[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 3.4.6/Le Ménestrel

[Cédric_B.]

Spoiler () :

Du coup, le jet a bien été effectué

[Crépuscule]

Il franchit la rivière au premier essai, se lâchant au bon moment pour atterrir sur l'autre rive, mais à défaut d'un atterrissage gracieux, il fut emporté par son élan et dut effectuer une roulade pour éviter de se faire mal.

De ce côté-ci il ne croisa aucun nécrobe. La pierre et l'air mystérieux le guidèrent sur les hauteurs de la colline au pied de laquelle coulait la rivière.



Du haut de la colline, Ulriel constata qu'avec la météo, il n'avait pas une vue très dégagée. Il devinait seulement la colline suivante, d'où le chant, sortant des brumes, semblait appeler la pierre.



En suivant une crête reliant les deux collines, il prit un peu de hauteur encore et alors qu'il avançait, le ciel s'éclaircit et il aperçut enfin le bleu du ciel. Le soleil commençait à décliner quand il découvrit un étrange cercle de pierre.



En s'en approchant, il réalisa qu'il percevait plus nettement le chant, et à présent, en arrière de la voix, dans un ton très bas, c'était un chœur qu'il discernait, une mélodie d'un autre temps, dans une langue qui ne devait plus être parlé aujourd'hui, en tout cas, il ne l'avait jamais entendu et ce n'était pas de l'eltharin moderne. Une idée se forma dans son esprit, celle que ces paroles étaient peut être une invocation...

[Cédric_B.]

Ulriel s'approcha lentement du cercle de pierre et fit quelques pas de côté pour tenter de percevoir une éventuelle modulation. Dans la négative, il poserait la main sur une des pierres dressées.

[Crépuscule]

Spoiler () :

J'ai pas tout compris de ce que tu veux savoir, mais la pierre réagit à la proximité du cercle de pierre et c'est surtout au niveau de cet étrange sens qui agit un peu comme une boussole. Quand tu t'éloignes, tu sens qu'il t'attire de nouveau vers le cercle.

L'air ésotérique semblait venir des pierres du cercle elles-même.

[Cédric_B.]

Parfois, il est inutile de résister à l'avancée inéluctable du destin...
Ulriel s'avança résolument dans le cercle de pierres.

[Crépuscule]

Spoiler () :

Il est fort dangereux, Ulriel, de sortir de chez soi, on prend la route et si on ne regarde pas où l'on met les pieds, on ne sait pas jusque où cela peut nous mener.

On peut appeler ça le destin

Quand il pénétra dans le cercle, il eut l'impression de changer d'atmosphère, comme si le vent n'y pénétrait pas, il n'y avait plus de sons parasites, plus que le chant des pierres, chacune semblait apporter sa voix au chœur, et alors, Ulriel eu comme une sensation de vertige, sa vue se troubla, et il prit de la hauteur, du moins son esprit car il se vit au centre du cercle de pierre, vue du dessus.

La vision qu'il était en train de vivre se mit en mouvement, tournant le regard vers d'autres sommets de collines qu'il voyait émerger de la mer de brumes. En une vivace accélération il se retrouva à voyager entre les hauts mélèzes et stoppa au dessus d'un autre cercle de pierre.



Puis de nouveau en mouvement, slalomant entre les rochers et les arbres, dans des bois plus denses, sa vision s'arrêta sur un autre cercle, encore plus imposant, mais l'endroit avait été perverti, des pierres jetés au sol, d'autres affreusement peintes et décorés de symboles impies, d'ossements, de tripes et bien d'autres choses.





La vision s'arrêta subitement et il retourna brutalement dans son corps.

Spoiler () :

Il y a une différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin...

[Cédric_B.]

Spoiler () :

Quelle galerie d'images !

Spoiler () :

Bon, là, j'avoue que je sèche un peu

[Crépuscule]

Le chant avait également stoppé dans le cercle de pierre, mais pas l'énergie qu'il sentait emané de sa pierre, à présent attirée dans la direction de la colline voisine, par où la vision l'avait emmené.

C'est alors qu'il l'entendait, cette voix dans sa tête, il en était certain, c'était la même qui chantait l'air mélodieux.

"Nous chantons la beauté du monde, celui d'hier, d'aujourd'hui et de demain, nous sommes la mémoire, la vie et l'espoir.

Mais leurs voix faiblissent, il va les faire disparaître. Ne les laisse pas s'éteindre. Je te mènerai à lui. Détruit-le. Sauve-les.


Cette voix douce éveillait en toi de nobles inspirations, le désir d'accomplir de grands exploits, elle levait les doutes, tu te sentais capable de tout. Cette force, elle n'était pas factice, elle était en toi, dans l'espoir que tu avais dans ton cœur, un espoir qu'aucun nécrobe n'avait réussi à t'arracher et qui pouvait soulever des montagnes.

[Cédric_B.]

Ulriel était gonflé d'orgueil. Il avait toujours sur qu'il était spécial, différent. Même les autres lui répétaient tout le temps...
Ragaillardi, il se mit donc en route vers la colline voisine.

[Crépuscule]

Seul au monde, il avait à ses côtés les héros des légendes d'autrefois dont il avait chanté tant de fois les exploits. La randonnée ne fut présenta pas de grande difficulté, seulement la nuit approchait et c'est dans la pénombre naissante qu'il atteignit le cercle de pierre suivant.

Il avait encore du chemin, et la pierre qu'il portait vibrait toujours tant qu'il gardait le cap. Au détour d'un passage entre deux falaises, il déboucha au bord d'un ravin surplombant un canyon assez large. En contrebas, s'élevait un bruit désagréable, le tumulte dissonant d'une horde qui grouillait là. Il ne discernait que des hommes-bêtes, mais leur calme et leur inactivité ne laissait pas du toute qu'ils étaient transformé en nécrobes. Il y en avait plusieurs milliers. Pour le moment, ils ne semblaient pas avoir de but mais le jour où il quitteront ce canyon, rien ne pourra survivre qui resterait sur leur passage.

Son chemin longeait le ravin et poursuivait en hauteur, en sécurité. Au delà, il devinait des bois pentus rappelant ceux de sa vision, il approchait, le dernier cercle perverti n'était plus très loin.