[PEC] - BOTTTOS Chap IV - Sur les traces de la vérité

[Kenny]

Grayson : "Aidez moi, visualisez tous une entrée vers la grotte où est Eloise. Une porte dans la parois rocheuse si vous le voulez bien."

Grayson communiqua sa pensée pour que tous est la même "porte"...

[Iris]

Lucrèce bonne dernière et un peu perdue, suivait le guide, à savoir l'Ombre... mais apparemment on leur jouait des tours...

Aussi le fait que Grayson ait une idée, ça lui convenait et elle s'efforça, comme les autres sans doute, d'appuyer la tentative.


... avec un peu de chance il serait possible d'arriver enfin jusqu'à Eloïse ...

[Crépuscule]

Johann put les aider à savoir où se trouvait à peu près Eloïse, il ressentait de nouveau un peu sa présence, elle lui envoyait des visions, une sorte de cage de glace sombre, c' était assez flou.

Dans la direction indiquée, la paroi était glaciale. Les marcheurs de rêve était dans l' obscurité très légèrement et mystérieusement éclairée au niveau du sol comme s'il était fait de braise. Jusque là, les yeux félin de Sofia les avaient guidés.

Avec l'aide de tous, des traits fluorescents apparurent sur la paroi et dessinèrent des lignes et des volutes qui finirent par se rejoindre pour former une arche. La lueur des traits s' intensifièrent, des rayons s' en échappèrent, semblable à l' énergie que Grayson diffusait.

La roche a l' intérieur de l' arche devint ténèbres, puis les ténèbres furent transpercée de lumière et disparurent.

Quand la lumière cessa de les éblouir, ils purent voir une immense caverne avec un lac de lave à l' intérieur et au centre se trouvait un oeuf enorme et couvert de glace qui levitait dans les airs. Le niveau de la lave montait, et sous leurs pieds, le sol devenait brûlant, de plus en plus incandescent.

Pas de nouvelles de l'Ombre.

[Iris]

Chaud-Froid-Chaud...

Lucrèce était toujours aussi remontée, et toujours aussi impatiente de sortir de cette saleté de monde illusoire qui ne leur avait valu que des ennuis jusqu'à présent... Et maintenant ? C'était juste une menace de mort de plus.

Au médium : "Eloïse est dans l’œuf ? "


Lucrèce évaluait l'espace pour pouvoir reprendre une forme aérienne et sortir ses compagnons de là, ou au moins permettre à quelqu'un qu'elle tiendrait dans ses serres de faire quelque chose avec l’œuf en évitant que tout le monde grille.

• Si personne n'a rapidement de super idée pour ouvert un oeuf glacé dans un environnement de lave, Lucrèce cherche à voir comment redevenir piaf pour porter quelqu'un dessus et mettre les autres à l'abri
• Bien sûr, la notion de "caverne" implique un espace limité... Donc le vol est probablement à abandonner... dans ce cas, plan B : y'a t-il moyen de faire tous ensemble un pont et dans la foulée, une sorte de pique à glace ou de marteau piqueur pour ouvrir la prison

Les action de Lucrèce sont conditionnées par les possibilités, elle fait bien sûr rapidement part de ses idées.

[Crépuscule]

nb: la caverne est vraiment immense, Lucrèce pourrait voler a l' intérieur avec la taille qu' elle avait auparavant

[Iris]

Puisque le vol est possible, Air BusE reprend du service et charge les troupes sur son dos, ainsi que les hommes / femmes d'action dans ses serres pour les déposer sur l’œuf.

Ensuite, elle volera en rond autour, en appui...


Qui prendra les deux places sur les serres ? ...

[Crépuscule]

Alors qu'ils venaient d' avancer sur le rive du lac de lave, une voix grave et terrifiante résonna depuis les ombres qui dominaient le haut de la caverne.

«Partez! Cela fait trop longtemps que nous attendons ce moment pour vous rendre ce que nos avons pris. Notre temps est venu, acceptez le et franchissez le Pont, c' est ce que vous avez de mieux à faire, vous en avez encore la possibilité, avant d' être condamné à errer pour l' éternité ou être aspiré par le Néant .

Rejoignez la source de Tout et un jour vous pourrez revenir ... Vous n' êtes pas de taille à lutter contre moi, j'ai passé l' éternité de ma damnation à rendre mon esprit plus fort que le Néant. Je ne vous laissera pas d'autres chances, je ne vous laisserez gâcher ma résurrection.»

[Iris]

Dans l'absolu Lucrèce n'était pas spécialement attachée à Eloïse, lui en voulant de les avoir mis dans une situation pareille, mais elle ne croyait pas que quiconque fasse des propositions de ce genre animé de bonnes intentions. S'il avait voulu communiquer de manière constructive, il s'y serait pris autrement, il y avait bien des occasions et moyens, au lieu de quoi les menaces arrivaient quand ils étaient proches du but.

... d'ailleurs, il parlait d'un pont, ... quel pont ? ...

Tandis que Lucrèce prenait sa forme de piaf géant (quoi qu'elle décide pour la suite, ce ne serait pas perdu), elle s'interrogeait : "Quelqu'un a vu l'Ombre ?.. C'est le moment pour elle de se manifester si elle tient à tenir ses promesses."

...

[Crépuscule]

Personne n'avait vu de pont, mais Johann savait de quoi il s' agissait. Certain l'appellait le Tunnel, le Passage, une grande lumiere vous attirant vers autre chose.

Amanda n'avait aucunement envie de se laisser déposséder de son corps sans se battre. Une épée ethorienne se forma dans sa main, toute argentée et parcouru d'arcs électriques.

« Tu as peur et tu n'as plus que des menaces pour te défendre. A notre tour de te donner un ultimatum. Libères Eloïse et rends nous nos corps ou nous t' envoyons rejoindre le Néant! »

«Tu es bien présomptueuse, je vais te faire regretter tes paroles... »

Lucrèce vit dans les ténèbres de la voûte deux grand yeux reptiliens luir d'un éclat écarlate. Un rugissement retentit faisant vibrer toute la caverne, des rochers s' effondrerent tombant un peu partout, causant des gerbes de lave en tombant dans le lac. L'arche qu'ils avaient créée aussi s' effondra.

Descendant de la voûte, un énorme dragon noir fondit vers eux, ouvrant la gueule d' où des flammes apparaissaient.

[Iris]

Lucrèce avait-elle pu redevenir un super piaf de la taille d'un dragon ? ... parce que si oui, ce n'était pas trop grave, elle pouvait servir de monture aux vaillants héros qui lanceraient l'artillerie lourde contre l'affreux, tout en esquivant avec adresse les coups d'ailes, de griffes, les morsures, les crachats enflammés.

Le plan était simple :

• devenir un super gros piaf terrifiant et pas content du tout qui en remontrait au dragon
• prendre les troupes de chasseurs de dragon sur son dos (qu'ils s'accrochent bien !)
• déposer un ou des éventuels volontaires sur l’œuf pour faire un trou dedans

Ensuite selon les possibilités, gêner ou vaincre le dragon pendant que d'autres jouaient à "creuser l’œuf" , voire éventuellement déposer à l'extérieur ceux qui avaient le mal de l'air ou ne se sentait pas de s'accrocher à un piaf qui allait voler dans tous les sens...


Sinon, une partie de son esprit pesta en songeant à Luther : pourquoi diable était-il tombé dans le Néant s'il y avait une autre option ? ...