[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père

[DukeTogo]

Les visiteurs allaient donc pouvoir se remettre de leur voyage, se laver et vetIr des vêtements frais. Manso se plierait en quatre pour les satisfaire.

Ainsi qu'Enguerrand l'avait suggéré, ils se restaureraient selon leur souhaits. Il proposera, si comme il pense ils choisissent de faire un déjeuner frugal d'avancer un peu l'heure du banquet. Ce qu'il ne disait pas, c'est qu'il souhaitait qu'ils ne repartent pas le jour même, sans doute pour continuer chez le prince de Dorne, probablement leur destination finale.
Le plus ils resteraient, le plus de prestige il récupérerait et le plus d'alliances -souvent tacites- il pourrait conclure.

Enguerrand est bien sur tout disposé, cachant par prestance son désir et son enthousiasme, à converser avec chacun d'entre eux sans attendre la liesse du banquet prévu.

Dans l'immédiat, si la délégation n'engage pas des a présent de conversations avec lui, il va bavarder avec la louve et le loup du nord, plaisanter quelque peu pour qu'ils desserent les crocs.

"...Très chers, je vous assure que vous étiez infiniment plus charmant et de bonnes compositions quand vous avez vous même franchi la grande porte deux jours plus tôt."

Le fils Aversin marquait sans doute un point avec ce qui était, au minimum une demi-vérité. Son ironie était accompagné d'un franc sourire désarmant. Puis cherchant Balder des yeux, il dit à ce dernier :"Voilà le véritable prince du château !"

Enguerrand verra aussi quiconque le sollicite...

(ou joueur qui veut faire du rp avec le jeune seigneur)

[darkbaron]

Baelor se contenta de répondre calmement, en souriant :

"Je vous remercie pour votre délicate attention, messire. En effet, les miens auront sans doute besoin de se rafraîchir après un tel voyage. Néanmoins, je ne suis pas fatigué et je prendrai un grand plaisir à discuter avec vous ou même avec Siegwulf en dehors du repas, d'autant que ce dernier, à en juger par sa carrure, m'a tout l'air d'être un farouche guerrier avec qui il peut être intéressant de s'entraîner... Chevalier ou non. La valeur d'un homme ne se résume pas uniquement à un serment, mais bel et bien à son sens de l'honneur, qu'il ait prêté serment devant les Sept ou non. Au fond, il y a peut-être peu de vrais chevaliers..."

Baelor avait environ vingt-cinq ans, mais il semblait déjà fort sage et pragmatique. Sans doute avait-il hérité cette qualité de son père...

Il ajouta à l'adresse de l'homme du Nord :

"Qu'en dites-vous ? Avez-vous déjà pratiqué la joute en dehors des tournois ? Êtes-vous bon cavalier ?"

Bien sûr, les autres membres de la suite, dont Naerys, n'étaient pas obligés de rester alors que leur prince discutait. Au contraire, ils avaient reçu l'autorisation de disposer et Naerys pouvait donc prendre congé sans la moindre crainte d'effectuer un faux pas, d'autant plus que le prince Maekar avait fait partie des premiers à quitter les lieux en poussant un soupir d'agacement. Apparemment, entendre son frère parler l'ennuyait quelque peu...

Brynden lui-même s'éclipsa rapidement, non sans raison valable : on devinait qu'il devait assez peu supporter le soleil, en tant qu'albinos, et il n'avait probablement rien à dire pour le moment. Il semblait bien avoir des choses à dire, mais en d'autres circonstances...

Quant à Shiera, elle attrapa délicatement Enguerrand par le bras en souriant et lui demanda sur un ton mielleux :

"Dites-moi, mon ami, avez-vous prévu une belle chambre pour moi ? Aurai-je accès à la bibliothèque de votre Mestre ?"

[Asdel]

Pouce gauche dans le ceinturon d'arme, main droite caressant voluptueusement Morgengabe, Vérole lança son plus joli sourire à son nouveau collègue. En son fort intérieur, il maudissait l'arrivée des Arhea, gêneurs et pique assiettes bien connus qui allaient encore venir fourrer leur sale museau dans la fange des Aversin.

[DukeTogo]

Enguerrand acquiesça à la proposition de Baelor et le laissa engager la conversation avec SIegwulf, sachant qu'il parlerait au prince plus tard.

A Shiera, après une légère surprise, il répond en souriant :

"Ma lady, vous me demandez si votre chambre est belle... Ma foi, ne connaissant pas vos goûts, comment pourrais-je en juger?
Je pourrais la trouver suffisamment charmante et me tromper lourdement sur sa qualité.

Sinon, à moins de vouloir recouvrir votre parfum d'odeur d'encens et de vieux parchemins, ne vous donnez pas la peine d'aller dans l'étude de mon mestre: nos livres les plus dignes d'intérêt sont déjà dans votre chambre. Heureusement, ce souhait n'a pas été exaucé pour rien vu que cette information n'était pas une leurre...
Tout comme votre charmante présence dans nos murs."

[darkbaron]

La jeune femme sourit et se colla davantage à lui afin de murmurer sensuellement à son oreille :

"Bien, j'espère que vous les avez vous-même lus car je meurs d'envie d'avoir quelqu'un avec qui en débattre... Les livres sont être faits pour être lus, nous en conviendrons tous, mais ils sont aussi faits pour être étudiés... En profondeur. Celui qui en prend la peine peut tout découvrir d'eux car ils se dévoilent volontiers à ceux qui savent leur accorder toute l'attention qu'ils méritent. N'êtes-vous point d'accord avec moi, messire Enguerrand ?"

Elle le regarda intensément, guettant sa réaction...

[Angarad]

* Oh oui, grand fou, montre-moi ta grosse bibliothèque que je la feuillette... Je crois n'avoir jamais assisté à un tel avilissement en public. Décidément, cette famille de dégénérés ne mérite pas sa couronne. Allez, offrons-nous le plaisir de renvoyer cette future prostituée auprès de son frère qui préfère regarder ailleurs et ne pas la remettre en place. *

Astrid s'excusa d'un murmure et d'un sourire auprès de son époux puis se dirigea vers Enguerrand et tout naturellement, glissa une main sous son bras.

- Vous avez raison, les livres sont faits pour être étudiés mais parfois, on se laisse prendre au piège d'une belle couverture et d'un contenu... insipide et on le froisse de dépit. Le papier est si fragile, quand on y pense. Je serai ravie de pouvoir débattre avec vous de ces ouvrages, dame Shiera. J'espère que vous aurez un avis éclairé sur le contenu de cette bibliothèque car il est vrai aussi que je pourrais le trouver suffisamment charmant et me tromper lourdement sur sa qualité.

Elle adressa son plus joli sourire à la jeune femme et leva un regard candide sur son beau-frère.

- Mon cher, je crois qu'il est l'heure de rejoindre le mestre. Les points d'intendance que nous devions aborder ne peuvent attendre plus longtemps. Dame Shiera, si vous voulez bien nous excuser, un bain vous attend dans votre chambre.

Puis elle entraîna d'autorité son voisin en direction du donjon.

[DukeTogo]

Enguerrand ne savait plus où se mettre entre les deux jeunes femmes et sentait que le temps virait à l'orage.
Feintant de bégayer quelque peu, il eut le temps de dire à Shiera "à... à toute à l'heure..."

Heureusement, il n'y avait pas vraiment eu de spectateurs à la scène, du moins dans la royale délégation.
Une fois à l'écart, il regarda avec étonnement et une certaine admiration la louve du nord et lui dit :

"Il est possible que vous vous soyez faites une ennemie. Mais le plus embarrassant est que..."

Astrid reconnut l'étincelle caractéristique de facétie dans le regard d'Enguerrand.

"... que vous puissiez devenir mon courageux chevalier servant : est-ce donc pour cela que vous garder mon foulard?"

[Angarad]

Astrid le regarda en souriant et haussa les épaules.

- Une ennemie ? La belle affaire... Si elle me cherche noise, elle n'a pas les moyens de m'empêcher de botter son royal fessier en tête à tête derrière les cyprès, comme on dit chez moi. Nous avons beaucoup de cyprès dans le Nord. Nous avons l'habitude de botter des fesses chez les Karstark.

Elle continua de marcher tranquillement à ses côtés et eut un petit rire discret à sa saillie humoristique.

- Et en bon chevalier servant, votre foulard est rangé bien au chaud, à sa place. Tout contre mon coeur... Il faut bien que quelqu'un vous défende, allons ! Cette... jeune personne allait vous suçoter l'oreille si je n'étais pas intervenue. Concédez que cela aurait été très inconvenant...

[DukeTogo]

"Pardon, vous parliez anatomie... A dire vrai, je n'ai plus très bien écouté après "contre mon coeur"."

Le sourire d'Enguerrand s'effacait à mesure que son regard pétillait étrangement de malice.

"Au moins, mon foulard est bien là, il peut ainsi interrompre la course d'une goutte de poire trop juteuse qui voudrait atteindre votre nombril."

Profitant qu"Astrid réfléchissait à ce qu'il venait de dire, il ajouta :

"Mais quel âpreté vous avez montré! Le petit prince doit être particulièrement obéissant si vous le vilipendez de la sorte."

[Angarad]

Astrid s'amusait fort de cet échange qui, il fallait bien le reconnaître, ne manquait pas de piquant, à défaut du miel de la félicité. Elle sourit à sa remarque et approuva.

- En effet, le petit prince sait qu'il est très incorrect de répondre à ses parents. Je suis plus sévère que mon époux mais j'estime que les bonnes habitudes, comme le respect, la courtoisie et la fierté de son sang et de ses ancêtres, s'apprennent très tôt. C'est apparemment quelque chose qu'on n'apprend pas à tout le monde ici et je trouve cela fort dommage. En tant que femme, il est très important de s'estimer et de se respecter, tout comme il est très important que les autres vous accordent l'estime et le respect auxquels vous avez droit. Et s'ils ne le comprennent pas spontanément, alors il est de votre devoir de le leur faire comprendre. D'une manière qui ne laisse aucun doute dans l'esprit de vos interlocuteurs.