OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Iris]

1. Du côté d'Amy & Colosse

Faisons le point sur la situation. En (C) sont chargées des armes lourdes à même d'entamer le feond, mais il bouge tout de même un peu... Donc stopper la marche de la créature est recommandé pour une plus grande efficacité. Par ailleurs, il serait que le feond n'arrive pas à la caserne (C) pour piétiner les machines de guerre, faute de quoi, elles ne serviront pas longtemps. Donc il apparaît qu'il serait bon d'amener la créature à une rue à l'intersection de [BB'] et [B'C']

• où [B'C'] est une ruelle permettant d'aller de la rue [BO] à [CO]
• sachant que (B) est la Porte de Saint Helm,
• (C) la Caserne,
• (O) le centre de la ville d'où a émergé la créature
• B' se situe sur [BO]
• C' se situe sur [CO]

L'équipe du Colosse allait donc harceler la créature pour l'attirer en un lieu qui arrangeait les combattants... En espérant que ça marche...

De son côté Amy était tentée par l'utilisation d'explosifs dans la bouche de la créature.

• la bête, mesurait au moins 15m (elle est un peu voûtée et de temps à autre s'étire... pour être plus grande)
• un jet de Prouesse (Escalade), impliquait un jet tous les 3m sur terrain difficile (17) en mouvement et susceptible de taper sur la demoiselle qui grimpaient sur ses mollets [jet d'Amy : Combativité (3) + Prouesse (5) + matériel (1) = 9+D10, en cas d'échec, un jet de Survie peut permettre de grimper malgré tout et d'éviter la griffe géante qui lui taperait dessus...]
• le nombre de tonneau d'explosifs et leur poids accroîtrait la difficulté de l'ascension

Donc si dans l'absolu, faire manger des explosifs à la bête était une solution pour bien l'abîmer, et plus si possible... il allait tout de même falloir trouver une solution pour grimper sans être écrasée, car même un moustique peut énerver un humain suffisamment pour être ... réduit en bouillie... Cela dit si Amy est écrasée, ou lutte pour ne pas l'être, la vigilance du monstre sera forcément réduite durant ce temps...

Pour le plan de saut depuis les hauteurs (grappin lancé depuis un toit), il fallait au préalable que la créature ne bouge pas trop... c'était donc un peu plus qu'une diversion dont Amy avait besoin.

Au passage... les maisons... ne s'escaladent pas... on rentre dedans, on espère que le terrain est solide (rapport au récent tremblement de terre et à un jet de Chance à ce propos)... Et ensuite, une fois au dernier étage, passer par la fenêtre et grimper... Sachant que les tuiles ne sont plus impeccablement en place...

Si personne ne poste, je partirai du principe que vous suivez chacun vos plans :

• Homme Et Demi : freiner la bête et compter sur les tirs de catapulte & scorpion (qui pour le coup passeront forcément dans les environs de la maison où grimpera Amy, c'est ça le vrai danger)
• Amy rentre dans une maison qui semble assez haute et bien placée, elle grimpe, évite les obstacles... essaie de survivre jusqu'au toit... mise sur son grappin... et cherche à trouver un moyen d'aller sur le museau du monstre pour jeter des tonnelets d'explosifs dans sa gueule. ... Sans être éjectée ni mordue ni écrasée, ni soufflée par l'explosion...

2. Le temps limité d'Arzhel

La principale difficulté pour Arzhel allait être le manque de temps... Comment faire tout ce qu'il envisage... en ... 10 à 20 minutes ?

• équipement : faut pas rêver, il ne reste que les "restes"... c'est mieux que d'être en pagne avec un couteau face à une marée de guerriers, mais ce n'est pas encore ça... en dehors de munitions, peut-être un bouclier usé, ...
• les réserves d'huile étaient très convoitées, les seules qui ne servaient pas immédiatement étaient celles des maisons particulières ... donc dans les garde-manger...
• cordages pour piéger l'avenue : les cordes n'étant pas encore identifiées comme ressource stratégique prioritaire, il était possible d'en dénicher sans trop de peine, près des murailles, dans des entrepôts...
• entrées des égouts : certaines sont accessibles par escalier, d'autres sont effectivement assez grandes pour faire office de fosse piégée... Il sera cependant plus rapide de seulement camoufler le trou que de mettre des épieux...

Par ailleurs, les civils de la zone [BO] terminant plus ou moins les barricades, sont surtout occupés à commencer à se faire oublier... on entend des craquements fort inquiétants depuis la porte de Saint Helm...


... d'ici peu...


Il faut donc établir ses priorités et faire vite !

[Obsidian]

Disons que la foule, aux portes de la terreur vis à vis de la mort prochaine qui l'attend, empêche ce bon Arzhel de parvenir à pied jusqu'à Maelis. Cela sera beaucoup plus simple

Proche de la caserne, Arzhel passa les portes des entrepôts et se mit à la recherche d'une armure légère, d'un éventuel bouclier, d'une hache ou d'une épée et d'une lame courte qui ne casserait pas au moindre coup. Aurait il de la chance et trouverait il un glaive, arme légère et efficace si il en est ? Une fois équipé de manière correcte, celui-ci retourna dans la rue principale.

Un craquement retentissant se fit entendre. Arzhel, bousculé en tout sens par les citoyens qui commençaient à fuir l'axe principal, tourna le regard vers la porte de Helm. Celle-ci était gondolée sous l'effet répété du bélier. Il n'allait pas mourir bêtement en restant face à la charge des lames. On lui avait appris à attendre le moment opportun pour frapper, non à prendre les coups de face comme un stupide fantassin. Il bouscula un des habitants de De'had affairé auprès des chevaux de bât et monta sur l'une des montures.

Ayant eu loisir d'observer cette hérésie du prophète aux pieds nus, il rentra dans le rôle. D'une voie forte, il s'adressa au plus gros groupe d'habitants, toujours afféré aux pitoyables défenses.

"Citoyens de De'had, il est temps de montrer votre ferveur en l'unique ! Défendez la cité du prophète face à l'hérétique église ! Armez vous de lances et tenez les barricades, piégez les égouts afin de les faire tomber de monture, tendez des cordes en travers des rues pour contrer leurs charges impétueuses de l'ennemi, enflammez aux besoins ces murs improvisés. Il faut que l'ennemi comprenne qu'il ne fait pas bon rester sur place. Il ne faut pas qu'il envisage les rues annexes ! Poussez le vers le centre !"

Sur ces belles paroles, que lui même ne croyaient pas, il fit volte face avec sa nouvelle monture et se dirigea vers la dame en noir aperçut quelques minutes auparavant. Après tout, il ne pourrait pas défendre tous ces gens et ne pourrait pas organiser des défenses à lui tout seul. Au petit matin, cette cité serait rasé. La question était à présent en combien de temps cela allait il se passer ?

Il profita de la taille imposante de son cheval pour obtenir une place dans la rue. Un craquement se fit entendre vers les murailles. Le temps pressait.

"Ma Dame, sauf votre respect et à moins que vous n’ayez pas compris, je pense qu'il est temps de se replier vers le centre ou la caserne".

Il lui tendit la main et attendit une réaction de sa part.

[Obsidian]

Après tout, je pense qu'Arzhel se balance un peu de cette cité, non ?

[Amnèsya]

Iris a écris...
Cela dit si Amy est écrasée, ou lutte pour ne pas l'être, la vigilance du monstre sera forcément réduite durant....
C'était donc un peu plus qu'une diversion dont Amy avait besoin...

C'était où déjà qu'on parlait de la quadrature du cercle...

J'essayerai de faire un poste plus structuré si j'ai le temps... (je vois pas trop le jour en ce moment)...
Ca sent le foirage cet histoire... mais c'était prévu dès le départ...
Coté barda, elle ne contait pas trop se charger. Au pire elle y serait bien aller en deux fois. Genre on lui fait prendre un cocktail explosif et s'il reste de la poudre, je suis sûr qu'elle trouvera bien quelques chose à faire tombé...

Juste pour les moustiques... Ce qui fait qu'on a tendance à vouloir les réduires en purée... c'est qu'il t'empeche de dormir ou que tu sais que le lendemain tu vas te gratter gratter etc... Est ce que le monste après un si long sommeil serait d'humeur à ce préoccuper d'une fourmi qui lui monte sur la jambe...? (A condition évidement de ne pas y aller franco en jouant des claves et en faisant un feu d'artifice...)
Sur le plan du lancé de grappin (après le planté de baton) est que l'on pourrait considérer que même si cela bouge rater quelques chose de 15 m de hat c'est quand même dur...

"Sans être éjectée ni mordue ni écrasée, ni soufflée par l'explosion... "
ca, ça va être toute la beauté du jeu...

[Thalgrim]

Le colosse avait jeté un regard plein d'incrédulité à la jeune Tarish quand elle lui avait exposé son plan. Un instant, il fut tenté de ne même pas prendre le temps de lui répondre, tant son idée lui semblait absurde et suicidaire.... Mais à la réflexion, il n'avait certainement pas besoin que quelqu'un gâche du précieux matériels et risque de foutre le bordel dans son propre plan de bataille en tentant une action téméraire.
"C'est hors de question que je change quoique à mon plan initial pour t'aider à exécuter une idée qui a toute les chances de foirer. En fait, le plus raisonnable serait que tu laisses cette poudre aux servants des machines de guerre, qui en feront un bien meilleur usage, et que tu ailles te mettre à l'abri."
Le ton que le guerrier avait employé, ainsi que la lueur qui brillait dans son regard laissait entendre que la partie concernant le faire de laisser la poudre à ses artilleurs n'était pas une simple suggestion....

Et désolé par avance si cette action donne l'impression de vouloir empêcher un nouveau joueur d'agir sur la partie, mais je pense suivre la logique de mon personnage (d'autant que son envie de s'élever/conquérir/diriger est actuellement exacerber par un dérangement).

[Amnèsya]

Leurre de vérité…
Amy faillit presque encaisser le coup… Presque…
Un jour il faudrait que quelqu’un lui explique… Comment, elle qui devinait si bien les aspirations, les soucis, les sentiments des gens pouvait avoir autant de problèmes dans ses relations… être si socialement inadaptée… C’est peut-être dû au fait qu’elle avait passé plus de la moitié de sa vie en prison et maltraitée… La nature humaine, elle en avait gouté tous les morceaux, notamment les plus toxiques…
Mais il était trop tard, bien trop tard…
Te mettre à l’abri… Il se foutait de la gueule de qui en disant cela… Comme si cela pouvait exister dans cette put… de ville. Un abri, depuis qu’elle avait quitté l’auberge, elle ne faisait que cela en chercher un… mais il n’y en avait pas… Que ce soit en raison des lames ou du féondas, nul endroit n’était sûre… Si elle ne voulait pas crever, elle voulait encore moins tuer… Elle ne savait pas si elle en serait capable… Elle avait beau haïr l’humanité entière… Maintenant qu’elle était presque au pied du mur, bizarrement, elle se disait qu’elle préférait tout tenter plutôt que se retrouver face à cette option… Tuer ou être tuée…
Et puis, … Ce n’était pas elle qui l’avait fait naitre un espoir dans sa tête… Certes ses intentions étaient risquées. Et elle reconnaissait bien volontiers qu’il y avait bien trop de lacunes pour appeler cela un plan. Il avait de faibles chances de réussite. Mais ce n’était pas plus con que d’attaquer un truc de 15 m au lance-pierre. Quelques instants plus tôt, il l’envoyait sans état d’âme des centaines de personnes au casse-pipe… Et maintenant, il la bassinait pour trois/quatre tonnelets de poudre. Si elle était du genre à juger les gens sans les connaitre, elle se serait dit : c’est encore un chef qui ne fait tout cela que pour le paraitre et le pouvoir…
Mais, ce n’était son style, et elle était suffisamment déstabilisée pour ne plus être sure de son propre instinct. De toute façon, là n’était pas la question. Il fallait faire avec ce qu’elle avait sous la main…
Il allait falloir le prendre à son propre jeu, parler vite, le mettre dos au mur et ne pas attendre sa réponse… Et surtout ne pas se tromper d’ennemi… Et le lui faire comprendre…
Était-ce l’adrénaline, la pression, la volonté ? Mais elle ne chercha même pas son argumentaire… Le regard du colosse dont elle ignorait tout, était terrifiant. On pouvait presque y lire de la haine…
Lorsqu’il eut fini ses injonctions. Elle sourit et s’approcha de lui de manière à être certaine que seul cet homme allait entendre ce qu’elle allait dire… Que signifiait ce sourire : beaucoup de choses, une certaine forme de mépris, peut-être. Une manière de se donner une contenance, probablement… Une façon de lui faire comprendre qu’ils jouaient dans le même camp. Sans aucun doute…
D’une voie douce sans agressivité, mais tout aussi ferme et sans appel que celle du colosse, elle l’apostropha en le regardant dans les yeux… (si celui-ci daigna les baisser). Elle ne lui laissa d’ailleurs aucune possibilité d’intervenir
- C’était lorsque j’étais prête à te suivre qu’il fallait me donner des ordres. Au rythme où vont les choses, on va tous y rester… Dans le meilleur des cas, vous serez à court de munitions pour vos catapultes bien avant d’avoir infligé de vrai dommage à ce truc… tu le sais pertinemment… Ce qui n’est pas le cas de ce que je te propose. T’as peur de quoi ?… Si je réussis, il va le sentir passer. T’a peur que je te prenne ta place, mais regarde-moi je suis une gamine perdue. Personne ne me verra. Et si j’échoue, ce n’est pas les trois tonnelets qui vont changer quelques choses… et c’est le genre d’action qui peut galvaniser des troupes… A toi de savoir t’en servir pour nous prouver à tous que tu es notre chef, le vrai…,Là il te suivront tous. j
Je ne suis pas sure d’avoir les moyens de m’opposer à toi, mais réfléchie avant de te décider… Es-tu sûr que ce soit contre moi que tu ais à te battre. Juste avant la bataille si on veut voir le jour, ne devrait –on pas être plutôt être uni. En tout cas si tu veux jouer cette bataille avec moi c’est avec grand plaisir
maintenant on est tous très occupé, je vais donc y aller… mes préparatifs étant déjà prêt. »

[Maëlys]

Tout se passait tellement vite autour de l'artisane.
Elle s'était trouvée comme un charisme en cette funeste nuit, une faible aura qui forçait une certaine attention des gens proches.

Après qu'elle eut donné ses ordres, chacun alla s'occuper de sa partie, charriant par ici une charrette pour bloquer une rue, récupérant même des meubles dans des maisons pour bloquer les ruelles. Et elle, au milieu de cette effervescence se sentit perdue quelques secondes.

Quelques longues secondes où ses pensées se firent confuses avant qu'un battement sourd contre la porte ne la ramène à la réalité.

Immédiatement, elle s'évertua à guider les personnes dans leurs manœuvres afin que tout soit prêt le plus rapidement possible. Aidant à porter un meuble d'un côté, indiquant de l'autre où devait être mise la charrette, pourquoi la renverser et ôter les roues afin de les caler contre le mur où entre deux charrettes dans la grande artère.
Les minutes avançaient et le danger approchait des deux côtés.
Elle s'attelait encore dans ses démarches, alors qu'une partie des gens avaient commencé à quitter l'artère principale, lorsqu'un homme à cheval arriva à son niveau :

"Ma Dame, sauf votre respect et à moins que vous n’ayez pas compris, je pense qu'il est temps de se replier vers le centre ou la caserne"

L'ignorant deux secondes, elle donna le dernier coup de maillet sur sa cale afin de bloquer l'essieu de la charrette. Puis jetant un regard autour d'elle, elle remarqua que cela devait être à lui qu'il parlait. Etrange de se faire appeler "Ma Dame", chose qu'elle n'avait jamais vécu en soit, elle n'était pas une dame de cour pourtant, et cela devait se voir...

Voyant sa main tendue vers elle, elle l'agrippa sans aucune gêne afin de se hisser sur le cheval. Pourquoi avoir de la gène après tout, elle se sentait comme en transe cette nuit, comme si une partie d'elle-même s'était effacée devant un instinct de survie plus fort que tout.

"Il faut bien finir le travail si on ne veut pas qu'il soit inefficace... Récupérez l'artère un peu plus loin, c'est ce point qu'il faudra tenir si on veut que les Lames aillent vers le centre de la ville" Dit-elle en lui désignant du doigt le chemin.

Cette nuit, toutes les convenances et toute la timidité s'était éclipsée, seul un esprit pratique et implacable restait en place.

"Appelle-moi Maëlys, et avant qu'on continue vers la caserne, aide-moi à fixer les dernières charrettes entre elles avec les roues pour qu'elles ne bougent pas."

Sachant que la porte allait céder bientôt et qu'une déferlante humaine allait se répandre dans la ville, elle préférait s'assurer qu'elle se dirigerai vers le bon endroit.

[Thalgrim]

"Comme j'l'ai déjà dit, j'ai jamais rencontré de féonds qui soient invulnérables, et j'ai même eu l'occasion d'en tuer quelques uns. Vu que celui-ci est particulièrement grand, suffit juste de lui cogner dessus avec des armes à sa taille, en l'occurrence les armes de siège, et y a aucune raison qu'elles lui fassent pas de dommage comme tu dis! Et vu que t'as expliqué que tu tenais pas à risquer de prendre un tir perdu, ça implique que je fasse ralentir voir arrêter les tirs pendant que tu fais tes acrobaties, et ça c'est une perte de temps à laquelle je me refuse. Et pis t'as dis toi même tout à l'heure que tu t'y connaissais pas particulièrement en explosif, donc tu seras peut-être pas foutue de les allumer ou de les faire exploser au bon moment, alors qu'y a des chances que certains des servants s'y connaissent un peu plus. Et vu comment t'es gaulée, j'te vois mal transporter 3 tonnelets de poudre en même temps, donc ils seraient plus sûrement expédiés sur le monstre via une catapulte. Maintenant, reste pas dans mes pattes, j'ai une bataille à gagner, et j'ai horreur des défaitistes!"
Le colosse était clairement agacé par l'attitude de la tarish, et sa manière de considérer la bataille comme déjà perdue....

[Obsidian]

"Il faut bien finir le travail si on ne veut pas qu'il soit inefficace... Récupérez l'artère un peu plus loin, c'est ce point qu'il faudra tenir si on veut que les Lames aillent vers le centre de la ville" Dit-elle en lui désignant du doigt le chemin.

Cette nuit, toutes les convenances et toute la timidité s'était éclipsée, seul un esprit pratique et implacable restait en place.

"Appelle-moi Maëlys, et avant qu'on continue vers la caserne, aide-moi à fixer les dernières charrettes entre elles avec les roues pour qu'elles ne bougent pas."

Arzhel eut un petit sourire en coin en entendant les paroles pleines d'assurance de la jeune fille rousse qui était monté en croupe derrière lui. Son accent assez fort soulignait qu'elle n'était pas de la région, elle devait pas être à De'had depuis peu de temps. Il se demanda alors pourquoi celle-ci s'acharnait autant pour organiser la défense de cette pitoyable cité. Lorsque son cheval se mit au trot pour rejoindre les charrettes désignées, celle-ci enserra la taille de l'assassin. Ce contact inattendu le gêna. Il avait évité le contact des femmes depuis son vœu d'abstinence à son entrée au monastère et cela le mis mal à l'aise un instant.

"Tu peux m'appeler Arzhel, pour le moment cela suffira" lui dit-il d'un ton assez sec afin de lui faire comprendre qu'il n'était pas un de ces citadins apeurés.

Pourquoi lui avait-il donné son vrai nom ? Pourquoi d'ailleurs avait il été la chercher ? Cette considération pour une jeune femme inconnue le laissa perplexe. Ce n'était pas le moment de se poser ces questions, la porte s'ouvrirait bientôt. De toute manière, elle serait morte avant le petit matin et cela n'avait pas d'importance.

Arrivé à hauteur des remorques, il descendit de cheval et attrapa la corde qu'elle lui tendait.

"Si cela te fait plaisir, nous allons terminer ces préparatifs inutiles. Je ne pense pas que cela sera très efficace de toute manière, les lames du commandeur ne sont pas stupides et ne foncent pas têtes baissées. Au mieux cela donnera un peu de temps aux habitants pour se cacher."

Il accrocha les roues entre elles avec l'épaisse corde de chanvre et reprit. Sur un ton narquois, il lui lanca :

"Maintenant que cela est réalisé, nous aurons bonne conscience quand les citadins tomberont sous les coups d'épées".

Il observa subrepticement sa réaction afin de savoir si la situation actuelle avait une quelconque importance à ses yeux.

"Allons dans un endroit que nous pourrons défendre facilement. Tenter de tenir une charge de cavalerie dans un endroit dégagé n'est pas franchement la meilleure idée qui soit. D'ailleurs que comptes tu faire face à un soldat expérimenté équipé d'une armure lourde ? Ce genre d'individu se traite avec tous les égards. On attend de ne plus avoir son attention et on le remercie entre deux morceaux de plaques..."

Une fois remonté à Cheval, il se dirigea vers les bâtiments constituant la caserne. Ou du moins ce qu'il en restait...

Iris, peux tu me préciser sur quel équipement je peux compter au final ?

[Iris]

Proche de la caserne, Arzhel passa les portes des entrepôts et se mit à la recherche d'une armure légère, d'un éventuel bouclier, d'une hache ou d'une épée et d'une lame courte qui ne casserait pas au moindre coup. Aurait il de la chance et trouverait il un glaive, arme légère et efficace si il en est ? Une fois équipé de manière correcte, celui-ci retourna dans la rue principale.

• Armure légère : oui, mais usée et peu solide... ça fera l'affaire pour limiter la casse et réduire les dégâts de quelques coups, mais ça ne tiendra pas longtemps...
• Bouclier : oui, usé, de même
• Epée : pas de hache, bon état, qualité moyenne, pas un "glaive" tout à fait satisfaisant
• Lame courte : oui, mais piètre état... ne tiendra pas longtemps du tout