlys et le chasseur Grirav travaillaient ensemble pour lier les cordes. Étonnement, elle s'était étonnée des connaissances que semblait détenir le jeune homme mystérieux, surtout depuis qu'il avait évoqué un certain secret qu'il allait montrer au groupe. Depuis leur rencontre à table quelques heures plus tôt, elle avait senti quelque chose... Enfin tout cela semblait bien vague, c'était même le mot. Grirav semblait vague, indéfini, il ne lui arrivait pas souvent de ne pas réussir à cerner les gens en quelques heures mais là c'était le cas. Après, ce manque de clairvoyance était peut-être dû au cadre qui ne cherchait pas à mettre en confiance...
Leur travail s'avéra fructueux, au bout de quelques dizaines de minutes ils avaient tout l'équipement pour l'expédition. Mais les préparatifs avaient bien sûr éveillés la curiosité des rares personnes à l'extérieur. Elle finissait d'enrouler la corde autour de son bras lorsqu'une voix émergea dans la nuit, manquant de peu de la faire sursauter.
"Qu'est-ce que vous faites ?" héla un homme du haut du rempart
"Nous allons faire une sortie et détruire ces démons. Souhaitez vous nous accompagner ?" répondit Garn avec assurance avec sa voix posé. Mais ce qui l'avait dit était un peu perturbant... inviter ainsi les personnes à se joindre à leur groupe. À moins qu'il ne pose la question pour juste les réfréner..
" Vous... voulez chasser les démons ?!.. vous ... Je pensais que vous alliez chercher les chevaliers-lames."
"Je pense que les Lames sont déjà en chasse ou consolident leur position au village. Ils rejoindront l'auberge dés que possible, j'en suis certains. Nous passerons néanmoins les prévenir."
Après ce bref mais important échange de paroles entre le Sigire et les quelques hommes de la cour, Maëlys remit son sac sur l'épaule puis la corde sous son bras avant de monter sur les remparts. Non loin, Elwin était déjà au guet, cherchant probablement un endroit d'où tirer le grappin. Jusque là, elle avait rempli sa part du marché en proposant un moyen de quitter cet enfer naissant.
Alors qu'elle jetait un regard par dessus les remparts, elle sentit ses jambes flageoler, son corps se ramollissait sous elle. Elle se posa dos au rempart, comme quelques heures plus tôt lors de sa conversation avec les deux hommes, conversation ôh combien importante qui lui avait révélé des choses troublantes et perturbantes, à moins que tout cela ne soit que quelques suppositions ou délires de sa part.
Pour se rassurer, elle vérifia les sangles de son sac, en particulier celles qui maintenaient fermement son bâton de marche à celui-ci. Elle avait quasiment emmené toutes ses affaires, mais elle ne pouvait se résoudre à laisser ceci derrière elle, même en sachant qu'elle pouvait revenir ici par la suite. C'était comme si ces objets représentaient des parcelles d'elle-même qu'elle ne pouvait laisser de côté.
Finalement, tout le groupe se plaça sur le rempart, face aux vestiges du pont. L'un d'entre eux lança le grappin qui au bout de plusieurs tentatives s'accrocha finalement sur la pile de l'autre côté. Garn passa, se frayant un chemin contre la simple corde qui le séparait du vide, puis Grirav suivi d'Elwin. Il ne restait désormais plus qu'elle et d'un coup elle se sentait beaucoup moins sûr de son choix mais une chose était sûre, rester ici trop longtemps pourrait être bien pire que de tenter cette escapade funeste ou mortelle dans la forêt. Ses mains étaient agrippées au rebord, comme si sa vie en dépendait... Ce qui en quelques sortes était quand même le cas.
La jeune femme avait ses jambes qui tremblaient encore légèrement, toute cette scène lui rappelait des souvenirs bien des années auparavant lorsqu'elle ne devait avoir qu'une dizaine d'années. Elle était montée sur le toit pour aider son père aux réparations de l'atelier qui avait été endommagé lors du dégel. Le travail avait été réglé rapidement mais au moment de redescendre elle avait glissé sur la toiture, s'était arraché la peau avec un clou qui dépassait puis chuté au sol. Simple incident sans grande conséquence si ce n'est qu'il lui avait laissé une fine cicatrice sur le mollet et une certaine peur par moment.
Elle respira plusieurs fois pour se détendre puis agrippa la corde afin de passer de l'autre côté. Elle ne se sentait pas rassurée mais cela se passa néanmoins sans soucis, même si elle regretta de ne pas avoir une corde supplémentaire pour l'enserrer autour de ce maigre filin.
À peine arrivés, les trois hommes tirèrent leurs armes tandis que la rouquine se contentait de prendre son bâton de marche à la main.
Autour d'elle, une épaisse brume se dessinait, ne laissant voir tout au plus qu'à une quinzaine ou vingtaine de mètres. Tout cela n'était clairement pas fait pour les mettre en confiance, d'autant plus que cette brume lui rappelait étrangement celle entourant le navire alors qu'ils approchaient d'Amliù. Sans réellement y penser, la jeune femme avait tourné son regard vers Elwin s'attendant d'un instant à l'autre à ressentir une vague incontrôlable de sensations contradictoires, mais rien ne vint.
Les hommes se mirent en route, d'après Grirav ils feraient un "petit détour" d'une heure ou quarante-cinq minutes afin de récupérer son équipement qu'il avait caché dans les bois. Encore un cas celui-là, pour cacher son équipement dans le bois, il n'y avait que deux raisons, soit c'est quelque chose que l'on ne désire pas que les autres ne voient, soit c'est pour avoir des ressources supplémentaires en cas d'expédition. Quoique, après tout les chasseurs qu'elle connaissait avaient bien diverses caches dans les bois. Mais de là à désirer y aller avec ce qui se passait autour...
Surtout que le temps semblait être une notion totalement subjective désormais, le soleil étant totalement absent ou occulté par cette brume angoissante qui peu à peu oppressait la rouquine, lui donnait même par instant envie de pleurer à mesure que de sombres histoires lui revenaient en tête ou même sans raison particulière.
Ils n'avaient parcouru qu'une centaine de pas que Maëlys avait déjà l'impression d'être dans ce bourbier depuis des dizaines de minutes. C'était comme si cela anesthésiait ses sens. *Comme lorsque l'on a tellement mal et que l'instant d'après on ne ressent plus rien* pensa-t-elle.
Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, le petit groupe d'aventuriers suicidaires déboucha sur une petite clairière. Dès lors qu'elle embrassa du regard cet endroit, la rouquine se sentit proche de chez elle, cela lui rappelait une clairière non loin de la rivière, lorsque l'on remontait vers les montagnes. Une simple clairière où elle avait passé du temps avec Erwan bien qu'elle soit très proche de la forêt. Les pierres semblaient aux mêmes endroits, en se rapprochant de l'une d'elles, peut-être verrait-elle même la marque qu'elle avait laissé un jour.
Alors qu'elle dévorait du regard l'endroit, le vent emporta un murmure jusqu'à elle, ou plutôt une foule de murmures qui venaient jusqu'à elle alors que le vent ne faisait même pas frissonner ses cheveux détachés. Elle tourna la tête, juste sur sa droite à quelques mètres une forme émergea de cette brume dense. Une forme aux allures humaines, une démarche qu'elle connaissait, tout comme le timbre de la voix.
Elle se rapprocha de quelques pas, se laissant envoûter par la voix :
"Ma chérie, pardonne-moi, je t'aimais tant et à présent nous sommes réunis. Viens, ta mère est là, et tous nos amis.."
En dehors de cette forme, elle n'avait conscience de rien, personne ne pouvait lui faire détourner le regard.
Une foule d'émotions pouvaient se lire sur elle, aussi bien de la tristesse qu'une sorte de haine ou même de la peur.
Elle aurait voulu crier dessus puis pouvoir le serrer dans ses bras, quand il était parti elle s'était retrouvée seule à gérer l'atelier pour le bien de la communauté alors qu'elle désirait tout sauf ça. Puis peu à peu tout ,ce qui était chère pour elle, était parti du village avec en premier lieu Erwan...
Mais par instant, il lui manquait, elle se souvenait des rares sourires qu'elle pouvait lui tirer durant ces longues soirées d'hiver, bien qu'il les passa majoritairement enfermé dans sa chambre. Ou bien des moments qu'ils avaient pu partager ensemble et enfin... Il savait tout sur son enfance, sa véritable enfance ou du moins l'espérait-elle.
Mais, d'un coup elle eu un déclic. Tout ceci ne pouvait être réel, elle était si loin de chez elle, sûrement à des centaines de lieues, son père était mort il y a deux ans, elle l'avait vu agoniser avant qu'elle ne s'enfuit dans la forêt. Le démorthèn Glenn lui avait annoncé la nouvelle lorsqu'elle avait repris connaissance plus tard.
Le même rempart qu'elle s'était forgée lors de la nuit dans la clairière s'éleva en elle mais cette fois-ci il était différent, il ne l'isolait pas de ces souvenirs, au contraire il les embrassait et lui montrait à quel point ce qui se passait tout de suite était irréel et impossible.
Elle tendit doucement la main vers l'ombre avant de la laisser retomber.
Doucement, elle sentit un poids sur son épaule, une main se posant sur son épaule. Elle espéra un instant qu'il s'agissait d'Erwan qui venait la réconforter une fois de plus mais son égide s'éleva une fois de plus, il ne pouvait être là...
Puis elle entendit la voix douce et posée de Garn, même si un soupçon d'angoisse sembler percer :
"Maëlys ?!"
Sans se retourner, elle répondit d'un murmure tremblotant qui n'était destiné qu'au Sigire :
"Oui Garn... Je sais que ce n'est pas réel. Laisse moi juste quelques secondes."
Toujours consciente de la présence de la main du Sigire sur son épaule, elle fixa du regard celui qui aurait été par le passé son père. Le revoir ainsi, si éthéré, si joyeux même, était un spectacle qui lui brisait le cœur. Tout ceci lui rappelait la période où sa mère était encore en vie, lorsqu'elle échangeait tant avec lui. Mais tout cela n'était plus et ne pouvait plus être.
Cela n'avait que ré-ouvert une blessure en elle qui semblait s'être refermée depuis longtemps.
Lentement, elle se retourna, son visage orné de deux ou trois larmes qui perlaient, puis sans ajouter un mot elle s'éloigna de la forme.
Blague à part a écrit : Pavé César, ceux qui ont lu te saluent !
- Iris
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Et maintenant, sur qui je tombe ? ...
Quelque chose était brisé, douloureux et pourtant Maëlys passait au-delà. Il était temps de reprendre la route, doucement, lentement. Pour l'instant nulle créature abominable, nul feond. Elwin cependant devinait que ce n'était qu'une question de temps avant que les vulnérabilités des uns et des autres ne fussent mis à l'épreuve. La jeune femme avait tenu le coup... à quel prix ? ... mais les autres ? ... Que cachait le passé de Garn le Sigire ? Celui du mystérieux Grirav ? ... Au moins Elwin avait-il une assez bonne idée de ce qui pouvait lui être infligé, il bénéficiait à ce propos d'un entraînement constant !
Le groupe continuait d'avancer, le terrain était redevenu à peu près normal et Grirav le chasseur se reconnaissait bien. D'ailleurs ils avaient avancé plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il était presque arrivé. Son paquetage n'était pas loin.
Le brouillard était moins dense, il semblait qu'on était dans un nuage, il commençait à pleuvoir, densément, intensément.
...
Garn eut une sorte de foudroyance glacée. Rien de ce qui se passait ici ne pouvait être assimilé à un phénomène physique "réel", c'était comme dans ces horribles cauchemars à Helefrt...
Pour Maëlys et Grirav en revanche, même si globalement ici tout était un peu étrange, cette pluie semblait relativement normal, la première chose normale depuis un bon moment.
...
Le groupe continuait d'avancer, le terrain était redevenu à peu près normal et Grirav le chasseur se reconnaissait bien. D'ailleurs ils avaient avancé plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il était presque arrivé. Son paquetage n'était pas loin.
Le brouillard était moins dense, il semblait qu'on était dans un nuage, il commençait à pleuvoir, densément, intensément.
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Pour Elwin, il était évident que quelque chose clochait avec cette pluie. Ce n'était pas normal. Difficile de savoir ce qui était le plus gênant, cette "pluie", ou bien la présence de l'ombre, du fantôme qui avait abordé Maëlys et qui continuait de la suivre, à distance. Il semblait vraiment être un mort, une ombre qui errait ici. Si c'était le cas, combien de défunts allaient les aborder ? ... combien de morts étaient liés à eux ? ...Métajeu a écrit :Je vous laisse éventuellement discuter avant de passer à la suite.
- Elwin : jet de marcheur des limbes (7+D10 (8) = 15 + résistance mentale résistance mentale = 9 + D10 (5) =14. Mise à l'épreuve de l'empathie : D10 (9). RIEN
- Garn : résistance mentale = 9 + D10 (10) = 19+ (et hop, c'est la fête de l'endurcissement). Mise à l'épreuve de l'empathie : D10 (4). RIEN
- Maëlys : résistance mentale = 6 + D10 (8) = 14. Mise à l'épreuve de l'empathie : D10 (9). RIEN.
- Grirav : résistance mentale = 6 + D10 (6) = 12. Mise à l'épreuve de l'empathie : D10 (10). RIEN.
Garn eut une sorte de foudroyance glacée. Rien de ce qui se passait ici ne pouvait être assimilé à un phénomène physique "réel", c'était comme dans ces horribles cauchemars à Helefrt...
Pour Maëlys et Grirav en revanche, même si globalement ici tout était un peu étrange, cette pluie semblait relativement normal, la première chose normale depuis un bon moment.
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Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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