Métajeu a écrit :On peut faire les deux en parallèle pour gagner du temps (sujet principal et celui des discussions métaphysiques).
OdE - 5.1 - Entourés de murs
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Métajeu a écrit : Je vais faire un peu entre les deux alors ! :p
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
La jeune artisane était tellement focalisée à l'idée que son compagnon allait rentrer par la porte principale qu'elle mit bien trois quatre minutes à voir qu'il était dans un coin de la pièce, installé comme la veille à la table de Dwyfaël.
Elle lâcha un grommellement, décidément il était partout celui-là...
Elle mangea patiemment son repas en lorgnant de temps à autre vers leur table.
Après plus de vingt minutes passées à les observer, elle se leva visiblement agacée puis se planta à côté de Dwyfaël :
"Au cas où tu ai oublié, on est, grâce à toi, de sortie ce soir. Si on pouvait ne pas partir une fois la nuit tombée cela m'arrangerai car je vais pas te suivre jusqu'à minuit dans toutes les ruelles de la ville."
Puis elle se retourne vers Garn :
"Ah et Garn, il faudrait aller voir la tenancière au passage, elle va chercher à nous rassembler dans une chambre tout les deux, histoire de bien clarifier les choses. Je ne sais pas pour toi mais j'ai pas envie de me retrouver à dormir avec n'importe qui."
Elle avait délibérément bien insisté sur plusieurs mots de façon à faire comprendre à Dwyfaël qu'à ses yeux, il n'était clairement pas le bienvenue.
Garn pourra noter au passage qu'elle est beaucoup plus incisive qu'en temps normal, agressive peut-être même ce qui ne lui ressemble peu.
Elle lâcha un grommellement, décidément il était partout celui-là...
Elle mangea patiemment son repas en lorgnant de temps à autre vers leur table.
Après plus de vingt minutes passées à les observer, elle se leva visiblement agacée puis se planta à côté de Dwyfaël :
"Au cas où tu ai oublié, on est, grâce à toi, de sortie ce soir. Si on pouvait ne pas partir une fois la nuit tombée cela m'arrangerai car je vais pas te suivre jusqu'à minuit dans toutes les ruelles de la ville."
Puis elle se retourne vers Garn :
"Ah et Garn, il faudrait aller voir la tenancière au passage, elle va chercher à nous rassembler dans une chambre tout les deux, histoire de bien clarifier les choses. Je ne sais pas pour toi mais j'ai pas envie de me retrouver à dormir avec n'importe qui."
Elle avait délibérément bien insisté sur plusieurs mots de façon à faire comprendre à Dwyfaël qu'à ses yeux, il n'était clairement pas le bienvenue.
Garn pourra noter au passage qu'elle est beaucoup plus incisive qu'en temps normal, agressive peut-être même ce qui ne lui ressemble peu.
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
métajeu a écrit :je donne réponse à Maëlys dès que je peux![]()
Ce matin j'avais du temps que pour 1 sur 2
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Métajeu a écrit : Il n'y a pas de soucis, je dois avouer que je vous ai un peu forcé la main sur le coup !![]()
Mais le pire, c'est que Maëlys a pas fini de t'embêter !
Ah oui ! Nous en étions à reprendre un peu de thé, ma chère
Alors qu'il parlait affaire avec Garn, voilà que la jeune artisane, drappée de sa colère et de son animosité vient brutalement interrompre leur conversation. Alors que le bouquiniste tourne lentement son visage vers la jeune femme, une ombre passe sur sa figure. Ses traits se durcissent, son regard s'assombrit, ses yeux tels des poignards effilés transpercent la pauvre fille. Ses paroles sont froides, volontairement dures et cinglantes :
"- Je n'ai pas le souvenir de vous avoir autorisée à me considérer comme votre défouloir et à essuyer vos botillons de fermière crottées de fiel sur ma personne, enfant.
Je ne crois pas vous avoir manquer de respect à aucun moment. Vous seriez bien avisée de faire de même.
Premièrement parce que -comme vous le faites si bien remarquer - nous ne sommes pas intimes. Vous devriez donc avoir de la retenue dans vos propos à mon égard. Secondement parce que je suis votre aîné, et pour cela, vous devriez en avoir de la déférence ... à moins qu'on ne vous apprenne rien dans votre campagne moribonde.
Je ne sais si c'est ma canne qui vous répugne car elle vous rappellerait le tortionnaire de votre enfance qui aurait volé votre virginité lorsqu'il vous coinçait dans un coin sordide de votre misérable village ? A moins qu'elle ne vous évoque les bastonnades que vous auriez reçues de votre père pour vous soumettre à ses diktats ou parce que vous étiez incapable d'apprendre correctement votre métier ?
Vous n'êtes plus dans votre campagne boueuse, fillette, alors apprenez rapidement l'étiquette de la cité au risque de vous piquez à plus fort que vous au jeu de la destruction psychique. Si vous avez décidé de me prendre comme votre souffre-douleur et déchargez votre haine sur moi sans raison, vous risqueriez d'être surprise par le retour de flamme. Prenez-le vous pour dit, jeune fille."
Le bouquiniste se tourne alors vers Garn. D'un ton neutre.
"- Je suis peiné de ce qui arrive. Notre conversion était si constructive...S'il vous plaît, Garn, dites à votre amie de refroidir ses ardeurs. Elle pourrait mettre à mal notre échange de bons procédés."
Le ton et la tournure de la phrase du bouquiniste -le retour au vouvoiement en particulier - indiquait clairement que l'avancée évidente dans la relation amicale qui se tissait jusqu'à présent (en tout cas avec Garn) venait (mais rien n'était irréversible, bien entendu) de marquer un sérieux coup d'arrêt. Toutefois le suspens dans la voix et l'attitude du contrebandier indiquait qu'elle ne demandait qu'à repartir .... tout était dans la bouche de ses deux interlocuteurs...
"- Je n'ai pas le souvenir de vous avoir autorisée à me considérer comme votre défouloir et à essuyer vos botillons de fermière crottées de fiel sur ma personne, enfant.
Je ne crois pas vous avoir manquer de respect à aucun moment. Vous seriez bien avisée de faire de même.
Premièrement parce que -comme vous le faites si bien remarquer - nous ne sommes pas intimes. Vous devriez donc avoir de la retenue dans vos propos à mon égard. Secondement parce que je suis votre aîné, et pour cela, vous devriez en avoir de la déférence ... à moins qu'on ne vous apprenne rien dans votre campagne moribonde.
Je ne sais si c'est ma canne qui vous répugne car elle vous rappellerait le tortionnaire de votre enfance qui aurait volé votre virginité lorsqu'il vous coinçait dans un coin sordide de votre misérable village ? A moins qu'elle ne vous évoque les bastonnades que vous auriez reçues de votre père pour vous soumettre à ses diktats ou parce que vous étiez incapable d'apprendre correctement votre métier ?
Vous n'êtes plus dans votre campagne boueuse, fillette, alors apprenez rapidement l'étiquette de la cité au risque de vous piquez à plus fort que vous au jeu de la destruction psychique. Si vous avez décidé de me prendre comme votre souffre-douleur et déchargez votre haine sur moi sans raison, vous risqueriez d'être surprise par le retour de flamme. Prenez-le vous pour dit, jeune fille."
Le bouquiniste se tourne alors vers Garn. D'un ton neutre.
"- Je suis peiné de ce qui arrive. Notre conversion était si constructive...S'il vous plaît, Garn, dites à votre amie de refroidir ses ardeurs. Elle pourrait mettre à mal notre échange de bons procédés."
Le ton et la tournure de la phrase du bouquiniste -le retour au vouvoiement en particulier - indiquait clairement que l'avancée évidente dans la relation amicale qui se tissait jusqu'à présent (en tout cas avec Garn) venait (mais rien n'était irréversible, bien entendu) de marquer un sérieux coup d'arrêt. Toutefois le suspens dans la voix et l'attitude du contrebandier indiquait qu'elle ne demandait qu'à repartir .... tout était dans la bouche de ses deux interlocuteurs...
métajeu a écrit :J'espère que la réponse est à la hauteur des attentes ?Maelys a écrit :Il n'y a pas de soucis, je dois avouer que je vous ai un peu forcé la main sur le coup !
Prêt à assumer l'escalade ?Maëlys a écrit :Mais le pire, c'est que Maëlys a pas fini de t'embêter !![]()
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
"- Du calme, vous deux... Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, mais il serait dans l’intérêt de tous que vous restiez tous deux calmes."
Le jeune homme tente de calmer le jeu en prenant une position neutre. Il demandera des explications plus tard...
Quand a la seconde question / remarque de Maelys, Garn acquiesce :
"- Soit, et ça fera du bien a nos bourses... Je bougerai mes affaires après le repas."
Le jeune homme tente de calmer le jeu en prenant une position neutre. Il demandera des explications plus tard...
Quand a la seconde question / remarque de Maelys, Garn acquiesce :
"- Soit, et ça fera du bien a nos bourses... Je bougerai mes affaires après le repas."
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
métajeu a écrit :Maelys, est-ce que tu penses poster ?
Ou alors, on enchaine ?
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Métajeu a écrit :Je suis actuellement en cours, j'ai pas le temps de faire un post car le prof va trop vite, laissez moi jusqu'à ce soir s'il vous plaît :p
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Maëlys sentit immédiatement que les choses n'allaient pas se passer comme elle le désirait lorsqu'elle vit le visage de Dwyfaël se tourner vers elle, ce regard si sombre, les traits durs, comme pouvaient être ceux de l'Ansaléir de Lorgaìn par instant lorsqu'il faisait des remontrances assez dures.
Elle accusa le coup durement, restant sur place, les yeux légèrement baissés pour ne pas croiser son regard.
En un instant les paroles de l'homme avaient calmé ses ardeurs, lui bloquant littéralement sa parole.
Elle refoula avec difficulté ses larmes puis après quelques secondes lâcha d'une petite voix :
"Je vais attendre dehors alors."
Elle se leva et sortit de l'auberge.
Une fois à l'extérieur, elle s'adossa à un mur puis se laissa tomber. Elle se sentait petite, minuscule, comme si elle était revenue dix ans en arrière lorsque la Dàmàthair ou bien l'Ansaléir haussaient la voix sur elle pour qu'elle se calme un peu et laissent les personnes tranquilles, qu'elle cesse de leur poser des questions ou tout le temps se fourrer dans leurs pattes pour leur porter de l'aide.
Assise sur ses talons, adossée au mur, les premières larmes ne tardèrent pas à poindre entre ses paupières, traîtresses qui se manifestaient pour accentuer encore plus son malaise. Puis les sanglots arrivèrent à leur tour, toute la pression de la journée semblait s'évacuer d'un seul coup.
Les paroles de l'homme ne faisaient que se succéder dans sa tête, elle n'entendait que ces mots durement lâchés qui ne pouvaient que mettre son cœur au supplice surtout lorsque cela aborda son père...
Peu à peu, le froid se fit de plus en plus insistant. Les soirées d'été étaient de plus en plus loin, l'hiver arriverai bientôt et avec lui les grandes neiges surtout tant au nord de Gwidre.
Les larmes gelèrent lentement sur ses pommettes et cette fois-ci ce fut ses paroles qu'elle se remémora, elle n'avait que très peu de fois parlé ainsi à quelqu'un, elle ne savait expliquer pourquoi mais cette réaction était venue toute seule, comme si c'était le seul moyen de se protéger de cet homme qui semblait s'intéresser trop à eux, trop à elle...
Elle accusa le coup durement, restant sur place, les yeux légèrement baissés pour ne pas croiser son regard.
En un instant les paroles de l'homme avaient calmé ses ardeurs, lui bloquant littéralement sa parole.
Elle refoula avec difficulté ses larmes puis après quelques secondes lâcha d'une petite voix :
"Je vais attendre dehors alors."
Elle se leva et sortit de l'auberge.
Une fois à l'extérieur, elle s'adossa à un mur puis se laissa tomber. Elle se sentait petite, minuscule, comme si elle était revenue dix ans en arrière lorsque la Dàmàthair ou bien l'Ansaléir haussaient la voix sur elle pour qu'elle se calme un peu et laissent les personnes tranquilles, qu'elle cesse de leur poser des questions ou tout le temps se fourrer dans leurs pattes pour leur porter de l'aide.
Assise sur ses talons, adossée au mur, les premières larmes ne tardèrent pas à poindre entre ses paupières, traîtresses qui se manifestaient pour accentuer encore plus son malaise. Puis les sanglots arrivèrent à leur tour, toute la pression de la journée semblait s'évacuer d'un seul coup.
Les paroles de l'homme ne faisaient que se succéder dans sa tête, elle n'entendait que ces mots durement lâchés qui ne pouvaient que mettre son cœur au supplice surtout lorsque cela aborda son père...
Peu à peu, le froid se fit de plus en plus insistant. Les soirées d'été étaient de plus en plus loin, l'hiver arriverai bientôt et avec lui les grandes neiges surtout tant au nord de Gwidre.
Les larmes gelèrent lentement sur ses pommettes et cette fois-ci ce fut ses paroles qu'elle se remémora, elle n'avait que très peu de fois parlé ainsi à quelqu'un, elle ne savait expliquer pourquoi mais cette réaction était venue toute seule, comme si c'était le seul moyen de se protéger de cet homme qui semblait s'intéresser trop à eux, trop à elle...