OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
L'Homme et Demi remit sa hache en bandoulière en réalisant l'étroitesse de certains passages et dégaina son couteau à viande. Il prit aussi le temps d'allumer une torche, puis continua comme il le put sa progression dans la grotte. Il n'aimait pas les endroit clos comme celui-là. Il avançait en tenant sa torche en retrait par rapport à lui, histoire de ne pas projeter trop de lumière devant lui. Il se raidit en entendant les voix et marqua un temps d'arrêt, avant de reprendre son avancée. Dès qu'il verrait de la lumière, il éteindrait sa torche, afin d'éviter de se faire repérer.
- Iris
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Ramassage et couteau
Dans la péninsule de Tri-kazel, pratiquement tout le monde, moine et bourgeoise inclus, porte un couteau. Il s'agit de l'outil de base qui sert à couper le pain, la viande, mais aussi tailler un bout de bois, couper une ficelle... Il ne manque jamais d'usages à un couteau. Bien sûr, les gens sur le terrain ont tendance à en prendre un qui peut servir aussi pour combattre, et ceux en ville, surtout les riches, prennent plutôt un bel objet ornementé... D'ailleurs le couteau accompagne si souvent son propriétaire qu'il est souvent personnalisé et fait parti des objets que les proches peuvent identifier. Cela vaut également pour les vêtements, vu leur fabrication artisanale, en dehors des uniformes neufs du temple, tout le monde a des habits un peu uniques dans leurs petits défauts et raccommodages. Les brigands sont réputés se reconnaître facilement à leur tendance à avoir des vêtements dépareillés, de qualités et ancienneté variable... (authentique jusqu'au XIXe s.)
...
Grirav était entouré de cailloux dans une belle grotte calcaire, il n'avait que l'embarras du choix pour récupérer une stalactite fine par exemple ou des échantillons d'eau (quoique ça implique d'avoir une fiole)... il faudrait qu'il repasse à l'arbre où se trouve son équipement... celui où son maître fantomatique s'est noyé... encore et encore...
...
Pendant ce temps Homme-Et-Demi faisait attention à son avancée...
... restait trois options pour Homme-Et-Demi :
1. Essayer de ne pas faire peur aux gens et venir en paix
2. Terrifier la fille-loup (avec le clair-obscur, sa stature et son air intimidant, il pouvait lui infliger un jet de résistance mentale)
3. Rester dans l'ombre et semer une sourde angoisse
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Grirav était entouré de cailloux dans une belle grotte calcaire, il n'avait que l'embarras du choix pour récupérer une stalactite fine par exemple ou des échantillons d'eau (quoique ça implique d'avoir une fiole)... il faudrait qu'il repasse à l'arbre où se trouve son équipement... celui où son maître fantomatique s'est noyé... encore et encore...
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Pendant ce temps Homme-Et-Demi faisait attention à son avancée...
Homme-Et-Demi avait bien repéré les autres, sa fille-loup, et puis les autres plus loin qui avaient aussi repéré la fille-loup qui était entre eux... par contre il n'avait pas de chance, sa torche avait crépité avec l'humidité, des gouttes d'eau qui tombaient dans le feu sur la résine... la fille-loup savait qu'il y avait quelqu'un derrière elle !Encart technique a écrit :Il y a une chance que Louve le voit avant que ce soit l'inverse... alors hop... jet
Bon... comment dire... fumble... pour ne pas être perçu...
- Perception de Louve : Raison (1) + Perception (3) + D10 (6) = 10
- Discrétion d'H-E-D (
) : Discrétion (3) + Empathie (3) + D10 (1) = 7-
- Perception d'H-E-D : Perception (3) + Raison (1) + D10 (9) = 13
... restait trois options pour Homme-Et-Demi :
1. Essayer de ne pas faire peur aux gens et venir en paix
2. Terrifier la fille-loup (avec le clair-obscur, sa stature et son air intimidant, il pouvait lui infliger un jet de résistance mentale)
3. Rester dans l'ombre et semer une sourde angoisse
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- Maëlys
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Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Maëlys s'était avancée lentement vers la forme indistincte, non pas effrayée mais au contraire curieuse, se demandant ce que pouvait cacher les ombres.
Elle avait laissé son bâton derrière elle, certaine qu'elle ne risquait rien.
Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu'un feulement en tout point semblable à un animal s'était élevé. La jeune femme s'immobilisa immédiatement, laissant ses mains bien en évidence. Elle se souvenait de quelques mots que son père lui avait dit bien des années auparavant alors qu'ils se trouvaient dans les bois. Ils étaient partis afin de trouver des arbres pouvaient être potentiellement travaillés, accompagnés par plusieurs bûcherons lorsque soudain leur route croisa deux loups qui se baladaient dans les bois. Ne pas faire de gestes brusques, ne pas leur couper la route, ne pas les défier... Des choses simples qui sont dures à respecter. Les bêtes ne sont pas toutes sanguinaires, elles ont aussi leur famille et évitent le combat quand cela est possible. Mais rien n'est plus dangereux qu'un animal qui se sent acculé.
Finalement, ils étaient restés sur place, attendant que les deux chiens sauvages continuent leur route, et tout c'était bien déroulé.
Le son dura quelques secondes avant de s'arrêter tout aussi brusquement.
Puis l'ombre bougea, se déplaçant vers la lumière, ce qui la surprit. Une jeune fille à l'allure sauvage, sale et en haillons, se dessina juste devant elle, finissant de la surprendre. Elle était préparée à voir un loup, une louve, ou tout autre bête, mais en aucun cas une jeune fille.
En quelques instants, il lui sembla la connaître, savoir ce qu'elle vivait... Une foule de sensations contradictoires qui prenaient le pas sur le rationnel.
Derrière elle, la voix de Garn fit irruption, semblant légèrement inquiète :
"Maëlys, soit prudente. Cette jeune fille semble en état de choc, elle pourrait être dangereuse."
Sans se retourner, elle répondit d'une voix aussi calme et posée qu'elle pouvait :
"Il n'y a rien de dangereux, en tout cas pas avec elle, elle ne nous attaquera pas."
Puis en plantant son regard vers la jeune fille :
"N'est-ce pas?"
Au fond d'elle, quelque chose lui disait qu'elle ne risquait rien, une sorte de petite voix qui se mettait en accord avec son instinct. Elle n'attaquerai pas, elle ne pouvait pas attaquer, elle était peut-être apeurée, terrifiée ou même détruite intérieurement mais elle n'en restait pas moins quelqu'un d'humain qui connaissait ses chances face à quatre personnes.
Dans un lent mouvement, la rouquine s'inclina lentement devant la fillette qui ne devait être à peine plus âgée qu'elle. Un geste simple qui, elle l'espérait, pourrait montrer à celle-ci qu'elle ne lui voulait pas de mal.
Elle avait laissé son bâton derrière elle, certaine qu'elle ne risquait rien.
Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu'un feulement en tout point semblable à un animal s'était élevé. La jeune femme s'immobilisa immédiatement, laissant ses mains bien en évidence. Elle se souvenait de quelques mots que son père lui avait dit bien des années auparavant alors qu'ils se trouvaient dans les bois. Ils étaient partis afin de trouver des arbres pouvaient être potentiellement travaillés, accompagnés par plusieurs bûcherons lorsque soudain leur route croisa deux loups qui se baladaient dans les bois. Ne pas faire de gestes brusques, ne pas leur couper la route, ne pas les défier... Des choses simples qui sont dures à respecter. Les bêtes ne sont pas toutes sanguinaires, elles ont aussi leur famille et évitent le combat quand cela est possible. Mais rien n'est plus dangereux qu'un animal qui se sent acculé.
Finalement, ils étaient restés sur place, attendant que les deux chiens sauvages continuent leur route, et tout c'était bien déroulé.
Le son dura quelques secondes avant de s'arrêter tout aussi brusquement.
Puis l'ombre bougea, se déplaçant vers la lumière, ce qui la surprit. Une jeune fille à l'allure sauvage, sale et en haillons, se dessina juste devant elle, finissant de la surprendre. Elle était préparée à voir un loup, une louve, ou tout autre bête, mais en aucun cas une jeune fille.
En quelques instants, il lui sembla la connaître, savoir ce qu'elle vivait... Une foule de sensations contradictoires qui prenaient le pas sur le rationnel.
Derrière elle, la voix de Garn fit irruption, semblant légèrement inquiète :
"Maëlys, soit prudente. Cette jeune fille semble en état de choc, elle pourrait être dangereuse."
Sans se retourner, elle répondit d'une voix aussi calme et posée qu'elle pouvait :
"Il n'y a rien de dangereux, en tout cas pas avec elle, elle ne nous attaquera pas."
Puis en plantant son regard vers la jeune fille :
"N'est-ce pas?"
Au fond d'elle, quelque chose lui disait qu'elle ne risquait rien, une sorte de petite voix qui se mettait en accord avec son instinct. Elle n'attaquerai pas, elle ne pouvait pas attaquer, elle était peut-être apeurée, terrifiée ou même détruite intérieurement mais elle n'en restait pas moins quelqu'un d'humain qui connaissait ses chances face à quatre personnes.
Dans un lent mouvement, la rouquine s'inclina lentement devant la fillette qui ne devait être à peine plus âgée qu'elle. Un geste simple qui, elle l'espérait, pourrait montrer à celle-ci qu'elle ne lui voulait pas de mal.
La réponse 3!
Malgré le fait qu'il était certainement repéré, l'Homme et Demi décida de s'en tenir à son plan initial. Après tout, il n'était pas totalement certain d'avoir été découvert, il lui paraissait donc inutile de se dévoiler. Et puis il était vaguement curieux: il était censé traquer un féond, et voilà que sa proie s'avérait être une sorte de gamine. Le barbare n'était plus franchement certain qu'on lui donnerait de l'argent s'il rapportait son cadavre. Tiens, un des étrangers tentait de communiquer avec elle. L'Homme et Demi tendit l'oreille, peut-être que la conversation lui donnerait des indices sur ces gens et leurs intentions, ainsi que sur sa proie.
- Iris
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Je te laisse écouter alors...
L'Homme-Et-Demi décida de se laisser oublier... un peu... la fille-loup l'avait repéré, mais Maëlys n'arrivait que maintenant...
... une femme essayait donc de parler à la fille-loup...
... au moins la transmission des sons était-elle à peu près correcte, de quoi suivre l'action...
...
... une femme essayait donc de parler à la fille-loup...
... au moins la transmission des sons était-elle à peu près correcte, de quoi suivre l'action...
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Métajeu a écrit :Et maintenant on sort notre pot de pop-corn car il n'y a plus guère qu'à attendre le post de la fille-louve de qui dépend tout le monde... Quelle star cette gamine tout de même ! ... quelle seconde interminable !...
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Amicale ? Oui. La jeune femme juste devant semble relativement… Amicale. Et c’est bien là tout ce que demande louve. Elle commence à baisser son arme… Elle ne se redresse pas. Mais si elle est toujours accroupie sur le sol, presque a quatre pattes, c’est qu’elle ne s’est jamais vraiment déplacée autrement.
Être debout comporte plus de risques que d’avantages lorsqu’on vit seul en pleine forêt… Alors elle s’approche… Un léger feulement sort de sa gorge… Un son surprenant… Comme un petit soupir de contentement. De soulagement.
Mais elle n’as pas fini de se détendre qu’un mouvement attire son regard. Danger.
Dans la mesure ou certains des deux pattes présents et visiblement plutôt amicaux sont plus grand et plus forts qu’elle il ne lui faut pas réfléchir bien longtemps avant de se précipiter peureusement derrière eux en pointant du doigt le danger…
Être debout comporte plus de risques que d’avantages lorsqu’on vit seul en pleine forêt… Alors elle s’approche… Un léger feulement sort de sa gorge… Un son surprenant… Comme un petit soupir de contentement. De soulagement.
Mais elle n’as pas fini de se détendre qu’un mouvement attire son regard. Danger.
Dans la mesure ou certains des deux pattes présents et visiblement plutôt amicaux sont plus grand et plus forts qu’elle il ne lui faut pas réfléchir bien longtemps avant de se précipiter peureusement derrière eux en pointant du doigt le danger…
Nous sommes fait de l'étoffe dont sont tissés les vents.
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Et le danger, c'est réponse n°3... on dirait...
Ainsi donc la petite chose qui avait du mal à trouver l'intérêt de la station debout se réfugiait-elle près des deux-pattes "gentils" en leur signalant qu'il y avait un truc pas net derrière eux...
... juste dans un tunnel qu'ils avaient pratiqué et qui avait semblé parfaitement calme...
... le "danger" était silencieux, immobile et dans le noir...
...
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... le "danger" était silencieux, immobile et dans le noir...
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Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Grirav se tourne vers l'ouverture. Et cette fois-ci sort son arc court, et prend une flèche sur lui, cependant, il ne bande pas l'arc.
Sa posture est celle du chasseur qui reconnais un danger mais ne présente pas encore d'agressivité, un peu comme un loup qui montre les dents, sans pour autant, attaquer. Il fait savoir qu'il est dangereux, pas plus.
"Maëlys, surveille la petite. Et au risque de me répéter. Qui va là?"
Grirav n'est pas rassuré, il à plus l'impression de servir de bouclier qu'autre chose.
Sa posture est celle du chasseur qui reconnais un danger mais ne présente pas encore d'agressivité, un peu comme un loup qui montre les dents, sans pour autant, attaquer. Il fait savoir qu'il est dangereux, pas plus.
"Maëlys, surveille la petite. Et au risque de me répéter. Qui va là?"
Grirav n'est pas rassuré, il à plus l'impression de servir de bouclier qu'autre chose.
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
L'Homme et de Demi pesta intérieurement. Il était clair à présent que sa proie n'était pas un féond. Il avait perdu tout ce temps à poursuivre un gamine, tout ça à cause d'une bande de paysans craintifs à la vue basse et à l'imagination débordante. Ils allaient entendre parler de lui au village! Bon chaque chose en son temps. D'abord, il avait encore quelques problèmes à régler, à commencer par la horde de féonds dehors.
Ça y est, les personnes devant lui l'avaient repéré. Autant tenter de parler avec eux, ils n'avaient pas l'air hostile. L'Homme et Demi sorti donc de l'ombre, la main qui tenait le poignard le long du corps, prêt à se servir de l'arme si jamais la situation dégénérait. Il était sur ses gardes, mais nullement nerveux ou inquiet.
L'Homme et Demi offrait probablement un spectacle assez impressionnant. Il mesurait plus de 2 mètres, et l'armure de cuir cloutée qu'il portait ne recouvrait que partiellement ses larges et puissantes épaules. Sa chevelure noire portait les traces de plusieurs jours passés dans la nature, tout comme sa barbe hirsute qui lui mangeait tout le bas du visage et dans laquelle disparaissait une large balafre qui partait de son front. Il portait une lourde hache en bandoulière, ainsi qu'un carquois contenant quelques javelines.
"C'est moi qui va là"
Ça y est, les personnes devant lui l'avaient repéré. Autant tenter de parler avec eux, ils n'avaient pas l'air hostile. L'Homme et Demi sorti donc de l'ombre, la main qui tenait le poignard le long du corps, prêt à se servir de l'arme si jamais la situation dégénérait. Il était sur ses gardes, mais nullement nerveux ou inquiet.
L'Homme et Demi offrait probablement un spectacle assez impressionnant. Il mesurait plus de 2 mètres, et l'armure de cuir cloutée qu'il portait ne recouvrait que partiellement ses larges et puissantes épaules. Sa chevelure noire portait les traces de plusieurs jours passés dans la nature, tout comme sa barbe hirsute qui lui mangeait tout le bas du visage et dans laquelle disparaissait une large balafre qui partait de son front. Il portait une lourde hache en bandoulière, ainsi qu'un carquois contenant quelques javelines.
"C'est moi qui va là"
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Notice...
Un esprit taquin comme Elwin noterait certainement que le colosse avait dû un peu peiner pour passer dans les chemins et les rejoindre... Oh, là, il avait l'air imposant, balafré, musclé d'une manière indécente et proprement incroyable, mais il avait dû y avoir des moments où le gaillard avait dû se tortiller un peu à quatre pattes...
... enfin...
Toujours était-il que tout ce monde se trouvait dans une salle tranquille de la grotte...
... enfin... tranquille... Elwin... n'avait-il pas l'impression d'une sorte d'ours bizarre non loin ? ... juste une impression ? ....
... enfin...
Toujours était-il que tout ce monde se trouvait dans une salle tranquille de la grotte...
... enfin... tranquille... Elwin... n'avait-il pas l'impression d'une sorte d'ours bizarre non loin ? ... juste une impression ? ....
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